
Le commandant partisan a indiqué que les canaux de communication entre les FARC et la France sont rompus, parce que celui qui était désigné pour effectuer cette tâche était le commandant Rául Reyes, abattu par la Colombie en territoire équatorien
Le président à lvaro Uribe ment en ce qui concerne les ordinateurs hypothétiquement saisis au commandant Raúl Reyes et les accusations contre le Vénézuéla et l’Équateur font partie d’un chantage, a assuré le commandant Iván Márquez dans une entrevue publiée ce lundi par l’Agence Bolivarienne de Presse (ABP)
Les ordinateurs « dégagées d’un bombardement ravageur, paraissent plutôt être un dossier de Bogota et Washington pour faire du chantage auprès des gouvernements du Vénézuéla et d’ Équateur », ajoute le membre du Secrétariat des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).
« A un gouvernement mensonger comme celui d’Uribe Vélez on ne peut donner aucun crédit ni ici ni à Cafarnaúm, assure Márquez dans le texte intitulé "nous colombiens nous ne sommes ni prisonniers ni kidnappés d’ obéissance à ce gouvernement. ».
« Ils mentent quand ils parlent de persécution à chaud. Ils mentent et continuent de mentir quand ils disent que la guérilla germe depuis l’ Équateur. Ils mentent quand ils disent que les FARC reçoivent des armes et des dollars du Vénézuéla », ajoute t-il.
(...)
Ce Gouvernement « assassine nos porte-paroles et ensuite il dit être disposé à converser. (Uribe) soutient qu’il rend propice l’accord humanitaire et ordonne en même temps le sauvetage militaire, dans le feu et le sang, des prisonniers dans la montagne ».
La France n’a pas d’interlocuteur avec les FARC
Márquez se réfère également à la proposition française et colombiene d’offrir de l’aide médicale à l’ex candidate à la présidentielle colombienne Ingrid Betancourt, également de nationalité française.
« C’est quelque chose qui s’est monté sans disposer de l’avis des FARC », a t-il ajouté, en signalant que « le succès d’une entreprise de cette nature ne peut pas être laissé entre les mains d’une illusion excessive ».
Il a indiqué que les canaux de communication entre les FARC et la France sont rompus, parce que celui qui était désigné pour effectuer cette tâche était le commandant Rául Reyes, abattu par la Colombie en territoire équatorien.
Il a rappelé que, « lorsqu’ il cherchait une voie pour l’échange humanitaire, qu’ il considérait comme une étape en direction de la paix basée sur la justice sociale », Raúl Reyes a été abattu dans une attaque militaire des gouvernements de Colombie et des Etats-Unis en territoire équatorien, en violant de manière flagrande la souveraineté de ce pays et la loi internationale.
« C’ est la raison pour laquelle le gouvernement français n’a pas pu contacter les FARC. Par cette conséquence mortelle dû à une attaque astucieuse, il n’y a pas aujourd’hui un interlocuteur des FARC pour un tel effet. ».
« Uribe et le Congrès doivent renoncer »
Uribe est arrivé à la Présidence « grâce à la fraude électorale grâce à l’ armée des paramilitaires et grâce au Département de Sécurité de l’État (DAS) », a assuré Iván Márquez.
Il a soutenu que les paramilitaires et le DAS, « à la pointe de canon de fusils mitrailleurs sciés » ont obligé les colombiens à voter pour Uribe.
Devant une telle situation, il a considéré qu’ « Uribe et le Congrès doivent renoncer parce que son mandat usurpé est illégitime et illégal. La Colombie a besoin d’un grand accord national pour la paix, la démocratie vraie et la dignité ».
Iván Márquez a indiqué que les colombiens ne peuvent pas être prisonniers (...) d’ obéissance au gouvernement d’ à lvaro Uribe. « La Colombie mérite un autre gouvernement qui lui donne la plus grande somme de bonheur possible », a t-il exprimé.
« Uribe a été choisi Président de la Colombie avec les mêmes votes qui ont porté au Congrès les Sénateurs et les Représentants de la narco-para-polàtique », a t-il continué.
TeleSUR - Abp/ms - mc - MC