À la suite de l’adoption par le parlement de la Géorgie (pays du Caucase), le 1er mai dernier, de la loi sur les « agents étrangers », toute une avalanche de critiques, d’avertissements et de menaces directes et voilées s’est écroulée sur le gouvernement géorgien de la part des « défenseurs de la liberté, de la démocratie, de la libre parole et des droits de l’homme » composés de l’intégralité des pays du camp Occidental, les Etats-Unis d’Amérique en tête.
C’est le deuxième article en quelques jours sur cet aventurier politique fait député par la grâce du PS.
Pourquoi, encore lui ? Parce qu’il le vaut bien.
LGS
C’était il y a cinq ans que le président de la Géorgie, Mikheil Saakachvili, qui a été installé au pouvoir par la "révolution des roses" fomentée par Washington, avait lancé une invasion militaire de l’Ossétie du Sud, une province sécessionniste ayant son propre gouvernement. L’attaque géorgienne a tué des soldats de paix russes et de nombreux Ossètes.
Atterré par les atrocités commises par les forces US envahissant les Philippines, et les envolées rhétoriques sur les nobles intentions libératrices qui accompagnent systématiquement les crimes d’état, Mark Twain exécrait ses mains de ne pouvoir exercer son arme formidable ; la satire. L’objet premier de sa frustration était le renommé Général Funston. "Aucune satire de Funston ne pourra atteindre la perfection" se lamentait Twain, "parce que Funston lui-même occupe ce sommet… [il est] la satire personnalisée."
(...) la Russie n’est plus celle d’il y a dix ans, ni celle de 1999. La Russie est un grand et puissant pays, qui a en main toutes les ressources cruciales pour son avenir. Qui n’a plus de dettes extérieures ; c’est un pays qui a reconquis le sens de sa dignité nationale.
« La Georgie est aujourd’hui un phare de liberté pour cette région et pour le monde », disait le président Georges Bush lors de sa visite à Tbilissi en mai 2005. A quoi tient une telle reconnaissance de la part de la Maison Blanche ?
Après le « latino » URIBE, l’internationale noire a mandaté le « caucasien » SAAKASHVILI pour franchir une nouvelle étape dans la préparation du grand assaut contre le bloc « eurasiatique » constitué autour de la Russie et de la Chine.