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Thème : Venezuela

Dix clefs pour comprendre et analyser la victoire du chavisme à la constituante

Victor Hugo MAJANO

Le processus électoral qu’a vécu dimanche le Venezuela et les résultats quantitatifs du vote pour la constituante (plus de huit millions de suffrages exprimés) montrent clairement un triomphe du chavisme, avec une corrélation très forte sur les plans politique et symbolique.

Photo : Électeurs du centre de vote Luis Alejandro Alvarado, Cagua, État d’Aragua (centre du pays). Le processus électoral qu’a vécu dimanche le Venezuela et les résultats quantitatifs du vote pour la constituante (plus de huit millions de suffrages exprimés) montrent clairement un triomphe du chavisme, avec une corrélation très forte sur les plans politique et symbolique. La « bataille finale » ne s’est pas jouée comme le disent les boucliers des extrémistes de droite « autour du palais présidentiel de Miraflores » : elle ne s’est pas faite avec des balles mais avec des votes et n’en a que plus de force. Le chavisme dispose à présent d’une grande légitimité et de la base légale pour aller de l’avant et sans hésitations vers une transformation profonde dans le cadre constitutionnel pour assurer la paix, renforcer les institutions et rétablir l’équilibre de l’économie. Une analyse préliminaire permet d’identifier un ensemble de points-clés : 1) On voit que l’opposition (…) Lire la suite »

On saura que le Venezuela est devenu une dictature le jour où les médias arrêteront d’en parler.

Viktor DEDAJ
Au Venezuela (comme ailleurs), la différence entre une dictature de droite et une dictature de gauche est la suivante : sous une dictature de droite, les opposants "disparaissent". Sous une dictature de gauche, les opposants passent tous les soirs à la télé et dans tous les médias internationaux pour dénoncer la dictature. Comme toujours, vous commencez par soulever un sourcil. Alors voici un test : citez-moi une seule dictature de droite. J'entends par là un régime de droite que les médias qualifient de dictature. L'Arabie Saoudite ? Raté. l'Arabie Saoudite n'est pas une « dictature » mais un « royaume », et elle n'est pas « de droite » mais « théocratique ». (*) Autre exemple ? Vous séchez, et c'est normal. Au Venezuela (comme ailleurs), la question de « qui est qui ? » est ignoré, sauf pour un des « qui ». Comme si le contexte n'avait aucune importance, comme si la nature de l'adversaire d'un processus ne déterminait pas le cours du processus. Annoncer 100 morts lors de (…) Lire la suite »
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Le compte à rebours de la guerre contre le Venezuela a commencé

Moon of Alabama
Dimanche, le Venezuela tiendra une élection générale pour élire les participants à une assemblée constitutionnelle. La moitié des représentants seront élus dans les circonscriptions électorales ordinaires. L'autre moitié sera élue par et parmi huit groupes spécifiques de « travailleurs », « agriculteurs », « employeurs », etc. La deuxième méthode d’élection est peut être inhabituelle, mais elle n’est pas moins démocratique que le système américain qui donne plus de poids aux électeurs des états ruraux qu’aux électeurs citadins. La nouvelle assemblée proposera des modifications à la constitution actuelle. Ces changements seront votés par tout le pays. Il est probable que les résultats viendront conforter les politiques que la grande majorité des gens et le gouvernement social-démocrate dirigé par le président Maduro privilégient. La partie la plus riche de la population ainsi que les lobbies et les gouvernements étrangers ont essayé d’empêcher ou de saboter les prochaines (…) Lire la suite »

Venezuela- Assemblée Nationale Constituante : Quel est l’enjeu du vote du 30 juillet ?

ALBA Movimientos

“Le peuple du Venezuela est le dépositaire du pouvoir constituant originel. Dans le cadre de l’exercice de ce pouvoir il peut convoquer une assemblée nationale constituante dans le but de transformer l’État, créer un nouvel ordonnancement juridique et rédiger une nouvelle Constitution”. Art. 347, Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela.

Dimanche prochain, dans chacun des États du pays caraïbe, se tiendront les élections en vue de la convocation de l’Assemblée Nationale Constituante. C'est l'appel au Pouvoir Constituant Originel, qui aura la tâche d'élaborer une nouvelle Constitution, améliorant celle de 1999 qu'a impulsée le Commandant éternel Hugo Chávez Frías. Voyons de quoi il s’agit. Le 1er mai, à l'occasion d'un nouvel anniversaire de la Journée Internationale des Travailleurs, dans le cadre d'une escalade de la violence fasciste menée par l'opposition politique et économique interne et externe qui a commencé en avril, le Président Nicolás Maduro a appelé le Pouvoir Originel à débattre d'une nouvelle Constitution pour surmonter les problèmes que traverse la République Bolivarienne du Venezuela. La convocation se fonde sur l'article 347 de la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela, et en conformité avec les articles 70, 236-1 et 347 de la Constitution, dans le but de garantir la paix dans le (…) Lire la suite »

Tous bolivariens !

Jean ORTIZ

Dans quelques heures le Venezuela peut être plongé dans un bain de sang par ceux qui, nationalement et internationalement, ne supportent pas que les pauvres refusent de le rester, et qui voudraient faire main basse sur les énormes réserves en hydrocarbures du pays. L’enjeu géopolitique dépasse Caracas.

Les secteurs majoritaires et d’extrême droite de l’opposition connue comme « Table d’union démocratique » (MUD en espagnol) tentent de bloquer le pays pour empêcher les élections à l’Assemblée constituante et en appeler à l’intervention de Washington. Le président TRUMP et la CIA ont prévenu : s’il y a vote, « l’empire » prendra des sanctions immédiates contre le droit à l’auto-détermination d’un peuple. Ce qui se joue au Venezuela aujourd’hui, quelles que soient les erreurs qu’ait pu commettre le président Maduro, a et aura des répercussions continentales et internationales lourdes. Washington (soutenu en sous-main par l’Union européenne) s’apprête à violer la souveraineté du Venezuela. Ils tentent de provoquer une rupture dans l’armée. Pour les États-Unis, le Venezuela bolivarien constitue « une menace pour la (sa) sécurité ». La formule est de ce « bon » président Obama. Le Venezuela redevient le cœur de la stratégie impérialiste. Il doit plus que jamais faire battre le cœur (…) Lire la suite »

Du Brésil au Venezuela, les mouvements paysans disent « basta ! » à la droite putschiste

Thierry DERONNE
C’est au cri de « que les corrompus nous rendent nos terres ! » que des centaines de militant(e)s du Mouvement des Sans Terre ont occupé ce 25 juillet du nord au sud du Brésil de grandes propriétés appartenant à des ministres, des sénateurs, et directement ou à travers des prête-noms, au président de facto Michel Temer. A Rio de Janeiro les travailleurs sans terre ont occupé l’immense hacienda improductive de Ricardo Texeira, ex-président de la puissante fédération brésilienne de football, impliqué comme Temer dans de nombreuses affaires de corruption. L’hacienda Santa Rosa, nous explique Joaquin Pineiro, des Sans Terre, sert de plate-forme au blanchissement de capitaux, et « toutes ces terres de corrompus doivent être rendues à la reforme agraire ». La justice brésilienne a ordonné l’expulsion immédiate, ce 25 juillet, des occupants qui ont décidé de maintenir leur campement. Temer – un ultra-libéral qui s’accroche au pouvoir depuis le coup d’État mené par la droite (…) Lire la suite »

Leçons vénézuéliennes

Bruno GUIGUE
La déstabilisation à grande échelle subie par le Vénézuela - dernier épisode d’une guerre larvée contre cet empêcheur de tourner en rond dans “l’arrière cour” impérialiste - vient administrer quelques leçons que les partisans d’un changement radical - c’est-à-dire tout autre que cosmétique - gagneraient à méditer. La première leçon, c’est qu’on ne peut construire une alternative politique sans prendre le risque d’un affrontement décisif avec les détenteurs du capital, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières. Par alternative politique, on entendra exactement l’opposé de ce que l’on nomme “alternance”, c’est-à-dire la simple permutation des équipes au pouvoir. C’est un processus beaucoup plus profond, qui ne se contente pas de quelques modifications de surface, mais qui met explicitement en jeu les structures déterminant la répartition des richesses. Cette alternative politique s’identifie donc avec la reprise expresse, par le peuple, des attributs de la (…) Lire la suite »
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Nouveaux sondages surprises au Venezuela (Juillet 2017)

Thierry DERONNE

Nos lecteurs remarqueront (désapprouveront ?) l’abondance ici des articles sur le Venezuela.
C’est que les troubles (gonflés et déformés par les médias) que connaît ce pays concernent, en fait, tout un continent et peut-être d’autres par ricochet.
LGS dispose sur place d’amis journalistes hors pair dont les informations, même quand elles tranchent à 100% avec celles d’un Paula Paranagua du Monde (par exemple), sont vraies à 100 %.
Nous avons publié des dizaines d’articles sur le Venezuela. Le lecteur ludique jouera à les relire et à les comparer à ceux des médias classiques. Par exemple, quand en 2007 nous disions (un peu seuls) que le CSA vénézuélien n’avait pas renouvelé la licence d’exploitation hertzienne de RCTV, une télé putschiste (qui pouvait toujours émettre par câble, satellite, Internet), tous les médias parlaient de la fermeture de RCTV par Chavez. Dix ans plus tard, le mot "fermeture" est abandonné par tous, y compris par RSF qui en abusa.
Le texte ci-dessous nous révèle à quel point nous sommes encore et toujours désinformés sur le Venezuela.
LGS

Selon l’institut d’enquête privé vénézuélien HINTERLACES , 56 % des vénézuéliens ne sont pas du tout ou peu disposés à participer aux manifestations ou rassemblements de l’opposition. 71 % pensent la même chose pour les blocages de rue, d’autoroutes et d’avenue, la nouvelle forme de protestation mise en place par l’opposition appelée « guarimba » (barricade infranchissable sous peine de tirs). Cette enquête montre également que les formes les plus violentes de protestations des derniers jours sont celles qui génèrent le plus de rejet de la part de la population, étant donné que 85 % affirme ne pas vouloir participer à des « guarimbas » ni à des affrontements avec des agents de l’ordre public au Venezuela. Alors que les appels à manifester de la MUD (coordination des partis de droite) ne sont pas non plus suivis par la majorité des vénézuéliens, une éventuelle grève nationale ne serait soutenue que par 37 % de la population et un processus de désobéissance active par 27 % des (…) Lire la suite »

Déclaration de Cuba Si France : Pour que le Venezuela ne tombe pas dans la nuit fasciste !

Cuba Si France
Cuba Si France tient à assurer le gouvernement légitime et souverain de Nicolas Maduro et le peuple des "invisibles" auxquels le Chavisme a rendu la dignité, de sa totale solidarité face au terrorisme de l'extrême-droite fasciste et aux lourdes menaces que fait peser l'opposition mafieuse et revancharde, appuyée ouvertement par les États-Unis avec la complicité de l'Europe, sur la démocratie de la République bolivarienne du Venezuela. Cuba Si France estime que le Venezuela a le droit et le devoir de protéger sa République et son peuple contre toute ingérence extérieure et contre les violences meurtrières de l'opposition fasciste dont l'objectif est de renverser par la force le gouvernement socialiste du Venezuela. Pour ne pas que le Venezuela tombe, comme le Chili en 1973, sous la sinistre férule de l'Empire et de ses sbires, Cuba Si France sera solidaire de toute décision, toute initiative du Président Maduro visant à défendre son pays contre toute ingérence extérieure, à (…) Lire la suite »

Le Venezuela est attaqué parce que pour lui aussi « la vie des Noirs compte » (Truth Out)

Andrew King
Un article récent du New York Times, intitulé « les supporters de Maduro sont pris pour cibles à Miami », décrit le groupe de plus en plus bruyant d' « exilés » vénézuéliens anti-gouvernementaux vivant aux États-Unis qui renforcent leurs tactiques d'agitation et de harcèlement contre les Vénézuéliens qui soutiennent le gouvernement socialiste du président Nicolas Maduro, L'opposition vénézuélienne a bénéficié du soutien inconditionnel du gouvernement US et des médias – qu'ils soient conservateurs ou libéraux - qui, tous en choeur, diabolisent et sapent le gouvernement démocratiquement élu de la nation, qualifié de dictature brutale, tout en dépeignant l'opposition financée par les États-Unis et souvent violente comme des manifestants anti-gouvernementaux pacifiques et démocratiques. Il est vrai que la situation économique actuelle au Venezuela est assez grave ; la nation connaît actuellement un taux d'inflation à trois chiffres et les vénézuéliens doivent souvent subir de longues (…) Lire la suite »