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Il n’est pas (encore) trop tard : Lisez la biographie d’à lvaro Uribe Vélez, Président de la Colombie.

Décembre 2007.


La biographie d’à lvaro Uribe Vélez, pas du genre autorisée, avait été complètement passée sous silence par la presse francophone. Elle était pourtant écrite par deux journalistes issus de l’un des piliers culturel de l’empire, le magazine Newsweek.

"’El señor de las sombras" de Joseph Contreras et Fernando Gavarito, livre paru en 2002, n’a bien entendu jamais été traduit en français, malgré le grand intérêt que suscite la Colombie.
Cet ouvrage est disponible gratuitement en espagnol sur le site d’ARLAC :
www.arlac.be/2007/biografia_auv.pdf

On pouvait dès 2002 savoir qu’à lvaro Uribe Vélez était le représentant de la néobourgeoisie issue du narcotrafic et du paramilitarisme. Mais toutes ces informations, disponibles en anglais et en espagnol, étaient soigneusement cachées par le dispositif culturel dominant habituellement si tapageux sur ces questions. Cette biographie n’est visiblement pas écrite par des sympathisants de la guérilla, ni même par des personnes de gauche. Ce sont simplement des journalistes qui sont confrontés à des faits et en rendent compte avec une relative honnêteté, même s’ils les mêlent de commentaires et d’analyses qui sont les plus naturelles à leur milieu.

Les officiels états-uniens étaient les mieux placés pour savoir que Joseph Contreras et Fernando Gavarito disaient vrai. En effet, deux ans plus tard, on été rendus publics, dans un geste d’une sournoise transparence, les documents officiels qui signalaient l’historique d’à lvaro Uribe Vélez, classé Numéro 82 sur une liste de 200 Colombiens considérés ennemis des États-Unis parce que impliqués dans le narcotrafic.

Gageons sans risque que les mêmes milieux médiatico-culturels qui couvrent aujourd’hui à lvaro Uribe Vélez l’accableront impitoyablement dès que le signal sera donné par l’Empire, dès qu’il sera complètement discrédité, dès qu’il sera jugé inutile aux desseins de Washington. Et cela ne saurait tarder, si on en juge à son comportement brouillon et ses stratégies inefficientes quand il est bousculé par les initiatives de la Nouvelle Amérique latine.

M Poggi Numancia

* * * Libération des prisonniers en Colombie : lettre Ouverte au Président Sarkozy, par James Petras.

A LIRE : Les Insurgés colombiens prêts au dialogue, par Numancia Martà­nez Poggi.

Les véritables raisons de l’intervention nord-américaine en Colombie, par Doug Stokes.

La Colombie face à l’empire aujourd’hui, par Alberto Pinzón Sánchez.

Colombie : Faits et chiffres sur la violence et le terrorisme, par Garry Leech.

Etat, paramilitarisme et oppositions armées en Colombie : les enjeux d’un échange humanitaire à haut risque, par Maurice Lemoine.

La Colombie d’Ingrid Betancourt, par Maurice Lemoine.

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Éric Laurent. Le scandale des délocalisations.
Bernard GENSANE
Ce livre remarquable est bien la preuve que, pour l’hyperbourgeoisie, la crise n’est pas le problème, c’est la solution. Éric Laurent n’appartient pas à la gauche. Il est parfois complaisant (voir ses livres sur Hassan II ou Konan Bédié). Mais dans le métier, on dit de lui qu’il est un " journaliste d’investigation " , c’est-à -dire … un journaliste. Un vrai. Sa dénonciation des délocalisations, par les patronats étatsunien et français en particulier, est puissamment (…)
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Le cynisme particulier des États-Unis est que durant toute l’existence de Cuba révolutionnaire, ils ont délibérément cherché une stratégie pour étrangler le pays, discriminer son peuple et détruire l’économie.

Maria Zarajova
porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères de Russie

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