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Thème : Venezuela

Pourquoi un Mouvement de Solidarité avec le Venezuela ?

Solidarité révolution Bolivarienne
Il n’est jamais inutile de le rappeler : les médias jouent aujourd’hui un rôle extrêmement important dans la politique étrangère, car utilisés en tant que "dispositifs d’influence géopolitique ils peuvent servir à modeler les opinions publiques". Pas de guerre (ou de stratégie déstabilisatrice) qui ne soit accompagnée d’une bonne guerre médiatique, et les gouvernements savent que les médias internationaux d’Etat contribuent à former les opinions étrangères (lire Les médias, un instrument de la diplomatie publique ?). Il existe de nombreux ouvrages et articles très intéressants (pour ne pas dire nécessaires) sur ce sujet : (Re)lire : « L’opinion, ça se travaille ». Les médias et les « guerres justes » d’ACRIMED, Le lavage de cerveaux en liberté de Noam Chomsky publié par Le Monde Diplomatique, ou pour les plus courageux le volumineux classique La fabrique du Consentement (N. Chomsky et Edward Herman). Etant dans le collimateur de l’impérialisme étasunien, le Venezuela (soit dit (…) Lire la suite »

La vérité sur le Venezuela

Ignacio RAMONET

En raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures, le Venezuela est un pays très riche. Mais presque toutes ses richesses ont été accaparées pendant plus d’un siècle par les élites dirigeantes et des entreprises multinationales. Jusqu’à l’élection d’Hugo Chavez, en 1999, le peuple n’en recevait que des miettes. Plus de la moitié des Vénézuéliens vivaient sous le seuil de pauvreté (70,8% en 1996).

La révolution bolivarienne a placé la volonté politique au poste de commande. Grâce à l’implication populaire, elle a permis à l’Etat de se réapproprier les secteurs stratégiques de l’économie, recouvrer la souveraineté nationale et procéder à une redistribution de la richesse au profit des services publics et de tous les laissés-pour-compte. Politiques sociales, investissements publics, nationalisations, réforme agraire, plein emploi, salaire minimum, impératifs écologiques, accès au logement, droit à la santé, à l’éducation, à la retraite... Le chavisme s’est attaché à la construction d’un État moderne. Il a mis sur pied une ambitieuse politique d’aménagement du territoire : routes, chemins de fer, ports, barrages, gazoducs, oléoducs. En matière de politique étrangère, Caracas a misé sur l’intégration latino-américaine et privilégié les axes Sud-Sud, tout en imposant aux États-Unis des relations fondées sur le respect mutuel... Un tel ouragan de changements a complètement (…) Lire la suite »
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Nouvelle donne politique au Vénézuéla… et retard de l’information en France

Franco Vielma

Retour au galop du réel refoulé par les grands médias. Alors que ceux-ci qualifiaient de « prisonniers politiques » les leaders d’extrême droite arrêtés pour possession d’explosifs ou organisation de violences meurtrières avec l’appui paramilitaire d’Alvaro Uribe, la droite vénézuélienne reconnaît à présent qu’il n’existe que des « personnes arrêtées ». Plus surprenant encore, elle admet la réalité d’une guerre économique qu’elle qualifiait jusqu’ici d’invention du président Maduro « pour cacher la faillite du socialisme bolivarien ». Le sociologue vénézuélien Franco Vielma nous éclaire sur ces revirements inattendus.

A l’initiative du gouvernement bolivarien, les partis de la droite vénézuélienne ont accepté récemment de s’asseoir à la table des négociations. La première étape de ce dialogue amorcé avec l’appui de l’ex-président du Panama Martin Torrijos et de l’ex-président espagnol Rodriguez Zapatero s’est achevée le samedi 12 novembre 2016. Entouré notamment du secrétaire général de l’UNASUR et ex-président de Colombie Ernesto Samper, de Leonel Fernandez, ex-président de la République Dominicaine, l’envoyé du Vatican Claudio María Celli a lu les cinq points principaux du communiqué final : Le gouvernement et la MUD (coordination des partis d’opposition à la révolution) ont convenu de combattre ensemble toute forme de sabotage, de boycott ou d’agression envers l’économie. La priorité sera donnée aux mesures en faveur de l’approvisionnement, production et importation de médicaments et aliments, via la planification et l’application de politiques de coopération entre les secteurs public et (…) Lire la suite »

Au médiateur de Radio France, suite au traitement de la crise vénézuélienne dans la matinale (16/11) de France Culture

Maurice LEMOINE
Au nom de la droite et de l'extrême droite vénézuéliennes, merci à M. Guillaume Erner pour son traitement de la crise vénézuélienne, à travers une seule intervenante, représentante (assez caricaturale, je vous l'accorde, mais universitaire, vous avez eu raison de le souligner) de l'opposition. Merci d'avoir caché les responsabilités bien réelles de cette opposition dans la crise – en particulier dans le report (et non l'interdiction) du Référendum révocatoire. Merci d'avoir occulté que se déroule actuellement un "dialogue", sous les auspices d'individus extrêmement douteux – M. Ernesto Samper, secrétaire général de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) ; les ex-présidents panaméen et dominicain Martin Torrijos et Leonel Fernandez ; l'ex-chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero ; le représentant du Pape, Mgr Emil Paul –, dialogue auquel s'oppose la partie la plus "droitière" de l'opposition, représentée ce matin sur votre plateau. Merci d'avoir innocemment (…) Lire la suite »
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Maduro affronte à son tour un coup d’État institutionnel

Lina Sankari

Le Parlement vénézuélien, contrôlé par la droite, a approuvé mardi l’ouverture d’un procès en destitution contre le président de la République bolivarienne. Une procédure non conforme à la Constitution.

Après le Honduras en 2009, le Paraguay en 2012, le Brésil en août, le Venezuela est à son tour frappé par une tentative de coup d’État institutionnel. Mardi, le Parlement vénézuélien, contrôlé par la droite, a approuvé l’ouverture d’un procès en destitution contre le président Maduro, dont le mandat expire légalement en 2019. Officiellement, la procédure est chargée d’examiner sa « responsabilité pénale, politique et son abandon de poste ». Problème : le procès en destitution n’est inscrit nulle part dans la Constitution mais les juristes, acquis à la droite, soulignent que la procédure pour manquements au devoir de sa charge serait légale. Des questions subsistent néanmoins sur le rôle du Tribunal suprême de justice (TSJ), qui a bloqué tous les projets de loi du Parlement depuis janvier. Le TSJ considère depuis Nicolas Maduro, qui ne reconnaît plus le Parlement, en infraction. Hier, le président de la République bolivarienne, de retour d’une tournée au Moyen-Orient et d’une (…) Lire la suite »

Venezuela : Les médias hégémoniques créent une réalité manipulée (Telesur)

Fernando CASADO

Selon l’analyste espagnol Fernando Casado, la réalité du Venezuela a été manipulée de la façon « la plus évidente et la plus systématique. »

Le Venezuela, depuis l'arrivée d'Hugo Chávez au pouvoir et la mise en place du socialisme du XXI° siècle, est devenu le principal ennemi des médias hégémoniques du monde entier qui ont créé une « réalité manipulée » et l'ont transformé en un « dogme de foi » dans l'opinion publique. C'est ce qu'a constaté l'avocat, communiquant social et analyste espagnol Fernando Casado dans une enquête dont il a donné les conclusions dans le livre Anti-journalistes. Confessions des agressions médiatiques contre le Venezuela. Les données : Pour cette enquête, Fernando Casado a analysé 11 médias du monde entier et a constaté la manipulation des informations sur le Venezuela comme arme de guerre contre la Révolution Bolivarienne. Pour mener à bien son enquête, Casado a étudié la façon dont se construit cette différence entre ce qu'on voit dans le pays et « ce que l'opinion publique internationale croit à propos du Venezuela. » De cette façon, il a démontré que la réalité vénézuélienne est « (…) Lire la suite »

Chávez. L’homme qui défia l’histoire

Modesto E. Guerrero
Cette biographie complète du commandant Hugo Chávez, écrite par un intellectuel vénézuélien reconnu, révèle les traits essentiels d’un personnage qui n’appartient pas seulement à la légende mais aussi à l’histoire de son temps. Le lecteur est entraîné dans ce parcours exceptionnel, de la province de Barinas jusqu’aux plus hautes charges de la plus grande révolution d’après la guerre froide. Le portrait intime et politique rejoint ici l’épopée de la libération d’un peuple et de tout un continent. 514 pages Référence : 978-2-37607-100-6 Chávez. L’homme qui défia l’histoire. Biographie MODESTO E. GUERRERO 29 euros Préface de Rémy Herrera, chercheur au CNRS, Centre d’Économie de la Sorbonne Sur l'auteur : Modesto Emilio Guerrero Né à Paraguaná, Venezuela, en 1955. Journaliste et militant politique et social, député en 1982, il fut également représentant de l’Union nationale des travailleurs (UNT) jusqu’en 2006. En 2007, il a créé la section du parti chaviste PSUV à (…) Lire la suite »

Comment raconter une révolution ? (TeleSur)

1. A 5 h.30 du matin la flaque de sang de la vache est d’un rouge phosphorescent. Illuminée par les phares du camion des communards : six d’entre eux tranchent, dépècent, ouvrent l’animal dont la peau se décolle, la tête inerte, la gueule levée vers la nuit épaisse. Une heure de lutte pour transformer 400 kilos en côtes, en steaks, en tripes. Transpiration, mains pleines de sang et de graisse, morceaux qui pendent aux crochets, lever de soleil, survol de vautours, la plaine avec ses arbres, la traite, la vie qui recommence. Nous filmons, nous photographions, nous cherchons des plans, des lumières, des voix, des phrases, des odeurs. Cette vache morte, cette femme de la commune qui la découpe en kilos, ce ciel haut, c’est la révolution. 2. Nous faisons des reportages, des chroniques, des interviews, des analyses, des essais, nous tentons d’absorber le maximum de ce qui nous entoure. Trop de réalité et pas assez de temps. Cette fois, c’est l’état d’Apure, municipalité de Biruaca, (…) Lire la suite »
Un appel de Jean Ortiz, via L’Humanité et Le Grand Soir

Ne laissons pas seul le Venezuela

Jean ORTIZ

Vendredi, 9 Septembre 2016.
Communiste et démocrate français, j’appelle tous les progressistes à ne pas abandonner la révolution chaviste, ses acquis, sa souveraineté nationale, son anti-impérialisme, sa vision et son rôle continental. « ¡Venezuela no está sola ! ».

Certes la révolution, dans un pays où domine encore le secteur privé, a commis des erreurs, tâtonné, pour les uns elle n’est pas allée aussi vite et aussi loin qu’ils l’auraient souhaité, pour les autres elle aurait brûlé les étapes... Pour la plupart, elle n’est pas parvenue à briser sa dépendance de la rente pétrolière, des importations, et paye très cher l’effondrement des cours du pétrole et le chaos économique créé surtout par l’opposition... Il est plus facile de donner des leçons de loin que d’affronter avec courage et sang froid sur place une situation explosive.Si le débat entre progressistes est salutaire, indispensable pour avancer, il ne saurait conduire à laisser les forces de la revanche sociale liquider les acquis sociaux, éducatifs, sanitaires, culturels, du chavisme. Le chavisme est un processus de libération populaire endogène, prolongeant la pensée et l’action de Simon Bolivar. La droite et l’extrême droite, les ex sociaux-démocrates, tentent de renverser un (…) Lire la suite »
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Journalistes refoulés : l’Ambassade du Venezuela en France tient à apporter les précisions suivantes (communiqué)

Ambassade du Venezuela en France

COMMUNIQUE

Suite à des informations peu précises concernant la couverture journalistique des mobilisations de l’opposition et du peuple révolutionnaire, le 1er septembre dernier, l’Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France tient à apporter les précisions suivantes : 1.L’exercice du journalisme et la liberté de la presse sont des droits consacrés par la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela, pleinement reconnus par toutes les autorités de l’Etat vénézuélien. Cependant, comme dans la plupart des pays, l’exercice de ces droits est soumis au respect de la législation nationale. 2.Les autorités vénézuéliennes n’ont expulsé aucun journaliste français du territoire vénézuélien, et moins encore incité à des attaques contre des journalistes ou des média étrangers. Ce qui s’est produit récemment, c’est la non admission de plusieurs journalistes étrangers qui prétendaient effectuer une couverture journalistique sur le territoire vénézuélien sans avoir respecté (…) Lire la suite »