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Thème : Colombie

FARC : le coût des initiatives humanitaires unilatérales

James PETRAS

PREAMBULE : Attention : Une analyse radicale, sans complaisance, agressive et non dénuée de fondements par James Petras, sur les limites/dangers de la diplomatie des gouvernements d’Amérique Latine lors du dénouement de la crise Andine de mars dernier entre Colombie et Equateur/Venezuela. A la décharge de Chavez, Correa, Ortega et les autres, on peut dire qu’ils ont été élus sur un mandat qui ne prévoyait pas le soutien aux FARC ni l’extension de leur politique à la Colombie. Ils ne sont pas les chefs d’une guérilla victorieuse et leur marge de manoeuvre est étroite.

L'attaque terrestre et aérienne du Président Uribe, en violation de la souveraineté de l'Equateur, a failli précipiter une guerre régionale avec l'Equateur et le Venezuela. Pendant une entrevue que j'avais avec le Président Chavez au moment de cet acte belliqueux, il me confirma la gravité de la doctrine de "guerre préventive" et "d'intervention extraterritoriale" d'Uribe, appelant le régime Colombien "l'Israël de l'Amérique Latine". Plus tôt, au cours de son programme radio dominical, "Alo Presidente", auquel j'étais invité, il confirma l'annonce qu'il enverrait des forces terrestres, aériennes et maritimes aux frontières du Venezuela et de la Colombie. L'attaque trans-frontalière d'Uribe était tout autant destinée à mesurer la "volonté" politique de l'Equateur et du Venezuela de répondre à une agression militaire, qu'à tester les performances d'une attaque par missiles, dirigée par satellite et coordonnée à distance par les Etats-Unis. Il n'y a aucun doute non plus qu'Uribe (…) Lire la suite »
Colombie / Equateur : un nouveau mensonge

Le cadavre exhibé par la Colombie comme celui d’un guérillero du campement de Raúl Reyes était celui d’un civil Equatorien

Telesur

Les autorités colombiennes affirment que le corps qu’elles ont emmené avec celui de Raúl Reyes était celui de Julián Conrado (sur la photographie), membre du secrétariat des FARC.

Après avoir appris que la personne côtoyant Raúl Reyes sur une photographie diffusée à la réunion de l'OEA et présentée comme le ministre Equatorien Gustavo Larrea était en réalité un dirigeant socialiste Argentin, on découvre aujourd'hui une nouvelle preuve des mensonges du gouvernement Colombien. Cela s'ajoute aux informations de témoins de l'attaque du campement des FARC qui affirment que les troupes colombiennes achevèrent les blessés en leur tirant le coup de grâce. L'Association Latino-américaine des Droits de l'Homme (Aldhu) assure ce vendredi que le cadavre que les forces colombiennes prétendent être celui du guérillero des FARC Julián Conrado extrait du territoire équatorien après l'attaque du 1er mars est en réalité celui d'un citoyen équatorien, Franklin Guillermo Aisalia Molina. L'ONG attribue l'identification de Aisalia Molina à des sources en provenance d'Interpol. Dans un bulletin de presse daté de ce vendredi à Quito, l'organisation assure que les forces (…) Lire la suite »

L’OEA rejette l’incursion militaire de la Colombie en Equateur

Telesur
Caracas, le 18 mars 2008 (venezuelanalysis.com) - Après quatorze heures d'intenses débats, la réunion des Ministres des Affaires Etrangères de l'Organisation des Etats Américains (OEA) a approuvé, tôt ce matin à Washington, une résolution ratifiant la déclaration du Groupe de Rio du 7 mars, qui rejetait l'incursion militaire de la Colombie en Equateur du 1er mars. L'incursion a causé la mort de 25 personnes, y compris le commandant en second des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). [1] La résolution a été approuvée à l'unanimité des 34 pays membres, excepté les Etats-Unis qui ont exprimé des "réserves" sur le point 4 qui "rejette l'incursion des forces militaires et policières de la Colombie sur le territoire de l'Equateur", la considérant comme une "violation évidente" des articles 19 et 21 de la Chartre de l'OEA. Le sous-secrétaire d'Etat US, John Negroponte, a dit que les Etats-Unis "soutenaient" la résolution dans son ensemble dans le but "d'établir la (…) Lire la suite »
L’ex-expert en répression qui conseille Sarkozy en « intelligence économique » est lié aux paramilitaires de Colombie.

Un talent argentin au service du gouvernement français.

VEIRAS, Nora

Mario Sandoval a fait ses classes dans la sinistre Coordination Fédérale puis s’est « internationalisé » en tant qu’« expert ». Il s’est fait des amis au sein de la droite armée de Colombie, dans les services de renseignement ainsi que parmi les universitaires français.

A presque 55 ans, on a un peu oublié les raisons qui lui ont valu le surnom de « Churrasco » (grillade). C'était un beau gosse ? un « churro » comme on disait dans le temps ?, déclare quelqu'un qui n'a rien oublié de Mario Alfredo Sandoval, professeur de sciences politiques installé à Paris et membre du Conseil de Défense du Président français Nicolas Sarkozy. Le brillant CV contient des passages obscurs : dans les années soixante-dix, diplômé de l'École de Police Ramón Falcón, il a exercé au sein de la Coordination Fédérale sous le commandement d'experts en répression tels que Evaristo Basteiro, chef du centre clandestin qui fonctionnait dans ce service. Il a su offrir aussi « ses services » à la Marine. Notre homme accumule les titres et se vante de ses contacts en Colombie : c'est ainsi qu'il est parvenu à devenir membre de la délégation française qui participe aux négociations pour la libération d'Ingrid Bétancourt. Bien entendu, on ne l'a pas placé en première ligne puisque (…) Lire la suite »

Colombie : vague d’assassinats après la manifestation du 6 mars [et toujours le silence total des médias]

Telesur

Une fois éloignés les grands médias, les psychopathes des groupes paramilitaires colombiens sont entrés de nouveau en action, cette fois contre les organisateurs de la marche du 6 mars 2008 qui avait regroupé 200.000 personnes à Bogota et 100.000 dans le reste du pays.

Alors : la "démocratie" d’Uribe en action à l’écart des médias, ou les médias en (in)action à l’écart de la "démocratie" d’Uribe ?

Les organisations de défense des droits de l'homme dénoncent les assassinats et persécutions par les paramilitaires en Colombie. ( Traduction rapide par le Grand Soir ) Les organisations de défense des droits de l'homme dénoncent ces actes devant l'OEA et le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies. En Colombie, un groupe d'organisations de défense des droits de l'homme réclament justice pour l'assassinat de dirigeants syndicaux et les menaces proférées contre des responsables d'organisations de base au cours des deux dernières semaines et attribuées aux groupes paramilitaires. Une enquête de Telesur à Bogota révèle que 4 dirigeants syndicaux ont été assassinés ainsi que 28 dirigeants paysans, indigénes et réfugiés dans différentes régions du pays. Il s'agit en majorité d'organisateurs de la grande mobilisation du 6 mars dernier (*). Différentes organisations de défense des droits de l'homme reclament la démission du conseiller du président, José Obdulio Gaviria, qui (…) Lire la suite »

Colombie, derrière le rideau de fumée. Histoire du terrorisme d’Etat

Hernando CALVO OSPINA
L'affaire Ingrid Betancourt et la question des otages ont mis la Colombie sous les feux de l'actualité… Mais, derrière le rideau de fumée médiatique, que se passe-t-il vraiment dans ce pays ? La violence politique, conséquence de l'intransigeance de l'Etat et des énormes inégalités sociales, est au coeur de cet ouvrage, Au fil de l'histoire, l'oligarchie nationale vorace, les Etats-Unis et certaines puissances européennes, avides de soumettre un peuple pour s'emparer de ses immenses richesses naturelles, ont fait de la violence leur spécialité. Si par le passé, les troupes officielles semaient la barbarie, aujourd'hui ce sont les paramilitaires, qu'elles ont engendrés, qui ont pris le relais. Pourtant, sans relâche, d'importants secteurs de la population organisent la résistance en adoptant diverses formes de lutte. « Un travail impressionnant, habilement développé grâce à un style caractéristique de la culture colombienne, et qui présente les faits les plus dramatiques (…) Lire la suite »

Liens entre la CIA et les groupes paramilitaires de Colombie

DIVERS
SEMANA révèle des documents récemment déclassfiés à Washington qui laissent des preuves sur les relations de la CIA avec des groupes paramilitaires colombiens naissants. Diego Fernando Murillo Bejarano, 'Don Berna' est un homme qui parle peu mais qui connait des milliers de secrets. peu d'informations sont sorties de sa bouche, bien qu'il ait été un des protagonistes de l'histoire de la violence en Colombie dans les trois dernières décennies. En effet, dans les auditions publiques Justice et Paix il ne répond pas aux questions ; dans les scandales fréquents des commandants emprisonnés dans la prison d'Itagüà­ il est abrité par le silence ; comme dans le passé quand il a imposé sa loi à Santa Fe Ralito en qualité d'inspecteur général des Auto-défenses Unies de la Colombie (AUC), et beaucoup d'années en arrière, quand c'était un fidèle, discret et efficace sicario*(assassin souvent recruté dans les bidonvilles et qui tue pour de l'argent) de la famille Castaño. Parmis ses tâches (…) Lire la suite »

La mère d’Ingrid Betancourt à Cuba avec Hugo Chavez.

Chavez à Cuba pour sa première visite depuis que Raul Castro est président.

AP - 8 mars 2008. LA HAVANE - Le président vénézuélien Hugo Chavez était samedi à Cuba, pour sa première visite -surprise- dans l'île depuis que Fidel Castro a transmis le pouvoir à son frère Raul. Il était accompagné de Yolanda Pulecio, la mère de l'otage franco-colombienne des FARC Ingrid Betancourt. La sénatrice colombienne Piedad Cordoba, médiatrice dans la crise des otages aux côtés de Chavez, était également présente, ainsi que le chef de la diplomatie vénézuélienne Nicolas Maduro. Le chef de la diplomatie cubaine Felipe Perez Roque a fait savoir à la presse que le président vénézuélien avait rencontré Raul Castro. Chavez était à La Havane sur le chemin du retour depuis la république dominicaine et le sommet du Groupe de Rio, où avec ses homologues équatorien et colombien, il a été décidé de mettre fin à la crise née de l'incursion colombienne en territoire équatorien pour une opération d'élimination du numéro deux des FARC Raul Reyes. Le gouvernement cubain est (…) Lire la suite »

LES $300 MILLIONS DE CHAVEZ AUX FARC : UNE INVENTION

Greg PALAST

Rédaction : bien que les événements aient évolué depuis la rédaction de cet article de Greg Palast, ce dernier nous donne un petit - tout petit - aperçu de l’étendue de la désinformation, volontaire ou non, à laquelle les grands médias peuvent se livrer. Bonne lecture quand même.

C'est dingue, non ? Le semaine dernière, la Colombie a envahi l'Equateur, a tué un chef de la guérilla dans la jungle, puis a ouvert son ordinateur portable et… devinez ce que les Colombiens ont trouvé ? Un message à Hugo Chavez selon lequel il aurait envoyé 300 millions de dollars aux FARC pour acheter de l'uranium et fabriquer une bombe ! C'est ce que Bush nous raconte. Et il le tient de son copain, l'étrange président d'extrême droite de la Colombie, Alvaro Uribe. Donc : une fois l'acte accompli, la Colombie justifie sa tentative de provoquer une guerre des frontières comme un acte destiné à éliminer la menace d'une Arme de Destruction Massive ! Hum... on a déjà entendu ça, quelque part... La presse étasunienne a repris l'histoire des « 300 millions de dollars de Chavez aux terroristes » en moins de temps qu'il n'aurait fallu au jeune Bush pour sniffer un rail de poudre colombienne. Ce que la presse étasunienne a omis de faire [pas que cette presse là , d'ailleurs - (…) Lire la suite »

La Colombie d’Uribe déstabilise la Nouvelle Amérique Latine

James J. BRITTAIN
Quelques semaines après que l'Equateur et le Venezuela ont appelé le gouvernement Colombien à considérer la nécessité d'une paix et de négociations avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-AP), l'administration du Président à lvaro Uribe Vélez a lancé un vaste assaut aérien et terrestre contre le mouvement insurrectionnel - non dans les limites des frontières Colombiennes, mais sur le territoire souverain du sol Equatorien. Le 1er mars 2008, l'Etat Colombien, sous la direction d'Uribe, du Vice Président Francisco Santos Calderón, et de son cousin le ministre de la défense Juan Manuel Santos, a mené une action militaire illégale à l'intérieur de l'Equateur, qui aboutit à la mort de Raúl Reyes, Julian Conrado, et quinze autres combattants des FARC-AP. De tels actes démontrent clairement que le Gouvernement Colombien, soutenu par les Etats-unis, nie ouvertement les codes internationaux de bonne conduite, de droit et de justice sociale. L'action du (…) Lire la suite »