RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Haïti

Haïti : Le côté obscur de la coopération internationale. (Rebelion)

Daniel CUNILL MARTINEZ
Les dons, les cadeaux et les commémorations. Le 20 décembre 2010, Ricardo Seitenfus, représentant spécial en Haïti de l'O.E.A. (organisation des états américains), a donné une entrevue au quotidien suisse Le Temps. Il y exprimait son opinion sur les causes et les erreurs qui ont conduit aux échecs de la communauté internationale dans ce pays des Caraïbes. Le jour de noël, alors qu'une bonne partie de l'humanité se remettait des excès dans la célébration de l'enfant Jésus, l'OEA a destitué le fonctionnaire brésilien. Entre autres critiques, le diplomate a souligné que l'ONU a imposé la présence de troupes en Haïti bien que ce pays « ne connaît pas de guerre civile et n'est pas une menace internationale », mais que son plus grand péché c'est d'être un proche voisin des USA. Pour lui, il s'agissait de « geler le pouvoir et de transformer les haïtiens en prisonniers sur leur île ». Une de ses affirmations les plus fortes, il l'appelle oegénisation c'est à dire « une relation (…) Lire la suite »

HAITI : RADIOGRAPHIE D’UNE PRESSE REACTIONNAIRE, JADIS PROGRESSISTE

Joel LEON
Le simplisme, un mal sociologique a éradiquer - Pierre Bourdieu Les émeutes de trois jours qui avaient saccagé le pays après la proclamation des résultats du premier tour des élections du 28 novembre tiennent encore le pays entier en alerte. Ajouter à cela, le cholera et le quotidien morose des citoyens appauvris prennent tous en otages. Tout effort de sortir de ce train-train journalier exige un surplus humain qui, très souvent manque au commun des mortels. En ce sens, je vais aborder un sujet essentiel qui m'a toujours tenu à coeur a propos d'Haïti. La presse haïtienne et son comportement a travers les événements de 2004 qui ont conduit au coup d'état contre Aristide, suivi de l'occupation du pays et, celui de l'après 5 Décembre 2010. Nous rêvons encore de la presse militante proche du peuple qui fleurissait après la fin de la dynastie duvalierienne. Longtemps avant de sombrer dans la vacuité morbide de la dominance, sous le charme de la sirène de la presse globale, dite de (…) Lire la suite »

Canada : « Haïti, le choc de la réalité » en kiosques le 14 janvier

Revue "Relations"
Jean-Claude Ravet Avec ses 200 000 morts et autant de blessés, un million et demi de sans-abri et l'écroulement d'un nombre considérable d'institutions civiles et étatiques, le tragique tremblement de terre de janvier 2010 a mis à nu la terrible réalité socio-économique et politique d'Haïti. Un an après le séisme, à peu près rien n'a changé. Ce petit pays de neuf millions d'habitants, le plus pauvre des Amériques, peine à se relever. Les sinistrés sont toujours entassés dans des camps de fortune insalubres. Les décombres sont à peine déblayés. Le choléra fait ses ravages. Pendant que les milliards promis par la communauté internationale sont toujours attendus - véritable scandale d'une aide humanitaire qui se paye de mots. Ce délabrement s'explique notamment par la présence, au coeur de la société haïtienne, d'un État qui n'a d'État que le nom (voir l'article de Daniel Holly, « Un État fantôme »). De fait, l'élite politique délaisse depuis longtemps l'intérêt public au profit (…) Lire la suite »

Inanité ironique de la « Communauté Internationale » en Haïti.

Camille Loty MALEBRANCHE

L’acceptation du vocable de Communauté Internationale dans l’usage
lexical et médiatique de la politique internationale, est l’une des plus
probantes preuves de l’aisance avec laquelle ce qu’il convient
d’appeler, la propagande d’une infime minorité d’oligarques d’État,
manipule les consciences dans le monde de l’information véhiculée par la
grande presse mondiale.

Les Etats-Unis, le Canada, Le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, et quelques deux ou trois autres pays à la proue de l'union européenne ou ailleurs, soit à peine cinq pour cent des états, osent, au mépris du reste des environ 200 états répertoriés dans l'Onu, gifler le bon sens et insulter la dignité des pays du monde entier perçu par eux comme figurants voire ombre du corps que constituerait leur Communauté Internationale. C'est de l'inféodation à la fois épistémique et politique des peuples de la planète par la weltanschauung d'un certain occident et de ses alliés. Envahisseurs, guerriers lâchement assassins, pillards et fomenteurs de crimes financiers contre les nations, les voilà juges et moralistes exclusifs autorisés. Leurs membres quel que coupables qu'ils soient comme la sinistre équipe de Bush et sa main basse sur l'Irak avec tous les assassinats de civils sur la base d'un ignoble mensonge, sont au-dessus de toute justice tandis qu'ils dressent leur Cour (…) Lire la suite »

L’extermination programmée du peuple haïtien

Joel LEON

La journée du 28 novembre dernier vient d’illustrer en lettres majuscules le degré de putréfaction du mal dont souffre le pays. Définitivement, rien ne marche pour le système en place, en décomposition. Dans les annales historiques des élections en Haïti, aucun processus n’a été plus scandaleux que celui du 28 novembre, jamais. Et pourtant, 29 millions de dollars américains avaient été mobilisés pour réaliser cette mascarade. S’agit-il du « mal de René » qui frappe les élites haïtiennes ou de l’extermination programmée de tout un peuple ?

En observant l'acharnement avec lequel l'Internationale s'était lancée dans l'organisation des dernières élections haïtiennes laisse la porte ouverte à toutes sortes d'interprétations. Tout observateur lucide avait mis l'Internationale en garde contre l'organisation prématurée de ces joutes, parce qu'elles allaient conduire le pays vers une crise politique sans pareille. De façon obstinée, sourde elle a lancé le pays dans cette aventure sans issue, et voilà maintenant qu'on a eu des émeutes occasionnant plusieurs morts et transformant le pays en un baril de poudre prêt à sauter à n'importe quel moment. L'Haïtien est très pessimiste par rapport à l'avenir de son pays. Les promesses non tenues, les rendez-vous manqués et la mauvaise presse accablent les esprits les plus positifs. Nous sommes à moins d'un mois du 12 Janvier 2011, soit un an après le séisme, la situation générale n'a pas changé d'un iota. Les réunions internationales se succèdent dans toutes les capitales du monde, (…) Lire la suite »

Haïti : comment reprendre le contrôle d’un scrutin

Oscar FORTIN
L'hypocrisie qui se transforme en vertu Les résultats au premier tour du scrutin pour les présidentielles en Haïti n'ont pas été à la satisfaction d'un certain nombre de pays dont les États-Unis. Quant aux candidats perdants et à leur partisans, il était prévisible qu'ils ne soient pas très heureux d'être mis à l'écart du second tour. Personne n'aime perdre. Les manifestations qui ont suivi, sans doute provoquées par l'insatisfaction interne et possiblement encouragées par certains intérêts internationaux, ont bien servi la volonté des États-Unis de reprendre le contrôle de ces élections pour les ajuster à ses attentes. Il ne faut pas oublier qu'il y a toujours un 11 milliards de dollars qui attendent pour venir en aide au peuple Haïtien et que l'action des pays émergents de l'Amérique latine peut faire basculer Haïti dans leur camp. Le scénario utilisé est de toute beauté. D'abord, il faut prendre en compte que le Brésil et plusieurs pays de l'Amérique du Sud ainsi que l'ONU (…) Lire la suite »

Haiti : la bataille contre le choléra et le principal encouragement à nos efforts

Fidel CASTRO
LA BATAILLE CONTRE LE CHOLÉRA Je fais une pause au milieu de plusieurs analyses importantes qui prennent mon temps ces jours-ci pour aborder deux questions que notre peuple doit connaître. L'ONU, poussée par les États-Unis, qui ont engendré la pauvreté et le chaos en République d'Haïti, y a dépêché voilà plusieurs années des forces d'occupation, dites Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), qui y ont d'ailleurs introduit le choléra. Le secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), lui, y avait nommé, début 2009, comme son représentant personnel un intellectuel brésilien, Ricardo Seitenfus, qui faisait alors partie du ministère des Affaires étrangères de son pays. Seitenfus jouissait d'un prestige mérité dans les milieux diplomatiques et gouvernementaux de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, par le sérieux et la franchise avec lesquels il se colletait avec les problèmes. Il avait écrit en 1993, l'année de sa première visite en (…) Lire la suite »

Haïti est la preuve de l’échec de l’aide internationale

Le temps (Journal suisse)
Haïti est la preuve de l'échec de l'aide internationale » Par Arnaud Robert, de retour de Port-au-Prince Diplômé de l'Institut de hautes études internationales de Genève, le Brésilien Ricardo Seitenfus a 62"‰ans. Depuis 2008, il représente l'Organisation des Etats américains en Haïti. Il dresse un véritable réquisitoire contre la présence internationale dans le pays Le Temps : Dix mille Casques bleus en Haïti. A votre sens, une présence contre-productive… Ricardo Seitenfus : Le système de prévention des litiges dans le cadre du système onusien n'est pas adapté au contexte haïtien. Haïti n'est pas une menace internationale. Nous ne sommes pas en situation de guerre civile. Haïti n'est ni l'Irak ni l'Afghanistan. Et pourtant le Conseil de sécurité, puisqu'il manque d'alternative, a imposé des Casques bleus depuis 2004, après le départ du président Aristide. Depuis 1990, nous en sommes ici à notre huitième mission onusienne. Haïti vit depuis 1986 et le départ de Jean-Claude (…) Lire la suite »

Les mensonges de Bill Clinton

Fidel CASTRO
Je regrette vraiment d'avoir à le démentir. Aujourd'hui, ce n'est plus que quelqu'un à l'aspect bonhomme, consacré au legs historique, comme si l'histoire de l'Empire, voire quelque chose de plus important : le sort de l'humanité, étaient garantis au-delà de quelques dizaines d'années, et ce à condition qu'aucune guerre nucléaire n'éclate au sujet de la Corée, de l'Iran ou de tout autre point chaud. L'Organisation des Nations Unies, on le sait, l'a nommé son « envoyé spécial » en Haïti. Clinton -président des États-Unis entre les deux Bush - empêcha l'ancien président Carter, par jalousie politique ridicule, de participer aux négociations migratoires avec Cuba, signa la loi Helms-Burton et fut complice des actions de la Fondation nationale cubano-américaine contre notre patrie. Il existe abondance de preuves sur sa conduite, mais nous ne le prenions pas trop au sérieux pour autant et nous n'étions pas hostiles à ses activités au sujet de la mission que l'ONU lui avait (…) Lire la suite »

Les médecins cubains installent un important centre de traitement du choléra à Haïti.

Granma
La Brigade Médicale cubaine (BMC) en Haïti a terminé l'installation, en un temps record, d'un Centre de Traitement du Choléra de 100 lits (hôpital de campagne) à Carrefour, un quartier populeux de la capitale (Kafou, en créole) de plus de 400 000 habitants et situé sur la pente d'un coteau à environ 20 km de Port-au-Prince. Le nouveau centre fonctionne avec 32 collaborateurs cubains et dispose de 7 unités pour le traitement intégral des malades du choléra. Il s'agit de l'entrée sud de la capitale et la direction de la Brigade a ouvert cette Unité Médicale en pensant à l'éventualité d'une propagation de l'épidémie de choléra en ce lieu car il concentre l'une des populations les plus marginales du pays et les conditions environnementales et d'hygiène sont très mauvaises. Précisément, l'épicentre du tremblement de terre dévastateur de 7 degrés sur l'échelle de Richter que subit Haïti le 12 janvier dernier, provoqua à Kafou, qui, en créole signifie « carrefour », d'énormes (…) Lire la suite »