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Thème : Haïti

Les pays de l’ALBA ont verse 100 millons de dollars d aide a Haiti

Rolphe PAPILLON
Corail est l'un des premiers villages à bénéficier de cette générosité. Les Cubains, sur le terrain depuis plus de dix ans, ont décidé de transformer le centre de santé de Corail en un vrai Hôpital. En une semaine, ça a été fait ! Désormais les Coraillais n'ont plus aucun besoin d'aller à Jeremie pour se faire soigner, se faire opérer ou accoucher. 16 spécialistes cubains sont désormias sur place et chaque section communale compte un médecin cubain. Chaque année depuis dix ans les avions transportant les médecins cubains repartent avec de jeunes étudiants en médecine. Les premières promotions accompagnent déjà les cubains dans leur travail en Haïti. A Corail, l'arrivée des Cubains par hélicoptere a suscité une euphorie. La population a gagné les rues pour remercier les Cubains en brandissant le drapeau vénézuelien et le drapeau rouge du CHE. Un cortège de motos, de vélos a accompagné les médecins jusqu'à l hôpital. Dans la soirée, la mairie de Corail a organisé un repas de (…) Lire la suite »

Haïti : Le gouvernement a ordonné l’évacuation de la capitale

PRIMITIVI
A cause des précipitations qui sont tombées durant ces derniers jours sur la pays, le gouvernement haïtien a décidé de déplacer les sinistrés de la ville de Port-au-Prince afin d'éviter les épidémies. Les réfugiés ont été évacués vers différents campements aux environs de Port-au-Prince pour éviter les épidémies qui peuvent compliquer la situation sanitaire déjà difficile. Dans différents points de la capitale les tentes des centres de vaccination destinés aux enfants et aux adultes ont été installées. En plus du tremblement de terre du 12 janvier dernier le pays a vu arriver les grosses pluies du début de l'année qui ont compliqué l'assistance destinée aux sinistrés. Près de 200 000 personnes sont sans logement dans le pays. Cependant, une délégation équatorienne travaille à une proposition qui sera envoyée à l'Unasur pour offrir une aide humanitaire coordonnée aux côtés du gouvernement haïtien. Le 9 février lors du sommet extraordinaire de l'Union des Nations (…) Lire la suite »

De quel droit survivons-nous aux morts ?

Santiago ALBA RICO
Vers dix heures du matin, le 19 janvier dernier, le LIBERTY OF THE SEAS, un des yachts les plus luxueux du monde, débarqua ses passagers dans le port idyllique de Labedee, un « paradis privé », propriété de l'entreprise étatsunienne Royal Caribbean. Accueillis au son d'une musique folklorique enchanteresse, avec des rafraichissements « labaduzees » " le cocktail exclusif de la résidence " les voyageurs tout émoustillés purent ensuite goûter les charmes des plages les plus sensuelles, les mets les plus sophistiqués, jouir des chambres les plus confortables, du parc aquatique le plus immense des Caraïbes et même d'une montagne russe, tautologique et vertigineuse, et tout cela, à leur disposition exclusive 24 h sur 24. Ce rêve matérialisé, ce retour civilisé au Jardin d'Éden biblique, était cependant attenant à un autre monde d'innocence perdue et de barbarie antédiluvienne. Une mince cloison, une transparence dure et infranchissable le séparait de cet autre monde. Et c'est (…) Lire la suite »

Haïti : Une experte de l’UNICEF s’inquiète du trafic d’enfants en Haïti.

PRIMITIVI
Aujourd'hui il y a des parents qui cherchent leurs enfants et peut-être que ceux-ci se trouvent en dehors du pays, nous a indiqué Francoise Gruloos, représentante UNICEF dans la nation caribéenne. A la suite une note nettement plus positive : le Ministère de l'Éducation haïtien cherche à rouvrir les classes de la ville au plus tard au début avril, mais cela nécessite la levée de divers obstacles dans la grande ville dévastée. Une experte de l'UNICEF s'inquiète du trafic d'enfants en Haïti Port au Prince, 25 février - La représentante de l'UNICEF en Haïti, Françoise Gruloos, a qualifié d'inquiétant le trafic d'enfants après le tremblement de terre, bien qu'il soit encore impossible de quantifier le nombre de petits sortis du pays. « Il y a beaucoup de mouvements d'enfants, c'est très inquiétant, parce qu'il y a des personnes qui oublient que l'enfant a un papa, une maman ou les deux », a déclaré la fonctionnaire à l'agence Prensa Latina. Aujourd'hui il y a des parents qui (…) Lire la suite »

Haïti : les péchés d’Haïti par Eduardo Galeano

Eduardo GALEANO
Un texte d'Eduardo Galeano paru sur Servindi le 20 janvier dernier, mais qui date de 1996. Galeano revient dans ce texte sur l'histoire d'Haïti. Ou comment l'Occident a construit la malédiction de cette île au fur et à mesure des ans, parce qu'elle était habitée par des noirs. La démocratie haïtienne est née il y a un moment. Dans son bref temps de vie, cette créature affamée et malade n'a reçu que des gifles. Elle était nouvelle-née, dans les jours de 1991, quand elle a été assassinée par le coup de force militaire du général Raoul Cedras. Trois ans plus tard, elle a ressuscité. Après avoir subi et être sortie de tant de dictatures militaires, les États-Unis sont sortis et ont mis en place le président Jean-Bertrand Aristide, qui avait été le premier président élu par un vote populaire dans toute l'histoire d'Haïti et qui avait eu la folle idée de vouloir un pays moins injuste. http://www.primitivi.org/spip.php?article230 Lire la suite »

France : le gouvernement soutient l’occupation américaine de Haïti dévasté par un tremblement de terre

Antoine LEROUGETEL
Après le tremblement de terre du 12 janvier qui a dévasté Haïti, le gouvernement français prend des mesures pour faire cesser en Europe l'opposition politique à l'occupation militaire américaine de Haïti. L'intervention américaine a bloqué les aides essentielles en nourriture et médicaments, y compris venant d'organisations telles Médecins sans frontière, tandis que Washington se concentrait à consolider son étau sur Haïti. Le bilan du tremblement de terre s'élève à plus de 200.000 morts, 250.000 blessés et des millions de sans-abris. Cette catastrophe a aussi renforcé les projets impérialistes de faire de Haïti une plateforme de travail bon marché d'esclaves salariés payés avec des salaires de misère dans l'industrie de l'habillement. (voir « Reconstruire Haïti » pour ses salaires de misère ) Le président français Nicolas Sarkozy qui a bâti sa politique étrangère autour du projet de réparer les relations franco-américaines après que son prédécesseur Jacques Chirac s'est opposé (…) Lire la suite »

Variations dans la compassion : Haïti et Gaza (Counterpunch)

Bouthaina SHAABAN
Akiva Eldar a écrit un article intitulé « Israel's compassion in Haiti can't hide our ugly face in Gaza » (« la compassion d'Israël à Haïti ne peut cacher notre laideur à Gaza » - Haaretz, 18 janvier 2010 ) dans lequel il explique la contradiction dans les campagnes de relations publiques menées par les dirigeants israéliens envers les victimes du séisme à Haïti et leur totale indifférence quant aux souffrances du peuple de Gaza dont les enfants, les femmes et les personnes âgées meurent chaque jour par manque de médicaments, de la destruction des hôpitaux et parce que les autorités Israéliennes empêchent nourriture et médicaments d'entrer à Gaza. Larry Derfner a écrit dans le Jérusalem Post (20 janvier 2010) un article sur l'aide que les dirigeants israéliens se sont empressés d'envoyer à Haïti et qu'ils ont envoyé au Ruanda il y a quelques années - avec beaucoup d'efficacité - alors que de nombreux Israéliens ont honte des actions de leur gouvernement à Gaza. Il s'interroge sur (…) Lire la suite »

Bébé Doc, le métro de Port au Prince et les dix plaies d’Egypte

Claude RIBBE
Jean-Claude Duvalier, alias Bébé Doc, a exercé un pouvoir dictatorial sur Haïti pendant 15 ans, entre 1971 et 1986, avec le soutien de ses volontaires de la sécurité nationale, plus connus sous le nom de tontons macoutes. Après s'être enfui avec l'aide des États-Unis et de la France, il fut secrètement accueilli à Grenoble au printemps 1986 avec 900 millions de dollars d' « économies », au moment de la transition entre le gouvernement Fabius et celui de Chirac (1ère cohabitation). C'est Régis Debray, chargé de mission aux relations internationales auprès de Mitterrand, et donc responsable du dossier d'Haïti de 1981 à 1985, qui se serait chargé de recevoir le dictateur (ce dont se souviendra Chirac en 2004 en confiant au guérilléro bavard le dossier du coup d'État contre Jean-Bertrand Aristide). Les bons et loyaux services de Debray lui vaudraient une nomination au conseil d'État par le fait du prince. Jean-Claude Duvalier, officiellement en transit, est ainsi hébergé et (…) Lire la suite »

Joli coup aux Caraïbes ! (Rebelion)

Ana ESTHER CECENA, Humberto MIRANDA, David BARRIOS, Rodrigo YEDRA
Ay ! Haità­ la negra, llorando está Pablo Milanés 12 janvier 2010 : de nombreuses incertitudes et beaucoup de confirmations. Port-au-Prince, ce qui se fait de plus proche d'un centre urbain moderne dans le pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental, a été touchée par un séisme de 7 degrés d'intensité qui a rendu SDF le peuple, le Président et même Dieu en abattant le palais présidentiel et la cathédrale. Ce morceau de terre, petit bout de l'ancienne île Hispaniola, pionnier du soulèvement indépendantistes, se débat toujours aujourd'hui entre une catastrophe économique qui l'a plongé dans la misère sans même l'autosuffisance alimentaire (1), une catastrophe naturelle comparable à une bombe atomique bien que sans les effets radioactifs et pour finir une nouvelle occupation qui renforce sa condition de colonie. La réponse solidaire immédiate de la communauté internationale fournissant nourriture, médicaments et couvertures s'est ajoutée à la présence des médecins cubains (…) Lire la suite »

Notre rôle dans les malheurs d’Haïti (The Guardian)

Peter HALLWARD
Si nous tenons véritablement à aider cette terre dévastée, il faut que nous cessions de chercher à la contrôler et à l'exploiter. N'importe quelle grande ville de la planète aurait subi des dégâts énormes après un tremblement de terre de l'ampleur de celui qui a ravagé la capitale d'Haïti, mais ce n'est pas un hasard si Port-au-Prince ressemble aujourd'hui en grande partie à une zone de guerre. La plupart des dégâts à l'origine de cette dernière catastrophe, la plus dévastatrice qu'ait connue Haïti, s'expliquent mieux si on comprend qu'ils sont le résultat d'agissements humains comme tous les autres épisodes effroyables de l'histoire du pays. Ce pays a subi plus que son lot de catastrophes. Des centaines de personnes sont mortes dans le tremblement de terre à Port-au-Prince en juin 1770 et le bilan du terrible séisme du 7 mai 1842 est estimé à 10.000 morts seulement à Cap ¬Haïtien, une ville du nord du pays. Les ouragans secouent régulièrement l'île, les plus récents ayant eu (…) Lire la suite »