Diosdado Cabello (photo), député à l’Assemblée Nationale Constituante et vice-président du PSUV a indiqué qu’il a remis des documents originaux qui prouvent l’existence d’un réseau d’extorsion qui fonctionnait au Bureau de la procureure Générale de la République avec la participation active de procureurs du Ministère Public et du député à l’Assemblée Nationale Germán Ferrer, mari de l’ex-procureure générale Luisa Ortega Díaz. Tarek William Saab, procureur général de la République a indiqué qu’il demandera au Président du TSJ d’arrêter Germán Ferrer chez lui et à l’Assemblée Nationale Constituante de lever son immunité.
Caracas, 19 août (PL) Le scandale de corruption, d´extorsion et d’impunité dans lequel est impliquée l’ex-procureure générale vénézuélienne, Luisa Ortega (photo), comprend de nouvelles évidences qui la désignent comme l’auteure intellectuelle de l’escalade de la violence qui a récemment secoué le pays.
Une opération militaire contre le Venezuela, à partir la frontière brésilo-vénézuélienne, menée conjointement par les USA, le Brésil, la Colombie et le Pérou est en cours de préparation.
Au Mexique, la prétendue guerre totale contre les cartels de drogue lancée en 2006 par le président Felipe Calderón et poursuivie par son successeur Enrique Peña Nieto aurait déjà fait entre 70 000 et 100 000 morts et disparus et le bilan macabre continue de s’alourdir. Cependant, la situation au Mexique ne fait pas les gros titres de la presse française ; c’est un autre pays latino-américain traversant une profonde crise économique, sociale et politique, qui retient l’attention des médias de masse : le Venezuela.
Alors que la propagande unilatérale, la propagande de guerre contre le Venezuela se déchaine. Tandis que Washington, une nouvelle fois menace un peuple d'amérique latine d'une nouvelle guerre pour imposer un pouvoir à sa main... ... des voix s'élèvent pour exiger que la place soit faite dans les médias au débat démocratique. Une pétition vient d'être lancée, adressée au CSA. Une pétition que chacun peut signer, pour défendre les libertés démocratiques, pour protéger la paix, pour garantir le droit des peuples à décider pour eux même.
Le cyclone médiatique semble s’être éloigné temporairement des côtes vénézuéliennes. Durant les trois semaines précédant l’élection des députés à l’Assemblée constituante, le Venezuela bolivarien a été à la Une de toutes les entreprises de communication internationales.