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Alerte rouge dans la Caucase : que cherchent les Etats-Unis ?

Il s’est produit des affrontements militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la république autonome d’Ossétie du Sud, appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts parmis les soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.

Il y aurait eu dans l’attaque géorgienne contre l’Ossetie 1 400 morts, en majorité des civils, selon l’agence de presse russe Interfax, qui cite le chef des séparatistes ossètes, Edouard Kokoity.

Des avis contradictoires sur le nombre des victimes

La capitale ossète, Tskhinvali, a été investie par la Georgie qui a prétendu venir mater les "tendances séparatistes" . On compte de nombreuses victimes mais les communiqués venus des deux camps sont contradictoires. Un porte-parole de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en Ossétie du Sud a aussi indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits dans le combat.

La Russie n’a pas tardé à réagir, d’autant que des tirs géorgiens avaient tué dix soldats russes dans une caserne de la force de maintien de la paix, à Tskhinvali. Cent cinquante chars et véhicules blindés russes sont entrés en Ossétie du Sud, alors que, à Moscou, se tenait un conseil de sécurité sous la présidence de Medvedev. La Géorgie a fait état du bombardement de sa base aérienne de Vaziani, à 25 km de Tbilissi, par l’aviation russe.

En occident, on présente l’Ossétie commme ayant choisi le séparatisme, mais c’est oublier qu’à l’époque de l’URSS, l’Ossétie du Sud avait le statut de "région autonome" au sein de la RSS de Géorgie, qu’elle est peuplée par une population qui a souvent le double passeport et qu’elle est proche de l’Ossetie du Nord qui est restée russe.

En 1991, elle a proclamé son indépendance envers Tbilissi après la suppression de son autonomie par le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-Ossète en 1992 à la suite d’un conflit meurtrier. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est actuellement maintenue par un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun comme soldats de la paix. Dans son attaque de l’Ossétie la Georgie a tué des soldats russes chargés de maintenir la paix.

La Georgie est devenue la marionnette des Etats-Unis

Dans ce conflit nous sommes devant le résultat du dépeçage de l’ex-URSS, dépeçage organisé par les Etats-Unis en particulier par le milliardaire Soros, homme de la CIA, qui a entretenu une masse d’ONG provoquant des guerres civiles, des mouvements sociaux, en profitant de la débandande des institutions et des pouvoirs. Le tout sur la décomposition de l’ancien appareil d’Etat soviétique et la ruée des apparatchiks vers l’appropriation privée des ressources nationales.

Georges Soros a soutenu financièrement les mouvements étudiants géorgiens et le parti de Saakachvili. Il a financé la carrière politique de Saakachvili depuis le début. Son influence continue aujourd’hui à être grande sur le nouveau gouvernement géorgien. Des ministres de l’actuel gouvernement sont des anciens collaborateurs du financier américain au sein de sa fondation. Un certain nombre de jeunes conseillers de Saakachvili ont également été formés aux Etats-Unis dans le cadre des échanges universitaires mis en place et gérés par la Fondation privée de Soros. Le gouvernement américain, quant à lui, a doublé son aide économique bilatérale à la Géorgie depuis la révolution. Cette aide annuelle atteint donc aujourd’hui 185 millions de dollars. De plus, la Maison-Blanche est engagée dans un programme de formation des forces spéciales de l’armée géorgienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région avec l’aide d’Israël. Les Etats-Unis ont également débloqué de l’argent pour régler la facture énergétique de la Géorgie au lendemain de la révolution de novembre 2003. Il est évident que Soros qui y trouve ses propres intérêts financiers a joué en lien étroit avec la CIA un rôle dans la main mise directe des Etats-unis sur cette zone strétégique d’abord sur un plan énergétique mais pas seulement. (1)

C’est un scénario que l’on a vu s’appliquer dans bien d’autres endroits. Cette "balkanisation" , vassalisation, est partout - en Amérique latine, en Asie, comme en Europe - le moyen d’asseoir la puissance étasunienne face à des pays rebelles. Aujourd’hui, c’est l’avancée de l’OTAN, l’installation de missile dirigés contre l’Iran mais en fait contre la Russie. Mais pourquoi envahir l’Ossétie, indépendante de fait depuis de nombreuses années ? S’agit-il de créer une situation irréversible avant le départ de l’actuel hôte de la Maison Blanche ? Si l’influence de Soros reste déterminante, s’agit-il au contraire de jouer la carte dessinée par Obama du renforcement de l’intervention vers l’Afghanistan et vers une zone irano-orientale ?

Pourtant, recemment, Condolezza Rice était à Tiblissi et on imagine mal que l’opération se soit faite sans son aval et sous l’influence de Washington qui souhaite l’intégration de la Georgie dans l’OTAN .

Depuis, la Georgie est totalement vassalisée aux Etats-Unis et, d’un point de vue militaire, trés liée à Israël. Il est donc peu probable que la Georgie ait lancé l’assaut sur l’Ossétie, tué dans leur caserne des soldats russes du contingent de la paix, sans l’accord des Etats-Unis.

Dans un premier temps, la Géorgie, puissamment armée et entraînée par israël, a contesté l’organe chargé de régler le conflit, a Commission mixte de contrôle qui est coprésidé par la Russie, la Géorgie, l’Ossétie du Nord et l’Ossétie du Sud. Il s’en est suivi, le 7 août, l’attaque contre l’Ossetie, le bombardement de sa capitale, les populations civiles qui fuient, et on parle d’un désastre humanitaire et c’est enfin l’affrontement direct avec les forces russes.

Une attaque contre l’Ossétie mais aussi contre la Russsie

Aujourd’hui, les dirigeants politiques géorgiens prétendent mener une opération de pacification. Tbilissi se dit prêt à arrêter le bain de sang si Tskhinvali [capitale sud-ossète] accepte une négociation directe [sans médiation russe], ce qui signifierait une capitulation des ossètes. Tbilissi promet par ailleurs d’octroyer à la république "une large autonomie au sein de la Géorgie et une aide humanitaire de 35 millions de dollars pour la reconstruction." Le Premier ministre géorgien Vladimir Gourguénidzé a également proposé "une amnistie juridico-politique pour tous les hauts fonctionnaires de la république autoproclamée" tout en réitérant la volonté de Tbilissi de "poursuivre [l’action militaire] jusqu’au rétablissement de l’ordre".

Dans son allocution à la nation, citée par l’agence d’information géorgienne Akhali Ambebi Sakartvelo, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé que dans la matinée du 8 août, "la majeure partie de l’Ossétie du Sud était libérée et contrôlée par les forces gouvernementales géorgiennes" . Il a ensuite accusé Moscou d’avoir envoyé des bombardiers SU-24 frapper les alentours de la ville géorgienne de Gori [à une cinquantaine de kilomètres de Tskhinvali] et les régions de Kareli et de Variani. Information catégoriquement démentie par la Russie : "C’est du délire, une énième provocation nauséabonde de Tbilissi" , a rétorqué un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères russe, cité par Izvestia.

Le même jour, ce "délire" sur le bombardement de Gori était relayé par toutes les agences de presse occidentales qui faisaient avec une belle unanimité de la Russie l’agresseur.

Lle premier dirigeant russe à avoir réagi à l’escalade de la violence a été le chef du gouvernement, Vladimir Poutine. Depuis Pékin, il a regretté le non-respect par la Géorgie de la trêve olympique et a promis "une riposte à l’agression géorgienne" rapporte le quotidien en ligne russe Vzgliad. L’agence russe Ria Novosti fait état des propos de Vladimir Poutine auprès de Bush, affirmant que les peuple russe, en particulier ceux du caucase, n’accepteront pas une telle agression contre leurs compatriotes. Bush parait avoir manifesté de l’embarras. Pour sa part, le président russe, Dimitri Medvedev, a promis de protéger la population civile ossète dont la majorité possède un passeport russe, informe Vzgliad. "Nous n’accepterons pas la mort impunie de nos concitoyens où qu’ils se trouvent", a-t-il martelé. Selon Vzgliad, le jour même des troupes et des blindés russes franchissaient la frontière russo-géorgienne et se dirigeraient vers Tskhinvali.

Les Etats-Unis, par la bouche de Condoleezza Rice, ont réclamé la fin des combats alors que la vraie question est leur implication dans l’assaut. Quant à la communauté internationale, l’OTAN, l’ONU et le Conseil de l’Europe ont appelé les parties à cesser le feu et à s’asseoir autour de la table des négociations. A l’heure actuelle, la pacification semble toutefois être un voeu pieux.

Le Caucase s’embrase ?

La fièvre monte du côté russe, en particulier dans le Caucase. L’agence de presse Ria Novosti nous apprend que "les Cosaques ont lancé la formation de bataillons de volontaires pour faire face à une éventuelle aggravation de la situation en Ossétie du Sud, a annoncé mardi aux journalistes le chef (ataman) de la Troupe des Cosaques du Don, Viktor Vodolatski.

"Ces bataillons sont prêts à aller dès demain en Ossétie du Sud" , a indiqué l’ataman. Selon lui, les bataillons sont formés de Cosaques qui ont servi dans l’armée. "Nous voulons que les meilleurs Cosaques qui défendront l’Ossétie du Sud et la Russie en fassent partie" , a souligné l’ataman.

Selon les responsables sud-ossètes, si la Géorgie déclenche une guerre contre la république autoproclamée, on fera appel à ces bataillons. "Dans ce cas-là , les Cosaques auront le statut de militaires sud-ossètes" , a précisé Anatoli Barankevitch, secrétaire du Conseil de sécurité de la république. Ces deniers jours, a-t-il poursuivi, la Géorgie a multiplié ses provocations, "tuant, lors de tirs, six personnes et en blessant 13 autres" .
"Sur les six tués, trois sont des civils" , a-t-il rappelé, ajoutant que l’évacuation des femmes et des enfants des zones menacées par les tirs géorgiens avait été ordonnée le 2 août
."

Au-delà de l’événement

Comme toujours, on ne peut dire la véritable signification de l’événement - et a fortiori qui en sortira victorieux - qui ne peut se comprendre qu’en le renvoyant à la totalité historique qui lui donne sens.

Le fond est ce que nous avons décrit : le dépeçage des marches de l’ex-URSS et la tentative de poursuivre l’assaut, en particulier à travers l’Otan qui tente d’intégrer la Géorgie et l’Ukraine. Partout ont été installés par de pseudo- révolutions populaires et des élections achetées et manipulées, des hommes de paille dont la politique consiste à s’approprier, sous couvert de privatisation, les ressources du pays, entraînant une aggravation de la situation des populations. Il faut également mesurer que l’entreprise est partie dès Gorbatchev qui, sous couvert de créer un pluripartisme, a sollicité partout des partis "nationalistes" ou plutôt régionalistes issus de l’appareil, avec une propagande en faveur des autonomies puis des indépendances.

La Géorgie était l’une des Républiques où le niveau de vie était le plus élevé aux côtés des Pays baltes et certaines régions de la Russie occidentale. Quelques années après la chute de l’Union Soviétique, la Géorgie était dans le peloton de queue des républiques post-soviétiques. Si l’on prend les revenus par habitant, la Géorgie est aujourd’hui dans les trois ou quatre derniers pays de l’ex-Union Soviétique. Le PIB a chuté de manière très spectaculaire : le PIB de 1993 représentait 17% de celui de 1989. Au lendemain de la disparition de l’URSS, il y a donc eu une décomposition totale du tissu économique.

Depuis 1995-1996, la croissance est redevenue positive. A partir de 1998, la crise financière russe a marqué la Géorgie. La corruption et la criminalisation de l’économie sont également entrées en jeu à partir de la fin des années 90, entravant sérieusement le développement de l’économie. En matière économique, la Géorgie est ainsi devenue un pays en proie à des groupes d’intérêts politico-mafieux qui empêchaient tout investissement étranger. Les seules entreprises étrangères qui sont parvenues à s’implanter dans le pays, notamment dans la distribution d’électricité ou la production de vin ou d’eau minérale, ont du quitter le pays au bout de deux ou trois ans en raison de la pression de ces groupes criminels. Il y eu aussi des enlèvements d’hommes d’affaires a plusieurs reprises.

La révolution de velours, menée en fait directement par les Etats-Unis avec des "experts" et politiciens directement importés de ce pays, a été mené contre la corruption et les bandes mafieuses. Il a été fait grand bruit de quelques arrestations de responsables politiques impliqués dans la corruption de l’ancien régime. Les ministres de l’Energie, des Transports, le directeur des chemins de fer ou encore le président de la Fédération géorgienne de Football ont ainsi figuré sur la " black list " de l’équipe Saakachvili. Mais en fait il y a eu entente entre les nouveaux et les anciens dans le dépeçage et le peuple, qui avait accueilli avec soulagement le changement d’équipe, a rapidement déchanté.

Qu’est-ce qui peut donc expliquer cette offensive contre une région autonome depuis pas mal de temps et surtout contre l’armée russe ?

Ce qu’il faut voir, c’est que le Caucase du sud est une région stratégique d’une très grande hétérogénéité ethnique qui est la région qui sert de lien entre la Russie et l’Asie Mineure et qui, après la chute de l’URSS, s’est convertie en une zone de tension et de conflits armées. Le gouvernement de Georgie est un agent nord-américain. Son dirigeant est un avocat new-yorkais d’origine géorgienne, Mijail Shajashvili. Cette situation, créée de toutes pièces, est un des principaux facteurs d’instabilité à cause de la politique intérieure de privatisation et d’hostilité à l’égard de russophones. Du côté Russe, la défense de dignité nationale par Poutine a d’abord consisté à enrayer le dépeçage, et cette politique a été menée aussi en s’appuyant sur la résistance des populations russophones à la soumission aux Etats-unis. On retrouve en Ukraine un cas de figure comparable. On connait par ailleurs la manière dont la Russie a été conduite à créer autour d’elle un glacis d’alliance dont le plus célèbre est l’organisation de Coopération de Shanghai, mais il faut également considérer l’organisation des riverains de la mer Caspienne proche de cette zone. Partout la Russie a sollicité des alliances défensives contre les assauts conjugués de pseudo terroristes et de séparatistes dirigés par des hommes de paille, avec intégration dans l’OTAN.

Parce que l’autre facteur de déstabilisation est le rôle que les Etats-Unis et leur allié Israêl prétendent faire jouer à la Georgie. La Georgie, en effet, constitue une des pièces du dispositif contre l’Iran autant qu’un des facteurs de démantélement de l’ex-Union Soviétique, voir de la Russie elle-même. C’est même une chaîne de poudrière qui comprend la Tchétchénie, le Daguestan avec ses réserves et l’enclave arménienne de Nagorno-Karabaj, dans le territoire de l’ Azerbaidzhan. Pour bien mesurer l’ensemble il faut encore avoir en mémoire que se multiplient dans la même zone les agressions de la Turquie contre les Kurdes, le tout dans le contexte explosif de l’iran.

Derrière ces conflits ethniques, il y a en effet le grand jeu pour le contrôle des gazéoducs et oléoducs. C’est le gaz du Turkménistan et les réserves pétrolières d’Azerbadjian. Les Américains sont actifs depuis longtemps dans cette région en raison des ressources énergétiques de la Caspienne. Ils sont également en train de déplacer leurs bases militaires de l’Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est et l’Asie Centrale, officiellement dans le cadre de leur stratégie de "lutte contre le terrorisme". Washington envisage notamment d’installer de nouvelles bases en Géorgie ou en Azerbaïdjan. La Géorgie est le véritable verrou stratégique du Caucase car c’est le seul pays qui a un accès à une mer ouverte et qui a une frontière très longue avec le Caucase russe. La Géorgie est un pays clef pour la stabilité régionale dans le Caucase

Alors que le conflit armé paraissait improbable, il semble que celui-ci ait été décidé, ce qui est trés inquiétant pour l’embrasement de la zone. S’agit-il d’une mise à feu dont la poudrière serait l’Iran ? Avec les Etats-Unis on peut s’attendre à tout.

Danielle Bleitrach

(1) Cela dit Soros dont nul ne peut nier le rôle dans la destabilisation qui lui rapporte en général pas mal d’opérations financières est actuellement en crise ouverte avec le gouvernement Bush et un des plus gros soutiens financiers de Obama. C’est un personnage qui s’agite beaucoup mais est-ce lui qui tire les ficelles ? On peut en douter, le complexe militaro-industriel étasunien se méfie de cet aventurier, l’utilise.

 http://socio13.wordpress.com/2008/08/08/alerte-rouge-dans-la-caucase-que-cherchent-les-etats-unis/
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COMMENTAIRES  

09/08/2008 18:34 par Lafs (Canada)

100% d’accord avec cet article.

Les U.S.A et Israel sont le cancer de cette planète, ils se pensent les maîtres du monde et de la vérité, toujours dans l’unique but de servir leur propre interest au détriment de la population.

Les Russe font bien de pas lacher prise et de ce défendre, vive la Russie !

10/08/2008 11:53 par JACQUES RICHAUD

Lu dans HAARETZ le 24 octobre 2007
Aout 2008 ; Conflit régional ? Vraiment ?
Jacques Richaud
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’Inspired’ by Israel, Georgia’s FM seeks closer strategic ties By Yossi Melman
"We are interested in a strategic partnership with Israel at the same level as our strategic partnership with the United States," Foreign Minister Gela Bezhuashvili of Georgia told Haaretz yesterday.

Bezhuashvili, who in the past served as his country’s defense minister, would not elaborate on what he means by "strategic cooperation." However the phrase is understood as a code for arms and other security-related purchases, such as upgrading of planes, tanks, artillery, and border monitoring equipment.

Such cooperation existed without fanfare until the beginning of 2005, and included a deal with Elbit defense electronics to upgrade 25 of Georgia’s MIG fighter jets, communications equipment, and brief military advisors. But under pressure from Russia, Israel has since limited itself to selling Georgia only defensive weapons.
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Bezhuashvili, 40, studied law at the University of Kiev and in Texas, and furthered his education at Harvard’s John F. Kennedy School of Government. As Georgia’s foreign minister for the past two years, he guiding a pro-Western foreign policy toward European Union and NATO membership.

Troubling ties

But troubled relations with Russia are casting a pall over these efforts. Since Georgia declared its independence in 1991, Russia has supported two separatist groups in Georgia, from the regions of Avkhazia and South Ossetia. Numerous flare-ups between the Georgian army and the separatists have occured, in which the casualties occasionally include Russian officers.

"Since 2001, we are part of the struggle against global terrorism," Bezhuashvili said. "Our soldiers are in Iraq, the Balkans and Afghanistan, and we don’t harbor terrorists. However to my regret, relations with Russia are deteriorating."

According to Bezhuashvili, Russia wants relations with Georgia to be those of "client-patron."

Russia has also raised the cost of gas and oil to Georgia, and has banned the import of wine and mineral water from Georgia.

To improve its economic situation, Georgia wants to encourage Israeli investments to raise the trade balance beyond its present rate, which according to Georgia’s ambassador to Israel, Lasha Zhvania, is an unsatisfactory $20 million annually.

"We admire the spirit and commitment of the people of Israel to their country," Bezhuashvili said. "We are inspired by it." During his visit, Bezhuashvili met with President Shimon Peres and Knesset Speaker Dalia Itzik, and will meet today with Foreign Minister Tzipi Livni.

10/08/2008 22:42 par JACQUES RICHAUD

Je rajoute qu’il peut sembler difficile à comprendre que Tel Aviv s’intéresse à la présence de ’l’axe du bien’ dans cette région du Caucase . La presse présente le conflit comme opposant la Géorgie à la Russie, alors que le véritable enjeu n’est pas le voisin ’du nord’ mais la possibilité d’implanter des bases US à proximité du voisin ’du sud’ que représente l’Iran, au delà de la Turquie voisine, ainsi que l’Arménie et l’Azerbaidjan déja ’sous influence’car dépendant des pétrodolars et en rivalité avec la Russie. Nous savons aussi le désaccord diplomatique entre USA/Israel et Russie au sujet du peu lointain voisin iranien. Le président géorgien veut intégrer l’Otan et déja plusieurs milliers de conseillers US préparent l’implantation de leur tête de pont...La flotte US et l’Otan dans la mer noire c’est un cauchemar pour la Russie .
Jacques Richaud

11/08/2008 22:45 par JACQUES RICHAUD

Au sujet de l’hypothèse (que la Russie est en train de mettre en échec) selon laquelle les USA souhaitaient conforter leur position au nord de l’Iran avant une offensive en concertation avec Israel , voir l’article suivant sur "mondialisation ca" :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9794
Jacques Richaud

12/08/2008 23:37 par ZZJR

QUI PEUT CROIRE QUE LE SORT DES OSSETES EST LA RAISON DE CE CONFLIT ?

Tout ce qui est dit dèja sur ce conflit est exact et important, mais le tableau est incomplet.

En arrière plan du conflit déclenché par la Géorgie, peu de commentateurs français évoquent les tentatives d’ingérence par Israel, avec le consentement US évident, sur cette zone du Caucase d’intérêt stratégique majeur d’un double point de vue : Le contrôle des acheminements pétroliers , mais aussi l’implantation stratégique au nord-ouest de l’Iran en vue d’un conflit ultérieur déjà programmé . Le sort des Ossètes n’est certainement pas le souci premier de ceux qui poursuivent la guerre contre ce qu’ils nomment "˜l’axe du mal’…Trois notes brèves à verser à ce débat pour une compréhension plus complète :

 1 / Plus de 1 000 conseillers militaires Israéliens en Georgie selon Debka File
11 août 2008 - Par IsraelValley Desk
Selon le journal israélien Debka File, " ces conseillers ont indubitablement participé de façon active aux préparatifs militaires de l’armée géorgienne pour la prise de Tskhinvali, la capitale sud-ossète, vendredi ". Et pour cause : les compagnies pétrolières occidentales, parmi lesquelles des firmes israéliennes, aimeraient bien s’assurer le contrôle du transport du pétrole d’Azerbaïdjan et les gazoducs du Turkménistan, qui traversent la Géorgie.
Selon Debka File, citant des sources militaires israéliennes, " d’intenses négociations ont lieu entre Israël, la Turquie, la Géorgie, le Turkménistan et l’Azerbaïdjan pour que les pipelines atteignent la Turquie puis, de là , le terminal pétrolier d’Ashkelon et enfin le port d’Eilat, sur la Mer rouge. A partir de là , les supertankers pourront acheminer le gaz vers l’Extrême-Orient à travers l’Océan indien ".
L’année dernière, le Président géorgien a mandaté plusieurs centaines de conseillers militaires travaillant pour des compagnies privées israéliennes de sécurité - un nombre que l’on estime à plus d’un millier - pour entraîner les forces armées géorgiennes. Tbilissi a également acheté à l’Etat hébreu des systèmes de renseignement et de sécurité électronique.
Ces dernières semaines, Moscou a demandé de façon répétée à Israël de cesser son aide militaire à la Géorgie…..
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=10904

 2 / Le ministère israélien des Affaires étrangères pour un gel des ventes d’armes à la Géorgie
10 août 2008 - LE MONDE | AFP
Le ministère israélien des Affaires étrangères a recommandé un gel des ventes d’armes israéliennes à la Géorgie de crainte de réactions de la Russie si ces exportations se poursuivaient, a rapporté dimanche le quotidien Haaretz. Le journal, citant des responsables, a précisé que les Affaires étrangères redoutaient que Moscou vendent des armes anti-aériennes à l’Iran et la Syrie au cas où Israël continuait ses livraison d’armes à la Géorgie.
Lire l’article sur : http://www.lemonde.fr/
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=10902

 3 / Rice : "Israël décide seul sur le cas Iranien"
10 août 2008 - Le Flash info du Jerusalem Post édition française
La secrétaire d’Etat américaine a défendu ce week-end le droit d’Israël à décider d’une action militaire autonome contre l’Iran. Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de spéculations et de rumeurs. Selon certaines, Washington met en garde Israël contre une attaque sur l’Iran.
Rice multiplie les rencontres diplomatiques et prône le dialogue : "Nous sommes en étroites relations avec les Israéliens et nous discutons en permanence des issues diplomatiques possibles".
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=10901

Jacques Richaud 12 août 2008

09/08/2008 22:57 par Werfel

Merci pour cette analyse très complète qui permet de bien comprendre la complexité de la situation et les enjeux stratégiques des USA, car on constate une fois de plus, que nos "grands" médias réduisent et simplifient tellement, que l’affaire se résume aux gentils Géorgiens protégeant les Ossétiens du sud contre les méchants Russes.

10/08/2008 17:10 par John Porter

Il semble, dans votre article, que vous etes tres nostalgique de l’URSS et que vous adorez Mr. Poutine (communiste du KGB) qui a elu un president fantoche et qui continue a tirer les ficelles de la Russie.
Evidement tout ce qui arrive sur terre est la faute des USA, c’est trop facile. Si les US soutiennent ou aide un pays (aide contre la faim, aide contre le terrorisme, etc...)on les traite d’imperialistes. Il y a un dicton aux US qui dit : DAMN IF YOU DO DAMN IF YOU DON’T. faites le ou ne le faites pas vous serez maudis de toute facon.
Ne melangez pas tout, on ne vous vois pas vous insurger au sujet de la Russie qui extermine petit a petit la Tchechenie depuis plus de 10 ans !!!

10/08/2008 23:20 par Anonyme

ce que je suis ou ce que je pense ne vous regarde pas et vos remarques sur ce chapitre relevent du procés d’intention.. ; Seuls les faits comptent et ceux que j’expose sont parfaitement réels. le développement et de nombreux analystes y compris étasuniens me donnent raison, ceux qui sont les nostalgiques de la guerre froide qui, comme vous, sont incapables de voir la nouvelle réalité.

danielle Bleitrach

voici ce qui vient de se passer cette nuit au Conseil de sécurité :

dimanche 10 août 2008, mis à jour à 22:11

Vifs échanges entre Russes et Américains au Conseil de sécurité
Reuters
Les Etats-Unis ont laissé entendre devant le Conseil de sécurité de l’Onu que la Russie souhaitait un changement de régime en Géorgie.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dit à son homologue américaine Condoleezza Rice que le président géorgien Mikhaïl Saakachvili "d(evai)t partir", a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu, Zalmay Khalilzad.

Khalilzad a ensuite regardé l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine droit dans les yeux en lui demandant : "Le but de la Fédération russe est-il de changer les dirigeants de Géorgie ?"

Le diplomate russe n’a pas répondu directement à la question mais déclaré que certains dirigeants devenaient des "obstacles".

"Parfois, certains dirigeants doivent se demander de quelle utilité ils sont devenus pour leur peuple", a déclaré Tchourkine par la suite à des journalistes. "Un changement de régime est une pure invention américaine", a-t-il affirmé en ajoutant : "Nous sommes tous pour la démocratie en Géorgie."

A Moscou, Lavrov a souligné que le départ de Saakachvili n’était pas une condition posée par la Russie au règlement de la crise d’Ossétie du Sud. Il a toutefois ajouté que Moscou ne le considérait plus comme un partenaire.

"Un homme qui a donné l’ordre de commettre des crimes de guerre ayant abouti à la mort de milliers de civils pacifiques ne peut être considéré par la Russie comme un partenaire", a-t-il dit à la presse.

"Quand les troupes géorgiennes auront quitté l’Ossétie du Sud et qu’un accord sur le non-usage de la force sera signé, la paix sera rétablie, sans égard pour le sort futur de Saakachvili", a ajouté le chef de la diplomatie russe.

ACCUSATIONS
Commentant les événements devant des journalistes, Khalilzad a qualifié de "perturbante" la conversation entre Lavrov et Rice. Il a estimé que l’époque n’était plus au renversement de régimes européens par la force.

Le représentant américain a confirmé qu’il présenterait au nom des Etats-Unis un projet de résolution condamnant la Russie même si cette dernière dispose, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, d’un droit de veto.

Devant l’instance suprême de l’Onu, l’ambassadeur géorgien Irakli Alasania a jugé que les propos de Tchourkine ressemblaient à de la "propagande soviétique" et s’est dit certain que la Russie entendait répéter ce qu’elle a fait en Tchétchénie.

Moscou projette d’"effacer la souveraineté géorgienne et exterminer le peuple géorgien", a-t-il dit.

Zalmay Khalilzad a aussi employé des termes très durs à l’encontre de la Russie, l’accusant de semer la "terreur" en Géorgie. "Nous devons condamner l’assaut militaire russe sur l’Etat souverain de Géorgie (...), y compris le fait de viser des civils et la campagne de terreur contre la population géorgienne."

Khalilzad a aussi accusé Moscou d’entraver le retrait des forces géorgiennes d’Ossétie du Sud pour prolonger le conflit et empêcher la Géorgie de déposer les armes.

Tbilissi a annoncé dimanche son retrait d’Ossétie du Sud, ce que conteste la Russie, et s’est dit prêt à entamer des négociations afin de parvenir à une cessation des hostilités.

"A partir du moment ou la Russie empêche les forces géorgiennes de se retirer, rejette un cessez-le-feu et continue de mener des attaques militaires contre des centres civils, ses déclarations selon lesquelles elle agit pour un but humanitaire ne sont clairement pas crédibles", a-t-il dit.

Tchourkine a vivement réagi à ces accusations : "Cette déclaration, ambassadeur, est totalement inacceptable, en particulier de la bouche du représentant permanent d’un pays dont nous connaissons les actions, y compris en ce qui concerne les populations civiles en Irak, en Afghanistan et en Serbie."

L’ambassadeur russe a également accusé les Etats-Unis de collusion militaire avec la Géorgie, ajoutant que Moscou savait très bien qu’il y avait un grand nombre de conseillers militaires américains dans l’ancienne république soviétique.

Il a ajouté qu’il espérait que Washington n’avait pas donné son "feu vert" à l’offensive militaire géorgienne contre l’Ossétie du Sud qui a déclenché les hostilités jeudi soir.

Version française Jean-Stéphane Brosse

11/08/2008 00:01 par Maryvonne Leray

je vous remercie pour votre article, un des rares pour ne pas dire le seul à exposer clairement ce que nous voyions se préparer depuis plusieurs mois et même plus....

L’Europe comprendra-t-elle un jour qu’elle est plus liée à la Russie qu’aux Etats Unis qui ne veulent d’unis qu’eux même et sèment la zizannie dans le monde à force de manipulations et de perversions médiatiques... Ces USA qui entrainent l’Europe dans une spirale infernale....

Oui, peu importe ce que nous sommes, ceux qui auront des yeux pour voir, des oreilles pour entendre verront, entendront...

Comme disait le psychanalyste Paul Claude Racamier :

"LA VERITE N’A QU’UNE TOUTE PETITE VOIX, MAIS C’EST UNE VOIX INIMITABLE"

Et cette voix là un jour finit par se faire entendre...

"Amis entends-tu le vol noir du corbeau sur la plaine ....

Amicalement

m.leray

11/08/2008 03:37 par Anonyme

je crois que dans cette article donné l’impression que les étatsunien tire les ficelle n’est pas une boutade.C’est un pays avec une telle arrogance qui fait peur

11/08/2008 08:54 par Alpin

Oui, nous connaissons tous l’aide que vous avez apporté au Vietnam, à l’Irak, à Cuba, au Salvador, au Chili, au Guatemala, au Honduras,au Nicarà gua, en fait à toute l’Amérique Latine, que vous considérez comme chasse gardée des US. S’il n’y avait pas du pétrole dans la région du Caucase, auriez vous été aussi prévenant ? Qui pensez vous tromper avec votre réthorique ? Pourquoi n’allez vous pas aider le peuple du Zimbabué ou de la Somalie ? Les mensonges de Colin Pawell à l’ONU et ceux de Bush sur les AMD d’Irak nous donnent une idée de ce que les USA peuvent faire pour atteindre leurs objectifs. Un million de morts ne vous effraye pas. Et refaire la guerre en Europe, loin de vos ranchs d’Amérique, c’est mieux que la faire chez vous.On risque moins, n’est-ce pas ? Si l’Amérique avait eu à soufrir de la guerre chez elle, elle ne serait pas aussi aventurière chez les autres.

13/08/2008 17:45 par Os

"faites le ou ne le faites pas vous serez maudis de toute facon". Ne laissez pas s’introduire dans ce journal des fanatiques religieux. Ce monsieur John Porter en est un. Parler de la malediction dans un journal comme celui ci est evidemment un appel d’un FANATIQUE RELIGIEU. De plus ce Monsieur se sent Messianique il lui semble que "Evidement tout ce qui arrive sur terre est la faute des USA,..." Vraiment ce commentaire RELIGIEUX ET MESSIANIQUE n’a rien a faire dans un journal comm celui ci. Virez le...

13/08/2008 23:01 par legrandsoir

il s’agit d’une ambiguité de traduction de cette phrase courante en anglais. En français plus "parlé", la phrase deviendrait quelque chose comme "que vous fassiez une chose ou son contraire, de toute façon vous aurez tort (ou vous êtes foutus)". Ce qui n’a rien de messianique. C’est la position standard d’une administration américaine avec tous les régimes qu’elle n’aime pas.

LGS

12/08/2008 11:15 par sind bad

Apres une propagande de haine contre la Chine voila maintenant c’est au tour de la Russie.Les dessins des gringos sont mal voilés, a une epoque recente tout l’occident "democratique" approuvé la proclamation unilaterale de l’independance du Kosovo ! Mais quand il s’agit
de l’Ossetie, il faut l’autorisation des criminels gringos !
Qu’un pays allié des USA et de l’Europe agresse militairement un autre petit pays cela est normal,mais si l’on se met du coté du faible et que l’on prenne sa defense, cela,les USA ne le voudront pas.Bien sur, les enjeux sont extremements importants pour les gringos, on chercche a agravé et rendre dificile les relations de la Russie avec l’europe pour faire basculer l’opinion europeenne en faveur de la Georgie en mettant en danger les approvisionnement en petrole Russe. Aussi pour justifier le bouclier US antimissiles aux frontieres de la Russie et accelerer les preparatifs d’une agression sur l’Iran. Les yankees sont des criminels, il y a une grave crise economique en ce moment aux USA, la depreciation du dollar ne s’arretera pas, les milles milliards de dolars et plus venus d’europe, du Japon et du Canada pour renflouer les banques US et qui ont occasionnaient jusqu’a 300%l’augmentation des denrees alimentaires de bases que les populations dans le monde ont du mal a supporter.Effectivement le complexe militaro-industriel US a besoin d’une autre guerre parceque c’est compris dans ses genes, il lui faut environ tout les cinq ans
aller agressé des peuples faibles.Mais heureusement la Russie la Chine ou l’Iran ne sont pas faibles .Les gringos perdraient beaucoup a se froter a ces pays.C’est pour cela qu’ils tentent toujours de drainer les europeens dans leurs aventures criminelles.Mais cà ne marchera pas, ils ont deja essayaient en 2003, a ette epoque leurs plans comprenaient
l’Irak, l’Iran et la Syrie et çà n’a pas marcher pour EUX.

13/08/2008 10:45 par misraf

Salut a toi camarade , je suis d’accord avec ton approche sur la question et comme je me rappelle avoir ecris quelques lignes apres l’attentats de Beslam,je me permets de les ajouter comme commentaires dont voici le contenu çi apres.

Chaque fois que le monde moderne s’est trouvé aux prises avec la menace d’une désintégration générale du système monétaire et financier international en place, comme c’est le cas aujourd’hui, on a assisté à une cascade de phénomènes tels que chutes de gouvernements, révolutions, émergence de régimes fascistes et de guerres. Nous vivons actuellement une ère de crise globale camouflée par le "terrorisme international " Cette période de crise, que seule l’Europe tente d’empêcher la panique, alors que la clique pourrie des seigneurs de la guerre comme le vice-président Dick Cheney, veulent exploiter pour amener les nations à s’autodétruire et ensuite intervenir en héros, comme des sauveteurs libérateurs.
A présent, contrairement aux mensonges officiels de l’administration Bush et d’autres médias mafieux, l’économie américaine sombre déjà dans un état précoce d’effondrement physique dû à la crise financière. Et la dépression en cours ne frappe pas uniquement les Etats-Unis, toute l’économie mondiale globalisée se trouve dans une crise bien plus dangereuse. Aujourd’hui que lors de la chute par 50 % de l’économie américaine de 1929 à 1933.,cette situation économique aura pour conséquence de véritables menaces pour la paix et la civilisation humaine.
Au cours de discussions avec des journalistes, des experts européens de la Russie ont confié que, depuis l’attentat sanglant de Beslan, les dirigeants russes, ont beaucoup de raisons de croirent qu’ils sont confrontés à une triple attaque, visant : 1) la désintégration territoriale du pays, à commencer par la sécession de la Tchétchénie et même, plus tard, celle de la Sibérie ; 2) la réduction, voire l’élimination, du statut de grande puissance nucléaire de la Russie, pour laisser seuls les USA capables de frapper de manière unilatérale et sans risque d’entraîner la moindre représailles, n’importe quel pays du monde. ; 3) le sabotage des relations spéciales de la Russie avec l’Europe occidentale, notamment la France et l’Allemagne, qui comme on le voit si bien dérangent les USA.
Bien sur l’encerclement et les provocations américaines depuis l’Ouzbékistan et la Géorgie obligent les Russes d’êtres vigilants pour préserver l’intégrité de la frontière caucasienne. Mais la presse et les médias occidentaux au lieu de dénoncer les agissements criminels des USA, s’en prennent au contraire aux imperfections d’une nation qui se relève dans la douleur.
Les théoriciens de la guerre n’ont jamais caché le grand intérêt qu’il porte à l’Eurasie, les visées géopolitique anglo-américaine en Asie centrale, et.les soutiens aux indépendantistes et aux séparatistes pour déstabiliser tout le Caucase, commencent à éxédès la Russie et l’Europe occidentale, qui ne peuvent plus accepter indéfiniment le désordre entretenu par les USA et Israël.Les parties du monde où le terrorisme sévit actuellement sont : le proche-orient, le Caucase, l’Asie centrale, la Russie, le SUD du Maghreb, le Soudan le Nigeria, ces zones ciblées par les opérations terroristes, sont celles qui, par hasard, approvisionnent le monde entier avec des quantités importantes de pétrole et de gaz naturel de meilleure qualité et les moins chers ? .Ce n’est là qu’une des constatations incontournables à tirer de cet ensemble de menaces. Celles-ci ne viennent pas d’une entité mythique intitulée "El kaida terrorisme international au nom de l’islam ", mais. d’opérations secrètes organisées derrière un rideau de mensonges officiels protégeant les véritables auteurs du terrorisme qui sont, et cela avec de moins en moins de doute les multinationales du complexe militaro-industriel des états unis.
Il n’y a pas de conflit de civilisation, il y a un système monétaire et financier international en agonie, les tenants de ce système le savent, mais pour la sauvegarde de leurs intérêts, ils sont capables de détruire la moitié de l’humanité.
Je pouvais me permettre cette analyse parceque
en france en avait Chirac et en Allemagne Schroder.

Association Pour La refonte du Systeme Monetaire et
Financier International MISRAF

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