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Thème : Colombie

Colombie

La Cour Suprême colombienne enquête sur la presidente du Congrès pour liens avec des paramilitaires

DIVERS

La Cour Suprême de Justice (CSJ) de Colombie a annoncé ce vendredi l’ouverture de recherches préliminaires contre la presidente du Congrès, la sénatrice Nancy Patricia Gutiérrez, par ses liens présumés avec des groupes paramilitaires.

La procédure a été ouverte par la cours Pénale de cassation du tribunal suprême, qui depuis la fin 2006 a traité le cas de 62 parlementaires du pays, la moitié d'entre eux étant aujourd'hui emprisonnés, pour entretenir ou avoir entretenu des relations avec l'extrême droite armée. « L'enquête préalable a pour but d'évaluer quelques informations ou des signalisations qui ont été faites sur la possible relation de la sénatrice avec des groupes armés en marge de la loi », a expliqué la CSJ dans un communiqué concis divulgué à Bogota. La Cour Suprême a informé de sa décision le lendemain que l'ex parlementaire Rocà­o Arias ait comparu devant le haut tribunal comme témoin dans des affaires en cours contre plusieurs de ses anciens collègues liés au scandale de ce qui est appelé « la parapolitique », pour des liens avec les Auto-défenses Unies de Colombie (AUC). Pendant ce temps, les voix s'élèvent en Colombie et se manifestent en rapport avec ce qui est appelée la (…) Lire la suite »
Colombie

Le Groupe paramilitaire « Las à guilas Negras » (Aigles Noirs) recrute des démobilisés des AUC

DIVERS

Le nouveau groupe paramilitaire « Las à guilas Negras » (Aigles Noirs) a mis en marche dans le nord-ouest de la Colombie une campagne de recrutement qui inclut des paramiltaires démobilisés des Auto-défenses Unies de Colombie (AUC), ont dénoncé ce jeudi à Bogota des sources humanitaires.

Quelque 40 jeunes, et parmi eux des anciens membres des AUC, ont été recrutés par ce groupe à Riosucio, municipalité du département del Chocó, à la frontière ouest avec le Panama, comme l' a spécifié la Commission "Intereclesial" Justice et Paix. L'organisation non gouvernementale a expliqué que les témoignages de "lugareños" indiquent que lors de sa campagne celle-ci a eu affaire à une connaissance paramilitaire du dénommé « Alberto », qui « a entamé le recrutement maison par maison » dans la zone urbaine de Riosucio. Les voisins, à continué l'ONG, ont écouté les démobilisés qui ont énuméré qu'ils allaient maintenant « percevoir le double », c'est-à -dire, recevoir la subvention étatique pour lesquels ils ont laissé les armes et le salaire « des Aigles Noirs », qui payent au mois de 700 000 à un million de pesos (de 389.12 à 555.90 dollars). Le groupe d'extrême droite est présent dans la région depuis la fin décembre de l'année dernière et exerce le contrôle armé (...) du (…) Lire la suite »
Colombie

Un Ex député emprisonné pour « parapolitique » accuse la présidente du Congrès colombien

DIVERS

L’ex législateur colombien Rocà­o Arias, qui se trouve en prison dans le cadre d’une procédure pour ses liens avec les paramilitaires d’extrême droite, a accusé la presidente du Congrès de Colombie, Nancy Patricia Gutiérrez, d’avoir reçu appui de ces groupes dans les élections régionales de 2006.

Comme l' a révélé ce jeudi la revue Cambio, « Arias soutient que dans les élections régionales de 2006, la sénatrice Gutiérrez a reçu l'appui de John Fredy Gallo, « El Pájaro », représentant du moyen commandement d'un bloc des Auto-défenses Unies de Colombie (AUC), qui opérait à Guaduas et d'autres communes occidentale du Cundinamarca ». « El Pájaro » hypothétiquement démobilisé de ce groupe armé d'extrême droite, est emprisonnée dans la prison de bogota « La Picota » et les autorités « l'indiquent comme responsable de dizaines de morts et de kidnappings dans cette région », ajoute l'hebdomadaire. Selon Cambio, « cette semaine, la Cours Suprême de Justice a demandé au Sénat de certifier les qualités de congressiste de Gutiérrez, comme condition préalable pour établir s'il y a ou non juridiction parlementaire au cas où ils décideraient d'ouvrir une enquête à son sujet ». La sénatrice Gutiérrez a nié, toutefois, les imputations et a indiqué ne « ne rien avoir à faire avec ce (…) Lire la suite »
Colombie Mexique

Des sénateurs du PRD mexicain déclarent Uribe comme « persona non grata »

DIVERS

Vingt six des sénateurs du parti progressiste de la Révolution Démocratique (PRD) ont rédigé un document à la Chancellerie du Mexique dans lequel ils déclarent « persona non grata » le président colombien, à lvaro Uribe, pour les commentaires qu’il a fait durant sa visite au pays aztèque cette semaine.

Dans le cadre du Forum Mondial latino-americain, qui s'est conclu ce mercredi à Cancún, Uribe a dit que tous les jeunes mexicains morts et blessés dans le bombardement du 1er mars en Équateur, était des « terroristes » et qu'il ne se repentissait pas d'avoir ordonné l'attaque. « Les dénominations utilisées par le président Uribe, en plus de manquer de soutien, constituent de traîtres jugements de valeur qui approfondissent l'offense commise contre le peuple mexicain », a indiqué le banc parlementaire du PRD dans le document présenté par le sénateur Silvano Aureoles. « Nous rejetons catégoriquement les lâches et les assertions irresponsables du Président Uribe et condamnons le manque de sensibilité et de respect du mandataire colombien envers les victimes et envers leurs parents », a insisté Aureoles. Pour sa part, l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM) a qualifié les déclarations d'Uribe comme « superficiels », qui portent atteinte à la dignité des mexicains et (…) Lire la suite »
Colombie

Le vice-président colombien effectue un agenda médiatique aux USA pour essayer de sauver le TLC

DIVERS

Le vice-président colombien, Francisco Santos, entamera ce jeudi un « intensif agenda dans les médias de communication » de deux jours à New York et Washington pour essayer de sauver le Traité de libre Commerce (TLC) signé avec les Etats-Unis, que le vote le Congrès de ce pays a indéfiniment retardé.

La visite inclut des entrevues avec la chaine NBC et le quotidien The New York Times, a annoncé le Secrétariat de la Présidence. Santos accordera aussi vendredi des entrevues à Washington avec The Miami Herald, Bloomberg, American Public Media et C-Span, pour défendre la position de son pays et promouvoir l'approbation de la convention. En outre, Santos assistera à New York à un forum d'investissement avec la presidente de la société étatique Proexport, Marà­a Elvira Pombo, et soutiendra plusieurs rencontres avec des chefs d'entreprise américains, devant lesquels il ira promouvoir les occasions d'affaires dans le pays. Le président colombien, à lvaro Uribe, a affirmé ce mercredi dans la station thermale mexicaine de Cancún qu'un rejet éventuel du Congrès des Etats-Unis au TLC avec la Colombie serait « incompréhensible et difficile à expliquer », deux jours après que son homologue George W. Bush ait assuré que ce traité « était mort », à moins de que la Chambre des (…) Lire la suite »
Colombie

Uribe : Je ne me repentis pas d’avoir ordonné l’attaque en Équateur

DIVERS

Uribe a révélé s’être réuni avec « un groupe de mexicains » qui ont pénalement dénoncé les jeunes survivants de l’attaque. « C’est une dénonciation pénale pour mener en justice la participation de ces jeunes avec le groupe terroriste des FARC, auquel la Colombie doit contribuer et la Colombie doit avancer en ce sens », a t-il dit.

Le président colombien, à lvaro Uribe, a justifié ce mercredi le bombardement effectué par l'Armée de son pays en Équateur le 1er mars dernier, tuant 26 personnes, y compris le commandant des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) Raúl Reyes, et qui a plombé les relations entre les deux pays voisins. Depuis la localité mexicaine de Cancún, Quintana Roo, où il prend part au Forum Économique Mondial, Uribe a dit à la presse qu'il ne se repentissait pas d'avoir ordonné le bombardement, parce qu'il s'agit « d'un groupe terroriste » et le « principal fournisseur de trafic de drogues » du monde, qui en outre « viole la souveraineté d'Équateur ». « Je ne me repentis pas, d'aucune manière je ne me repentirai (...) et autant de fois qu'il faudra assumer des responsabilités, je le ferai tranquillement », a indiqué Uribe. Il a aussi interrogé la présence d'étudiants mexicains dans le campement mobile de la guérilla. « Qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Ils n'étaient pas (…) Lire la suite »

Alvaro Uribe, seigneur des ombres.

Luis Hernandez NAVARRO

La Colombienne Virginia Vallejo est une femme hors du commun. Née en 1949, d’une remarquable beauté, elle a été présentatrice de télévision, mannequin, actrice et reporter. En juillet 2006, un avion de la DEA (Drug Enforcement Administration) est allé la chercher dans son pays pour qu’elle témoigne aux Etats-Unis au procès des frères Rodriguez Orejuela. Elle était aussi un témoin clé dans l’assassinat d’un candidat présidentiel et le massacre du Palais de Justice.

Plus célèbre pour sa vie amoureuse que pour ses qualités professionnelles, Virginia a été une vraie diva. Courtisée par des hommes de pouvoir et d'argent, elle tomba profondément amoureuse en 1982 d'un autre personnage singulier : le narcotraficant Pablo Escobar, chef du cartel de Medellà­n. Celui-ci fut son amant pendant plus de cinq ans. Dans la tièdeur de l'intimité, la présentatrice de télé eut connaissance de la vie et des oeuvres de son chef de groupe bien aimé. Et elle y découvrit aussi l'activité de nombre de ses amis, hommes politiques importants compris. Pablo Escobar mort, elle garda le silence pendant 20 ans. Jusqu'à ce qu'en 2007, elle publie Amando a Pablo, un livre qui fait scandale, non en raison des aventures sentimentales qu'elle y narre, mais parce qu'il présente une radiographie des liens entre drogue et politique en Colombie. Exilée à Miami, elle déclara l'an dernier au journal El Paà­s que "l'état narco rêvé par Escobar en Colombie est plus actuel que (…) Lire la suite »
Colombie

FARC : Uribe ment sur les ordinateurs de Raúl Reyes

DIVERS

Le président à lvaro Uribe ment en ce qui concerne les ordinateurs hypothétiquement saisis au commandant Raúl Reyes et les accusations contre le Vénézuéla et l’Équateur font partie d’un chantage, a assuré le commandant Iván Márquez dans une entrevue publiée ce lundi par l’Agence Bolivarienne de Presse (ABP)

Les présumés ordinateurs dégagées d'un bombardement ravageur, paraissent plutôt être un dossier de Bogota et Washington pour faire du chantage auprès des gouvernements du Vénézuéla et d' Équateur, ajoute le membre du Secrétariat des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). A un gouvernement mensonger comme celui d'Uribe Vélez on ne peut donner aucun crédit ni ici ni à Cafarnaúm, assure Márquez dans le texte intitulé "nous colombiens nous ne sommes ni prisonniers ni kidnappés d' obéissance à ce gouvernement. Ils mentent quand ils parlent de persécution à chaud. Ils mentent et continuent de mentir quand ils disent que la guérilla germe depuis l' Équateur. Ils mentent quand ils disent que les FARC reçoivent des armes et des dollars du Vénézuéla, ajoute t-il. (...) Márquez se réfère également à la proposition française et colombiene d'offrir de l'aide médicale à l'ex candidate à la présidentielle colombienne Ingrid Betancourt, également de nationalité française. « (…) Lire la suite »
Colombie

Le Ministère public colombien arrête six militaires pour massacre dans une Communauté protégée

DIVERS

Un membre du ministère public colombien a ordonné la détention sans garantie de six militaires recherchés pour le massacre dans la Communauté protégée de San José de Apartadó, au nord-ouest du pays, commis en 2005, ont informé ce mardi des sources du Ministère public Général.

Les militaires ont été considérés comme présumés coauteurs d'homicides sur des personnes protégées et d' actes de terrorisme. La décision judiciaire d'un trésorier des Droits Humains et du Droit international Humanitaire (DIH) affecte le lieutenant Alejandro Jaramillo Giraldo, le sous-lieutenant Jorge Humberto Milanés Vega et les sous-officiers Henry Audelo Cuasmayán Ortega, Ricardo Bastidas Candia, à ngel Padilla Petro, et Sabaraà­n Cruz Reina. Les six militaires étaient des membres du bataillon Vélez qui a effectué l'opération antisubversive en février 2005. L'instructeur fiscal (...) s'est abstenu d'imposer des mesures préventives à sept autres militaires impliqués dans le même massacre, ont ajouté les mêmes sources. Le 21 février 2005 ont été assassiné Alfonso Bolivar Tuberquia et les jeunes Natalia et Santiago Bolivar Muñoz, Alejandro Pérez Marron et Sandra Milena Muñoz Posso, dans la zone rurale de la Resbalosa, dans la commune de Tierralta (département de Cordoba), (…) Lire la suite »
Colombie

Iván Márquez : Uribe ment sur les ordinateurs de Raúl Reyes

DIVERS

Le commandant partisan a indiqué que les canaux de communication entre les FARC et la France sont rompus, parce que celui qui était désigné pour effectuer cette tâche était le commandant Rául Reyes, abattu par la Colombie en territoire équatorien

Le président à lvaro Uribe ment en ce qui concerne les ordinateurs hypothétiquement saisis au commandant Raúl Reyes et les accusations contre le Vénézuéla et l'Équateur font partie d'un chantage, a assuré le commandant Iván Márquez dans une entrevue publiée ce lundi par l'Agence Bolivarienne de Presse (ABP) Les ordinateurs « dégagées d'un bombardement ravageur, paraissent plutôt être un dossier de Bogota et Washington pour faire du chantage auprès des gouvernements du Vénézuéla et d' Équateur », ajoute le membre du Secrétariat des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). « A un gouvernement mensonger comme celui d'Uribe Vélez on ne peut donner aucun crédit ni ici ni à Cafarnaúm, assure Márquez dans le texte intitulé "nous colombiens nous ne sommes ni prisonniers ni kidnappés d' obéissance à ce gouvernement. ». « Ils mentent quand ils parlent de persécution à chaud. Ils mentent et continuent de mentir quand ils disent que la guérilla germe depuis l' Équateur. Ils (…) Lire la suite »