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Thème : Haïti

Haiti AUTOUR DU 7 FEVRIER (2ème partie)

Yvon PIERRE

Il est minuit : makout fin pran chenn nan peyi a ! Avec aujourd’hui les Mayard, Lambert, Latortue, Nelson, Raymond jr, Sophia…, nous sommes de retour au temps des Roger Lafontant, Franck Romain, Jean Tassy, madame Max Adolphe et autres zélés du même acabit (bourreaux et fiyèt lalo).

AUTOUR DU 7 FEVRIER (2ème partie) Il est minuit : makout fin pran chenn nan peyi a ! Avec aujourd'hui les Mayard, Lambert, Latortue, Nelson, Raymond jr, Sophia…, nous sommes de retour au temps des Roger Lafontant, Franck Romain, Jean Tassy, madame Max Adolphe et autres zélés du même acabit (bourreaux et fiyèt lalo). « En 1957, après avoir éliminé tous ses adversaires, Papa Doc remporte les élections, grâce à l'appui de l'armée. Il met en place sa milice privée, les tontons macoutes, véritables commandos de la mort, qui vont terroriser le peuple haïtien dans les coins les plus reculés du pays. […] Leur formation technique avait été assurée par la mission militaire américaine et les officiers de confiance de Papa Doc. Un certain nombre d'entre eux furent formés en France par la Gendarmerie Nationale, à Melun. Sous Papa Doc et Baby Doc l'arbitraire remplaça la légalité, et le droit de la force remplaça la force du droit. Des centaines d'assassinats sont perpétrés parfois en (…) Lire la suite »

Ayiti, l’appel du lambi.

Alfare

La très belle vidéo du documentaire réalisé par Anne Delstanche et présenté par elotrocorreo samedi 3 mars au soir : Ayiti, l’appel du lambi (film trilingue) de l’émotion, de la réflexion et plein d’espoir...

DOCUMENTAIRE HAà TI Un film de Anne Delstanche Synopsis en français Haïti a payé un prix exorbitant pour avoir "osé" se libérer le premier de l'esclavage . Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est venu écraser encore un pays déjà très éprouvé par son histoire. Un grand mouvement de solidarité internationale avait vu le jour. Les médecins cubains étaient sur place travaillant à l'amélioration du système de santé et ont été en première ligne dès le début pour secourir les blessés. Qu'en est-il aujourd'hui, quelles coopérations se développent sur le terrain avec quels résultats ? Entre "humanitaire" solidarité et marché de la reconstruction quel avenir pour Haïti ? Ayiti, l'appel du lambi On ne va pas attendre qu'il passe au multiplex le plus proche ni même à la tv et c'est bien dommage. Donc on peut le voir ici http://www.youtube.com/watch?v=wheGQKGVoe8 partager largement ce lien avec les amis et cela ne nous empêche pas (au contraire) d'organiser des (…) Lire la suite »

Haiti : Lire la démission de Garry Conille

Leslie PEAN

La démission de Gary Conille comme premier ministre n’efface en rien la crise de gouvernance de notre pays aux nom et prénom Haïti Toma. Elle marque sans doute une étape importante dans le drame d’un peuple dont les filles et les fils croient pouvoir, à chaque génération, réinventer l’espérance sombre de leur avenir avec la même pâte de ses échecs d’hier. Des générations qui pensent recoudre le tissu social déchiré avec les fils de fer de l’absolutisme. Débilité ! Suicide !

Quatre mois d'une longue nuit ont abouti à la réalité malsaine du jour de la démission. Nous avons attendu la musique de la pluie sur nos toits. Mais elle n'est pas arrivée et à sa place le seul bruit entendu a été celui de nos larmes intérieures. Garry Conille a été victime de la rumeur. Celle qui entretient la confusion dans les interstices du silence du président Martelly graissant les marches autour du puits pour que son premier ministre y tombe. Celle de la boue des propos malsains de la déclinaison infinie de la politique des ombres. Celle de la nostalgique période du bleu denim ou du kaki de chauffe sur le macadam. Celle du refus d'un regard critique sur l'Haïti désenchantée dont les dirigeants veulent seulement trouver des résultats en croyant cacher le mal et la décomposition qui rongent la société. Enfin, celle musicale, des monstres, des perversions qui traversent notre univers. Loin des regards du monde sur nos maisons enfouies sous les décombres, l'artillerie lourde (…) Lire la suite »

Le duvaliérisme en action

Yvon PIERRE

Dans nos précédents articles,nous avions tenu à souligner la longue période de noirceur endurée par le peuple haïtien sous le régime fasciste des Duvalier père et fils. Les duvaliéristes qui, dans une Haïti sous occupation ont repris le pouvoir avec Sweet Micky en première ligne, n’ont pas tardé à sortir leurs griffes:intimidations,enlèvement de parlementaire,menaces répétées é l’encontre des travailleurs de la presse,"descente des lieux" en la résidence du Premier Ministre, parlementaires menacés,assaut contre des étudiants de la Faculté d’Ethnologie suivi d’arrestations...Et pour clore cette liste non exhaustive copie de la lettre musclée ci-jointe du Ministre de la Défense au Recteur de l’UEH. On ne saurait leur reprocher de cacher leur jeu. Martelly avait promis la transparence, promesse tenue donc ! La balle est dans le camp des démocrates... s’il en reste.

Cabinet Particulier du Président Michel Joseph Martelly Le Directeur PNITMP/rjhll584 Port-au-Prince, le 28 février 2012 Monsieur Jean-Vernet HENRY Recteur de l'Université d'Etat d'Haïti En ses Bureaux Monsieur le Recteur, Le jeudi 23 février 2012, les services de la présidence, à travers le secrétariat privé du Chef de l'Etat, a invité le Rectorat à une rencontre autour des problèmes que confronte l'Université d'Etat d'Haïti avec tout le Conseil au grand complet, le vendredi 24 février 2012. Selon vous, le délai imparti étant trop court pour étendre l'invitation à tous les membres du conseil, la présidence a reporté la rencontre au mardi 28 février à 15 heures. Juste quelques heures avant la rencontre, vous avez envoyé à la présidence un courriel stipulant : « Le Conseil de l'Université autorise le Conseil Exécutif de l'UEH, accompagné de quelques uns de ses membres à rencontrer la Présidence de la République, afin de dissiper le malaise provoqué par les graves (…) Lire la suite »

Haiti : Le contrôle de la circulation illicite des armes à feu

Patrck Elie
Un défi régional Le trafic des armes à feu et leur circulation illicite est par nature même un problème régional voire mondial. Après tout, il s'agit d'échanges, de commerces, dans le sens noble de ces activités comme dans ses versions les plus perverses. Dès le début de la colonisation européenne de "notre Amérique" , le trafic a été au coeur de cette extraordinaire et terrible aventure : échange de produits américains contre ceux des métropoles européennes, mais également d'êtres humains capturés jusque sur les côtes africaines. En somme, notre région et nos sociétés ont été littéralement façonnées par les premiers balbutiements de la mondialisation et leur cortège de violence. Déjà à cette époque, à côté des échanges imposés par les métropoles, légaux quoique illégitimes, la contrebande a su contourner les barrières étatiques ou opérer avec la complaisance des autorités coloniales. L'émergence des USA, comme nouveau colosse d'abord hémisphérique puis mondial, a (…) Lire la suite »
Ignorance des faits historiques/Justification du racisme anti-haïtien

A l’attention de ceux qui, frappés de cécité intellectuelle, vont à contre-courant de l’histoire et de l’évolution des NTIC

Marvel DANDIN
Permettez d'abord que je rappelle à qui semble l'ignorer que nous sommes au 21ème siècle. C'est l'ère du développement fulgurant des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ; celles qui devraient permettre aux pays en retard comme le nôtre de combler au plus vite leurs lacunes et de rattraper d'autres qui, à un certain moment, leur étaient comparables à plus d'un titre. Ces technologies devraient favoriser les débats contradictoires aptes à garantir une meilleure appréhension du réel, dans la perspective de sa transformation positive dans le sens du progrès et du développement. Or, voilà que certains, jouissant du privilège d'accéder à ces technologies, en profitent constamment pour déverser toutes sortes d'insanités à la face du monde, dans le but évident de défendre de vils intérêts de personnes et/ou de partis. L'histoire récente a pourtant amplement prouvé que de telles attitudes, loin d'assurer notre avancement, ne font au contraire (…) Lire la suite »
Haiti-Duvalier

Pour lui, pour elle et pour eux, pour tous nos enfants...

Magali COMEAU DENIS
Aux Casernes Dessalines, sises au Palais National, à quelques mètres des bureaux et appartements privés du Président à Vie Jean-Claude Duvalier et de son épouse. 1982. La salle est sombre. Un grand bureau. Dessus, parfaitement rangés, une feuille blanche, un crayon, un revolver, une lampe dont la faible lumière permet à peine de reconnaitre les visages des trois hommes assis derrière le bureau. Au centre, trône le Docteur Roger Lafontant, Ministre de l'Intérieur et de la Défense Nationale, affable, accueillant, il tangue en faisant tournoyer son fauteuil. A sa droite et à sa gauche, immobiles, le visage fermé, se tiennent Emmanuel Orcel et Albert Pierre dit Ti Boulé, colonels des Forces Armées d'Haïti. La Commission d'Enquête Spéciale de Jean-Claude Duvalier. Des haut-parleurs diffusent des enregistrements de hurlements d'un homme qu'on torture et qui supplie grâce, pitié. Deux gardiens accompagnent le prisonnier menotté, l'installent au milieu de la salle sombre, saluent (…) Lire la suite »

Du devoir de mémoire au devoir d’histoire Autour du 7 février

Yvon PIERRE
Il faut attirer violemment l'attention sur le présent tel qu'il est si on veut le transformer. Gramsci. Tandis que les forces duvaliéristes (ré)occupent et les institutions et les rues et les nuits du pays, le peuple haïtien qui a fait le 16 décembre 90 a-t-il aujourd'hui les outils, les armes qu'il (lui) faut pour combattre ces fò s lanmò , ces fò s fènwa qui se sont raffinées, spécialisées ? Il est plus qu'évident que la médiocrité qui sévit chez nous en Haïti est liée à notre refus obstiné d'engager une réflexion plus que nécessaire avec le peuple. Nous expérimentons ces jours-ci, à nos frais, que la chute de Jean-Claude Duvalier, des duvaliéristes le 7 février 86 n'était pas la fin du duvaliérisme, la fin de la médiocrité et de l'obscurantisme qui a toujours été une pratique de chez nous. "La dictature des Duvalier a triomphé vers la fin des années 1970. Le pays est mis en échec, en pleine régression économique, sociale, politique, culturelle. L'appauvrissement des (…) Lire la suite »

Haïti, «  diplomatie d’affaires ou diplomatie d’affairisme »

Joel LEON

«  On a toujours l’impression de ne pas être au bon endroit à Davos, qu’une réunion plus intéressante a lieu quelque part dans un hôtel, et que c’est la qu’on devrait être. Comme si le vrai Davos se déroulait en secret quelque part ». (Steve Case, fondateur de AOL)

La chaudière de la politique haïtienne ne cesse de bouillonner tout au long du mois de janvier. D'après tous les indices, le mois de Février se coulera dans le même climat. Entre-temps, les rumeurs les plus folles circulent a flots dans le pays et la diaspora d'Haïti sur cette épineuse affaire de nationalités multiples. L'exécutif semble, en apparence, bien sur, ne s'en foutre pas mal. Pendant la fin du mois de janvier, six membres du gouvernement se trouvent à l'étranger. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Lamothe, se trouve en France accompagné du ministre du tourisme, Mme Stéphanie Balmir, celui du commerce, Mr Wilson Laleau, et de la coopération externe, Mr Herve Day. Sans oublier le chef de cabinet de Mr Lamothe, Ady Jean Gardy, et du directeur général, Mr Nixon Myrthil. Tout ce beau monde était à Paris à la tête d'une forte délégation, incluant de nombreux hommes d'affaires haïtiens, conduite par le chancelier Laurent Lamothe. D'un autre coté, le ministre de (…) Lire la suite »

Haïti : Allons-nous exceller dans l’art de tout rater !

Yvon PIERRE
"Il nous faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures et mettre les gens à chaussures en état de s'entredéchirer les uns les autres, c'est la seule façon pour nous d'avoir une prédominance continue sur ce pays de nègres qui a conquis son indépendance par les armes. Ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de noirs d'Amérique » [1]. Prédominance continue : rien à redire, jiskaprezan se zewo fot, 10/10, gras ak sousou lakay. « Ronald Reagan désigna comme terroriste le gouvernement sandiniste du Nicaragua, quand les terroristes, c'était son Administration et cette "contra" qu'il finançait. J'étais au Nicaragua peu de temps avant qu'ils détruisent la révolution. Fonctionnait encore ce qui avait été atteint au niveau de l'éducation et de la santé, des choses qu'avait le peuple nicaraguayen pour la première fois de son histoire. […] Je ne suis pas anti-États-Unis, mais je suis avec le peuple de ce pays et non pas avec l'administration qui le (…) Lire la suite »