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FARC : le coût des initiatives humanitaires unilatérales

PREAMBULE : Attention : Une analyse radicale, sans complaisance, agressive et non dénuée de fondements par James Petras, sur les limites/dangers de la diplomatie des gouvernements d’Amérique Latine lors du dénouement de la crise Andine de mars dernier entre Colombie et Equateur/Venezuela. A la décharge de Chavez, Correa, Ortega et les autres, on peut dire qu’ils ont été élus sur un mandat qui ne prévoyait pas le soutien aux FARC ni l’extension de leur politique à la Colombie. Ils ne sont pas les chefs d’une guérilla victorieuse et leur marge de manoeuvre est étroite.

L’attaque terrestre et aérienne du Président Uribe, en violation de la souveraineté de l’Equateur, a failli précipiter une guerre régionale avec l’Equateur et le Venezuela. Pendant une entrevue que j’avais avec le Président Chavez au moment de cet acte belliqueux, il me confirma la gravité de la doctrine de "guerre préventive" et "d’intervention extraterritoriale" d’Uribe, appelant le régime Colombien "l’Israël de l’Amérique Latine".

Plus tôt, au cours de son programme radio dominical, "Alo Presidente", auquel j’étais invité, il confirma l’annonce qu’il enverrait des forces terrestres, aériennes et maritimes aux frontières du Venezuela et de la Colombie.

L’attaque trans-frontalière d’Uribe était tout autant destinée à mesurer la "volonté" politique de l’Equateur et du Venezuela de répondre à une agression militaire, qu’à tester les performances d’une attaque par missiles, dirigée par satellite et coordonnée à distance par les Etats-Unis. Il n’y a aucun doute non plus qu’Uribe visait à saborder la libération humanitaire imminente de la prisonnière des FARC Ingrid Betancourt, en train d’être négociée par le Ministre Français des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner, le Ministre de l’Intérieur d’Equateur Larrea, la Croix-Rouge Colombienne et particulièrement le Président Vénézuélien Hugo Chavez. Kouchner, Larrea et Chavez étaient en contact direct avec le dirigeant des FARC Raul Reyes qui, avec 22 autres personnes, comprenant des non-combattants de différentes nationalités, furent assassinées en Equateur par l’attaque aérienne et terrestre d’Uribe coordonnée par les Américains. L’intervention d’Uribe était en partie dirigée à nier le rôle diplomatique important de Chavez, contrairement aux échecs des efforts militaires d’Uribe, pour la libération des prisonniers détenus par les FARC.

Raul Reyes était reconnu comme interlocuteur légitime dans ces discussions à la fois par les gouvernements Européens et d’Amérique Latine, et par la Croix-Rouge. Si les négociations avaient débouché sur la libération des prisonniers, il est vraisemblable que ces mêmes gouvernements et organisations humanitaires eussent fait pression sur Uribe pour engager des pourparlers avec les FARC pour un échange complet de prisonniers et pour la paix ; ce qui est contraire aux procédés de guerre incessante, d’assassinats politiques et de politique de la terre brûlée de Bush et d’Uribe.

Ce qui était en jeu dans la violation par Uribe de la souveraineté de l’Equateur, et dans le meurtre des 22 guérilleros des FARC et de leurs visiteurs Mexicains, n’était rien d’autre que la stratégie militaire contre-insurrectionnelle mise en oeuvre par Uribe depuis sa prise de fonction en 2002.

Uribe était tout à fait décidé à risquer ce qui finalement arriva - la censure et la sanction par l’Organisation des Etats Américains et la rupture (temporaire) des relations avec le Venezuela, l’Equateur et le Nicaragua. Il le fit parce qu’il pouvait compter sur le soutien de Washington qui secrètement (et illégalement) prit part à , et applaudit immédiatement l’attaque. Ce qui était de loin plus important que de mettre en péril la coopération avec les nations d’Amérique Latine et la France. La Colombie reste le pion militaire avancé de Washington en Amérique Latine. En particulier, c’est l’instrument politico-militaire le plus important pour déstabiliser et renverser le gouvernement anti-impérialiste de Chavez. Clinton et Bush ont investi plus de 6 milliards de dollars en aide militaire à la Colombie au cours de ces 7 dernières années, incluant l’envoi de 1.500 conseillers militaires et membres des Forces Spéciales, de douzaines de commandos et "entraîneurs" Israéliens, finançant plus de 2.000 mercenaires et plus de 10.000 paramilitaires qui travaillent au plus près avec les 200.000 hommes des Forces Armées Colombiennes.

En dépit de ces considérations et d’autres internationales, qui ont influencé "l’acte de guerre" extraterritoriale d’Uribe, je soutiendrais que la préoccupation principale de cette attaque du campement des FARC en Equateur était de décapiter, d’affaiblir et d’isoler le mouvement de guérilla le plus puissant en Amérique Latine, et l’opposant le plus intransigeant aux politiques néo-libérales répressives de Washington et de Bogota. Des hommes politiques internationaux, comptant des dirigeants progressistes comme Fidel Castro, Hugo Chavez et Rafael Correa, ont appelé à l’arrêt de la lutte armée, semblant oublier les récents efforts des FARC pour démilitariser le conflit, incluant trois initiatives de paix (1984-1990), (1999-2001) et (2007-2008), et les lourdes pertes des FARC en termes d’assassinats de dirigeants majeurs, d’activistes et de sympathisants. Au milieu des années 1980, beaucoup de responsables des FARC participèrent au processus électoral et formé un parti politique - l’Union Patriotique. Le résultat fut un succès avec l’élection de représentants locaux et nationaux - suivie du massacre de 5.000 de ses membres, de dirigeants, de représentants au congrès et de trois candidats aux présidentielles. Les FARC retournèrent dans les campagnes et à la lutte armée. Dix ans après, les FARC acceptèrent de négocier dans une zone démilitarisée avec Pastrana le président d’alors. Les FARC tinrent des forums publics, discutèrent de méthodes alternatives pour des réformes sociales et politiques pour démocratiser l’Etat, et débattirent de la propriété, privée versus publique, des secteurs économiques stratégiques avec différents secteurs de la "société civile". Le Président Pastrana, mis sous pression par le Président Américain Clinton puis plus tard Bush, rompit abruptement les négociations et envoya les forces armées pour capturer les équipes de négociateurs de haut niveau des FARC. Les militaires Colombiens financés et conseillés par les Etats-Unis ne réussirent pas à capturer les responsables des FARC, mais ouvrirent la voie à la politique de la terre brûlée pratiquée depuis par les paramilitaires et le Président Uribe.

En 2007-2008, les FARC offrirent de négocier l’échange mutuel de prisonniers politiques dans une zone sécurisée et démilitarisée en Colombie. Uribe refusa. Le Président Chavez entra dans les négociations en tant que médiateur. Le gouvernement Français et d’autres pressèrent Chavez de demander des preuves de la vie des prisonniers des FARC. Les FARC acceptèrent la demande de Chavez. Elles envoyèrent trois émissaires qui furent interceptés et sont depuis détenus par les militaires Colombiens dans des conditions brutales. Les FARC ont tout de même repris la demande de Chavez et essayé de relocaliser le premier ensemble de prisonniers qu’elles devaient remettre à la Croix-Rouge et à des officiels Vénézuéliens - mais ils furent pris dans une attaque aérienne par les forces armées d’Uribe qui fit échouer la libération. Plus tard encore, avec des risques accrus, elles s’arrangèrent pour libérer un premier lot de prisonniers. Le Ministre Français des affaires Etrangères Kouchner et Chavez firent de nouvelles demandes pour la libération d’Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la Présidence à la double nationalité Franco-Colombienne. Cette initiative fut sabotée quand Uribe, avec une assistance technique US de haut niveau lança une offensive militaire majeure à travers tout le pays, dpnt un programme d’écoute total pour surveiller les communications entre Reyes, Chavez, Kouchner, Larrea et la Croix-Rouge.

Ce fut ce rôle à haut risque tenu par Reyes en tant qu’officiel des FARC, impliqué au plus haut niveau dans les négociations et la coordination pour la libération des prisonniers, qui conduisit à son assassinat. Des pressions extérieures pour la libération unilatérale de prisonniers menèrent les FARC à abaisser leurs normes de sécurité. Le résultat fut la perte de dirigeants, négociateurs, sympathisants et militants - sans même être assurés de la libération de 500 de leurs camarades détenus dans les prisons colombiennes. L’insistance pressante de Sarkozy, Chavez, Correa et d’autres nécessitèrent des concessions unilatérales des FARC - comme si leurs propres camarades torturés et mourant dans les prisons d’Uribe ne faisaient pas partie des considérations humanitaires.

Le sommet qui a suivi en République Dominicaine en fin de semaine les 8 et 9 mars déboucha sur une condamnation de la violation par la Colombie de la souveraineté territoriale de l’Equateur, mais le Gouvernement Uribe, responsable de l’invasion, ne fut pas expressément nommé, ni officiellement sanctionné. De plus, aucune mention (oublions le respect) ne fut faite du dirigeant lâchement assassiné, Raul Reyes, qui perdit la vie à la poursuite d’idéaux humanitaires. Si ce sommet lui-même fut une réponse décevante à une tragédie, la suite fut une farce : un Uribe souriant traversa la salle de conférence et offrit une poignée de main et des excuses de pure forme à Correa et à Chavez, pendant que le Président Nicaraguayen Ortega embrassait le dirigeant meurtrier de la Colombie. Par cette vile et cynique gestuelle, Uribe a tourné en opéra-comique toute la mobilisation militaire et la semaine de dénonciation par Chavez et Correa. La "réconciliation" après rencontre a donné l’apparence que leur opposition à une attaque trans-frontalière et au meurtre de sang-froid de Reyes n’était qu’un simple jeu de théâtre politique - un mauvais présage pour le futur si, comme il est vraisemblable, Uribe reprend de telles attaques sur une échelle encore plus grande. Est-ce que les peuples du Venezuela et d’Equateur prendront au sérieux un nouvel appel et seront prêts à se mobiliser ?

Moins d’une semaine après la "réconciliation" de Saint-Domingue, Chavez et Uribe ont renouvelé un ancien accord militaire de coopération contre les "groupes violents de quelque origine qu’ils soient". Evidemment, Chavez espère qu’en écartant du Venezuela toute suspicion de fournir un soutien moral aux FARC, Uribe arrêtera le flot d’infiltrés paramilitaires qui envahissent à grande échelle le Venezuela et déstabilisent le pays. En d’autres mots, "la raison d’état" prend le dessus sur la solidarité avec les FARC. Ce qui devrait être clair à Chavez cependant, c’est qu’Uribe ne respectera pas sa part des engagements à cause de ses liens avec l’administration de Washington, et l’insistance de cette dernière pour déstabiliser le gouvernement Chavez par tous les moyens possibles, y compris l’infiltration permanente des forces paramilitaires Colombiennes à l’intérieur du Venezuela.

Uribe peut s’excuser auprès de Correa et de Chavez car le but réel des attaques militaires est de décapiter les FARC, par tous moyens, à tout endroit, à tout moment et dans toutes circonstances - même au cours de négociations internationales. Washington a placé une prime de 5 millions de dollars sur la tête de chaque membre du secrétariat des FARC, bien avant que Chavez ou Correa ne viennent au pouvoir. La priorité majeure de Washington - comme en témoignent son programme d’aide militaire (6 milliards de dollars en 7 ans), l’amplitude et le but de sa mission de conseil (1.500 spécialistes US), et la durée de son engagement dans des activités contre-insurrectionnelles en Colombie (45 ans) - est la destruction les FARC.

Washington et son ersatz Colombien étaient prêts à encaisser le mécontentement prévisible de Correa et de Chavez, et la tape sur la main de l’OEA, s’ils réussissaient à tuer le Commandant en Second des FARC. La raison en est claire : ce sont les FARC et non les dirigeants des pays voisins qui exercent leur influence sur le tiers des campagnes de Colombie ; c’est le pouvoir militaire et politique des FARC qui mobilise le tiers des forces armées de Colombie, l’empêchant de s’engager dans une quelconque intervention militaire d’envergure contre Chavez sur ordre de Washington. Uribe et Washington ont poussé Correa à neutraliser la plupart des moyens de ravitaillement logistiques et des camps de sécurité à la Frontière Equateur-Colombie. Correa déclare avoir détruit 11 camps des FARC et arrêté 11 guérilleros. La Garde Nationale Vénézuélienne regarde d’un oeil aveugle les incursions des militaires Colombiens à la poursuite des activistes et sympathisants des FARC au milieu des camps de paysans, réfugiés le long des frontières Venezuela-Colombie. Uribe et Washington ont obligé Chavez à dénoncer publiquement tout soutien aux FARC, ses méthodes et sa stratégie. Les FARC sont internationalement isolées - le Ministre des Affaires Etrangères Cubain a proclamé que la "réconciliation" bidon de Saint-Domingue était une grande victoire pour la paix. Les FARC sont isolées diplomatiquement, même si elles gardent un soutien intérieur substantiel dans les provinces et les campagnes de Colombie.

Avec la "neutralisation" des soutiens extérieurs, ou de la sympathie pour les FARC, le régime Uribe - avant, pendant et tout de suite après la rencontre de Saint-Domingue - a perpétré une série de meurtres sanglants et de menaces contre toutes les organisations progressistes de gauche. Pendant la préparation de la "marche contre la terreur d’état" du 6 mars 2008, forte de 200.000 participants, des centaines d’organisateurs et d’activistes ont été menacés, maltraités, suivis, interrogés et accusés par Uribe de "soutien" aux FARC, un signe du gouvernement, qui déclencha l’assassinat par des escadrons de la mort du dirigeant de la marche et de quatre autres porte-parole des Droits de l’Homme. Immédiatement après cette manifestation massive, le principal syndicat colombien, la CUT (Centrale Unitaire des Travailleurs) a dénoncé plusieurs assassinats et agressions ; contre le dirigeant du syndicat des employés de banque, celui du syndicat des instituteurs, le responsable de la section éducation de la CUT et un chercheur d’un institut pédagogique.

Tout cela étant dit, plus de 5.000 syndicalistes ont été tués, 2 millions de paysans et de fermiers ont été déplacés de force et leurs propriétés saisies par les paramilitaires et propriétaires terriens pro-Uribe. D’anciens chefs des escadrons de la mort ont avoué spontanément avoir financé et contrôlé plus d’un tiers des élus du Congrès qui soutiennent Uribe. Actuellement, 30 membres du Congrès sont jugés pour "association" avec les paramilitaires des escadrons de la mort. Plusieurs des collaborateurs intimes du cabinet d’Uribe sont convaincus d’avoir des liens familiaux avec les escadrons de la mort et deux d’entre eux ont été forcés à démissionner. Malgré le discrédit international, spécialement en Amérique Latine, Uribe, avec le soutien de Washington, a mis sur pied une machine à tuer meurtrière, composée de 200.000 militaires, 30.000 policiers, plusieurs milliers de tueurs des escadrons de la mort, et plus d’un millions de fanatiques des classes colombiennes moyennes ou supérieures en faveur de "l’anéantissement " des FARC - ce qui veut dire l’élimination des organisations populaires indépendantes de la société civile. Plus que tout autre dirigeant de l’oligarchie Colombienne, Uribe est le plus proche d’un dictateur fasciste, combinant terreur d’état et mobilisation de masses.

Les mouvements d’opposition politique et sociale en Colombie sont étoffés et dévoués mais vulnérables. Ils sont sujets à des intimidations quotidiennes et à des meurtres de style mafieux. Par la terreur et la propagande de masse, Uribe a jusqu’ici été capable d’imposer ses règles à la classe opposante des travailleurs, et de s’attirer le soutien de la masse des classes moyennes. Mais il a totalement échoué à battre, détruire ou désarticuler les FARC - son opposant le plus conséquent. Chaque année depuis sa venue au pouvoir, Uribe entreprend le nettoyage massif, tout-militaire, de régions entières du pays, pour mettre enfin un terme au "terrorisme". Des dizaines de milliers de paysans, dans les régions tenues par les FARC, ont été torturés, violés, assassinés et conduits de force hors de leur maison. Chaque offensive militaire d’Uribe a été un échec. Cependant il refuse contre vents et marées de reconnaître ce que quelques généraux, et même des officiels US, ont remarqué ; que les FARC ne peuvent être annihilées militairement et que le gouvernement doit négocier.

Les échecs d’Uribe et la présence permanente des FARC se sont transformés en obsession psychotique : toutes les contraintes territoriales, légales et internationales ont été jetées par-dessus bord. Alternant entre euphorie et hystérie, confronté à une opposition intérieure à sa stratégie monomaniaque, il hurle "soutien des FARC" à toutes critiques internationales ou Colombiennes. A l’Equateur et au Venezuela il a promis "de ne pas envahir à nouveau leur territoire" sauf "si les circonstances le justifient". Voilà pour la "réconciliation".

Le temps des échanges humanitaires est mort ; les FARC ne peuvent ni ne veulent s’accommoder des demandes de leurs amis bien intentionnés, spécialement lorsqu’elles font courir des risques à l’organisation entière et à ses chefs. Concédons que les intentions de Chavez aient été bonnes. Son plaidoyer pour un échange mutuel de prisonniers aurait pu avoir un sens s’il s’était adressé à un politicien bourgeois à l’écoute des dirigeants internationaux et des organisations, et empressé de donner une image favorable à l’opinion publique mondiale. Mais il était naïf de la part de Chavez de croire qu’un politicien psychopathe découvrirait soudainement les vertus de la négociation et des échanges humanitaires. Sans hésitation, de par leurs dures expériences et les leçons amères qu’elles en ont tiré, les FARC comprennent mieux que leurs amis Andins et Caribéens que la lutte armée, bien que n’étant pas la méthode désirée, est la seule manière réaliste de s’opposer à un régime fasciste et brutal.

L’assassinat de Raul Reyes par Uribe n’avait rien à voir avec les initiatives de Chavez, ou la souveraineté de l’Equateur, ou la captivité d’Ingrid Betancourt, c’était Raul Reyes, un révolutionnaire conséquent et à la vie dure, dirigeant des FARC, qui était visé. La menace de guerre est dépassée, les différents ont été remballés, les dirigeants sont retournés dans leurs palais, mais Raul Reyes ne sera pas oublié - au moins dans les campagnes de Colombie ni dans le coeur de ses paysans.

James PETRAS
16 mars 2008

Traduction Laurent pour Le Grand Soir

* James Petras est professeur émérite de sociologie à l’Université Binghamton de New York. Il se définit lui-même comme un militant et écrivain « révolutionnaire et anti-impérialiste ». Intellectuel emblématique de la gauche américaine, il a travaillé avec le Mouvement des travailleurs sans-terre du Brésil et le Mouvement des chômeurs d’Argentine. Il est membre du Comité éditorial de Canadian Dimension et de la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont un seul a été traduit en français : "La Face cachée de la mondialisation : L’Impérialisme au XXIe siècle "(James Petras et Henry Veltmeyer, Parangon, 2002).

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