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Thème : Haïti

Une autre malédiction : les enfants volés d’Haïti

Chems Eddine CHITOUR
Lorsque Christophe Colomb accosta pour la première fois le 5 décembre 1492, l'île comptait probablement plusieurs centaines de milliers d'habitants En moins de vingt-cinq ans, les populations indiennes furent décimées par la brutalité de l'esclavage et les maladies importées par les conquérants. La majeure partie des esclaves noirs qui ont été transportés de l'Afrique vers l'île sont originaires du Dahomey. La traite fut autorisée en 1517 par Charles Quint. Les Espagnols concentrèrent leurs efforts dans la partie orientale de l'île qui recelait encore un peu d'or et abandonnèrent l'ouest. La France ne fut pas en reste, sous l'impulsion, de Colbert Bertrand d'Ogeron, nommé en 1665 pour gérer la colonie. C'est en 1685 que fut édicté le Code noir, une ordonnance de Louis XIV destinée à réglementer le régime de l'esclavage en précisant les devoirs des maîtres et des esclaves. La révolte des noirs débuta en août 1791 sous la conduite de leurs chefs dont le plus important fut Toussaint (…) Lire la suite »

Haïti : 2 conceptions opposées l’ALBA et les USA

PRIMITIVI
En Haïti la situation ne change pratiquement pas, malgré les secours internationaux énormément de personnes n'ont pas encore reçu une quelconque aide. Le contingent militaire US fort de maintenant près de 20 000 hommes borne son aide à des distributions ponctuelles et bien peu efficaces de bouteilles d'eau et de vivres. Il est vrai que le métier des militaires est tout de même plus le "maintient" de l'ordre. C'est d'autant plus dommage qu'un exercice d'assistance avait été prévu, à priori un jour avant la catastrophe, donc le 11, sur la base du passage d'un ouragan dévastateur. Les réfugiés haïtiens ne sont quant à eux plus admis par Washington, depuis le début de la crise des navires de guerre nord-américains sont stationnés autour des côtes haïtiennes, non pour l'acheminement de secours mais bien pour empêcher les réfugiés de remonter ves les USA tout proches (245 km jusqu'à Guantanamo et plus de 1000 km jusqu'à Miami). De leur côté les 8 pays de l'ALBA (Antigua-et-Barbade, (…) Lire la suite »

Washington ferme la porte aux réfugiés haïtiens

Tom ELEY

L’administration Obama a pris des mesures extraordinaires pour empêcher les Haïtiens désespérés d’entrer aux Etats-Unis depuis que le tremblement de terre du 12 janvier a dévasté la nation caribéenne, tuant environ 200.000 personnes, faisant au moins 1,5 million de sans-abris et faisant 1 million d’enfants orphelins. L’effort pour empêcher les Haïtiens d’entrer au pays "” incluant les blessés qui recherchent un traitement médical "” illustre que la priorité de l’intervention menée par les Etats-Unis n’est pas de sauver es vies, mais d’établir un contrôle militaire sur la population.

Cinq navires de la garde côtière américaine ont rejoint des navires de la marine américaine déployés sur les côtes haïtiennes " pas pour livrer de la nourriture, de l'eau ou des médicaments aux malades et aux mourants, mais pour arrêter les Haïtiens qui pourraient tenter de s'échapper. Le commandant de la garde côtière, Chris O'Neil, a dit au New York Times que tous ceux qui tentent de fuir Haïti seraient capturés et retournés, mais que, jusqu'à maintenant, son unité n'a pas été témoin d'une tentative. « Rien, zéro, a dit O'Neil, et pas d'indice qui nous montre que quelqu'un est en train de faire des préparations pour faire une telle tentative. » Les responsables américains ont dit qu'il y a peu de preuve que les Haïtiens quittent les Etats-Unis, mais « ils s'inquiètent que dans les prochaines semaines, les conditions de vie qui iront en se dégradant en Haïti pourraient encourager un exode. » Le fait que les responsables américains planifient des « conditions qui iront en se (…) Lire la suite »
les balles avant les antibiotiques, les fusils avant les bistouris

Une drôle d’aide à Haïti

Nestor NUNEZ
Les centaines de médecins haïtiens qui ont été formés à Cuba ces dernières années ont volé au secours de leurs compatriotes. Ils travaillent au coude à coude avec les membres des brigades de spécialistes cubains qui prêtent leur assistance aux survivants du séisme qui a rasé Port au Prince. L'un d'entre eux a su résumer clairement la situation en ces quelques mots : « Ce dont nous avons besoin, a-t-il déclaré à la télévision, ce sont des médecins, des secouristes, des pompiers, des ingénieurs et des architectes. Nous n'avons rien à faire de soldats ni d'armes au milieu de cette tragédie nationale. » Pourtant, il semble bien qu'il existe des pays disposant d'énormes ressources qui seraient d'une effectivité fabuleuse si elles étaient bien utilisées, mais qui font passer le souci de maintenir « l'ordre et la sécurité » avant la tâche de sauver des vies humaines. C'est la raison pour laquelle, quelques heures après qu'ait été connue la nouvelle du désastre causé par le séisme, (…) Lire la suite »

Haïti/Venezuela : des médias communautaires en discussion

PRIMITIVI
Des travailleurs haïtiens de Vive TV dialoguent avec le Président Chavez sur la création de médias communautaires en Haïti. Caracas, 24 janvier 2010 - Le président de la République Hugo Chávez Frà­as, a souligné la nécessité de créer un projet de médias communautaires en Haïti, avec l'objectif de diffuser sa culture et de la montrer au monde. Le chef de l'Etat, qui s'exprimait dans son programme dominical « Aló, Presidente », numéro 349, a également évoqué la possibilité d'impulser ce projet à partir de l'alliance Bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA). Au Venezuela vivent près de 15 000 haïtiens, dont la communauté s'est organisée avec les mouvements sociaux vénézuéliens et avec l'appui du ministére des affaires étrangères pour former la Brigade de Solidarité Petión-Bolà­var, dont la mission est de coordonner des actions au-delà du sauvetage et des soins aux victimes du tremblement de terre. "Sans un travail culturel il n'y aurait pas de possibilité (…) Lire la suite »

Haiti : dépêchons des médecins, non des soldats !

Fidel CASTRO
Dans mes Réflexions du 14 janvier, rédigées deux jours après la catastrophe qui a détruit Haïti, pays voisin frère, j'écrivais : « Dans le domaine de la santé et d'autres, Cuba, bien que pays pauvre en butte à un blocus, coopère depuis des années avec le peuple haïtien. Environ quatre cents médecins et spécialistes de la santé lui prêtent des services gratuits. Nos médecins travaillent tous les jours dans 227 des 337 communes du pays. Par ailleurs, au moins quatre cents jeunes Haïtiens se sont formés comme médecins dans notre pays. Ils travailleront maintenant auprès des renforts que nous avons dépêchés hier pour sauver des vies dans cette situation critique. On peut donc mobiliser sans efforts spéciaux jusqu'à un millier de médecins et de spécialistes de la santé qui sont presque tous déjà sur place et prêts à coopérer avec n'importe quel État qui souhaiterait sauver des vies haïtiennes et soigner des blessés. » […] « La chef de notre brigade médicale a informé : « La (…) Lire la suite »

Coupe des Etats Impérialistes - Tournoi des Caraïbes : Match France-USA

COMAGUER
D'après le reporter REGIS DEBRAY sur France-Inter Vendredi 22 Janvier au micro de Nicolas Demorand La France qui a : « deux porte avions dans la zone : La Martinique et la Guadeloupe » (dixit Debray) mènerait donc par deux à un ! Triste discours qui rappelle cruellement l'époque où une fraction de la gauche française s'opposait à l'indépendance de l'Algérie au prétexte que les Etats-Unis prendraient la place. Discours éclairant sur l'intérêt réel de la bourgeoisie française pour ses colonies antillaises. Mais les moyens mis en oeuvre par le Pentagone - voir ci-dessous -laissent peu de chance à l'équipe France-Empire qui court à la relégation en division inférieure. En effet, l'encerclement maritime et la prise de contrôle total des accès aériens ont d'ores et déjà transformé la République d'Haïti en une annexe des USA, futur Hawaï ou futur Porto-Rico ? Après avoir outrageusement léché les bottes de George W. Bush, la République franco-bananière découvre soudainement qu'elle (…) Lire la suite »

Haïti, Alain Joyandet, les chats noirs la nuit

Claude RIBBE
La presse « mainstream » française (celle qui fait comme si je n'existais pas, parce que j'aurais « trop de style » pour un nègre ou qui m'insulte de temps en temps) vaut vraiment la peine d'être lue en ce moment. Prenons au hasard dans ce florilège de sottises et de mensonges grossiers. Si les journalistes sont beaucoup plus nuancés qu'il y a six ans pour parler de la prétendue « démission » du président Aristide, en fait victime d'un brutal enlèvement chez lui à 4 h du matin par un commando de trente barbus des forces spéciales US emmené par Luis Moreno, le résident de la CIA à Port-au-Prince, agissant sur ordre de l'administration Bush, avec la collaboration de Villepin, en revanche, on continue à soutenir que le président aurait été poussé dehors par une « rébellion armée » (et non pas par la CIA) : en fait une cinquantaine de mercenaires payés 2 millions de dollars et qui servaient de diversion à l'opération américaine (même si Guy Philippe, la stupide marionnette présentée (…) Lire la suite »
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Haïti / Honduras : parallèle plus que symbolique entre putsch et tremblement de terre

PRIMITIVI
Petit comparatif du traitement médiatique de la crise hondurienne et de la crise haïtienne,... instructif. Par Karen Bähr Caballero En lisant quelque part qu'en taïno Haïti signifie "la plus haute montagne" , je me suis dit qu'en plus de ce beau contresens, il existe aussi un parallèle entre la terrible catastrophe qu'a subit Haïti et la crise politique qui agite le Honduras depuis le coup d'État de juin de l'an dernier. Le parallèle est fait sur la manière dont quelques médias européens et américains ont couvert médiatiquement ces crises, que ce soit à propos du coup d'État ou du tremblement de terre. Et plus précisément, dans les représentations, de manière camouflée plus ou moins directe, qu'ils offrent des Haïtiens et des Honduriens. Des Honduriens nous avons vu comment les médias internationaux reprenaient d'une manière un peu plus sophistiquée les qualificatifs "fange antisociale" ou "populace ignorante" avec lesquels les médias (…) Lire la suite »

L’humanitaire au service du capital, le cas de Haïti.

Mohamed BELAALI
Une fois encore le cas de Haïti vient de démontrer d'une manière éclatante combien l'humanitaire est au service du capital. Tous les pays impérialistes, grands et petits, se sont précipités comme des vautours, au nom de l'humanitaire, sur la tragédie de ce petit pays. Que voit-on sous nos yeux ? D'un côté l'armée américaine, avec ses boys surarmés, qui se déploie dans les rues de Port-au-Prince, qui contrôle l'aéroport de la capitale haïtienne et tous les axes stratégiques. De l'autre, des survivants, hommes, femmes et enfants hagards, affamés et assoiffés qui errent à la recherche d'un introuvable point d'eau, d'une introuvable nourriture. Les uns cherchent à occuper le pays, les autres tentent, vaille que vaille, à survivre au milieu des cris des blessés et des cadavres jonchés à même le sol ou enfouis sous des bâtiments effondrés. Si les troupes américaines sont arrivées dès les premières heures du séisme, la population, elle, attend toujours dans des conditions inhumaines cette (…) Lire la suite »