C’est ce qui ressort du vote de non confiance, accordé au Premier ministre, Jacques Edouard Alexis, ce samedi 12 avril 2008 à la chambre haute du Parlement, par une majorité de 2/3, soit 16 sénateurs sur 17 présents. Il s’agit d’une (juste) majorité obtenue sur les 27 sénateurs que compte actuellement la chambre haute en Haïti.
Le Gouvernement du Vénézuéla enverra à Haïti 364 tonnes d’aliments, pour aider à pallier la grave crise actuelle dans l’île des Caraïbes pour les hauts coûts de produits de première nécessité et qui a provoqué des protestations violentes, qui se sont soldées par plusieurs morts.
Tôt dans la matinée de ce mercredi 9 avril 2008, les tensions ont véritablement commencé à Ouanaminthe. Partout dans les rues et les quartiers, on voit brûler des pneus. Les flammes font peur et obligent presque toutes les écoles ainsi que les banques à fermer temporairement afin d’éviter d’être victimes d’actes de vandalisme et de pillage des groupes en colère.
Pendant plusieurs décennies, les institutions internationales de financement ont présenté la libéralisation du commerce comme un élément fondamental de la politique économique qui devrait être poursuivie par les pays en développement. Non seulement on encourage ces pays à libéraliser leurs échanges, mais cette mesure constituait en général une condition essentielle à l’octroi de l’aide. Un grand nombre de personnes ont questionné le fait de savoir s’il s’agissait d’une stratégie appropriée pour un pays en développement et Christian Aid a documenté les dommages causés par la libération rapide des échanges dans un grand nombre de pays en développement . [1] Ce rapport se base sur la documentation existante concernant l’expérience d’Haïti en matière de libéralisation du commerce et en particulier, son impact sur les communautés rurales pauvres.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a lance ce 9 avril un appel au calme a l’endroit des milliers de manifestants qui occupent violemment les rues de plusieurs villes d’Haiti pour protester contre la vie chère.
De nombreuses victimes par balles sont à nouveau recensées, ce 8 avril 2008, dans des manifestations de rue contre la vie chère observées dans plusieurs villes haïtiennes.Le Champ de Mars, principale place publique et centre administratif de la capitale a été le théâtre d’innombrables actes de violence lorsque des milliers de manifestants ont pris possession des lieux.
Les manifestations contre la cherté de la vie ont pris une nouvelle ampleur ce mardi 8 avril 2008.Tout d’abord, les regards étaient tournés pendant une bonne partie de la journée vers le Palais présidentiel, au Champs de Mars.Des groupes de manifestants ont tenté d’investir l’enceinte du Palais. Ils ont pour ce faire mis à contribution de grosses poubelles métalliques qui leur ont servi de bélier.
Des signes évidents d’un malaise, notamment un ralentissement marqué des transports publics, sont perceptibles, lundi matin 7 avril 2008, en différentes municipalités de la zone métropolitaine de la capitale, observe l’agence en ligne AlterPresse. Après le Sud et l’Artibonite (Nord), les manifestations, par groupes, contre la vie chère commencent à gagner Port-au-Prince, et convergent en diverses directions, dont le Parlement (à l’ouest de la capitale) et Bel Air (grande agglomération surplombant la place publique du Champ de Mars, non loin du palais présidentiel).