PREAMBULE : Attention : Une analyse radicale, sans complaisance, agressive et non dénuée de fondements par James Petras, sur les limites/dangers de la diplomatie des gouvernements d’Amérique Latine lors du dénouement de la crise Andine de mars dernier entre Colombie et Equateur/Venezuela. A la décharge de Chavez, Correa, Ortega et les autres, on peut dire qu’ils ont été élus sur un mandat qui ne prévoyait pas le soutien aux FARC ni l’extension de leur politique à la Colombie. Ils ne sont pas les chefs d’une guérilla victorieuse et leur marge de manoeuvre est étroite.
Les autorités colombiennes affirment que le corps qu’elles ont emmené avec celui de Raúl Reyes était celui de Julián Conrado (sur la photographie), membre du secrétariat des FARC.
Mario Sandoval a fait ses classes dans la sinistre Coordination Fédérale puis s’est « internationalisé » en tant qu’« expert ». Il s’est fait des amis au sein de la droite armée de Colombie, dans les services de renseignement ainsi que parmi les universitaires français.
Une fois éloignés les grands médias, les psychopathes des groupes paramilitaires colombiens sont entrés de nouveau en action, cette fois contre les organisateurs de la marche du 6 mars 2008 qui avait regroupé 200.000 personnes à Bogota et 100.000 dans le reste du pays.
Alors : la "démocratie" d’Uribe en action à l’écart des médias, ou les médias en (in)action à l’écart de la "démocratie" d’Uribe ?
Chavez à Cuba pour sa première visite depuis que Raul Castro est président.
Rédaction : bien que les événements aient évolué depuis la rédaction de cet article de Greg Palast, ce dernier nous donne un petit - tout petit - aperçu de l’étendue de la désinformation, volontaire ou non, à laquelle les grands médias peuvent se livrer. Bonne lecture quand même.