RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Colombie

Quand Le Monde fait du gouvernement vénézuélien un complice du trafic de drogue.

Romain MIGUS
29 janvier 2008. Opération 'Juste Cause' au Venezuela ? Le journal Le Monde et la propagande de guerre étasunienne. Le 8 août 2005, le gouvernement vénézuélien mettait fin à la collaboration qu'entretenaient ses services de lutte contre la drogue avec leurs homologues étatsuniens de la Drug Enforcement Administration (DEA). La raison invoquée : les agents nord-américains passaient le plus clair de leur temps à des activités d'espionnage au lieu de la dite coopération. La DEA possédait notamment des bureaux au sein même du Bureau National Antidrogue vénézuélien (ONA, en espagnol), auxquels le propre directeur de l'ONA n'avait pas accès. Cette rupture avec la DEA n'isole pas le Venezuela dans la lutte anti-drogue puisque ce pays maintient 50 accords internationaux dans ce domaine avec 37 pays, la plupart européens [1]. Mais dès l'expulsion de la DEA, le problème de santé publique mondiale que représente la lutte contre le trafic de drogue allait se transformer au Venezuela en (…) Lire la suite »

Le Bon, La Brute et le Truand : A propos de la couverture médiatique de la visite d’Alvaro Uribe en France

Romain MIGUS
28 janvier 2008. La récente visite du président colombien en France a donné lieu à une couverture médiatique qui s'inscrit dans la droite ligne de ce que l'écrivain uruguayen Eduardo Galeano nomme "le monde à l'envers". Le scénario de base, la libération des Otages retenus par la Force Armée Révolutionnaire de Colombie (FARC), tel qu'il est présenté par les entreprises de communication françaises font ressurgir chez le lecteur français, tous les schémas et stéréotypes simplistes du wild, wild West des westerns hollywoodiens : des bandits ont pris en otage des fermiers innocents et leurs familles, heureusement le shérif du coin s'apprête à les libérer. Les bandits dans ce type de film, dont l'orientation politique est à peine voilée, c'est généralement les indiens ou les mexicains, bref ce sont des brutes. Le shérif, quant à lui, est l'archétype du citoyen étasunien dominant : blanc, libéral et désintéressé, entièrement dévoué à la défense du Bien, c'est le Bon. Généralement, le (…) Lire la suite »

Hugo Chávez et les otages colombiens, par Salim Lamrani.

Salim LAMRANI
Caracas, 10 janvier 2008, Manuel Colina, ABN Lundi 21 janvier 2007. La persévérance et l'obstination du président vénézuelien Hugo Chávez à obtenir la libération des otages colombiens ont porté leurs fruits. Le 10 janvier 2008, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont procédé de manière unilatérale et inconditionnelle à la libération de Consuelo González et de Clara Rojas, faisant ainsi montre de leur volonté d'obtenir un accord humanitaire avec le gouvernement colombien d'Alvaro Uribe et de mettre un terme à la fois au calvaire enduré par les 44 otages encore détenus par la guérilla - dont Ingrid Bétancourt - et par les 500 prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles gouvernementales [14]. Pourtant, l'opération humanitaire lancée par le président vénézuelien - sollicité à cet effet par la sénatrice colombienne Piedad Córdoba - n'a pas été de tout repos. Ayant obtenu dans un premier temps l'accord d'Alvaro Uribe pour entamer des négociations (…) Lire la suite »

Colombie - Quelques vérités sur Alvaro Uribe.

JOXE, Nicolas
Alvaro Uribe Velez, Président de la Colombie. Uribe-Bush Le Monde, 14 janvier 2008. Difficile de ne pas réagir à l'article de Jacques Thomet "La vérité sur les FARC sort enfin" (Le Monde, 9 janvier). Pour qui connaît un tant soit peu la situation colombienne, sa lecture ne peut que provoquer stupeur et colère. Dressant un portrait particulièrement élogieux d'un président colombien qui aurait tout tenté pour libérer les otages aux mains des FARC, l'auteur y lance des accusations contre la famille d'Ingrid Betancourt. Selon cet ancien directeur de l'AFP en Colombie, le président Alvaro Uribe Velez aurait été victime d'une opération de "diabolisation" orchestrée par le gouvernement et les médias français. La famille d'Ingrid Betancourt est accusée d'avoir constamment "vilipendé" le président colombien tout en dédouanant la guérilla de sa responsabilité dans les enlèvements de civils. Qui peut croire que la famille d'Ingrid Betancourt n'a jamais condamné la cruauté et (…) Lire la suite »

Libérations en Colombie : il est plus facile de disserter à l’infini sur le « rôle ambigu » de M. Chávez…

DIVERS
à lvaro Uribe Vélez, Président de la Colombie. Le Monde Diplomatique, dimanche 13 janvier 2008. Libérations en Colombie. La médiation réussie du président vénézuélien Hugo Chávez et la libération, le 10 janvier, par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), de deux de leurs otages civils " Consuelo González et Clara Rojas (plus, indirectement, le fils de cette dernière, Emmanuel, né en captivité) " prouvent, s'il en était besoin, qu'un échange humanitaire est possible en Colombie pour peu que cette guérilla paysanne dispose d'un interlocuteur. Une quarantaine de ses otages et prisonniers pourraient bénéficier d'un tel échange, parmi lesquels la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, si le gouvernement colombien acceptait le principe d'une négociation. En échange, les FARC demandent la libération d'environ 500 guérilleros (dont la remise en liberté ne changerait en rien la nature et l'issue du conflit armé). Une première tentative de libération, à (…) Lire la suite »

Emmanuel, l’enfant colombien, ou le karma de l’Union Patriotique.

Numancia Martinez Poggi
Vendredi 11 janvier 2008 Au milieu du XXe siècle Jorge Eliécer Gaitán, défenseur de l'idéal socialiste, avait appelé à la concorde et à la patience avant de tomber sous les balles de la CIA - des centaines de milliers de Colombiens, libéraux ou présumés tels, disparaissent dans la tourmente. Camilo Torres Restrepo, débonnaire curé universitaire, de forte sensibilité sociale, avait au début des années 1960 mobilisé les énergies dans le Front Uni, avant d'être cerné par la répression et de devoir rejoindre les maquis de l'ELN. Mal préparé le novice guérillero meurt le 15 février 1966 ; une croix lumineuse sort de terre et traverse l'Amérique latine pour éclairer les âmes prostrées et les inviter à la lutte. Au début des années 1980, quand les FARC acceptent de tenter l'expérience d'une réinsertion dans la vie politique non armée, d'aucuns considèrent que le risque est élevé, d'autres plus alarmistes, ou plus lucides, crient folie. L'analyse qui s'impose cependant dans la (…) Lire la suite »

Colombie. Les paysans du fleuve Cimitarra : une communauté rurale en résistance pacifique face à l’État terroriste.

MATTA, Luis Alberto
Valle del Rà­o Cimitarra Prensa Rural (Colombie), 21 octobre 2007. Dédié à la mémoire ineffaçable de Leonardo Posada, parlementaire de l'Union patriotique assassiné à Barrancabermeja le 30 août 1986. Le 31 octobre 2001, pendant la campagne présidentielle, à lvaro Uribe Vélez a rencontré "Fremio Sánchez Carreño, alias Esteban", chef paramilitaire de Barrancabermeja. Lors de cette rencontre et d'autres, le futur président Uribe a signé des accords occultes avec des propriétaires terriens, des commerçants et des politiciens locaux de réputation douteuse. Uribe avec Fremio Sánchez Carreño, chef paramilitaire de Barrancabermeja. Bien que plus de 75% des électeurs de Barrancabermeja se soient abstenus de voter lors de ces élections troubles, la droite fasciste a célébré le triomphe de Uribe, annonçant que le moment était venu d'étendre sa domination aux zones rurales. Peu après, pendant la première semaine de décembre 2002, le président a ordonné une (…) Lire la suite »

Il n’est pas (encore) trop tard : Lisez la biographie d’à lvaro Uribe Vélez, Président de la Colombie.

Numancia Martinez Poggi
Décembre 2007. La biographie d'à lvaro Uribe Vélez, pas du genre autorisée, avait été complètement passée sous silence par la presse francophone. Elle était pourtant écrite par deux journalistes issus de l'un des piliers culturel de l'empire, le magazine Newsweek. "'El señor de las sombras" de Joseph Contreras et Fernando Gavarito, livre paru en 2002, n'a bien entendu jamais été traduit en français, malgré le grand intérêt que suscite la Colombie. Cet ouvrage est disponible gratuitement en espagnol sur le site d'ARLAC : www.arlac.be/2007/biografia_auv.pdf On pouvait dès 2002 savoir qu'à lvaro Uribe Vélez était le représentant de la néobourgeoisie issue du narcotrafic et du paramilitarisme. Mais toutes ces informations, disponibles en anglais et en espagnol, étaient soigneusement cachées par le dispositif culturel dominant habituellement si tapageux sur ces questions. Cette biographie n'est visiblement pas écrite par des sympathisants de la guérilla, ni même par des (…) Lire la suite »

Libération des prisonniers en Colombie : lettre Ouverte au Président Sarkozy.

James PETRAS
Uribe-Sarkozy Bush-Uribe Sarkozy-Bush CouterPunch, 12 décembre 2007. Sur l'échange humanitaire de prisonniers politiques en Colombie et aux Etats-Unis. J'ai lu avec grand intérêt la lettre que vous avez écrite à Manuel Marulanda, le dirigeant des FARC. Je partage avec vous cet élan humanitaire pour mettre fin à l'emprisonnement des prisonniers politiques en Colombie. Cependant, soyons clairs, de principes et réalistes à ce sujet : La liberté des prisonniers politiques détenus par les FARC dépend d'une contrepartie : la libération des combattants de la résistance des FARC, emprisonnés dans les donjons de l'Etat colombien. Votre intervention spectaculaire et hautement médiatisée a concentré l'opinion publique mondiale sur les prisonniers détenus par les FARC, mais vous avez omis de mentionner la situation désespérée des prisonniers politiques détenus par le gouvernement colombien, qui sont torturés et brutalisés par un Président, dont les (…) Lire la suite »

Colombie - Mon retour au maquis, par Rodrigo Granda, chef des FARC, médiateur pour l’échange humanitaire.

reprise d’article
Retour de Rodrigo Granda (à droite) en Colombie, Octobre 2007, photo : FARC. [A ce moment-là nous ne savions rien de la demande et des démarches de Sarkozy. Le Mandaté n'en a jamais parlé. C'est après notre deuxième refus, lors d'une nouvelle conversation, que le Mandaté fut contraint d'expliquer ce qui se passait : « Le gouvernement a pris la décision de libérer Granda. Cela n'est pas extensif à Jhon Jairo. C'est un geste unilatéral du gouvernement qui agit ainsi pour des raisons d'État à la demande du président français Sarkozy. Un décret présidentiel, soutenu par des raisons d'État, sera publié - il a déjà été discuté avec les chefs des partis, l'Église et les Cours. Je n'ai rien à négocier et je propose que Granda entre dans une ambassade, ou qu'il soit de façon transitoire pris en charge par l'Église, pendant que nous consultons les gouvernements français, suisse et cubain, pour qu'il parte vers l'un de ces pays. S'il refuse de sortir de la prison, l'État colombien fera (…) Lire la suite »