AMBIGUITE DE LA NOTION D' EMANCIPATIONS LOCALES CONCRETES DE LA SOCIETE CIVILE .
De la résistance de la société civile à l'alternative du peuple-classe.
La critique de la notion de société civile au profit de celle de peuple-classe plaide ici dans un même mouvement en faveur d'un travail politique de cohérence et de liaison des expérimentations locales dites " émancipatrices " ou " alternatives " avec un projet plus global, réellement émancipateur.
Des altermondialistes plaident - à raison parfois - pour introduire comme orientation la référence aux expérimentations et aux processus locaux qui créent des espaces alternatifs de vie. Il m'a donc paru utile d'aller étudier des concepts qui valident cette vision du monde. Le succès de l'Altervillage cet été à Rennes y incite aussi car les participants y ont vécu une expérience riche d'une autre vie. Mais dans d'autres domaines comme celui de l'eau par exemple on voit que l'on reste au milieu du gué lorsque l'on passe de la (…)Lire la suite »
MESURER LA DIVERSITE & L'EGALITE DES CHANCES (*)
Le danger des statistiques ethniques : la production technico-scientifique de la "race".
La volonté de connaitre le réel, objet de toute démarche scientifique, doit s'accompagner de la conscience des effets sociaux induits de cette connaissance dans son champs et au-delà de son champs. Dans son champs car les scientifiques ne sont pas malgré leur effort sans à priori idéologique. Patrick TORT épistémologue spécialiste de Darwin a pu écrire (1) qu'il fallait distinguer dans le discours de la science et du scientifique ce qui relève de la science et ce qui relève de l'idéologie. La communauté scientifique détermine péniblement la vérité scientifique atteinte alors que l'idéologie répète le même discours puisqu'elle n'a pas d'histoire. Dans son champs mais aussi hors de son champs car les produits de la science sont désormais largement vulgarisés et diffusés et avec des biais déformants. Pire les résultats peuvent être (…)Lire la suite »
BEAUFS DE LA REPUBLIQUE :
B Hortefeux, P Girot de Langlade, mais aussi G Freiche et M Valls ; ces membres du sommet de l'Etat ou de partis qui jouent avec le racisme !
Après le préfet Paul Girot de Langlade (1) et ses comparaisons douteuses entre la France et l'Afrique et les Africains cet été qui lui ont valu la qualification de "beauf de la République" (Mouloud Aounit du MRAP ), c'est au tour de Brice Hortefeux ministre de l'Intérieur de s'adonner aux petits jeux de mots dangereux sur "les origines". Pourtant le même Hortefeux avait été choqué par le terme "souchien" de la porte-parole des Indigènes de la République. (2) Georges Frêche voyait lui des « sous-hommes » et « cocus de l'Histoire » à propos des harkis. Manuel Valls enfin estimait qu'il n'y avait "pas assez de blancs à Evry" !
Si l'on remonte un peu plus dans le temps on s'aperçoit qu'un passé xénophobe et raciste a gagné les élites qui se permettent "un franc parler" plus digne de la "coloniale" que de la (…)Lire la suite »
Racisme anti-fonctionnaire. Des privilégiés, des fainéants et des improductifs !
Version modifiée le 7 sept 2009
Contre ce monde machiavélique et hobbésien ou "l'homme est un loup pour l'homme" et surtout la femme ! On finit par avoir plus peur du Sarkozysme que des voyous tellement ce dernier accroit sa politique policière et de défense de la finance.
La crise économique pousse N SARKOZY a renforcer sa "rupture" démocratico-césariste . Cette dernière passe par la division au sein du peuple-classe . Il s'agit de faire diversion pour cacher la spoliation de la bourgeoisie financière. il focalise l'attention stigmatisante sur un ou plusieurs " boucs émissaires" : sans-papiers, fonctionnaires, musulmanes bâchées, etc. sans donner de solutions positives aux dossIers. La rupture sarkozyste passe par la xénophobie d'Etat, la réhabilitation du colonialisme le securitarisme et même le racisme.
Image sur site
<http://amitie-entre-les-peuples.org...> (…)Lire la suite »
ATTAC : Pour un écoscocialisme pluriel.
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article800
Intervention de Christian DELARUE sur le projet d'orientation d'ATTAC lors de l'Université d'été d'Arles (aout 2009)
NB : Ce texte mériterait des développements que je n'ai pas pu fournir faute de temps. Je renvoie à d'autres textes (personnels (1) ou d'autres camarades).
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Face au projet d'orientation qui défend le dépassement du capitalisme productiviste et la promotion de diverses émancipations, il y a, à ce jour, deux grandes réactions, d'une part celle qui vise à amoindrir la portée critique de ce texte (2) et la position suivante déjà défendue lors du CA du 20 aout 2009 à Arles.
Au regard de l'ampleur des crises qui éclatent et perdurent sous la poussée de la logique capitaliste productiviste, le néolibéralisme en crise n'est ni plus ni moins que la crise du capitalisme lui-mêmes. A l'ordre des faits s'ajoute le discours médiatique et celui des politiques ceux de la (…)Lire la suite »
Dans le maêlstom des dominations multiples écrasants la majorité des humains il importe de pointer les dominations globales des dominations sectorielles. Ces dernières ne sont pas qualitativement négligeables ou secondaires. Simplement elles frappent pas les mêmes individus. Il s'agit du sexisme, du racisme, du classisme, de l'emprise excessive du religieux sur l'Etat et la société, des résidus de relations coloniales (postcolonialisme),etc.
S'agissant des dominations globales deux ordres de dévoilement critiques apparaissent : les dispositifs abstraits (Jean-Marie VINCENT) et derrière eux la classe dominante (Monique et Michel PINCON-CHARLOT). Ce dévoilement se poursuit de façon complémentaire avec la notion de peuple-classe (Christian DELARUE). Dernière question : La fonction critique et rassembleuse de la notion de peuple-classe peut-elle en outre nommer le sujet porteur du projet altermondialiste ?
1 - Dévoilement vers le haut.
* Les dispositifs abstraits sont de nature (…)Lire la suite »
Etat néolibéral, République bananière et pantouflage au sommet.
3 mai 2009 - Christian Delarue
République bananière n'est pas un concept de science politique mais une figure de style à portée critique qui indique des dérives importantes voire systèmiques.
Nombreux sont ceux qui comme Bernard Maris, ce 30 avril au matin, critiquent la trahison scandaleuse d'une fraction de personnages haut placés qui ont commencé par faire une carrière, courte parfois, au service de l'Etat et donc au service de l'intérêt général, en principe au moins, avant d'aller dans le privé servir la logique de profit, de marchandisation et de privatisation... et surtout se servir soi-même. Une double dérive.
Pour une définition du pantouflage on peut lire aisément "En savoir plus sur le pantouflage" (1). Au passage on y apprend que les pantoufleurs, phénomène ancien du XIX ème siècle, sont de nos jours à la fois l'origine et le produit de la vague de privatisation des années 86 et suivantes. Le (…)Lire la suite »
Adresse amicale d'un païen à Camille Loty MALEBRANCHE
"La dialectique n'est rien d'autre que la saisie de la relation, alors que la culture occidentale a, le plus souvent, pensé en terme d'être et d'essence, et en termes dualistes, c'est à dire opposant ce qui n'a de sens qu'uni intimement par une complémentarité : divin et humain, mais aussi âme et corps, esprit et matière, être et non être"(1) . Ainsi la rencontre amoureuse réunit réciproquement l'humain et le divin . C'est
elle qui va prendre figure de grâce, d'élévation et de transcendance . Voilà ce qui est de l'ordre du divin pour le matérialiste, pour le païen. Or dans la pensée occidentale l'amour est opposée à la passion. Et le "tomber amoureux" ne prends sa pleine valeur que s'il n'est plus un chute.
On sait ce qu'est l'amour . Il y a overdose d'explications et d'auteurs
même hors des théologies . Mais on sait assez peu ce qu'est la
séduction, si ce n'est un jeu dévalorisé au regard de la haute valeur de (…)Lire la suite »
EROTISME POUR L'EMANCIPATION HUMAINE
CONTRE LA VIOLENCE, LA PROSTITUTION ET LA PORNOGRAPHIE
L'émancipation humaine accepte un érotisme qui passe par un rapprochement de genre, dans l'égalité, la confiance et la réciprocité. Une telle perspective refuse radicalement le viol et le "tabassage" des femmes qui sont le vecteur du manque de confiance entre les deux sexes. Le viol, du fait de son caractère quasiment unilatéral, puisque ce sont des hommes qui violent les femmes et les frappent, est le facteur structurant et historique qui génère la peur et peut empêcher parfois une bonne intimité entre hommes et femmes. Il y a aussi le manque de partage des tâches domestiques et la situation faite aux femme de part le monde. Certaines subissent dans de nombreux pays un triple mépris : elles sont à la fois "classisées", sexisées et racisées. De plus l'homosexualité est encore très stigmatisée de par le monde, y compris dans les pays plus tolérants. Il y a évidemment la prostitution et la (…)Lire la suite »
L'université d'été dATTAC 2009 s'annonce porteuse d'une question passionnante. Que faire du capitalisme ?
http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1139
Capitalisme : le refonder ("altercapitalisme vert") ou construire les alternatives constitutives d'un néo-socialisme.
L'intitulé sur le site d'ATTAC France ménage le suspense. Dès l'introduction on peut lire que " nos dirigeants, le G20 en tête, parlent de refonder le système, alors que la période actuelle fournit une opportunité de proposer de véritables alternatives". Des alternatives incompatibles non seulement avec le capitalisme productivisme, non seulement avec le capitalisme financier mais avec la racine même du capitalisme. Ce qui nous mène vers une civilisation socialiste. Dans la même introduction on trouve la perspective nettement plus modeste, qui frise l'accompagnement social, environnementale d'un "néo-capitalisme vert et social-démocrate" à savoir : "Bâtir une société plus juste, plus démocratique, plus (…)Lire la suite »