Ce qu’était le Thatchérisme me fut révélé un matin de rentrée des classes dans un petit village résidentiel du Yorkshire au début des années 1980. Une manière d’épiphanie.
Télérama du 5 avril 2013 propose un entretien magnifique avec Angela Davis. Dommage qu’il soit illustré par des photos aussi lugubres de la vénérable militante, dont le visage, aujourd’hui, est toujours aussi solaire. Une bonne partie de cet entretien est centrée sur les Noirs aux États-Unis, dont la condition s’est améliorée à la marge mais qui souffrent du démantèlement de l’État providence.
Excusez du peu mais, en matière de calembours, je suis d’accord avec Flaubert : plus ils sont mauvais, plus ils sont bons. « Les Espagnols les plus pingres sont les Navarrois puisqu’ils vivent en Navarre », avait découvert Flaubert enfant. Ce qui lui permettait d’arriver, alors qu’il ne connaissait même pas Buster Keaton, « au comique extrême, le comique qui ne fait pas rire ». Comme quand en bon prépoujadiste, il parlait de " démocrasserie " .
Nous sommes sept ou huit attablés dans un restaurant toulousain autour de Pierrette. Je suis le plus jeune. C’est dire !
Malgré l’admiration effrénée et bien connue que je voue au plus grand journaliste de France (http://www.legrandsoir.info/Jean-Michel-Apathie-obsessionnel-et-poujadiste.html), je vais m’efforcer de rester objectif et calme.
Dans l’Église catholique, les forces réactionnaires ne sont jamais en repos. Ainsi, pendant les grands débats sur le mariage pour les homosexuels, on les a vues déployer des arguments surprenants.
Lorsqu’on lit ce livre surprenant d’Emmanuèle Bernheim sur la mort choisie de son père presque nonagénaire, on se dit que cet aimable vieillard fut un homme heureux, heureux de mourir en heureux homme.