EUROPE : Pas d'alternative sur le continent sans un grand mouvement social européen.
Réflexion post FSE d'Istanbul sur la transcroissance des luttes.
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1186
Monter en petit comité un programme alternatif fait des multiples alternatives aux dominations subies n'est pas le plus difficile. Le plus important est de le co-construire avec les travailleurs voire avec les peuples-classe d'Europe. Pour cela les cadres programmatiques doivent être mis en débat dans les villes hors toute perspective électorale. C'est autrement plus difficile ! Mais faisable. Autre chose encore : monter un programme alternatif suppose aussi un mouvement populaire pour le porter, pour en assurer la pleine exigence. A défaut on sait ce qu'il en advient : la critique rongeuse des souris est radicale... C'est là que se pose la question du mouvement social européen.
I - De la crise de la représentation au mouvement social européen.
Le regretté Pierre (…)Lire la suite »
Marx comme Arendt ont sévèrement critiqué le travail. Marx critique férocement le travail aliéné celui pris dans les rapports capital-travail et Arendt approuve Marx mais sa critique va aussi contre la survalorisation du travail (et ce faisant elle va contre l'église et le mouvement ouvrier d'alors) mais elle n'annonce pas la fin du travail. Sur ce point particulier, certains décroissants soulignent qu'aujourd'hui la fin du travail est non souhaitable pour une autre raison : cela risque de déboucher sur la seule liberté de consommer (du moins si le pouvoir d'achat occidental est maintenu). Annie Coll (2) écrit "Si le travail est incontournable, l'humanité doit veiller à produire plutôt de la permanence que de l'abondance". Voilà qui va à contresens de la production à obsolescence programmée qui caractérise le capitalisme. "Pris par le tourbillon de la dévoration des marchandises, nous oublions de construire un monde stable ou la valeur d'usage l'emporte sur la valeur d'échange". (…)Lire la suite »
La mondialisation capitaliste et les différents cadres de la géopolitique impériale.
Halklar kardestir - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1150
Quelques mots sur la mondialisation capitaliste - qui ne se réduit pas à sa sphère économique - sont nécessaires pour comprendre les dominations diverses dans le monde. Abordons ensuite la question centrale de la géopolitique qui est par nature transnationale mais aussi multidimensionnelle, certains facteurs étant historiques et lourds d'autres plus récents mais néanmoins actifs.
I - LES TROIS VOLETS de la mondialisation capitaliste.
1. La mondialisation économico-sociale.
Elle forme l'infrastructure de la mondialisation capitaliste. La mondialisation économico-sociale se rapporte à la mondialisation financière mais aussi à la mondialisation économique globale sous ses aspects productif et marchand. Lorsque le nombre de firmes transnationales augmente de part le monde ce sont aussi les (…)Lire la suite »
Contre la burqatitude.
Petit texte du 27 juin 2010 écrit par Christian DELARUE né le 20 juillet 1955 et dédié à Isabelle ADJANI né un 27 juin 1955 récompensée pour "La journée de la jupe".
La burqatitude a ici peu à voir avec la mode et le gout des burqas customisées. Une burqa rose fushia est plus gaie qu'une burqa noire mais c'est toujours un voile intégral. La burqatitude, au sens critique, est une forme montante de sexisme qui pousse de façon ferme ou insidieuse les femmes à se couvrir, à se cacher le plus possible, voire totalement.
Ce sexisme vient des hommes mais les femmes y participent aussi.
Le terme fait référence au voile intégral pour son aspect radical, maximaliste et hypersexiste mais la burqatitude ne se limite bien évidemment pas à cette extrémité. Elle ne se réduit pas plus au port du voile islamique ordinaire. Il s'agit d'un phénomène social plus profond et plus vaste qui pousse par divers moyens à prescrire pour les seules femmes un habillage couvert. (…)Lire la suite »
FSE Istanbul 2010 : En France et en Europe.
En défense de l'économie non marchande et des services publics débarrassés des logiques marchandes.
Nicolas Sarkozy, homme volontariste, disait vouloir "arracher la croissance avec les dents". Une telle déclaration productiviste même avec un petit complément de compromis sur un volet social (augmentation relative des minimas sociaux et des salaires) ne fait plus totalement recette au sein du peuple-classe. Pour autant les thèses adverses sur la décroissance semblent trop souvent à la fois trop maximalistes et trop interclassistes et in fine misérabilistes. Elles risquent du coup de créer un obstacle à la nécessaire intervention citoyenne contre la crise climatique (1).
L'orientation a défendre doit donc relier les exigences écologiques et les exigences sociales des peuples-classe du sud et du nord. Les propositions contre les retards en matière de réformes de structure portant sur l'industrie énergétique (promotion des énergies (…)Lire la suite »
De percevoir l'antiracisme au prisme du rapport RUFFIN.
C Delarue
Retour sur le rapport RUFFIN (Jean Christophe)
Le rapport Ruffin (1) d'octobre 2004 intitulé "Chantier sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme" a fait l'objet lors de sa publication de diverses analyses. Nous y renvoyons (2). Des évènements récents, tel l'assimilation de la critique d'Israel et son boycott de Gaza à de l'antisémitisme nous incite à reprendre ce rapport, sans doute oublié des français pour son contenu mais pas pour sa signification apparente.
Y revenir aujourd'hui montre que son armature théorique, son dispositif général structure l'inconscient politique de nos contemporains. Si Zemmour qui stigmatise les noirs et les arabes (3) continue de gloser en public sans trop de problème et pas Dieudonné qui a fait la même chose contre les juifs, c'est qu'une forme de racisme en France est mieux défendue qu'une autre. Ce qui n'est pas très bon pour le "vivre ensemble" dans l'égalité.
Il se (…)Lire la suite »
Sur le socialisme : Éléments d'introduction à débat.
Introduction à débat lors d'une réunion régionale portant sur la prochaine Conférence Nationale de la Gauche unitaire des 26 et 27 juin 2010.
NB : Le texte Consolider le Front de Gauche - Reformuler l'alternative socialiste ne sera à disposition des adhérents prochainement. Il contient un chapitre intitulé Oui le socialisme ! différent de cette introduction à débat.
Lorient le 5 juin 2010.
* *
Faite au pied levé, cette introduction ne pose que des pistes pour le débat du jour et plus largement pour la GU et le Front de Gauche.
I - ELEMENTS DE BASE SUR LE SOCIALISME
Il y a plusieurs façons de concevoir le socialisme car tous ne mettent pas en avant les mêmes critères distinctifs. On pourrait parler de façon ouverte au sein du Front de Gauche de socialismes au pluriel.
Voyons néanmoins quelques traits importants d'une matrice socialiste.
1 - Le socialisme fait prévaloir la valeur d'usage contre la valeur d'échange (…)Lire la suite »
29 MAI :
Cinq ans après le Non au TCE, la perspective d'un front populaire à gauche.
29 mai 2010, 5 ans après le rejet du Traité constitutionnel européen, l'enjeu de l'agir ensemble malgré les désaccords est crucial. Il prend le nom de "front populaire" car ces deux mots sont une référence historique pour le peuple-classe français. Il ne s'agit pas d'un remake de 1936 mais de faire converger toutes les fractions de peuple-classe subissant la crise, des plus frappés aux moins touchés. Ce sont les revendications des prolétaires privés ou public (C, B, A de base) qui doivent donner le ton pour modeler le front à l'image des "fronts uniques ouvriers".
Au-delà des mots ce sont donc bien les dynamiques de constitution du front qui importent. Le front populaire dont il s'agit rassemble les secteurs politiques, syndicaux et altermondialistes soucieux d'alternative. Les partisans de l'alternance sont exclus sauf dans certaines occasions. Il y a une fluidité du mouvement en fonction (…)Lire la suite »
Le néolibéralisme est une arme du guerre.
l’Union européenne des 27 est 3 fois plus inégalitaire que les Etats-Unis d’Amérique et 69% plus que la Russie."
De la société française clivée et trahie par ses élites et le néolibéralisme à la construction de la civilisation.
On approche d'une période sensible ou les monstres de la destruction des sociétés peuvent proliférer et agir au détriment des forces de construction du social tant au plan national qu'au plan continental.
1° La trahison multiforme des élites.
* L'aide aux banques et l'austérité pour le peuple.
Face à la mondialisation financière, les élites de droite comme de gauche ont abandonné la cohésion nationale au profit du secours aux banques. Ces dernières lors de la crise financière de 2008 et 2009 ont aspiré des sommes très importantes sur les budgets étatiques alimentés pour une large part par les contribuables particuliers soit par l'impôt direct soit par les taxes sur la consommation (TVA). L'Etat français n'a rien contrôlé et rien demandé. Dés l'été 2009 l'argent repartait vers la spéculation financière via les banques au détriment de l'investissement et des (…)Lire la suite »
Face à la dictature des marchés financiers défendre l'humanité-classe.
L'humanité-classe rassemble les peuples-classe de la planète qui subissent les politiques prédatrices de l'oligarchie financière mondiale et des ses managers.
Les grands ennemis de l'humanité-classe sont le G20, les forums économiques capitalistes (depuis Davos), les dirigeants des firmes transnationales, les institutions mondiales que sont le FMI, la Banque mondiale, l'OMC, l'OTAN et tous les syndicats patronaux de la planète tel le MEDEF pour la France. Nombre d'institutions continentales fonctionnent au profit du capital contre les travailleurs et les peuples-classe . Les partis de droite de tous les pays font le jeux du Capital contre le Travail. Les partis de gauche et les partis écologistes doivent faire l'objet d'une étude spécifique car la situation est plus contrastée. En Europe nombre de partis de gauche mènent des politiques de droite.
L'humanité-classe se compose de l'immense majorité du (…)Lire la suite »