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Thème : Venezuela

VENEZUELA : Appuyer sur l’accélérateur, précipiter le coup de force. Une nouvelle tentative de Révolution de Couleur (Mision Verdad)

Quand la dissonance disparaît, quand les titres et les contenus se ressemblent et se multiplient à toute vitesse de Médiapart au Monde ou de France-Inter à El Pais, on peut raisonnablement soupçonner que nous entrons dans l’ère des gourdins de la propagande. Le journaliste qui expliquerait que le Venezuela est une démocratie participative assiégée par une droite aussi violente que celle du coup d’Etat de Santiago en 1973 ou de Caracas en 2002 (dont de toutes manières personne ne se souvient) ou que cette droite agit aujourd’hui dans la rue pour fournir les images nécessaires aux grands groupes médiatiques, serait l’objet de sarcasmes, traité de fou, de pro-totalitaire, risquerait de perdre sa place, ses amis. Pour vivre heureux, vivons gris sur gris. Tous les médias ne disent-ils pas la même chose ? Comme disait Charles Chaplin dans Monsieur Verdoux : « le nombre sanctifie ». Et le consommateur d’actu européen trouvera presque sympa l’amiral Kurt W. Tidd, chef du Southern Command (…) Lire la suite »

Intervention de la Chancelière de la République Bolivarienne du Venezuela, Delcy Rodriguez, au Conseil Permanent de l’OEA le 27 mars 2017

Merci pour les paroles du Président de ce Conseil. Je dois préciser que le Venezuela a demandé avec succès un Conseil Permanent aujourd'hui. Justement pour éclaircir et dénoncer les graves actions d'ingérence que, à partir de cette Organisation, commettent aussi bien son Secrétaire Général qu'une faction minoritaire de quelques pays de notre Région. Nous nous trouvons dans le Salon Simón Bolívar et nous honorons en eux l'antériorité historique du concept de Projet Bolivarien. Je l'avais dit l'année dernière dans ce même salon, il y a 2 modèles opposés, il y a 2 modèles antagoniques au sein de l'Organisation : le Projet Bolivarien, basé sur l'union de la Grande Patrie, lui-même basé, justement sur la défense et l'approfondissement de l'indépendance et de la souveraineté de nos pays et un projet expansionniste territorialement, culturellement, militairement et médiatiquement basé sur la puissance hégémonique du nord. Je m'exprime au nom du Président de la République Bolivarienne (…) Lire la suite »

Au Venezuela, « l’opposition » dont on ne parle jamais.

Arnold AUGUST
À 35 ans, grand et mince, la démarche assurée de son imposante stature dénote une confiance empreinte de modestie qui ne cède pas à la séduction et au charisme naturel. À titre de député, il est le leader d’un groupe de 55 députés de l’Assemblée nationale du Venezuela. Selon toute vraisemblance, sa personnalité et l’importante position qu’il occupe devraient attirer les médias corporatifs des États-Unis à la recherche de nouvelles à sensation, accrochés au moindre mot et très friands de capture d’images des députés et de leurs sympathisants pour fabriquer une « histoire ». Il y a toutefois un problème, pour eux et pour Washington. Héctor Rodríguez est devenu le leader de ce groupe minoritaire de 55 députés d’allégeance chaviste (Bloque de la Patria) à l’issue des élections législatives du 5 décembre 2015, alors que le parti socialiste au pouvoir [Parti socialiste unifié du Venezuela] perdait sa majorité à l’Assemblée nationale. Rodríguez s’oppose à la majorité dans ce qui est (…) Lire la suite »

Le festin des droits de l’Homme

Elson Concepcion PÉREZ

La question des droits de l'Homme et de la démocratie, sont principalement utilisées par les puissants pour imposer leurs modèles aux pays pauvres, et en particulier aux gouvernements progressistes

UN thème – récurrent ces temps-ci, largement manipulé par les médias, implique ceux qui, depuis certains centres de pouvoir ou payés par eux, font de cette question le véritable festin de ceux qui veulent imposer au monde leur modèle, et de ceux qui, en tant que mercenaires et pour quelques dollars, sont utilisés dans ce but. Ainsi, M. Luis Almagro, le Secrétaire général de l'OEA (Organisation des États américains), a armé ses canons contre la République bolivarienne du Venezuela, où il prétend appliquer la solution de l'intervention étrangère. Pour quelle raison ? Peut-être parce que les gouvernements, d’abord celui de Chavez, puis celui de Maduro, ont mis en œuvre des plans sociaux d'une grande ampleur, comme la construction et la livraison de plus d'un million de logements, la gratuité de la santé pour tous, le fait d’être l'un des rares pays sans analphabétisme et de nombreuses autres conquêtes sociales reconnues au niveau national et international. Ou parce que ce pays fait (…) Lire la suite »
Maduro a marqué des points face à une opposition agressive et majoritaire au parlement

VENEZUELA : en attendant les élections générales

Jean ORTIZ

Quatre ans après la disparition de Chavez, le Venezuela est orphelin de Chavez. Lapalissade ? Non, absence abyssale.
Une majorité de Vénézuéliens désapprouve la politique économique du gouvernement (en a-t-il une ?) et ses conséquences pour la vie quotidienne, surtout des classes populaires.

L’inflation galope à des taux inouïs, le prix très excessif des produits y compris de première nécessité, et la pénurie organisée par les classes dominantes, obligent à spéculer, à recourir au marché noir (« el bachaqueo »), font de la vie de tous les jours une galère pour s’approvisionner ; des queues interminables, de la colère qui gronde... Cette fuite en avant de/dans l’inflation, de la hausse des prix, provoque de fortes tensions sociales. Le gouvernement a décidé désormais de ne plus subventionner les produits mais les personnes (augmentations des salaires...) La gauche du chavisme, du parti PSUV (une énorme auberge espagnole) envisage de possibles explosions sociales. Elle exige des mesures efficaces, l’approfondissement du processus révolutionnaire « en panne », une plus grande politisation, la relance de l’impulsion populaire, la prise en compte des revendications des bases chavistes dont « l’appareil » se méfie... Des militants anticapitalistes ont été mis sur la (…) Lire la suite »

Venezuela : Aporrea, la communication populaire et la révolution bolivarienne

Jérôme DUVAL

Nous avons rencontré Gonzalo Gomez Freire, un des membres fondateurs d'Aporrea.org, média de communication né en 2002 comme moyen d'expression des mouvements sociaux vénézuéliens.

Tout au long de la révolution bolivarienne, et particulièrement dans le contexte politique vénézuélien actuel, il est nécessaire de s'informer auprès de médias de communication qui rendent compte de la réalité sociale tant du point de vue des mouvements, que des penseurs critiques. Au delà des nouvelles financières publiées chaque jours dans les médias qui appartiennent a de grandes multinationales, une multitude de médias communautaires diffusent de l'information alternative sur Internet, la radio et la télévision partout au Venezuela. Un des principaux, Aporrea, s'inscrit dans ce registre politique. Nous nous entretenons avec son fondateur, Gonzalo Gómez Freire. Jérôme Duval : Peux tu nous dire quand s'est formé le média alternatif d'information et d'opinion Aporrea et quel était le contexte au moment de sa création au Venezuela ? Gonzalo Gómez Freire : Aporrea a été créé comme articulation au mouvement populaire de Caracas au Venezuela pour faire face au coup d'État de 2002. (…) Lire la suite »

Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine

Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation populaire qui est aujourd’hui confrontée à diverses tentatives, appuyées par l’impérialisme étasunien, de retour de la réaction. Et ce sont ces peuples qui, comme ils l’ont fait depuis des décennies, sur tout le continent, résistent. Rémy Herrera : Economiste, est chercheur au CNRS. Il dirige des thèses de doctorat au Centre d’Économie de la Sorbonne. Il est associé à l’International Initiative for Pro- moting Political Economics (Londres), à l’Union of Radical Political Economics (New York), (…) Lire la suite »

Les 10 victoires du Président Nicolás Maduro en 2016

Ignacio RAMONET
Début 2016, tout semblait bien complexe pour les autorités de Caracas. Et cela principalement pour trois raisons : 1) L’opposition néolibérale avait remporté les élections législatives de décembre 2015 et contrôlait désormais l’Assemblée Nationale ; 2) La chute des prix du pétrole, la principale ressource du Venezuela, avait atteint son plus bas niveau dans les dernières décennies ; 3) Le président des Etat Unis, Barack Obama, avait signé un Ordre exécutif déclarant le Venezuela une « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et pour la politique extérieure des Etats-Unis » C’est-à-dire, dans trois domaines décisifs - politique, économique et géopolitique – la Révolution bolivarienne semblait à la défensive. Tandis que la contrerévolution, autant intérieure qu’extérieure, pensait avoir enfin le pouvoir à portée de la main. Le tout dans un contexte de guerre médiatique de longue durée contre Caracas, commencée avec l’arrivée à la Présidence d’Hugo Chávez (…) Lire la suite »

Venezuela : les médias veulent bien voir la crise mais pas la guerre économique

Mouvement de Solidarité avec la Révolution Bolivarienne

Au sujet du Venezuela, les médias dominants veulent bien voir la crise, mais pas la guerre économique. Et quand les prises de positions ou actions du gouvernement vénézuélien ne lui laissent plus le choix, les médias y font référence mais en parlant de "prétexte", ou de "présumé complot".

Tant de mauvaise foi prête à confusion : est-ce de l'ignorance, et dans ce cas quelle honte pour la profession de journalisme, ou de la mauvaise foi, et dans ce cas nous avons affaire à de la propagande, ce qui est peut-être pire, quoi qu'il n'y ait rien d'étonnant à cela. Nous savons comment fonctionne le système médiatique, courroie de transmission des intérêts impérialistes des grandes puissances. La guerre économique est une réalité. Bien sur elle n'explique pas tout au moins deux autres éléments doivent être pris en compte : les erreurs de stratégie en matière de gestion économique de la part du gouvernement et la corruption, si présente en Amérique latine, le Venezuela n'échappant malheureusement pas à la règle. Mais le problème est le suivant : au Venezuela, le gouvernement reconnaît et prend en compte ces 3 éléments, alors que de leur côté les médias dominants ne se concentrent QUE sur les 2 derniers ; pour eux la guerre économique n'existe pas ou n'est qu'une invention (…) Lire la suite »

Agression physique des ministres des affaires étrangères du Venezuela et de Bolivie en Argentine

T 34

Les ministre des affaires étrangères du Venezuela, Delcy Rodriguez et de Bolivie David Choquehuanca ont été agressés physiquement par la police antiémeute du président argentin Mauricio Macri alors qu'ils tentaient d'entrer au ministère des affaires étrangères argentin où se tenait une réunion du Mercosur.

Ils venaient suite à l'expulsion du Venezuela du Mercosur par les gouvernements de droite de l'Argentine (Macri, dépression, austérité, censure et répression), du Brésil (Michel "Fora" Temer, issu d'un coups d'état parlementaire, corruption, austérité) du Paraguay (victime lui aussi d'un coups d'état parlementaire) et de l'Uruguay. Ce n'est qu'un prétexte car le Venezuela respecte mieux les normes du Mercosur que les autres membres. Un autre prétexte est la supposée violation des droits humains au Venezuela (lors d'un précédent sommet du Mercosur la ministre Delcy Rodriguez avait d’ailleurs superbement répondu à Macri). Le but est en fait d'expulser le Venezuela du Mercosur pour que celui-ci rejoigne l'Alliance du Pacifique (une organisation néolibérale impulsée par les Etats-Unis et regroupant les pays de droite de la région comme le Mexique, la Colombie, le Chili et le Pérou). Les ministres étant quand même arrivé a entrer dans le ministère des affaires étrangères ont trouvé des (…) Lire la suite »