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Thème : Haïti

Haiti

Un nouveau gouvernement devra voir le jour en Haïti dans les prochains jours.

DIVERS

C’est ce qui ressort du vote de non confiance, accordé au Premier ministre, Jacques Edouard Alexis, ce samedi 12 avril 2008 à la chambre haute du Parlement, par une majorité de 2/3, soit 16 sénateurs sur 17 présents. Il s’agit d’une (juste) majorité obtenue sur les 27 sénateurs que compte actuellement la chambre haute en Haïti.

Le président du grand corps, Kely Bastien, seul membre présent [du regroupement politique « Lespwa » (Espoir), au pouvoir depuis le 14 mai 2006] à la séance d'interpellation, n'a pas eu à trancher. La motion de censure du Sénat est intervenue à 11 :55 locales (16 :55 gmt), sans débat, suite au discours prononcé par le Premier ministre sortant, Jacques Edouard Alexis, a constaté l'agence en ligne AlterPresse. « Je vais partir à la recherche d'un autre chef de gouvernement », annonce, en substance, le président de la république, René Garcia Préval. Préval a fait part de sa volonté de suivre les prescriptions constitutionnelles, au moment où il tenait une conférence de presse, ce même samedi 12 avril, au Palais national avec les importateurs de riz et le secrétaire d'Etat à l'agriculture Joanas Gué. La séance d'interpellation du Premier ministre au sénat de la république se déroulait parallèlement à la conférence de presse au Palais présidentiel. En accord avec Préval, les (…) Lire la suite »
Haiti - Vénézuéla

Le Vénézuéla enverra 364 tonnes d’aliments à Haïti

DIVERS

Le Gouvernement du Vénézuéla enverra à Haïti 364 tonnes d’aliments, pour aider à pallier la grave crise actuelle dans l’île des Caraïbes pour les hauts coûts de produits de première nécessité et qui a provoqué des protestations violentes, qui se sont soldées par plusieurs morts.

Le Gouvernement du Vénézuéla enverra à Haïti 364 tonnes d'aliments, pour aider à pallier la grave crise actuelle dans l'île des Caraïbes pour les hauts coûts de produits de première nécessité et qui a provoqué des protestations violentes, qui se sont soldées par plusieurs morts. L'annonce a été faite par le président vénézuélien, Hugo Chavez, en prenant part à la rencontre « Armés d'Idées : Intellectuels et Artistes pour la Paix et la Souveraineté en Amérique latine », qui a lieu à Caracas à l'occasion du sixième anniversaire du coup d'état d'avril 2002. En vérité à Haïti il y a une crise très, mais très grave. Elle est innérante et elle a été maintenant aggravée avec la crise des aliments. Le monde entre dans une crise alimentaire, a rappelé le mandataire. Bien que nous ayons eu quelques difficultés avec l'approvisionnement des aliments que nous avons résolu, en créant ce que nous n'avions pas avant, une réserve d'aliments pour le Vénézuéla, nous disposons donc de quoi (…) Lire la suite »
Haiti

Vie chere/Protestation : Tension à Ouanaminthe

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Tôt dans la matinée de ce mercredi 9 avril 2008, les tensions ont véritablement commencé à Ouanaminthe. Partout dans les rues et les quartiers, on voit brûler des pneus. Les flammes font peur et obligent presque toutes les écoles ainsi que les banques à fermer temporairement afin d’éviter d’être victimes d’actes de vandalisme et de pillage des groupes en colère.

La présence des agents de la PNH et de la MINUSTAH est remarquée dans certains endroits de la ville et spécialement devant les locaux abritant la douane de Ouanaminthe. La brigarde douanière semble ciblée par des membres de la population qui l'accusent de rendre difficiles les transactions douanières, alors qu'au fond, elle joue la carte de la corruption, déclarent-ils. Une marchande déclare à Radio Power que des brigardiers ont déjà confisqué ses marchandises supposément interdites (oeufs, poules, et autres) pour les lui remettre après la fermeture du travail, c'est-à -dire le soir, loin des regards ou pour les négocier avec d'autres commerçants. Pour éviter le pire avec une population en colère, les agents de la PNH effectuent des patrouilles dans des zones sensibles. A la base de cette situation : la montée vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Cette situation qui règne actuellement à Ouanaminthe ne constitue pas un fait isolé, mais s'inscrit dans le (…) Lire la suite »

HAITI : dans l’engrenage de la libéralisation agricole

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Pendant plusieurs décennies, les institutions internationales de financement ont présenté la libéralisation du commerce comme un élément fondamental de la politique économique qui devrait être poursuivie par les pays en développement. Non seulement on encourage ces pays à libéraliser leurs échanges, mais cette mesure constituait en général une condition essentielle à l’octroi de l’aide. Un grand nombre de personnes ont questionné le fait de savoir s’il s’agissait d’une stratégie appropriée pour un pays en développement et Christian Aid a documenté les dommages causés par la libération rapide des échanges dans un grand nombre de pays en développement . [1] Ce rapport se base sur la documentation existante concernant l’expérience d’Haïti en matière de libéralisation du commerce et en particulier, son impact sur les communautés rurales pauvres.

En Haïti, la libéralisation du commerce a été poursuivie dans le cadre de l'accord signé par ce pays avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale. L'enveloppe de l'aide accordée au pays a été conditionnée par la libéralisation du commerce et le gouvernement n'avait d'autre choix que d'ouvrir son économie, dans le sens des réformes politiques proposées. Malgré l'adoption de toutes les mesures demandées, les institutions internationales de financement ont rarement clamé qu'Haïti était un succès. Depuis la libéralisation, l'économie du pays s'est dégradée de manière significative, en particulier le secteur agricole a subi une baisse très sensible. Ce rapport est une tentative visant à chiffrer les pertes provoquées par la libéralisation du commerce dans l'agriculture, pertes supportées principalement par la population rurale, dont 82 pour cent de personnes vivent dans la pauvreté. En Haïti, les résultats de la baisse des droits de douane sur les produits (…) Lire la suite »
Haïti

Le secrétaire général de l’ONU lance un appel au calme

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Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a lance ce 9 avril un appel au calme a l’endroit des milliers de manifestants qui occupent violemment les rues de plusieurs villes d’Haiti pour protester contre la vie chère.

Ban Ki-moon exprime sa préoccupation face à la violence des récentes manifestations en Haïti et regrette profondément les pertes de vie qui en ont résulté, selon un communiqué parvenu à AlterPresse. Il exhorte les manifestants à renoncer à tout acte de violence. Le Secrétaire général de l'ONU déplore vivement les attaques contre le personnel et les installations de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haïti (MINUSTAH), ainsi que contre le gouvernement haïtien et des propriétés privées. Ban Ki-moon « exprime sa sympathie pour la souffrance du peuple haïtien suite à la hausse des prix de la nourriture et de l'essence », poursuit le communique. Il encourage les bailleurs de fond internationaux à apporter « de manière urgente » leur assistance à Haïti afin de remédier à cette situation. Le secrétaire général de l'ONU promet que la MINUSTAH et le système des Nations Unies en Haïti continueront à apporter leur soutien aux autorités haïtiennes pour faire parvenir des (…) Lire la suite »
Haïti

Vie chère/Protestation : De nombreux blessés par balles

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De nombreuses victimes par balles sont à nouveau recensées, ce 8 avril 2008, dans des manifestations de rue contre la vie chère observées dans plusieurs villes haïtiennes.Le Champ de Mars, principale place publique et centre administratif de la capitale a été le théâtre d’innombrables actes de violence lorsque des milliers de manifestants ont pris possession des lieux.

Tôt dans la matinée, des groupes de manifestants ont tenté, à l'aide d'une grosse poubelle en fer, de défoncer la barrière principale du Palais national. Les forces de l'ordre ont dû utiliser la manière forte pour déjouer les intentions de ces protestataires.Couvrant les évènements, le photojournaliste Jean-Jacques Augustin, du quotidien Le Matin, a été blessé d'une balle au dos. Transporté dans un centre hospitalier, le confrère est pour l'instant hors de danger. C'est encore dans la zone du Champ de mars que, plus tard, un autre photographe de presse, Mackenzie Blanc, a été grièvement blessé par balles.Devant le Palais national, des affrontements avec des casques bleus ont été à plusieurs reprises signalés. Les manifestants ont lancé des pierres en direction des soldats onusiens qui ont formé un cordon de sécurité autour du siège de la présidence.Les soldats de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haiti (Minustah) ont riposté par des tirs d'armes automatiques et (…) Lire la suite »
Haiti

La journée de tous les dangers

DIVERS

Les manifestations contre la cherté de la vie ont pris une nouvelle ampleur ce mardi 8 avril 2008.Tout d’abord, les regards étaient tournés pendant une bonne partie de la journée vers le Palais présidentiel, au Champs de Mars.Des groupes de manifestants ont tenté d’investir l’enceinte du Palais. Ils ont pour ce faire mis à contribution de grosses poubelles métalliques qui leur ont servi de bélier.

Les policiers haïtiens et casques bleus présents, après un round d'observation, ont entrepris de disperser la foule en tirant en l'air.Dans la foulée de ces échauffourées au Champ de Mars, on a dénombré au moins deux blessés dont un photographe du Quotidien Le Matin, Jean Jacques Augustin.Parallèlement à ces échauffourées dans les parages du siège de la présidence, d'autres groupes de manifestants étaient à pied d'oeuvre sur diverses autres artères de la capitale. Tout d'abord, il y a eu dans la matinée, entre dix heures et onze heures, un début de manifestation au Canapé-Vert.Les manifestants envisageaient de se diriger vers la résidence du président de la République, René Préval.Mais ils se sont ravisés quand ils ont vu que des policiers et casques bleus les attendaient de pied ferme.Ils ont alors scandé des slogans contre la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (la MINUSTA). En marge d'une visite au siège au Commissariat du Canapé-Vert, situé à quelques (…) Lire la suite »
Haiti

Haïti-Société-Vie chère : Les ingrédients d’une crise générale en perspective

reprise d’article

Des signes évidents d’un malaise, notamment un ralentissement marqué des transports publics, sont perceptibles, lundi matin 7 avril 2008, en différentes municipalités de la zone métropolitaine de la capitale, observe l’agence en ligne AlterPresse. Après le Sud et l’Artibonite (Nord), les manifestations, par groupes, contre la vie chère commencent à gagner Port-au-Prince, et convergent en diverses directions, dont le Parlement (à l’ouest de la capitale) et Bel Air (grande agglomération surplombant la place publique du Champ de Mars, non loin du palais présidentiel).

Une grève tacite, ou un arrêt de travail des chauffeurs de transport public, frappe l'attention dans la matinée du 7 avril. La circulation automobile est fluide sur les différents circuits de transport public, avec quelques bouchons à certains endroits. Les activités commerciales sont affectées par l'atmosphère d'inquiétude qui plane sur la ville de Port-au-Prince, où des parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison par crainte d'une tournure non contrôlée des événements. Des traces de pneus usagés incendiés sont présents sur certaines artères, tandis que des pierres sont lancées par des mains inconnues dans d'autres parties de la capitale. A l'Ecole normale supérieure de l'Université d'Etat d'Haïti, des étudiants ont, de très bonne heure, dressé des barricades sur la chaussée. Arrivés sur les lieux, des agents de la police nationale ont tenté de rétablir le calme. A rappeler que, depuis plus d'une semaine, les étudiants de la Faculté des sciences humaines (Fasch) (…) Lire la suite »

L’échec de l’Observatoire des Droits de l’Homme au Venezuela et en Haïti

Joe EMERSBERGER
Le rapport mondial de 2008 de l'Observatoire des Droits de l'Homme (Human Rights Watch, HRW) contient la supposition sous-jacente que les Etats-unis et ses alliés ont le droit de renverser des gouvernements démocratiques.[1] La partie du rapport sur le Venezuela ne mentionne rien sur les tentatives continuelles des Etats-unis pour renverser le gouvernement Chavez. Il est de notoriété publique que les Etats-unis ont financé des groupes impliqués dans le coup d'état de 2002 et ont continué de le faire ensuite.[2] Plutôt que de dénoncer ou même reconnaître les efforts de déstabilisation américains au Venezuela, HRW continue de ressasser sur le non-renouvellement de la licence de diffusion hertzienne à RCTV (Radio Caracas Télévision). RCTV était l'un des grands réseaux de télévision qui aida et encouragea le coup d'état. HWR objecte que l'implication de RCTV "n'a pas été prouvée selon une procédure qui aurait permis a RCTV de se défendre". Il est impossible d'imaginer une procédure (…) Lire la suite »

Haïti : un État dans un état de pourrissement avancé, par Marc-Arthur Fils-Aimé.

Que les grands pays laissent vivre Haïti. Expo « Mémoire des luttes populaires en Haïti » : 1946 - 1996. PAPDA, juillet 2007. Au cours d'une discussion sur la conjoncture nationale, le professeur Camille Chalmers a diagnostiqué la situation actuelle du pays comme « Un État dans un état de pourrissement avancé ». Effectivement, même les observateurs les moins avertis avec des mots différents, sont parvenus au même constat. La nation haïtienne, en effet, offre le malheureux spectacle d'un pays qui s'en va à vau-l'eau. Le capitaine et les matelots sont bel et bien installés à leur poste, mais malheureusement, ils ont enfoui leur boussole quelque part sur la terre ferme. Le président Préval, au début de son premier mandat, avait préconisé le mode d'ordre : « Restaurer l'autorité de l'État ». Il en avait fait le principal leitmotiv de sa campagne électorale de 1995. Le résultat obtenu au cours de son premier quinquennat s'était révélé maigrelet. Aujourd'hui, au cours de son (…) Lire la suite »