Crise de légitimité : La rue peut réclamer un retour aux urnes.
Crise de légitimité : La rue peut réclamer un retour aux urnes.
Conjuguer démos social et démos citoyen est nécessaire pour faire reculer le césarisme sarkozien (1) et sa politique de classe au profit de l’oligarchie.
La rue peut réclamer un retour aux urnes pour changer de représentants élus. Si cela ne vient pas spontanément, ce peut être provoqué. Les partis politiques de gauche doivent y réfléchir sans tarder !
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE !
1) Il ne faut pas prendre les gens pour des demeurés. Ils sont très nombreux à critiquer ce gouvernement qui est en perte de légitimité forte (71 % d’après les sondages). Entre la volonté d’ôter la nationalité aux "français d’origine étrangère", l’expulsion des Rroms (avec circulaire spéciale) et la réforme des retraites en un sens massivement pro-capitaliste il y a matière ! Ce gouvernement défend bec et ongles le MEDEF et les fonds de pension à un point jamais connu. Il fait fort.
2) Le problème est que le peuple-classe (pas tout le peuple avec la bourgeoisie) ne s’exprime pas par un délégué du fait de sa pluralité interne. Autrement dit lorsqu’il s’oppose c’est à un (ou des) parti(s) de faire des propositions. C’est ce qu’à fait Christian Picquet, à ma connaissance le week-end à la Fête de l’Humanité en demandant la dissolution du parlement (formule précise à confirmer).
3) Que cette proposition tombe trop tôt ou trop tard parait un débat secondaire. L’essentiel est qu’elle soit formulée. S’en empare qui veut.
4) Peu importe qu’en pratique ce soit le Président de la République qui doivent y procéder. Ce qui compte c’est d’approfondir la délégitimation de ce gouvernement anti-populaire.
Christian DELARUE
Césarisme sarkozyste : La bourgeoisie au coeur de la démocratie libérale