Si elles ne pèsent encore que quelques pour cent d’audience locale face à la grosse machine des médias privés, les 46 télévisions populaires du Venezuela, chacune avec son identité et sa liberté de parole, cherchent à construire un nouveau type de télévision. C’est à ces jeunes rebelles ignorés par les journalistes occidentaux que Venezuela Infos va donner la parole dans les mois à venir. Commençons par ceux de Tatuy TV, une télévision perchée dans les Andes de Mérida.
On savait la droite vénézuélienne divisée entre courants “accumulation de forces” (tendance Enrique Capriles Radonski) et “coup d’État” (tendance Maria Corina Machado). Voici qu’elle se déchire sur les élections législatives qui auront lieu en 2015. Pourquoi ? Tout comme son adversaire le Parti Socialiste Unifié du Venezuela, elle va organiser des primaires dans quelques semaines (1). Sauf que les deux camps ont suivi des méthodes diamétralement opposées.
Qui est Ignacio Ramonet ? Je pose la question pour ceux qui ne s’informent que sur TF1 et qui ne connaissent même pas Wikipedia. C’est un sémiologue du cinéma, l’ancien directeur du Monde diplomatique. Il est actuellement directeur de l’édition espagnole du Monde diplomatique1 et président de l’Association Mémoire des luttes (dont LGS publie des articles).
Le président des États-Unis, Barack Obama, vient de publier un décret qui déclare le Venezuela comme étant « une menace inhabituelle et extraordinaire » pour son pays...Afin d’apporter un éclairage sur les faits et la portée de ces déclarations, Investig’Action offre à ses lecteurs une interview exclusive de Son Excellence Antonio Garcia, Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela pour le Royaume de Belgique, le Luxembourg et l’Union Européenne.
Rarement un président états-unien a fait une telle unanimité contre lui. Après l’UNASUR soit les douze gouvernements sud-américains, la CELAC qui regroupe les 33 états d’Amérique Latine et des Caraïbes, l’ALBA, PetroCaribe, les 134 pays membres du G-77 + la Chine… bref, tout le sud de la planète a rejeté le décret Obama parce qu’”il viole le droit international, la souveraineté et l’indépendance politique du Venezuela”.