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Thème : Venezuela

Venezuela : le mari de la procureure générale dirigeait un réseau d’extorsion de fonds du ministère public

Bolivar Infos

Diosdado Cabello (photo), député à l’Assemblée Nationale Constituante et vice-président du PSUV a indiqué qu’il a remis des documents originaux qui prouvent l’existence d’un réseau d’extorsion qui fonctionnait au Bureau de la procureure Générale de la République avec la participation active de procureurs du Ministère Public et du député à l’Assemblée Nationale Germán Ferrer, mari de l’ex-procureure générale Luisa Ortega Díaz. Tarek William Saab, procureur général de la République a indiqué qu’il demandera au Président du TSJ d’arrêter Germán Ferrer chez lui et à l’Assemblée Nationale Constituante de lever son immunité.

Cabello a indiqué que « nous avons obtenu ces originaux que nous avons consignés aujourd'hui d'autres pays : plus de 6 millions de dollars sur des comptes ouverts par des procureurs du Ministère Public, par monsieur Germán Ferrer, par une dame que nous présumons être Gioconda González, qui a été l'assistante de la Procureure et directrice du bureau pendant de longues années. » Il a indiqué qu'elle apparaît sur les documents comme “Gioconda García” mais avait 2 passeports. « Je suis sûr que rien de cela n'aurait pu arriver sans le consentement de celle qui dirigeait le Bureau du Procureur jusqu'à il y a quelques jours. » Il a signalé que les documents originaux ont été remis au Procureur Général Tarek William Saab et il a demandé qu'ils soient conservés dans un endroit très sûr. « Ce sont les originaux, il n'y a pas de documents identiques. Le client en a un, la banque a l'autre et j'en ai un que m'ont fait parvenir les personnes victimes d'extorsion, les organismes d'autres pays (…) Lire la suite »

La Boîte de Pandore s’ouvre dans l’affaire de l’ex-procureur générale du Venezuela

Miguel Fernández Martínez

Caracas, 19 août (PL) Le scandale de corruption, d´extorsion et d’impunité dans lequel est impliquée l’ex-procureure générale vénézuélienne, Luisa Ortega (photo), comprend de nouvelles évidences qui la désignent comme l’auteure intellectuelle de l’escalade de la violence qui a récemment secoué le pays.

Le nouveau procureur général désigné par l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), Tarek William Saab, a tenu Ortega pour responsable des lamentables résultats des protestations lors des quatre derniers mois, lesquelles ont fait un bilan de plus de 100 morts, près de 1500 blessés et des pertes économiques multimillionnaires. « Je le dirai ici pour la première fois : je la considère comme l'auteure intellectuelle de chaque mort et blessé depuis le 1er avril. Pèseront dans sa conscience chacun des morts, des blessés, ainsi que le deuil et la tragédie qui ont baigné ce pays de sang », s'est-il exprimé. Lors de sa comparution devant l'ANC, qui a tenu session jeudi dernier dans l'Hémicycle Protocolaire Législatif de la capitale, Tarek William Saab a décrit Ortega comme un « agent de la conspiration la plus terrible qu'ait vécue cette nation. Elle est l'auteure intellectuelle de ce qui a eu lieu, et elle a endeuillé le Venezuela ». L'actuel titulaire du Ministère Public a souligné (…) Lire la suite »
Avec l’aide d’une campagne mondiale de diabolisation de Nicolas Maduro...

Préparation d’une opération militaire contre le Venezuela en novembre 2017

Smail HADJ ALI

Une opération militaire contre le Venezuela, à partir la frontière brésilo-vénézuélienne, menée conjointement par les USA, le Brésil, la Colombie et le Pérou est en cours de préparation.

Le site d’information progressiste Brasil 247 vient de révéler, en reprenant une information du site Aporrea.org du journaliste Vénézuélien Manuel José Montanez, que des troupes militaires des Etats-Unis d’Amérique, ainsi que celles du Brésil, de la Colombie et du Pérou, participeront pendant dix jours à des actions militaires sur la triple frontière amazonienne de ces trois pays probablement en novembre 2017. Selon le journaliste vénézuélien ces manœuvres ont été proposées par le gouvernement de M Temer, l’actuel président du Brésil, suite au golpe parlementaire dont a été victime Dilma Roussef. D’autres sources indiquent que ce sont les U.S.A qui ont imposé cette opération par l’intermédiaire de l’ambassadeur US Peter Mc Kinsey. Bien évidemment, comme de coutume, l’objectif de cette action n’est pas présenté comme une opération militaire visant le Venezuela. En vérité il s’agit de donner un coup de main aux narcotrafiquants, aux mercenaires et aux troupes « irrégulières », (…) Lire la suite »
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Venezuela : l’indulgence de la presse française pour la violence d’extrême-droite

LVSL

Au Mexique, la prétendue guerre totale contre les cartels de drogue lancée en 2006 par le président Felipe Calderón et poursuivie par son successeur Enrique Peña Nieto aurait déjà fait entre 70 000 et 100 000 morts et disparus et le bilan macabre continue de s’alourdir. Cependant, la situation au Mexique ne fait pas les gros titres de la presse française ; c’est un autre pays latino-américain traversant une profonde crise économique, sociale et politique, qui retient l’attention des médias de masse : le Venezuela.

Quel est le ressort de cet effet médiatique de miroir grossissant sur les convulsions vénézuéliennes et d’invisibilisation des autres pays latino-américains ? C’est qu’au-delà du parti pris atlantiste de la classe dominante française, le Venezuela est également instrumentalisé à des fins de politique intérieure. Autrement dit, avec le Venezuela, le camp néolibéral fait d’une pierre, deux coups : relayer l’agenda géopolitique de Washington qui n’exclut pas une intervention militaire et donner des uppercuts à la gauche de transformation sociale (FI et PCF), quitte à banaliser l’aile la plus radicale de la droite vénézuélienne qui est aujourd’hui en position de force au sein de la MUD, la large et composite coalition d’opposition au chavisme. Il ne s’agit pas de prétendre ici que les forces de l’ordre vénézuéliennes ne seraient responsables de rien, qu’Hugo Chávez Frías et son successeur seraient irréprochables et n’auraient commis aucune erreur, notamment en matière de (…) Lire la suite »
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Pétition : Venezuela, exigeons des médias et du CSA le débat démocratique !

Collectif

Alors que la propagande unilatérale, la propagande de guerre contre le Venezuela se déchaine. Tandis que Washington, une nouvelle fois menace un peuple d'amérique latine d'une nouvelle guerre pour imposer un pouvoir à sa main... ... des voix s'élèvent pour exiger que la place soit faite dans les médias au débat démocratique. Une pétition vient d'être lancée, adressée au CSA. Une pétition que chacun peut signer, pour défendre les libertés démocratiques, pour protéger la paix, pour garantir le droit des peuples à décider pour eux même.

Les organisations et personnalités signataires de ce texte au CSA s’adressent à vous pour exprimer une sollicitation conforme à l'exigence démocratique qui devrait être celle du service public de l’audiovisuel. Au Venezuela la situation politique est extrêmement tendue. Les médias français donnent une version unilatérale des causes de cette situation et des faits qui se déroulent dans le pays conforme à la version de l'opposition d'extrême-droite et de droite vénézuélienne. Or des observateurs dont le sérieux et le souci de la vérité sont reconnus comme Maurice Lemoine et bien d'autres confirment au contraire une version de faits conformes à ce que déclare le pouvoir bolivarien du président légitime et démocratiquement élu Maduro qui a lui-même succédé au président Chavez. Or cette version des faits est totalement ignoré par les médias y compris ceux du service public. C'est pourquoi il nous parait conforme à la justice et à la démocratie que la parole soit donnée à ceux (…) Lire la suite »
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Trump est-il conseillé par nos médias et Manuel Valls ?

Vincent MORET
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La « guerre économique » pour les Nuls (et les journalistes)

Maurice LEMOINE
Mémoire des luttes a publié à partir du 11 août 2017, sous la forme d’un feuilleton en quatre parties, une enquête exclusive de Maurice Lemoine consacrée à la question de la « guerre économique » au Venezuela. Alors que la vague de violence déclenchée par une opposition décidée à le renverser a provoqué la mort de plus de cent dix personnes depuis début avril, le président « chaviste » Nicolás Maduro a réussi son pari : faire élire une Assemblée nationale constituante le 30 juillet. Malgré une situation extrêmement tendue et les menaces proférées contre les électeurs par les groupes de choc d’extrême droite, plus de 8 millions de citoyens (41,5 % de l’électorat) se sont déplacés et ont choisi leurs représentants. Largement traitée par des médias totalement acquis à l’opposition, la grave crise que traverse le Venezuela comporte une dimension systématiquement passée sous silence : comme dans le Chili de Salvador Allende, une sournoise mais féroce « guerre économique » (…) Lire la suite »

La droite vénézuélienne : cartographie d’une défaite (Hasta el Nocau)

Marco TERUGGI
A cette heure, la droite vénézuélienne devrait, selon ses calculs, se trouver dans un tout autre rapport de forces : elle devrait soit être installée au palais présidentiel de Miraflores, soit en pleine installation d’un gouvernement parallèle accompagné de manifestations de masse et d’une violence civile, voire militaire, accrues. En initiant les violences qui ont fait 130 morts elle avait fait le pari du tout ou rien, du maintenant ou jamais ! Et la voici qui se retrouve à se déchirer sur la voie à suivre pour essayer de survivre et de renaître dans les urnes après ces 100 jours de déchaînement. Ce massacre, étrangement imputé au président Maduro par les médias (1) aurait donc pu être évité : il lui suffisait de rester dans le champ démocratique et dans le calendrier électoral. Qu’est-il arrivé à cette droite ? Ce qui lui arrive d’habitude : une erreur d’analyse. Surestimation de ses propres forces, sous-estimation des chavistes, mauvaise lecture de l’état d’esprit de la (…) Lire la suite »
Tous les gouvernements progressistes d´Amérique latine ont une opposition dite de gauche

Venezuela : la pensée mi-figue mi-raisin de la gauche intellectuelle

Romain MIGUS

Le cyclone médiatique semble s’être éloigné temporairement des côtes vénézuéliennes. Durant les trois semaines précédant l’élection des députés à l’Assemblée constituante, le Venezuela bolivarien a été à la Une de toutes les entreprises de communication internationales.

Ce n'est évidemment pas un hasard : il s'agissait de créer un climat favorable dans l'opinion publique pour justifier un changement de régime par la force. Celui ci n'ayant pas eu lieu, et le Peuple vénézuélien ayant donné une légitimité par les urnes à l'Assemblée constituante, en dépit du boycott de l'opposition et des menaces qui pesaient sur les électeurs, le Venezuela disparaît progressivement de nos médias, laissant la place à l'arrivée de Neymar au PSG et à celle d'un bébé panda au zoo de Beauval. Comme les nuages se sont désormais retirés (attention tout de même à la queue du cyclone), nous pouvons désormais constater l'ampleur des dégâts laissé par le typhon médiatique au sein de l'opinion publique, et particulièrement parmi les sympathisants et militants de la transformation sociale. Le temps de rétablir la véracité des faits étant bien plus long que celui d'énoncer des mensonges, il restera toujours un doute et une méfiance dès que l'on recommencera à parler du (…) Lire la suite »
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La Révolution et ses éternels renégats - à propos des "critiques" du Venezuela

Antoine MANESSIS
Paraphrasons Lénine : Énumérer toutes les absurdités énoncées par Clémentine Autain et Le Hyaric est chose impossible, car chacune de leurs phrases est un abîme de reniement. Voilà un dirigeant du PCF-PGE et une dirigeante d’ Ensemble, tous deux européistes et petits-bourgeois mencheviks (et le dire ainsi est injuste pour les mencheviks, dont certains valaient bien mieux que cela !), qui au moment où le spectre de Pinochet se dresse contre le pouvoir populaire au Venezuela, affirment haut et fort que leur cul est entre deux chaises. Nini bêlent-ils : ni Maduro, ni la droite, claironnent nos nouveaux renégats kautskystes. Nouvelle version du célèbre “Cuba si, Fidel no” des trotskistes. A gauche il y a ceux qui défendent les intérêts matériels, moraux, culturels des travailleurs. Ceux dont le point de vue est basé sur l’intérêt des travailleurs. Et ceux qui défendent des principes bourgeois qui nient la lutte des classes. Des alliés objectifs de la réaction. Quand le feu (…) Lire la suite »
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