Michel Onfray : un crachat qui retombe sur son auteur

Un ami m’a envoyé ce texte de Michel Onfray que je place à la fin pour que chacun juge jusqu’où l’anticommunisme et le désir d’exister peut conduire quelqu’un qui prétend au titre d’intellectuel.

Mon premier réflexe a été de ne pas m’en préoccuper. Périodiquement il surgit quelque libelle de ce type. De surcroît je m’estimais mal placée pour critiquer Michel Onfray vu que de sa pléthorique production je n’ai lu qu’un truc sur les cyniques tellement racoleur qu’il m’est tombé des mains. Quelques « bonnes feuilles » de son machin sur Freud qui m’ont incitée à éviter l’ouvrage.

Que faire alors de ce médiocre compte rendu d’un livre dont je pense qu’il ne passera pas à la postérité même si Michel Onfray nous assure qu’il a été publié dans « la très sérieuse maison d’édition Larousse dans une collection dirigée par Emmanuel Thiébot qui fit un temps partie de l’équipe de l’Université Populaire de Caen« . L’université populaire de Caen étant on le sait la créature du dit Michel Onfray.

Michel Onfray a subi une véritable illumination devant cet ouvrage. Au point à partir de cette unique lecture de traîner dans la boue Guy Mocquet, excusez du peu. A partir d’un seul livre, il est vrai publié dans la très sérieuse maison d’édition Larousse dans une collection dirigée par Emmanuel Thiébot qui fit un temps partie de l’équipe de l’Université Populaire de Caen« . D’autres intellectuels ayant eu une telle illumination tenteraient de se ressaisir, ils multiplieraient les lectures, les références avant de s’engager.

Mais non Michel Onfray a ceci de commun avec Bernard Henri Lévy qu’il leur suffit d’un seul livre de quelque auteur peu ou mal connu pour se faire une opinion définitive, pour adopter une « posture » : Guy Mocquet serait en fait un pro-nazi parce que communiste. Et Michel Onfray de nous inviter à regarder en face la vérité sinon le nihilisme nous menacerait. Heureusement Michel Onfray et BHL sont là , avec eux l’essayiste n’a plus une attitude morale mais une morale de l’attitude… Sur rien, sur un livre feuilleté à la hâte dont on tire une exaltation incontrôlée des sphincters de l’égo…

Et tout cela en reprenant le grand air du pacte germano-soviétique et du communisme stalino-hitlérien. Michel Onfray n’a visiblement pas consulté la montagne d’ouvrages qui a été écrite sur le sujet , il a une révélation. Comme pour Freud, il n’argumente pas il dévoile l’anecdote dont il vient de prendre connaissance, un ragot peut-être qu’importe.

Se trouvera-t-il un historien digne de ce nom pour perdre son temps à réfuter ce grand air de la calomnie devenu ou plutôt redevenu évangile pour Michel Onfray ? Je crains que non alors je ne vais pas me lancer non pas dans l’entreprise de reprendre toute la période historique, l’alliance du Front populaire se cassant le nez sur la Guerre d’Espagne, le refus des socialistes d’intervenir, la lutte antifasciste des communistes.

Munich, la trahison de Chamberlain, Daladier. L’originalité du parti Communiste française qui justement a refusé la ligne classe contre classe et a constitué un Front populaire antifasciste. Il faudrait tout reconstruire pour contextualiser ce que Michel Onfray résume au pacte germano soviétique et à la seule demande de parution de l’humanité aux troupes d’occupation. Ce qui n’a pas été le fait du « parti » mais d’un seul dirigeant qui s’est trompé et s’est illustré dans la Résistance, lançant l’appel à la résistance avant celui du 18 juin. mais voyez la canaillerie du texte, cela devient « nous avons des ennemis communs les anglais, les juifs »…

Alors même qu’en 1938, il y a eu la conférence d’Evian, le refus général d’accueillir les juifs, cela devient les communistes qui sont antisémites pour Onfray… Minable.. ; Des historiens décriront mieux que moi cette lutte antifasciste menée par les communistes français depuis 1934 alors même que comme l’a décrit Annie Lacroix-Riz le patronat avait fait déjà alliance avec les nazis.

Mais je vais apporter un témoignage. J’ai écris sous forme de dialogue les mémoires de Gaston Plissonnier et nous avons beaucoup discuté de cette période. ce que m’a décrit Gaston Plissonnier qui à l’époque était en Bourgogne c’était la situation du parti à ce moment.

En 1938, il y a eu Munich, la Tchécoslovaquie a été livrée. Puis le pacte germano-soviétique comme réponse à Munich. Alors même que le gouvernement français ne prépare pas la guerre contre l’Allemagne, que le patronat est déjà allié aux nazis, le pacte germano-soviétique fournit prétexte à se débarrasser de ceux qui combattent dans les usines, ont imposé les congés payés, la répression s’abat sur les militants communistes jusque dans les syndicats en bas où, les communistes étaient majoritaires : ils seront dissous par le ministre de l’Intérieur, 620, au total.

La moitié du Comité central et trois membres du Bureau Politique Cachin, Sémard et Billoux sont en prison mais Maurice Thorez reçoit l’ordre de partir à Moscou et Jacques Duclos, Benoît franchon et Charles Tillon partent en clandestinité. Ce que me décrit alors Gaston Plissonnier c’est un parti qu’il faut reconstituer en le faisant entrer en clandestinité.

Il m’a raconté comment il allait de ferme en ferme alors même que les jeunes hommes (jusqu’à quarante ans) étaient mobilisés et que le parti était interdit et il ne savait pas à qui il avait affaire. Mais comme Monmousseau était envoyé à Marseille, Charles Tillon à Bordeaux, lui tente de recréer un parti illégal dans sa Bourgogne. Ils se battent pour la survie du Parti, sur des bases de classe, ce moment est très proche du refus de Blum de soutenir les Républicains espagnols face au fascisme, de l’internement de ces espagnols dans des camps. Donc de l’analyse de la complicité entre la bourgeoisie et les fascistes et de la mollesse des socialistes.

Gaston me racontait que les structures clandestines qui se recréaient se faisaient sur ces bases, le prolétariat et les intellectuels ralliés à lui étaient les seuls à n’avoir pas trahi, ce que Mauriac confirmera en disant que « la classe ouvrière est la seule à être resteé fidèle à la patrie profanée ».. Les femmes jouent un grand rôle dans ce temps de mobilisation, l’épouse de Gaston mais aussi l’union des jeunes filles de France avec Danielle Casanova.

Ce témoignage de Gaston qui insistait sur non seulement les difficultés de réorganiser un parti clandestin puisque le gouvernement qui pactisait de fait avec les nazis avait organisé la répression des communistes mais aussi sur les objectifs de résistance et la nécessité que ce soit le parti lui-même qui organise sa propre résistance a été également confirmé par mon mari qui lui avait organisé la résistance du pays d’Aix et qui à ce titre avait été torturé par la Gestapo, puis fut emprisonné à la Centrale d’Eysses et ensuite déporté à Dachau.

Il m’a décrit le même travail qu’il a du faire dans les mêmes conditions pour recréer un parti, son effroi devant la foule qui se pressait lors de la venue de Pétain. Il avait adhéré en 1936 pour mener la lutte antifasciste pour lui en réorganisant le parti comme l’avait fait partout des communistes à la même époque, celle de la drôle de guerre puis celle de la débâcle des armées mal préparées et le début de l’occupation nazie, il n’y a jamais le moindre doute sur la nature de leur combat.

Face à cela, voyez comment Michel Onfray glisse, comment il accuse les communistes d’avoir saboté les armes dans les usines, d’être quasiment à l’origine de la débâcle de l’armée française, le patronat celui qui s’est réellement entendu avec les nazis « plutôt Hitler que le Front populaire » est blanchi c’est la faute aux ouvriers…

Je dois dire que quand j’ai lu ce torchon de Michel Onfray j’ai repensé à tous ces gens, à ce jeune communiste torturé et qui s’était coupé la langue pour ne pas parler et je me suis dit que cet individu déshonorait le nom d’intellectuel, non seulement par ses méthodes de travail, le ragot, la provocation se substituant à la recherche des preuves mais parce qu’il s’attaquait à quelqu’un qui le dépassait de cent coudées pour rien, comme ça pour le plaisir de faire parler de lui…

triste…

Danielle Bleitrach

http://histoireetsociete.wordpress.com/2011/11/10/michel-onfray-un-crachat-qui-retombe-sur-son-auteur/

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La chronique mensuelle de Michel Onfray | N° 78 - Novembre 2011
GUY MôQUET, LE CONTRAIRE D’UN RÉSISTANT

Je viens de lire un livre terrible intitulé L’Affaire Guy Môquet sous-titré Enquête sur une mystification officielle publié dans la très sérieuse maison d’édition Larousse dans une collection dirigée par Emmanuel Thiébot qui fit un temps partie de l’équipe de l’Université Populaire de Caen. Bravo aux auteurs Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Que dit ce livre ? Que Guy Môquet ne fut pas résistant. Thèse sidérante tant elle va contre la mythologie qui fait de ce jeune garçon de seize ans fusillé par les nazis l’emblème de la résistance communiste à l’occupant allemand. Guy Môquet est le fils d’un cheminot qui doit son ascension sociale au Parti Communiste auquel il voue un culte. Quand les communistes russes et les nazis signent le pacte germano-soviétique, le PCF obéit à la décision de Staline. Dès lors, le Parti se réjouit de la défaite de juin 40 : selon eux, elle signe l’échec de la démocratie parlementaire, du capitalisme juif, de la bourgeoisie d’affaire. De plus, elle prépare la France à la révolution bolchevique ardemment souhaitée. L’Allemagne peut donc envahir la Pologne, puis la France, l’URSS ne bouge pas, les communistes français approuvent. L’Angleterre décrète un blocus économique contre l’Allemagne nazie, mais l’Union Soviétique laisse transiter sur son territoire les produits qui ravitaillent les nationaux-socialistes. Le PCF ne dit rien. Le 29 septembre 1939, nazis et communistes demandent la fin de la guerre afin que Staline garde les territoires conquis et Hitler les siens. Les députés communistes envoient une lettre en ce sens à Edouard Herriot, le Président de la Chambre. En cas de refus, la France et l’Angleterre porteront la responsabilité de la guerre qui deviendrait impérialiste ! La France refuse. Le PCF invite alors ses militants au sabotage. Ils ne s’en privent pas et causent la mort de soldats français envoyés au combat avec du matériel qui les lâche en plein milieu de la bataille. Le père de Guy Môquet soutient cette ligne, il est arrêté et emprisonné. Le fils clame haut et fort qu’il reprend le flambeau et continue le combat du père qui, on le voit, n’est pas un combat de résistance, mais de collaboration avec les nazis liés aux staliniens par le pacte. Des tracts sont distribués, voici ce à quoi invite l’un d’entre eux le 27 juillet 1940 : « Les soldats allemands sont vos frères, pactisez, ne vous trompez pas, votre ennemi c’est le grand capital, les trusts de France, d’Angleterre, d’Amérique »… Les tracts distribués par Guy Môquet n’appellent pas à la résistance : ils épargnent les nazis, accablent les capitalistes français, justifient le pacte germano-soviétique, attaquent l’Angleterre et les Anglais, insultent de Gaulle, font de l’URSS le pays de la liberté et de la démocratie. Guy Môquet est arrêté par la police de Vichy le 13 octobre 1940, non pas comme résistant, mais comme communiste stalinien appelant à pactiser avec l’occupant nazi. Il est interrogé, mais pas torturé. Il vit dans le camp sous un régime qui n’est pas concentrationnaire. Le 22 juin 1941, Hitler envahit l’URSS. Fin du pacte germano-soviétique brisé unilatéralement par les nazis. Les communistes changent de stratégie, presque un an après la déclaration de la guerre, ils entrent enfin dans la résistance. Des nazis sont abattus dans les rues. L’occupant organise des représailles et prélève des otages dans les prisons. C’est dans cette configuration que Guy Môquet est fusillé le 22 octobre 1941. Le PCF qui a demandé la reparution de L’Humanité le 20 juin 1940 à l’occupant nazi sous prétexte qu’ils avaient des ennemis communs, (les juifs, les capitalistes, les anglais, la ploutocratie, le parlementarisme, lire le détail dans Juin 40. La négociation secrète de Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier), ont eu besoin de se refaire une santé à la Libération - avec l’assentiment du général de Gaulle… Guy Môquet fut un moment idéal dans le dispositif légendaire communiste : ce jeune homme stalinien qui défendait l’union des communistes avec les nazis contre la démocratie parlementaire, autrement dit le contraire de la Résistance, devint la figure emblématique d’une résistance communiste totalement inexistante à cette époque. Il y eut d’autres moments dans cette légende : le PCF fabriqua un faux pour faire croire qu’il avait appelé à la Résistance dès le 10 juillet 1940, « l’appel du 10 juillet » ; il s’intitula « le parti des 75.000 fusillés », alors qu’il y eut au total 4100 fusillés et que tous n’étaient pas communistes ; il présenta fautivement quelques noms de communistes comme résistants de la première heure (Tillion, Guingouin, Havez) alors qu’ils furent de bons soldats du pacte hitléro-stalinien ; etc. « Qu’avez-vous encore contre les communistes ? » me feront savoir nombre de mails ou de courriers que je sais déjà insultants… « Rien ». Rien contre les communistes, mais tout pour l’Histoire. Qu’il s’agisse de Freud et des freudiens, de Sartre et des sartriens, des communistes et de leur saga, le combat contre la légende et les mythes s’effectue moins « contre » que « pour » - en l’occurrence : pour l’histoire. Car le déni de l’histoire constitue et nourrit le nihilisme.

Michel Onfray, novembre 2011

COMMENTAIRES  

14/11/2011 22:05 par patrice sanchez

Même si les faits relatés par Michel Onfray sont vrais, celui -ci s’honorerait plutôt à dénoncer le nouvel ordre mondial abject que nous préparent nos élites plutôt que de touiller l’histoire frelatée par ces même élites !

15/12/2013 11:07 par humain de gauche

L’histoire que l’histoire pas des insultes !!!! il n’y a aucune haine chez Onfray il réclame l’histoire rien d’autre !!!
j’ai déjà lu pas mal de réponses venant de membres du pcf et c’est insultes sur insultes cela rappelle de très mauvais souvenirs...
Les staliniens devraient refaire leur histoire, mais en sont-ils capables ? peut être le jour ou le pcf ne sera plus réduit stricto sensus qu’à ses permanents...

15/12/2013 16:40 par gérard

ce jeune homme stalinien qui défendait l’union des communistes avec les nazis contre la démocratie parlementaire

Mais c’était un horrible monstre : Stalinien+communiste+nazi contre notre "chère" démocratie !
Onfray est tout simplement un sale type, ceci dit sans agressivité aucune, c’est encore plus un sale type car il se prétend et prétentieusement...de gauche !
Qualifier un jeune homme de 16 ans, soit à peine sorti de l’enfance, de "stalinien"...c’est déjà inqualifiable !
Le terme de "stalinien" était-il utilisé à son époque et avec la même connotation péjorative que maintenant ?
J’en doute !
Alors pourquoi utiliser ce qualificatif ?
J’ajouterai que même s’il a raison sur les quelques faits qu’il relate ( je pourrais d’ailleurs en ajouter) cette analyse/charge est totalement hors du contexte de la vie de tous ces "artisans" de la Gauche, de ces militants de base qui se sont vus embarqués contre leur gré et sans y comprendre grand-chose, dans ce demi-siècle fou-furieux...
Déjà il faut toujours avoir la modestie et l’honnêteté de se poser la simple question : comment aurais-je pu réagir dans une telle situation...sans internet et sans boule de cristal ?
Ce style de procès est trop facile à faire même s’il y a eu certainement des erreurs de commises...mais n’étaient-elles pas inévitables ?
LE Procès, la question qui dérangerait pour le coup très sérieusement serait plutôt : ils furent embarqués par qui ?
Qui a vraiment été à l’origine de cette guerre ?
Ni l’Empire Français, ni l’Empire Britannique, ni...

30/07/2014 07:26 par Emmanuel

Michel Onfray a malheureusement raison sur le comportement historiquement abject des instances dirigeantes du PCF lors du Pacte Germano-Soviétique de la seconde guerre mondiale. Pacte qui a tenu tout de même 2 ans.
Michel Onfray ne s’en prend pas aux militants de l’époque qui ont été trompés et manipulés (comme sans doute l’a été le bien connu Guy Mocquet récupéré en 2007 par Sarkozy et sa bande ), il rend hommage à un intellectuel communiste comme Nizan qui n’a pas été dupe de ce que représentait le soutient du PCF officiel à ce pacte.

Ce n’est pas la pauvre argumentation de Danielle BLEITRACH, nous instruisant de la "terrible complexité" de la situation de l’époque qui pourra effacer cette tache indélébile sur l’ histoire du PCF. Ce genre d’argumentation typique des méthodes d’un Stalinisme indécrottable participe d’une stratégie démontée par Alain Badiou et qui ne vise qu’ à rendre incompréhensible une séquence historique précise pour qu’elle ne puisse pas éclairer l’avenir.

Quand à l’amalgame fait entre la critique du freudisme par le même Michel Onfray et son analyse de l’histoire et des crimes du PCF (que l’on pense au bataillon Valmy destiné à liquider les camarades trop hostiles au pacte Germano-Soviétique), il a toutes les saveurs d’une sauce manipulatrice des esprits des plus infecte.

30/07/2014 11:55 par Dwaabala

le comportement historiquement abject des instances dirigeantes du PCF lors du Pacte Germano-Soviétique de la seconde guerre mondiale.

Ce qui présuppose , selon le vieux comportement historiquement abject de l’anticommunisme, massivement de droite aussi bien, que le pacte fût lui-même historiquement abject . Ce qui se discute.

30/07/2014 21:44 par Emmanuel

Que la Russie signe un Pacte avec les Nazis, sans doute entre autre pour se partager la Pologne et quelques autres pays de l’Europe centrale, était déjà un coup de Jarnac entre Etats.Une infamie tant envers ces Pays qu’ envers la France et ses alliés bien dans la ligne de la démesure prédatrice d’un Staline mais aussi de celle de ses successeurs, Poutine compris.

Mais qu’un parti politique Français donne ainsi un coup de poignard dans le dos à son propre Pays subissant déjà l’ invasion et le joug Nazi, la chasse et la déportation des français de confession hébraïque et j’en passe, dépasse en abjection tout ce que l’on peut imaginer. On peut même se demander pourquoi une telle organisation politique n’a pas été poursuivie pour crime contre l’humanité après la guerre.
La réponse est que sans doute De Gaulle avait besoin de l’image d’Epinal d’une France réunie et résistante du début de la guerre à sa fin. Image bien fausse au moins pendant les deux premières années qui ont vu les Nazis commettre leurs crimes sur des Français sans que le Parti Communiste Français lève le petit doigt pour les en empêcher car le PCF l’a écrit : lui et les nazis avait des ennemis communs !!

Ces faits sont corroborés par la curieuse pratique qu’a eu le PCF après la guerre de toujours porter à sa tête des dirigeants qui n’avaient absolument jamais participé à un quelconque acte de résistance. Le calamiteux Georges Marchais ayant, c’est bien connu maintenant, été volontaire pour le travail obligatoire en Allemagne pendant la Guerre où il pouvait œuvrer au succès du Pacte Germano-Soviétique.

Alors je ne vois pas trop ce qu’il y a a discuter la dedans : ces collabos, à ne pas confondre avec les militants manipulés, auraient bien mérité le peloton d’exécution pour complicité de crimes envers leurs compatriotes innocents et leur Pays.

31/07/2014 22:51 par legrandsoir

Bon, vous êtes bien défoulé après avoir regardé si un historien ne rodait pas dans les parages ? Ni un honnête homme ?

01/08/2014 09:23 par Emmanuel

Ah mais je connais des honnêtes hommes ayant appartenu au PCF : Nizan, Servin, Casanova, Marty, Tillon et même Maurice Kriegel-Valrimont qui regretta toute sa vie d’avoir voté l’exclusion des deux derniers.
Pourquoi le PCF ne leur rend-t-il pas hommage aujourd’hui et ne laisse-t-il pas des historiens honnêtes travailler ce que fût son histoire mais aussi son nauffrage ?

27/10/2014 11:01 par spartacus

A tous les cracheurs de venin qui veulent refaire l’histoire à leur façon.LISEZ BIEN CECI !
DE GAULLE signe le décret suivant : GUY MOQUET est nommé a titre posthume

CROIX DE GUERRE 1939-1945
MEDAILLE DE LA RESISTANCE
CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR.
Une station de métro porte son nom à. PARIS.
c’’est tout, tout le reste est insignifiant,l’anti- communisme fait dire les pires saloperies
sur la résistance.

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