Altermondialisme : De la démocratie libérale à l'alterdémocratie.
Etapes (*) de la démocratisation.
La démocratie libérale associe démocratie et marché. La démocratie libérale est circonscrite à l'expression électorale des citoyens( lesquels ne recoupent pas le peuple) et à la nomination d'élus dans le champ politique. L'idéologie dominante la nomme démocratie représentative. Ce mode de gouvernement passe de nos jours pour la forme la plus achevée de la démocratie. Les juristes et autres politologues se disputent simplement les moyens de l'améliorer mais la chose est entendue qu'il n'y a pas d'au-delà de cette démocratie. Cet au-delà qui a pour slogan "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" est nommé utopie.
Ce que la gauche a pu faire de réaliste c'est d'ajouter "à côté" de la démocratie représentative la démocratie dite" participative". Cette autre démocratie s'apparente tantôt à un mode de gouvernance des élites locales tantôt à un réel processus de (…)Lire la suite »
MRAP : La transversalité des luttes contre le classisme, le sexisme et le racisme.
Intervention de Christian Delarue (*) pour la commission "mondialisation" du MRAP qui inscrit la lutte contre le racisme dans un cadre élargi, mondial.
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1020
Se libérer de la domination de classe ne suffit pas à l'émancipation humaine il importe de lutter aussi contre le sexisme et le racisme pour aller vers un socialisme d'émancipation authentique. Le socialisme dont il s'agit ne peut prendre forme concevable qu'à partir de luttes écologiques, sociales et démocratiques. Ces points ne sont pas développés ici (le MRAP n'est pas ATTAC) mais il faut bien dire qu'ils sont très important pour sortir du capitalisme néolibéral en crise et de sa gouvernance autoritaire et prédatrice. Activité prédatrice contre la nature et contre le travail.
Le terme classisme a spontanément surgit lorsque les altermondialistes ont pointé oralement d'abord les (…)Lire la suite »
République bananière : Les hauts fonctionnaires sortent du cadre statutaire pour se faire du fric !
Noblesse d'Etat embougeoisée : Le rapport SILICANI de fevrier 2004 sur la rémunération au mérite des HF opère une dérive privatiste vers les très hauts revenus qui est aussi grave que le pantouflage. Il faut bien mesurer les enjeux : C'est tout à la fois la " cohésion sociale " qui subie une nouvelle fracture que la République qui se délite et devient "bananière". Le "faire société" et le "vivre ensemble" est menacé. Deux France sont en construction : celle en-haut qui empoche et celle en bas qui trime !
Le pantouflage (voir article sur internet ) est ce qui permet de passer du public au privé et de revenir eu public sans rien perdre. En général c'est pour introduire dans l'administration les sales méthodes patronales qui ont cours dans le privé. Autant dire qu'il est difficile d'aimer ce genre d'individu.
On n'a pas à aimer les autorités ; mais il est bon de les reconnaitre (…)Lire la suite »
Les deux premiers rapports renvoient aux deux seconds : méritocratie et
égalité des chances. Trop d'écart de revenus crée des mondes sociaux
séparés. Deux "France" sont non seulement séparées mais opposées. Cinq
ans après la révolte des banlieues délaissées de la République ces
dernières demeurent éloignées de l'emploi et des richesses alors
qu'ailleurs les riches sont encore plus riches, très riches, trop
riches. Trop signifie que l'égalité des chances ne saurait légitimer une
telle situation.
1) Monde commun et écart de revenus maxi : 1 à 5, 1 à 10, 1 à 40.
Trois grandes propositions d'écart de revenu sont repérables. Proposer
le 1 à 40 signifie ne pas vouloir aller vers un monde commun. Le 1 à 10
qui admet encore de fortes dominations de classe ne produit pas un tel
"effet de monde différent".
Ici la base est le SMIC revendiqué à 1500 euros perçus (net) ce qui
modifie les calculs.
Si le SMIC revendiqué est de 1500 euros (1)
l'écart souhaitable des (…)Lire la suite »
Eric WOERTH, le classisme et le "politiquement correct".
Eric WOERTH vient coup sur coup défendre publiquement les hauts revenus de Proglio et le démantèlement du statut de la fonction publique (1). Le rapprochement des deux propos est un bon exemple de ce que signifie la rupture sarkozyste . Sortez la photo et les fléchettes ! Le classisme de la rupture sarkozyste.
Cette rupture contient le mépris de classe, à savoir le classisme comme discours et comme pratique politique à l'encontre d'une fraction du peuple-classe mais aussi la protection de la bourgeoisie, des hauts dirigeants économiques et politiques et donc un classisme au sens de l'approfondissement des rapports sociaux de classe.
Le "classisme" a donc deux acceptions l'une étroite qui le rapproche du racisme (stigmatisation, mépris, exclusion)et l'autre plus générale qui donne un nom à un rapport social destructeur sous le capitalisme dominant. Le terme classisme est apparu dans le langage altermondialisme pour (…)Lire la suite »
L'AUTRE MONDIALISATION
Pour un monde commun vivable, divers, laïque, pluriel et sans sexo-séparatisme.
L'autre mondialisation est celle des mobilisés des peuples-classes du monde.
Le néolibéralisme a détruit avec ses politiques de libéralisation des protections utiles en terme de code du travail, de statut du fonctionnaire, de salaire minimal, de sécurité sociale, de droits pour l'égalité hommes-femmes . On voit aujourd'hui qu'il construit d'autres murs, qui eux sont d'oppression et de domination. Cette contribution porte sur cette contradiction : l'altermondialisme revendiqué et pour partie l'altermondialisation en acte milite pour un monde commun vivable.
L'altermondialisme milite pour un monde commun durable, vivable, divers, laïque, pluriel et égal, sans sexo-séparatisme. Contrairement à sa connotation première la perspective de monde commun" ne va pas sans critique des entités globalisantes qui cachent des clivages, des conflits de domination. Citons, sans être (…)Lire la suite »
Une identitée nationale-française métissée par l'outre-mer et les colonies
L'existence des colonies durablement liées à l'histoire de la métropole française puis la réalité des territoires d'outre-mer avec leur particularité culturelle a donné à la France un caractère métissé plus ou moins visible en métropole selon les lieux. La France métissée est un aspect réel de la France contemporaine y compris en métropole. Il n'en demeure pas moins qu'en métropole la dominante identitaire est de type " nationale-française " car elle mélange une France ethnico-culturelle et une France citoyenne républicaine. Essai de clarification.
La nation au sens ethnique refait surface quand les "pratiques sociales et historiques sont bousculées" . Je suis ici le propos de Michel Cahen in "Nations et ethnie par temps de mondialisation" (1). Le bousculement est social et culturel mais il tend à prendre une forme nationale . Mais sa racine est sociale et culturelle. Le bousculement est produit par (…)Lire la suite »
Etrangers en France
Derrière la revendication du "Droit du sang", le retour des identitaires remis en selle par N Sarkozy !
En contre discours : le parcours "national" vers la citoyenneté s'est déjà beaucoup durci avec le sarkozysme. Changeons de perspective !
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Les français altermondialistes et d'ouverture au monde (1) veulent réduire le processus d'acquisition de la citoyenneté . Il s'agira de devenir plus facilement citoyen par simple résidence sur le territoire national depuis 5 ans. La carte de résident-citoyen s'obtiendrait en montrant copie d'un contrat de location logement de 5 ans et des factures annuelles de gaz ou un ou plusieurs contrat de travail en France sur 5 ans. La connaissance de la langue et des droits et obligations du citoyen français se ferait au moment du passage de concours administratifs car la fonction publique doit s'ouvrir aux résidents.
C'est là une orientation opposée à celle de N Sarkozy et plus encore à celle des identitaires qui sont (…)Lire la suite »
Quand N Sarkozy évoque l'émancipation !
Ce billet critique de l'émancipation selon N Sarkozy est dédié à la mémoire de Daniel Bensaïd qui vient de nous quitter.
Figurez-vous que N Sarkozy, chef de l'Etat français, a évoqué l'émancipation dans un de ses discours (1). Bon c'est rare. Très rare.
Si vous avez loupé ce moment, il vous faut juste écouter ou lire ou relire son discours en participation au "grand débat" sur l'identité nationale lancé par Eric Besson . Occupé à fournir des réponses sur d'autres aspects de son discours le thème de l'émancipation est passé inaperçu . Émancipation de qui par rapport à quoi ? Quelle domination ? Écoutons d'abord N Sarkozy. "La France est un pays d'émancipation où chacun aspire à s'élever selon ses talents, ses mérites, son travail". Le début de phrase porte sur l'aspect collectif de l'émancipation et la fin de phrase sur l'aspect individuel. De ce point de vue on peut dire que N Sarkozy prend en charge les deux volets de l'émancipation. (…)Lire la suite »
Deux billets : l'un sur la tendance de l'agitation médiatique, l'autre sur ses effets délétères et la riposte à donner.
I - Fin 2009, les médias dominants ont été contre les prolétaires (*) par nationalisme de bourgeois et par écologisme bobo
Si vous n'avez pas subi le "grand débat" sur l'identité national de Besson alors vous avez eu droit à Copenhague juste après la taxe carbone. Deux sujets qui ne sont intéressants que si l'on s'adresse aux gens réels avec leurs préoccupations sociales. dans le premier cas le discours national devait s'adresser aux français d'en-bas,sans à priori ethnique ou raciste, à tout ceux ceux qui veulent sans doute que l'on ne casse pas leur voiture mais qui surtout aimeraient pouvoir changer leur voiture avec un peu plus d'économie ce qui pose précisément problème
et dans le second cas aux individus qui peuvent très certainement être sensible à l'écologie mais pour peu qu'on ne les prennent pas pour les "dindons de la farce", autrement dit pour (…)Lire la suite »