Journalistes refoulés : l’Ambassade du Venezuela en France tient à apporter les précisions suivantes (communiqué)

COMMUNIQUE

Suite à des informations peu précises concernant la couverture journalistique des mobilisations de l’opposition et du peuple révolutionnaire, le 1er septembre dernier, l’Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France tient à apporter les précisions suivantes :

1.L’exercice du journalisme et la liberté de la presse sont des droits consacrés par la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela, pleinement reconnus par toutes les autorités de l’Etat vénézuélien. Cependant, comme dans la plupart des pays, l’exercice de ces droits est soumis au respect de la législation nationale.

2.Les autorités vénézuéliennes n’ont expulsé aucun journaliste français du territoire vénézuélien, et moins encore incité à des attaques contre des journalistes ou des média étrangers. Ce qui s’est produit récemment, c’est la non admission de plusieurs journalistes étrangers qui prétendaient effectuer une couverture journalistique sur le territoire vénézuélien sans avoir respecté la loi vénézuélienne.

3.Aucun des journalistes non-admis au Venezuela, y compris la journaliste Marie Delcas, du journal Le Monde, n’avait demandé le visa requis pour exercer le journalisme sur le territoire vénézuélien.

4.Tous les journalistes français et/ou d’autres nationalités travaillant pour des média français, sans exception, qui ont demandé les visas correspondant auprès de la Section Consulaire de l’Ambassade l’ont obtenu. Pendant l’année 2016, plus de 14 visas ont été délivrés à des journalistes et des techniciens français qui ont exercé leur métier sur le territoire vénézuélien sans aucune difficulté.

Pour toutes ces raisons, l’Ambassade tient à rappeler que :

> Les journalistes étrangers qui souhaitent être accrédités comme résidants permanents au Venezuela doivent faire les démarches en vue de leur accréditation auprès du Ministère du Pouvoir Populaire pour la Communication et l’information : http://minci.gob.ve/acreditaciones/.

> Les journalistes étrangers résidant dans des pays tiers et souhaitant faire une couverture journalistique temporaire au Venezuela doivent au préalable demander le visa correspondant : http://francia.embajada.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=38&Itemid=174&lang=es.

Finalement, l’Ambassade tient à réitérer que l’Etat vénézuélien et ses autorités reconnaissent et garantissent largement la liberté de la presse et la liberté d’expression. Il est exigé seulement, comme dans tout autre pays, le respect des formalités légales pour rendre effectif l’exercice de ces droits

Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France

Paris, le 5 septembre 2016

 http://francia.embajada.gob.ve/index.php?option=com_content&view=article&id=1163%3Acommunique&catid=5%3Acomunicados-embajada&Itemid=21&lang=es
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COMMENTAIRES  

06/09/2016 05:33 par T 34

Le gouvernement français a critiqué le Venezuela au nom de la liberté de la presse, il ferait mieux de balayer devant sa porte.

Pour rappel voici comment la police française traite les journalistes en France (les vrais, pas ceux qui se planquent sur les plateaux de télé ou de radio payés des milliers d’euros ou les quelques millionnaires ou milliardaires patrons de presse).

06/09/2016 06:45 par legrandsoir

La prétention des médias français à agir en dehors de la loi dans les pays du tiers monde est connue. Elle s’appelle "Résidu d’un esprit colonial".
Personne n’imagine que des journalistes français se hasarderont à exercer leur métier aux USA sans visa de journaliste.

15/09/2016 04:09 par alain harrison

Bonjour.
La couverture journalistique de tout événement doit être impartial et donné les deux côtés de la médaille. Ici, la couverture indique clairement une commande. Le non sens y est évident et met bien en relief qu’il y a bel et bien une guerre idéologique, économique et médiatique de destabilisation contre le Venezuela. Le grain de sable dans l’engrenage, la goutte qui fait débordé le vase.
Tout va tellement vite aujourd’hui.*
La destitution de la présidente du Brésil commence à montrer ses failles au point que les grands médiats occidentaux font certains rapports. Et que penser de la remise en question, du renversement d’Omar Kadhafi, par des anglais ?

Même aux nouvelles la politique de Macri est mise à jour.

Pour le moment, ce ne sont que des soubresauts, mais si toutes les instances citoyennes travailleurs ( tous ceux qui sont réveillés es et ceux qui se réveillent_ qui sait un effet dominos d’éveil !?) ne lâchent pas le morceau, tous ces os à notre porté, l’ampleur du mouvement, à la condition d’aucune CONCESSION, l’amorce du retournement deviendra de plus en plus effectif.
Le libéralisme sauvage essaie d’échapper au mouvement de réaction (ce bouffeur d’énergie), ils ont commencé la stratégie des concessions. Pour preuve, même Lagarde (un clone de thatcher) du FMI parle qu’i serait bon de faire des déficits pour améliorer la situation social. Une hypocrite parmi les hypocrites. Un bon manipulateur sait quand il faut faire des concessions pièges, ce sont des promesses massues et « « nous devons prendre garde de baisser la garde » ». S’ils font des concessions, c’est que nous sommes sur notre terrain, et ils ne veulent surtout pas y être piégés.
Ce petit jeu des concessions de " l’establishment ", nous pouvons le voir dans toute l’histoire, un piège qui a marché à tout coup.
Les instances citoyennes travailleurs de toute mission, doivent impérativement former un réseau pour de futurs coordinations sur des priorités « « synergiques » » qui auront des effets collatéraux bénéfiques sur l’ensemble.
Rien de tel que des effets concrets pour réveiller et rassembler.

* Soyons la lumière qui éclairent les ténèbres (derrière les portes closes......).
Un petit message pour la police et les militaires : le j’obéis aux ordres ne tient plus.
Vous avez une conscience ou bien vous êtes des poissons rouges dans le bocal !
Vous êtres là pour protéger qui ?
Vous vous dites professionnels, ou bien ce mot ne veut rien dire !
Vous devez être poli avec les gens, bien veillant avec les victimes et ferme avec les bandits.
Lors des manifestations, votre tâche est de protéger l’intégrité de la manifestation point. Est-ce claire.

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