Pierre Lemaitre, prix Goncourt pour Au revoir là-haut, a accordé un entretien aux responsables de l’Institut d’histoire sociale du Gers et à moi-même.
Numéro très intéressant, très varié.
Ceci est une chanson magnifique de 1972. Elle dit l’exil intérieur, mais aussi l’ancrage dans une terre, la quête d’une identité.
Les Zindigné(e)s !, c’est toujours bon. Mais cette fois-ci, c’est passionnant. Ce numéro est consacré à la dette négrière, financière et écologique et au devoir de réparation.
J’ai publié récemment un article sur les lectures malsaines d’Herman Van Rompoy. Des réactions assez critiques me sont revenues du genre “ il ne faut pas tout mélanger, les hommes politiques ont le droit de lire ce qu’ils veulent, ce n’est pas parce qu’on lit un facho qu’on est soit même facho ”, etc. Je voulais montrer la porosité des idées entre l’extrême droite et la droite qui gouverne toute l’Europe, y compris par Solfériniens interposés.
Au moment où l’extrême droite, les fascistes de tout poil font plus que relever la tête en Europe et dictent les ordres du jour, le fait que le président du Conseil européen, le chrétien-démocrate flamand Van Rompuy ait osé publier sur son site un poème (daté de 1909) d’un prêtre flamand nazi, antisémite, condamné à mort par contumace à la Libération, et ce dans l’indifférence totale des opinions publiques, est extrêmement préoccupant.