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Thème : Colombie

Colombie Equateur Mexique

Une organisation mexicaine de droite menace de poursuites judiciaires Lucia Morett survivante du massacre colombien

DIVERS

La menace de soumettre à un processus judiciaire Lucia Morett , survivante mexicaine du bombardement colombien en territoire équatorien le 1er mars, a brutalement réduit aujourd’hui les chances de son retour au Mexique. Après que le gouvernement du président Felipe Calderón ait offert des garanties à Morett pour retourner au pays et après que la justice équatorienne l’ait exonérée de toute faute concernant son transit sur son territoire, des questions sont apparues récemment à ce sujet.

D'abord, Morett a fait l'objet d'un interrogatoire à Quito sur demande et suite à une enquête de la République mexicaine, et qui a permis de constater que son passeport et ceux des mexicains décédés se trouvent en Colombie, selon le compte rendu de Prensa Latina. Une organisation de droite mexicaine a aussi annoncé qu'elle déposerait une plainte contre Morett en l'accusant d'être le représentant des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie et du terrorisme international, afin d'obternir sa détention. En réaction, les parents de Morett et leur avocat, Juan de Dios Parra, secrétaire général de l'Association latino-americaine des Droits Humains d'Équateur, ont décidé de suspendre leur retour au Mexique et d'étudier la possibilité de demander l'asile dans un autre pays. La veille, les parents des jeunes mexicains morts dans le bombardement et ceux de Morett ont eu une conversation sur ce sujet, entre autres, avec le président de l'Équateur, Rafaël Correa, peu avant la fin de sa (…) Lire la suite »
Colombie

Gustavo Moncayo lance une invitation pour le ’’ Chemin de Lumière vers la Paix ’’ qui aura lieu en mai

DIVERS

’’ L’idée est d’élever nos discours pour la Paix en Colombie, porter ce message au monde entier pour qu’ils se lient avec la problématique que vit la Colombie ’’, a exprimé le marcheur pour la paix, comme l’on dénomme Moncayo. Une invitation pour le 21 mai prochain, à l’occasion de la réalisation du Chemin de Lumière vers la Paix, a été prononcé par le professeur colombien Gustavo Moncayo, connu sous le nom de « marcheur pour la paix », à tous les secteurs de la société.

Dans une entrevue accordée à TeleSUR, le père de Pablo Emilio Moncayo, retenu pendant 10 ans par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), a précisé qu'il s'agissait d'un chemin à accomplir au niveau international, c'est pourquoi ils effectuent actuellement un parcours par le Brésil, l'Argentine, le Pérou, l'Équateur et les Etats-Unis, parmi d'autres pays, pour favoriser l'initiative. « L'idée est d'élever nos discours pour la paix en Colombie, porter ce message au monde entier pour qu'ils se lient avec la problématique que vit » le pays andin, a dit Moncayo. Le « marcheur pour la paix » s'est consacré durant ces dernières années à un activisme déterminé pour obtenir la libération de tous les détenus du groupe rebelle dans son pays. En allusion au rejet récent de la mission humanitaire dévoilée par la France pour s'occuper de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue par les FARC depuis six années, Moncayo a dit qu'il était nécessaire de chercher un (…) Lire la suite »
Colombie - Vénézuéla

Yolanda Pulecio : ’’ J’ai souffert du fait qu’il n’y ai pas de vraie presse ’’

DIVERS

La mère de l’ex candidate à la présidentielle colombienne Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, a révélé ce samedi le calvaire qu’elle a vécu durant les six années que sa fille passe au pouvoir de la guérilla, aggravé par les informations manipulées et fausses que transmettent les moyens de communication de son pays.

« J'ai vécu un calvaire », a dit Pulecio en prenant part à Caracas à l'événement « Intellectuels armés d'idées, pour la paix et la souveraineté ». « J'ai dû souffrir de tous les mensonges, toutes les tromperies durant ces six années où ils nous ont de façon permanente trompées, j'ai dû souffrir du fait qu'il n'y a pas une presse vraie ». Pulecio a demandé la parole pour s'adresser au président vénézuélien, Hugo Chavez, qui intervenait à ce moment là devant le forum, pour le remercier pour sa gestion qui a permis la libération de détenus au pouvoir des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) et pour solliciter qu'il continue à travailler pour un échange humanitaire. Elle a assuré que les mots du mandataire vénézuélien, qui a exhorté les collaborateurs de la rencontre à travailler pour une information libre d'intérêts politiques et financiers, lui sont arrivés « à l'âme ». « Nous devons récupérer la vérité, que soit dite la vérité dans les médias et nous devons tous (…) Lire la suite »
Colombie

Piedad Cordoba rappelle l’utilisation de la pensée de Gaitán dans la Colombie actuelle

DIVERS

Lors du 60ème anniversiare du décès de Jorge Eliécer Gaitán, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba a estimé ce mercredi que son legs politique suit son court, dans un pays angoissé par le conflit armé et par les inégalités sociales profondes.

« Les massacres, les déplacements, la ploutocracie, la dépendance envers la politique du ( président des USA, George W.) Bush, la politique de Sécurité Démocratique » de l'actuel mandataire colombien, Alvaro Uribe, sont les preuves de l'échec des politiques guerrières de tous les gouvernements des 60 dernières années, a t-elle dit dans des déclarations à TeleSUR depuis Bogota. Elle a ajouté que « la concentration de la richesse, l'enrichissement de façon exorbitante du secteur financier dans le pays, la privatisation du droit à l'éducation » démontrent l'actualité de la pensée du politicien assassiné. La législatrice d'opposition a souligné que les idées virulantes que Gaitán a promu, ont contribué « à dévelloper les thèses socialistes, sur la réforme agraire, la réforme financière, le massacre dans les bananeraies qui ont été le produit de l'United Fruit Company, aujourd'hui devenu Chiquita Brands qui en Colombie soutient des groupes paramilitaires ». La situation actuelle (…) Lire la suite »
Colombie - USA

Rice a également demandé au Congrès d’approuver le TLC avec la Colombie

DIVERS

La secrétaire d’État des Etats-Unis, Condoleezza Rice, a incité ce mercredi le Congrès à approuver le Traité de libre Commerce (TLC) avec la Colombie, un accord qui, selon elle, « est le plus important de l’histoire récente » de ce pays.

Dans une conférence de presse accompagnée par de haut représentants en économie du Gouvernement de George W. Bush, Rice a assuré que si le Congrès ne ratifie pas le TLC avec « nôtre allié le plus ferme » dans la zone, ceci « aura des conséquences très sérieuses pour toute la région ». « Qu'est-ce qui se passera si nous tournons le dos à un ami déclaré des Etats-Unis, qui fait face fermement à des forces anti-americaines très hostiles ? », s'est demandée la secrétaire d'État. Le président George W. Bush a envoyé mardi au Capitole le projet de loi contenant le TLC et qui, selon les normes du Congrès, devrait maintenant être soumis au vote dans un délai maximum de quatre-vingt-dix jours législatifs. Mais, comme a annoncé la presidente de la Chambre des Représentants, la démocrate Nancy Pelosi, cet organe votera ce jeudi s'il change ses régles internes et supprime ce délai maximum, de sorte que le projet de loi puisse rester indéfiniment en suspens. TeleSUR - Efe/mc - MC Lire la suite »
Colombie - Equateur

Une association de défense des droits de l’homme dénonce le meurtre d’un équatorien par des membres de l’armée colombienne

DIVERS

L’Association latino-americaine pour les Droits Humains (ALDHU) a dénoncé mardi le meurtre, en mars dernier, d’un agriculteur équatorien par des membres de l’armée colombienne dans un secteur proche de la frontière avecl’Équateur.

Le secrétaire général de l'ALDHU, le Chilien Juan de Dios Parra, a dénoncé que le 13 mars dernier des militaires colombiens ont saisi, accusé d'etre membre de la guérilla, puis ont frappé et assassiné avec deux tirs dans la tête l'équatorien José Fernando López Quiroz, dans le secteur de Vereda de Dios Peña de la municipalité colombienne de San Miguel. Parra a indiqué que le décès de López Quiroz est le septième de ce type au cours de ces deux derniers mois. L'ALDHU calcule que dans la zone frontalière il y a eu durant les cinq dernières années « 4.000 morts civils équatoriens dans des circonstances de violence imputables aux paramilitaires, aux forces militaires colombiennes, au crime organisé et à la guérilla », a t-il assuré. Avec López Quiroz c' « est un nouveau crime commis à la frontière contre un citoyen équatorien, dans le cadre d'une campagne systématique d'hostilités et d'agressions perpétrés par les forces militaires colombiennes contre la population civile (…) Lire la suite »
Colombie ; Tibet

Sur la mort de Raul Reyes et ses camarades ; le bouddhisme tibétain par l’image

COMAGUER

Un mois après l’assassinat sur le territoire équatorien de la colonne des FARC venue négocier un échange de prisonniers avec une délégation du gouvernement français il est possible de reconstituer assez précisément, à partir de l’enquête menée par l’armée équatorienne, l’opération militaire telle qu’elle s’est déroulée dans la nuit du 29 février au Premier Mars 2008.

La délégation française est conduite officiellement par DANIEL PARFAIT, diplomate et Directeur du département Amérique Latine et caraïbes au Ministère des Affaires Etrangères et NOEL SAEZ ancien consul de France à Bogota, qui passe pour un agent de la DGSE. DANIEL PARFAIT est également le compagnon d'ASTRID BETANCOURT, soeur d'INGRID. Il se peut qu'ils soient accompagnés de MANUEL CHURRASCO SANDOVAL mais cette présence est niée par la diplomatie française. Cette dénégation est normale : un « homme de l'ombre » doit y rester. La délégation s'est rendue dans la province équatorienne de SUCUMBIOS frontalière de la Colombie en attendant que soit fixé précisément le rendez-vous avec la colonne REYES. Tout en conservant un caractère confidentiel ces préparatifs sont nécessairement connus des trois gouvernements directement concernés : Equateur, France et Colombie. La colonne REYES établit son campement sur le sol équatorien à environ 1800 m de la frontière à proximité du Rio (…) Lire la suite »
Colombie

L’ Ex détenu des FARC et la mère d’Ingrid Betancourt ont visité des guérilleros emprisonnés

DIVERS

L’objectif de la visite était de présenter aux guérilleros des FARC la proposition faite par l’ex congressiste Luis Eladio Pérez, pour obtenir l’échange humanitaire en Colombie. Comme ils l’ont informé, les rebelles se sont engagés à étudier la proposition qui a déjà été accepté, avec quelques modifications, par le gouvernement français. L’ex détenu des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), Luis Eladio Pérez, a visité mardi, avec Yolanda Pulecio, mère de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, des membres de cette guérilla prisonniers dans la prison Modelo de Bogota.

Pérez, qui a été libéré en février dernier avec trois de ses compagnons de captivité, a expliqué à des journalistes que la visite avait pour but de faire connaître aux guérilleros sa proposition en vue d'obtenir un échange humanitaire en Colombie. « On a leur a expliqué quelle est la proposition présentée au Gouvernement national (de Colombie) et au gouvernement français, et nous espérons qu'ils le comprendront. Nous diffusons cette proposition et atendons une réaction pour pouvoir avancer », a t-il commenté. Parmis les guérilleros avec lesquelles se sont entretenus Pulecio et Pérez, on trouvait Hely Mejà­a Mendoza, alias « Martà­n Sombra », capturé le 26 février dernier et qui a eu durant un certain temps sous sa responsabilité la garde de trois contractants américains retenus par les FARC. Selon Pérez, les guérilleros emprisonnés avec lesquelles lui et Pulecio ont eu une entrevue se sont montrés « disposés à collaborer ». « Ils vont étudier, ils vont analyser, et (…) Lire la suite »
Colombie

60ème anniversaire de l’assassinat à Bogota de Jorge Eliécer Gaitán

DIVERS

Le décès du candidat qui avait de grandes possibilités de gagner les élections présidentielles a déchaîné une manifestation de violence connue sous le nom de ’’Bogotazo’’. A 13H05 cet après-midi du 9 avril 1948 Jorge Eliécer Gaitán a été victime d’un attentat, au moment où il était considéré comme le candidat le plus à même de gagner la présidence de la Colombie.

Quelques témoins des faits racontent que Gaitán était sorti de son bureau parce qu'il devait rencontrer un étudiant en Droit cubain appelé Fidel Castro, membre actif des Jeunesses latino-americaines socialistes, et n'a pas pu arriver à son rendez-vous. L'auteur matériel des faits a été Juan Roa Sierra, qui est mort entre les mains de la foule déchainée. Cet événement est rappelé dans l'histoire contemporaine de l'Amérique latine sous le nom détonant de Bogotazo, car suite à cet événement tragique la ville a été dévastée par des confrontations de rue entre les partisans libéraux et conservateurs. (...) Il y a eu des pillages partout, des tirs disparates et des sinistres. Après plusieurs jours de terreur, les faits se sont soldés par 3 000 morts et plus de 146 batiments détruits dans la ville. « Le Bogotazo » allait donner le départ à une sorte de guerre civile que les historiens appelleront à l'époque La Violencia pendant laquelle 200 000 colombiens périrent. Gaitán, (…) Lire la suite »
Retour sur l’histoire d’un pays dont les médias ont beaucoup parlé mais généralement pour ne rien dire...

Colombie : Cinquante ans de violence

Garry LEECH

[ REPRISE D’ARTICLE PARU SUR RISAL : ] Nous publions ci-dessous une traduction du rapport "Colombia : Fifty Years of Violence", écrit en 1999 par Gary Leech pour le Colombia Journal (anciennement Colombia Report). Si ce texte date déjà de plusieurs années, il donne néanmoins aux lecteurs de nombreuses données sur l’histoire de la Colombie et des éléments de compréhension de la tragique actualité du conflit armé interne.

Introduction La guerre civile en Colombie donne lieu à de graves violations des droits de l'homme qui n'ont cessé d'augmenter de façon spectaculaire depuis vingt ans. Les groupes de défense des droits humains internationaux ont maintes fois rendu les organisations paramilitaires responsables de ces violations. Les forces paramilitaires sont de proches alliées des Forces armées colombiennes. Non seulement elles font la guerre contre les guérillas mais aussi contre toute personne suspectée d'être un de leurs sympathisants (membres des syndicats, représentants paysans, défenseurs des droits humains et activistes religieux). Quelques leaders des forces paramilitaires ont même étendu les paramètres de cette guerre aux toxicomanes, aux alcooliques, aux prostituées, aux petits malfaiteurs et aux sans abris dans une tentative de « nettoyage » de la société colombienne. Au fil des années, plusieurs présidents ont tenté de traiter les problèmes (injustices sociales, politiques et (…) Lire la suite »