Le sarkozysme est un affront national , mettons le sarkozysme au pilori !
Joindre la critique altermondialiste ici et maintenant à l'antiracisme tel est le fil conducteur de ce propos personnel d'inspiration ATTAC et MRAP.
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1248
Après Indigènes voici Hors-la-loi
Après "Indigènes" voici "Hors-la-loi", le nouveau film de Rachid Bouchareb. On retrouve les trois acteurs du premier film : Roschdy Zem, Jamel Debbouze et Samy Bouajila, mais "Hors-la-loi" n'est pas la suite de Indigènes sorti en 2006.
Ici il s'agit de trois frères chassés de leurs terres algériennes par les colons. Ils se retrouvent à Paris avec leur mère. L'un s'engage dans l'armée en Indochine, un autre fait fortune dans l'organisation de combats de boxe, le troisième prend la tête d'un mouvement pour l'indépendance de l'Algérie. Le cours des évènements les conduit à se rapprocher.
Le racisme postcolonial anti-maghrébin est toujours là .
La sortie de ce (…)Lire la suite »
A suivre l'intuition critique de Luciano Canfora on dira avec tous ceux qui ne vont pas voter et tous ceux qui votent sans espoir de changement qu'il y a derrière le pouvoir politique un acteur social influent. En ce sens, la bourgeoisie est bien cette classe sociale, bien constituée en soi et pour soi, qui pousse vers une démocratie restreinte et nuisible aux intérêts du peuple-classe. Allant plus loin encore avec l'analyse du césarisme sarkozyste (1) une crainte germe : c'est un monde crypto-fasciste qui peut se former. L'hypothèse n'est pas à écarter.
En matière de processus démocratique on peut voir la tendance vers plus de démocratie (2) ou au contraire vers moins de démocratie. La democratie libérale est le nom communément donné à cette démocratie limitée. I - La montée de la classe bénéficiaire du néolibéralisme.
Quel est cet acteur social dominant dans la société qui "travaille" à freiner le processus de démocratisation voir à l'inverser au profit d'une classe politique (…)Lire la suite »
Crise de légitimité : La rue peut réclamer un retour aux urnes.
Conjuguer démos social et démos citoyen est nécessaire pour faire reculer le césarisme sarkozien (1) et sa politique de classe au profit de l'oligarchie.
La rue peut réclamer un retour aux urnes pour changer de représentants élus. Si cela ne vient pas spontanément, ce peut être provoqué. Les partis politiques de gauche doivent y réfléchir sans tarder !
DISSOLUTION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE !
1) Il ne faut pas prendre les gens pour des demeurés. Ils sont très nombreux à critiquer ce gouvernement qui est en perte de légitimité forte (71 % d'après les sondages). Entre la volonté d'ôter la nationalité aux "français d'origine étrangère", l'expulsion des Rroms (avec circulaire spéciale) et la réforme des retraites en un sens massivement pro-capitaliste il y a matière ! Ce gouvernement défend bec et ongles le MEDEF et les fonds de pension à un point jamais connu. Il fait fort.
2) Le problème est que le peuple-classe (…)Lire la suite »
Qui est crédible pour dénoncer les lapidations en Iran ?
La dénonciation des lapidations est sans doute nécessaire pour faire reculer cette barbarie. Mais à lire les échanges sur le web toutes les dénonciations n'ont pas la même valeur. Certaines ne sont pas ou peu crédibles. Un minimum de cohérence intellectuelle et de congruence entre le dire et le faire est requis sans cependant exiger un purisme à toute épreuve.
Ne sont évidemment pas crédibles les dénonciations des violeurs et de ceux qui tabassent femmes et enfants. Ne le sont pas plus celles de ceux qui diminuent la gravité de ces actes odieux sans eux même les pratiquer.
Allons plus loin dans le "qui est crédible ?" puisque le débat est ailleurs.
– Pas ceux qui se taisent sur les atrocités commises en Israël (ou ailleurs) . La défense des droits humains est indivisible. Tariq Ramadan aurait refusé de signer une pétition contre la dernière lapidation en date aux côtés de BHL et autres à l'indignation sélective alors (…)Lire la suite »
Sujet alter : De la multitude au peuple-classe.
Construire un grand Sujet serait retomber dans le paradigme trop collectiviste, celui du passé avec son Prolétariat, sa Classe ouvrière, voir la Nation, etc. Avec Philippe Corcuff (2004) et plus récemment avec les co-auteurs du livre sur "capitalisme contre individualité" on sait qu'il importe de ne pas abandonner l'individu au profit du collectif. Faut-il pour autant abandonner les références collectives ? Sans doute pas. Faut-il alors adopter des formules qui tentent le mixage ?
* Que conserver de la multitude ?
Pour envisager le collectif qui respecte l'individu, le post-modernisme d'Empire a adopté le terme de "multitude", sorte de fraction agissante de l'humanité-classe marquée par le postnational et par l'hétérogénéité Il l'a fait dans un cadre théorique précis concernant l'évolution du travail - un cadre contesté - mais surtout en oubliant que les Etats-nation ne sont pas morts et qu'une classe fondamentale et dominante (…)Lire la suite »
N Sarkozy retape sur son clou préféré encore plus fort. Cela inquiète. Lire par exemple : Déchéance de la nationalité française pour certaines catégories de personnes
: Les amalgames odieux de Sarkozy
"Les peuples se décomposent en meutes, les classes en masses." écrit Daniel BENSAID dans Eloge de la politique profane. Nous vivons des temps de décomposition, décomposition de la démocratie libérale en césarisme démocratique (1), des politiques de transformation sociales en réformes d'approfondissement des inégalités et au-delà des idéaux d'émancipation en acceptation religieuse de l'ordre du monde. Ecrire, réfléchir, lutter, aimer c'est repousser la gangrène de l'insignifiance du monde, celle qui génère "la foire au sens" (A. Bhir) promue par la concurrence du marché et des religions. Et le sarkozysme y met son grain de sel.
Il y a toujours à approfondir ce qu'est le sarkozysme. Une première recherche personnelle creusait la pente césariste (1) du sarkozysme non pour offrir (…)Lire la suite »
Bien commun, productivisme et mode de vie.
Suite d'un débat sur le "capitalisme vert" avec Susan George (1) et Cédric Durand (2) à l'Université d'été d' ATTAC d'Arles 2010
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1213
Le bien commun de l'humanité passe-t-il par un changement du mode de vie dans les pays développés ? L'idée évoqué par certains écologistes de droite s'affichant tiers-mondiste est que "les riches du nord doivent réduire leur pouvoir d'achat y compris les couches moyennes inférieures". Voilà un radicalisme contre les couches moyennes qui va plaire au patronat ! On ne saurait dire sans être irresponsable que les couches moyennes doivent d'emblée réduire leur pouvoir d'achat quand tout le système qui est devant eux est marchandisé, y compris ce qui est public. Pour vivre avec un moindre pouvoir d'achat il faut plus de biens en service public gratuit. On en est loin !
Une vie meilleure des peuples du Sud est une aspiration légitime. Faut-il qu'ils (…)Lire la suite »
Les communistes libertaires perdent un des leurs
Georges FONTENIS une figure historique s'éteint.
Georges Fontenis s'est éteint dans sa quatre-vingt-dixième année le 9 août 2010. Ce militant a affirmé longuement le profil théorique autonome du "communisme libertaire" entre l'impuissance de l'anarchisme et les pesanteurs hiérarchiques du vieux communisme . C'est, semble-t-il, à partir des années 90 que ces thèses furent les plus lues dans l'extrême-gauche. C'est avec la "chute du mur" (1989 - 1991) mais aussi avec des campagnes politiques communes avec l'UTCL puis l'Alternative libertaire (née en 1991) que la pensée de Georges Fontenis sera discutée au sein de la LCR. Mais son passé est plus ancien et plus riche. Georges Fontenis est né le 14 avril 1920 et son parcours politique est long. Mais il revient à d'autres d'en parler mieux et longuement.
Adelphiquement,
CD
Georges Fontenis : une figure internationale du communisme libertaire nous a quittés (…)Lire la suite »
La question écologique se rapporte ici à "notre capacité à satisfaire nos besoins présents sans compromettre ceux des générations futures" et donc à contrôler au travail mais aussi hors du travail, comme citoyen, notre production au lieu de la laisser dériver de façon productiviste (1), soit produire pour produire, produire pour le marché et le profit.
L'univers syndical lecteur de Marx ne se résume pas à la CGT ou à la FSU ou à SUD-Solidaires ou à la CFDT d'avant son aggiornamento. Cette lecture peut aussi se combiner avec d'autres auteurs et se faire légère, peu perceptible, d'autant que les textes syndicaux ne citent que rarement les auteurs, sauf dans les stages de formation. On ne peut que reconnaitre bien souvent les concepts ou les problèmatiques. Reste que Marx a eu de l'audience chez les syndicalistes et par ricochet dans les syndicats, notamment sur la question du travail, de l'exploitation de la force de travail.
Le travail chez Marx ne donne pas lieu à exposé (…)Lire la suite »
Pour des raisons de fond comme pour des raisons d'alliances politiques contre le sarkozysme en France il importe de relier l'écologie et le social. Pour ce faire, une maitrise politique et démocratique de l'économie est nécessaire au lieu de la laisser à la logique marchande (produire des marchandises) et capitaliste (faire du profit). Il n'y a pas de capitalisme vert dit Michel Husson (1) ! La question dépasse évidemment l'horizon national.
I - Avancer des positions théoriques conséquentes à gauche sur le respect de la nature.
1. QUELLE CROISSANCE ? QUELLE PRODUCTION ?
La gauche de gauche écologiste et socialiste (pas au sens de social-démocrate) pense qu'il faut sortir du dogme de la croissance infinie et de la production anarchique non pas pour tordre le bâton dans l'autre sens avec un dogme de la décroissance généralisée et du ne rien produire du tout mais en se posant des questions sur le contenu et les modalités de la production . Il y a toujours besoin de construire (…)Lire la suite »