RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Venezuela

Venezuela : clefs de la guerre non conventionnelle contre le Venezuela (Mision Verdad)

Gustavo Borges Revilla, Diego Sequera
Le Venezuela est un pays qui en ce moment même est assiégé. Sur ce pays sont appliquées de nouvelles méthodes de Guerre Non Conventionnelle conçues dans les laboratoires des services de renseignement des Etats-Unis et d'autres pays puisants. Dans l'immédiat, l'objectif est de chasser le chavisme du pouvoir. Par la suite, effacer tout exemple de participation massive du peuple à la politique. Faire disparaître le chavisme en tant que proposition de civilisation et l'enterrer en tant que précédent dans la région et ancrage éthique d'autres mouvements mondiaux. Les différentes méthodes utilisées pour détruire tout signe de stabilité et de force du chavisme au Venezuela passent par les agressions financières, culturelles, énergétiques, économiques, alimentaires, politiques, militaires et morales. Comme je terminais ce document (20 mai), en une semaine se sont succédées 2 petites marches de l’opposition caractérisées par une faible participation et aussi par la mise en scène (…) Lire la suite »

Venezuela : Un referendum révocatoire en 2016 ? (PSUV)

Franco Vielma
L'anxiété de l'opposition est évidente, ils travaillent simultanément sur la voie des institutions et à des activités profondément déstabilisatrices pour favoriser un changement politique au Venezuela en essayant de capitaliser plus de 3 ans d'affaiblissement économique qu'ils ont très bien su articuler contre la population. Ils entendent prendre le pouvoir (par n'importe quel moyen) en 2016. En faisant un pastiche Beaucoup d'entre nous doivent se demander : A quoi est dû le tapage autour de la question de savoir s'il y a assez de temps ou non pour un referendum révocatoire cette année. La question est que, comme l'a dit le poète J.A. Ramos Sucre dans son poème intitulé « La grêle » « le temps est une invention des horlogers ». Ou, pour le dire autrement : « le temps de Dieu n'est pas parfait ». S'il s'agit d'organiser un referendum révocatoire, le temps politique, ce sont les acteurs politiques qui le font. Récapitulons : bien que Maduro ait été élu le 14 avril 2013, le temps (…) Lire la suite »

Venezuela, pierre de folie

Thierry DERONNE

Il y a quelques années dans un cours magistral diffusé par la Sept/Arte, l’historien Marc Ferro comparait les actualités cinématographiques de la deuxième guerre mondiale. En observant les visages de ceux qui agitent des fleurs au passage de Hitler ou de Pétain, l’envie vous prenait d’arracher ce “nous autrefois” à son inconscience.

Caracas, mai 2016. Comme la Constitution le lui permet, la coordination de la droite (MUD) a remis au Centre National Électoral (CNE) les signatures nécessaires pour que celui-ci organise un référendum révocatoire contre le président Maduro. Garant de processus électoraux validés depuis 17 ans par les organisations internationales (UE, OEA, UNASUR..), le CNE est en train de vérifier l’authenticité de ces listes (1). La présence d’identités usurpées ou de personnes décédées fait croire à certains que la droite a autosaboté sa collecte pour mieux crier à la dictature en cas de rejet : une grande puissance y trouverait le prétexte à une intervention. Quoi qu’il en soit, si le nombre requis de signature est validé et si l’on compte les délais de chaque phase du processus, le référendum pourra être organisé au début de 2017, après les élections des gouverneurs. Le 14 mai. l’ex-président colombien Alvaro Uribe, dont on attend encore la comparution devant la Justice pour crimes contre (…) Lire la suite »

Venezuela : dernier avertissement

Jorge Martin

Depuis plusieurs semaines, l’assaut contre la révolution bolivarienne s’est intensifié. Les éditos et premières pages des journaux américains et espagnols s’insurgent contre la faim au Venezuela et réclament le départ du « régime dictatorial ». Les pénuries en cours ont entraîné des cas de pillages. L’opposition de droite tente de déclencher un référendum présidentiel révocatoire, mais menace également de passer à l’action violente et fait appel à des puissances étrangères, parfois pour une intervention militaire. Que se passe-t-il réellement au Venezuela et comment faire face à ces menaces ?

Vendredi 13 mai, Nicolas Maduro, le président du Venezuela, a étendu le « décret d’urgence économique » qui lui avait donné des pouvoirs supplémentaires depuis janvier ; il a également déclaré un état d’urgence de 60 jours qui lui confère un pouvoir très large pour traiter des menaces militaires externes et des problèmes de distribution et de production alimentaires. Comme il fallait s’y attendre, les médias capitalistes du monde entier s’unirent dans un chœur de dénonciation, hurlant à la « dictature », tandis qu’un des principaux leaders de l’opposition de droite, Capriles Radonski, appela publiquement à la désobéissance face au décret. La menace est cependant bien plus réelle et vaut la peine d’être illustrée par quelques exemples. Il y a un mois, un éditorial du Washington Post [1] a ouvertement appelé les pays voisins du Venezuela à une « intervention politique ». Le week-end du sommet Concordia à Miami, l’ancien président colombien Alvaro Uribe a exhorté les forces armées (…) Lire la suite »

Tambours de guerre au Venezuela (Pagina 12)

Atilio BORON
Depuis ses origines, le processus bolivarien a été identifié par Washington comme une tumeur dont il fallait rapidement débarrasser l'hémisphère. Pour ce faire, tous les moyens possibles ont été utilisés, sans résultat : ni le coup d'état, ni la grève du pétrole, ni le harcèlement diplomatique, politique et médiatique n’ont eu les effets escomptés. Sur le terrain électoral, Chavez l'a largement emporté, résistant de pied ferme face aux coups portés à son égard et avec l’appui enthousiaste de son peuple. La Maison Blanche a amplifié ses agressions une fois que le lent mais implacable et progressif assassinat de Chavez a été déclenché. Après sa mort, l'offensive est devenue encore plus brutale. Sans aucune retenue, des bandes mercenaires uribistes [1] ont pénétré tout le pays pour y semer violence et mort, tout comme le font aujourd'hui les « mareros » qui sévissent chaque jour au Salvador (oui, quotidiennement comme m'en a informé une source officielle de haut niveau (…) Lire la suite »
Enquête d’une journaliste, avocate et ex-conseillère d’Hugo Chavez

L’Etrange mort de Hugo Chavez (Counterpunch)

Eva GOLINGER

1. Croyez-vous qu’ Hugo Chávez a été assassiné et, si oui, qui, selon vous, aurait pu être impliqué dans cet assassinat ?

Je crois qu’il y a de fortes possibilités pour que le président Chávez ait été assassiné. Il y eut des tentatives notoires et attestées par de nombreuses sources d’assassinat contre lui pendant toute sa présidence.

La plus connue est celle du 11 avril, à l'occasion du coup d'Etat de 2002 pendant lequel Chávez a été enlevé et allait être assassiné s'il n'y avait pas eu le soulèvement sans précédent du peuple vénézuélien et des forces militaires loyales qui l'ont sauvé et l'ont ramené au pouvoir 48 heures plus tard. Moi-même, j'ai trouvé des preuves irréfutables, en utilisant la Loi d'Accès à l'Information aux Etats-Unis, que la CIA et d'autres agences étasuniennes étaient derrière ce coup d'Etat et ont soutenu économiquement, militairement et politiquement les putschistes. Ensuite, il y a eu d'autres attentats contre Chávez et son Gouvernement comme en 2004 quand des dizaines de paramilitaires colombiens ont été capturés dans une plantation dans les environs de Caracas qui appartenait à un activiste anti-chaviste, Robert Alonso, quelques jours avant qu'ils aillent attaquer le palais présidentiel et tuer Chávez. Il y a eu un autre attentat, moins connu, qui fut découvert dans la ville de New (…) Lire la suite »

Le Venezuela a vu naître le coup d’État médiatique (Prensa Latina)

Nicholas Valdés

Le célèbre journaliste espagnol Ignacio Ramonet a déclaré aujourd'hui qu'il était au Venezuela le jour du 1er coup d’État médiatique de l'histoire, ce qui oblige à réfléchir sur la façon d'utiliser les moyens de communication. Caracas, le 11 avril (PL)

"Il y a 14 ans, jour pour jour, on a tenté de destituer le président de l'époque, Hugo Chavez[1], mais cela a surtout été possible par le rôle qu'ont joué les médias dans cet événement," a déclaré Ramonet à Prensa Latina, dans le cadre de l'événement "Le Venezuela à la Croisée des chemins," organisé par le Réseau des intellectuels et artistes en Défense de l'humanité[2]. Le directeur de publication du Monde Diplomatique, dans sa version en espagnol, a ajouté que c'est précisément à cause de ce constat que le Venezuela est aussi le pays où on a le plus réfléchi sur la façon dont les médias dominants ont manipulé la population. "La communication de masse a une importance indéniable, mais à condition que le message soit bien travaillé ; il ne suffit pas d'avoir de nombreux médias pour être efficace parce que, quand un système répète trop la même chose, il peut produire l'effet inverse de celui recherché, à savoir, le rejet du public," a-t-il expliqué. Ignacio Ramonet a illustré (…) Lire la suite »

La proposition de loi de la droite vénézuélienne : loi d’amnistie ou loi d’amnésie ?

Laura Castillo

La première grande mesure prise par la droite vénézuélienne suite à sa reconquête de l’Assemblée nationale (1) est lourdement chargée de symbolisme : elle a approuvé en première lecture -le 4 février dernier- un projet de "loi d´amnistie et de réconciliation nationale" visant à amnistier les 76 "prisonniers" et 4.700 "persécutés politiques" recensés par l’opposition ; un discours amplement relayé au niveau international par les médias dominants (2).

Alors que son but affiché est de "refermer les blessures politiques ou sociales qui rendent la coexistence difficile et de créer des conditions propices à la participation de tous les secteurs aux affaires publiques", l’étude sérieuse du document tend plutôt à montrer qu’il s’agit en réalité d’un projet de loi d’impunité taillé sur mesure pour et par les propres responsables des délits qu’elle prétend amnistier (3). En d’autres termes une loi d’auto-pardon mais surtout une "loi de l’oubli", qui n’est pas sans rappeler les initiatives –critiquées internationalement– mises en place par le passé dans divers pays ayant connu des dictatures militaires tels que l’Argentine, le Brésil, le Chili ou l’Espagne et visant à protéger des coupables de violations de Droits de l’Homme (4). Alors que les amnisties sont traditionnellement le produit de consensus nationaux et qu´elles concernent des délits considérés comme étant de caractère politique, la proposition de loi présentée par la (…) Lire la suite »

Documentaire : les dessous de la loi d’amnistie de la droite vénézuélienne

VTV (Venezolana de Televisión)

Ce documentaire (22 minutes, sous-titré en français) dévoile la vraie nature du projet de "loi d'amnistie et de réconciliation nationale" présenté par la droite vénézuélienne en février dernier.

Extrait de l'article "Bonnes et mauvaises victimes au Venezuela" du journaliste Maurice Lemoine, publié sur le site Mémoire des luttes le 17 février dernier : http://www.medelu.org/Bonnes-et-mauvaises-victimes-au ] : Dans le but affiché de « refermer les blessures politiques ou sociales qui nuisent à la vie commune » et de « créer les conditions propices à la participation de tous les secteurs aux affaires publiques », elle prétend ni plus ni moins que d’amnistier tous les faits de violence, crimes et délits à caractère politique (et économique) commis du... 11 avril 2002 au 31 décembre 2015. Y compris, d’après son article 4, l’incitation à la désobéissance aux lois et l’incitation à la haine (nous n’inventons rien !) ; la violence ou la résistance à l’autorité ; la création de panique dans la collectivité par la diffusion de fausses nouvelles ; les dommages aux systèmes de transport, aux services publics, informatiques ou de communication ; l’importation, la fabrication, le (…) Lire la suite »

Rafael Correa : « L’opposition vénézuélienne est dix mille fois plus putschiste que la nôtre »

Publié par Venezuela infos dans Equateur, unité latino-américaine 14 décembre 2015 Peu après avoir reçu le titre de Docteur Honoris Causa des mains de Francisco Tamarit, Recteur de l’Université argentine de Cordoba, pour sa contribution à « l’unité régionale, à la cause de l’environnement et aux valeurs démocratiques » et avoir rencontré la présidente sortante Cristina Fernandez à Buenos Aires, le président équatorien Rafael Correa a estimé que “si en Equateur l’opposition est putschiste, l’opposition vénézuélienne, elle, est dix mille fois putschiste que la nôtre. Il y a eu clairement des financements de l’extérieur, une guerre économique comme il y en a eu une ici, mais que nous avons réussi à surmonter ». Correa a expliqué que dans les deux pays les forces d’opposition ont en commun une stratégie de guerre d’usure contre le gouvernement, et que ses adversaires politiques chercheront à gagner l’Assemblée Nationale pour, de là, boycotter le gouvernement de la révolution (…) Lire la suite »