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Thème : Colombie

Uribe, les Etats-Unis et le camouflet à la France

Danielle BLEITRACH
Il y avait bien des négociateurs français Il est clair que la Colombie et les Etats-Unis ont beaucoup de mal à expliquer qu'il y aurait connivence entre Chavez , Correa et les FARC pour pratiquer le terrorisme international. D'abord parce que d'autres pays étaient impliqués, non seulement la France mais aussi l'Espagne et la Suisse. Nous allons voir jusqu'à quel point. D'autre part, la thèse de la lutte contre le terrorisme international, qui justifierait tout de la part des Etats-Unis, a du mal à passer dans le continent latino-américain. Ce sous-continent ne cesse de subir le terrorisme d'état des Etats-Unis qui, soit directement soit par le biais d'hommes de main qu'ils protègent comme Posada Carriles (*), assassinent des hommes d'Etat, déstabilisent des gouvernements élus et installent des assassins formés à leur école (**). Il faut bien comprendre que ce qui s'est passé en Equateur a soulevé l'indignation générale. En France, les médias aux ordres ont bien tenté de faire (…) Lire la suite »

Pour l’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Uribe se livre à un véritable sabotage

Propos recueillis par Isabelle Horlans, le jeudi 6 mars 2008 à 04:00 Selon Fabrice Delloye, le président Alvaro Uribe se comporte en saboteur à des fins personnelles. L'ex-époux d'Ingrid place son dernier espoir dans les Farc. FRANCESOIR. Mardi, le Quai d'Orsay évoque des contacts fréquents, « et jusqu'à sa mort », avec Raul Reyes. Hier, le porte-parole du gouvernement a dit que le numéro deux des Farc n'était « pas récemment » l'interlocuteur de la France. Pouvez-vous éclaircir ce point ? FABRICE DELLOYE. L'un et l'autre ont raison. Laurent Wauquiez parle des émissaires français qui n'avaient pas vu Reyes depuis des mois. Mais le Quai était en contact avec lui. Jamais la France n'a rompu les liens. Et le président Uribe savait parfaitement que notre seul interlocuteur était Raul Reyes ! Vous êtes très en colère… Ce qui est extrêmement choquant, c'est que le 26 février, une réunion à Panama réunit les délégués des pays médiateurs (Espagne, France, Suisse, NDLR) et le (…) Lire la suite »

Morts Colombiens en Equateur (+ dossier sur Uribe)

Richard GOTT
La mort de Raul Reyes et Julian Conrado, deux figures importantes des Forces Révolutionnaires Armées de Colombie (FARC), constitue à l'évidence un coup dur pour l'organisation de guérilla. Elle interrompra aussi le processus de libération des otages détenus par les FARC depuis de nombreuses années dans la jungle, processus qui avançait lentement sous les auspices du président Vénézuélien, Hugo Chavez. L'éventuelle libération de l'ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, libération dans laquelle le président français Nicolas Sarkozy s'était personnellement impliqué, parait désormais improbable et de nombreuses personnes pensent qu'elle est mourante. Les espoirs d'une libération imminente de trois sous-traitants de l'armée US s'envolent également. A l'évidence, l'attaque nocturne du camp des dirigeants de la FARC, à environ 3 km à l'intérieur du territoire équatorien, dans la jungle au sud de la rivière Putumayo, était une décision politique prise par le président (…) Lire la suite »

Colombie : le mensonge comme arme de destruction massive

Danielle BLEITRACH

J’avais perçu le coup fourré dans le cadre des négociations autour d’Ingrid Bétancourt. Il faut dire que quand on connaît un peu la région et ce dont est capable cette crapule d’Uribe et jusqu’où peuvent aller les médias dans la désinformation, quand j’avais vu EL PAIS attaquer Nicolas Sarkozy, je m’étais dit "qu’est-ce qu’ils ont à lui reprocher ?" et j’avais émis l’hypothèse que notre agité du bocal s’était, aux yeux des Etats-Unis et de leur chien Uribe, un peu trop engagé aux côtés de Chavez. Vous pouvez relire l’article, tout y est… (1)

El Païs, c'est comme le Monde chez nous : un radis un peu rosé à l'extérieur mais blanc de chez blanc à l'intérieur, tenu en laisse par les USA… Il appartient au groupe de communication PRISA qui rayonne en Amérique latine et singulièrement au Venezuela où ses titres sont dans une opposition virulente au président Chavez. Alors on donne dans l'humanisme de gôche, mais c'est pour mieux mettre en pièces les ennemis du parrain étasunien ou simplement ceux qui tirent sur la laisse. Or notre compulsif médiatique président, tout occupé à faire le beau, toujours à la recherche d'une caméra capable de le prendre sous le meilleur angle, jouait les zorros dans le sauvetage d'Ingrid Betancourt. Il s'était engagé dans des négociations qui effectivement devaient permettre la libération d'Ingrid Bétancourt. Sans doute sans demander aux Etats-Unis s'ils étaient d'accord. Ceux-ci avaient d'autres projets. Envisager une pacification de la région n'était pas dans leur plan de déstabilisation (…) Lire la suite »

les 3 guerrilleras survivantes des FARC pourraient être remises aux autorités colombiennes

DIVERS
extrait : les 3 guerrilleras des FARC qui ont survécu à l'incursion militaire colombienne se trouvent dans l'Hôpital Militaire de Quito avec une forte présence d'homme en uniforme Romel Reina, directeur de ce service, a informé qu'elles reçoivent des soins appropriées, comme l'armée l'a stipulé deux seraient colombiennes et l'une mexicaine, Elles sont arrivées à 16:00 heure dimanche et leurs états seraient "stables", elles sont au cinquième étage en soins intensifs Marcelo Merizalde directeur de l'institution a dit que les guerrilleras ont étés opérées dimanche dans la nuit il a indiqué qu'il garde le contact avec les autorités de l'armée et par sécurité l'accès à la presse est restreint Merizalde a signalé que dans les prochaines heures elles pourraient être remises aux autorités colombiennes. Pour autant Xavier Molina délégué de l'ambassade mexicaine à Quito a dit qu'il n'avait pas pu vérifier si l'une d'elles était mexicaine journal équatorien hoy (…) Lire la suite »

La France confirme avoir été en contact avec le Nº2 des FARC Raul Reyes avant sa mort

La France confirme avoir été en contact avec le Nº2 des FARC Raul Reyes avant sa mort AP | 04.03.2008 | 17:48 Les autorités françaises ont confirmé mardi qu'elles étaient en contact avec le N°2 des FARC Raul Reyes avant qu'il ne soit tué par les forces colombiennes en territoire équatorien, et ont souligné que la Colombie était informée de ces contacts. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pascale Andreani a déclaré lors d'un point presse que la France, travaillant de concert avec l'Espagne et la Suisse pour obtenir la libération des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, avait noué des contacts avec Reyes, dont l'élimination samedi a fortement tendu les relations de la Colombie avec l'Equateur et le Venezuela. "Dans le cadre de la facilitation que nous faisions -Espagne, Suisse, France- nous avions des contacts avec Raul Reyes et je peux vous dire que les Colombiens étaient au courant", a (…) Lire la suite »

Colombie : La mort de Raul Reyes met en évidence la dimension criminelle du gouvernement Uribe

AZNAREZ, Carlos
Voici un texte qui nous parvient de la revue latinoaméricaine Resumen et qui explique de fait pourquoi on peut considérer qu'en tuant le commandant Reyes, Uribe a volontairement détruit les possibilités d'échange. C'est un mauvais coup porté contre ceux qui tentent de libérer, entre autres, Ingrid Betancourt. Raúl Reyes est mort au milieu de la nuit d'une balle dans la tête, vêtu d'un tee-shirt à l'effigie du fondateur de la guérilla. Le porte-parole international des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), qui échappait depuis des années aux attaques de l'armée, a succombé tôt samedi matin, après un bombardement et le débarquement en territoire équatorien de troupes héliportées. « C'est le plus gros coup jamais porté aux Farc », annonçait à Bogotá, quelques heures plus tard, le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos. Raúl Reyes, instituteur communiste, avait la réputation en Amérique latine d'un "pur" , il était l'un des sept membres de la (…) Lire la suite »
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Dans les campagnes du monde : des luttes armées méconnues

COMAGUER

Le discours sur le terrorisme dont abusent tous les pouvoirs menacés, particulièrement depuis le 11 Septembre 2001, tend à étouffer et même à interdire par des législations de plus en plus attentatoires à la liberté d’expression toute information sur les peuples, organisations ou mouvements qui ont décidé de recourir à la lutte armée

L'interdit politique s'accompagne souvent, principalement dans les classes moyennes des pays riches, d'un interdit moral tendant à stigmatiser toute violence et mettant sur pied d'égalité la violence d'Etat et la violence insurrectionnelle ou révolutionnaire. Or cette égalité est doublement inacceptable : quantitativement : les moyens mis en oeuvre par la violence et le terrorisme d'Etat sont incommensurablement plus importants que ceux mis en oeuvre par les opposants qualitativement : en effet, comme l'a justement exprimé Nelson Mandela, les conditions de la lutte des opprimés sont entièrement déterminées par l'oppresseur. Le passage à la lutte armée n'est évidemment pas l'expression d'une violence innée ou congénitale, mais une réponse à un étouffement politique de classes dirigeantes. Celles-ci n'hésitent pas devant l'assassinat de masse, présenté lui comme « légal » pour reprendre la qualification de Max Weber, pour qui l'Etat a le monopole de la violence « légale ». Il (…) Lire la suite »

Le président colombien Uribe confirme les craintes des syndicats

Dan KOVALIK
affiche http://www.killercoke.org contre l'assassinat des syndicalistes chez Coca-Cola Colombie (NDT : ou en parodiant Le Monde « L'assassinat de syndicalistes, une industrie prospère en Colombie ») La semaine dernière, l'AFL-CIO (Fédération Américaine du Travail - Rassemblement des Organisations Industrielles) a envoyé une délégation de syndicalistes comprenant des représentants de l'Union des Ouvriers de l'Acier (USW) en mission d'information en Colombie, Amérique du Sud - le pays le plus dangereux au monde pour les syndicalistes. Environ 2.300 d'entre eux ont été tués en Colombie depuis 1991 ; 470 depuis que le président actuel, Alvaro Uribe, a pris ses fonctions en 2002. Cinq ont déjà été tués cette année. Je représentais I'USW dans cette délégation lorsqu'elle enquêtait auprès des syndicalistes, des représentants colombiens au Congrès, de l'OIT (Organisation Internationale du Travail), de la Cour Constitutionnelle Colombienne, du Procureur Général Mario Iguaran, et du (…) Lire la suite »

Afin de justifier une action plus radicale, Washington et Bogota accusent Hugo Chávez d’être un narcotrafiquant.

Salim LAMRANI
Mardi 12 février 208. Washington et Bogota contre Hugo Chávez. L'hostilité de l'administration Bush à l'égard du gouvernement vénézuelien a marqué un nouveau pas le 19 janvier 2008 avec les déclarations du « tsar antidrogue » étasunien John P. Walters. En effet, lors d'une visite en Colombie, ce dernier a accusé le président Hugo Chávez « d'être en train de se convertir en un grand facilitateur du trafic de cocaïne vers l'Europe et d'autres endroits de l'hémisphère ». Cette nouvelle attaque contre le plus populaire des leaders latino-américains, loin d'être gratuite, fait partie de la stratégie de diabolisation de l'administration bolivarienne orchestrée par la Maison-Blanche afin de justifier une action plus radicale contre le Venezuela. Désormais, Washington et Bogota tentent de lier le Venezuela au trafic international de drogue afin de ternir l'image du président Chávez [1]. Attaques contre le Venezuela Quelques jours plus tard, le 24 janvier 2008, le ministre colombien (…) Lire la suite »