Le secteur privé augmente chaque jour les prix des denrées ou sort en contrebande les produits du pays pour aiguiser la souffrance populaire mais le fait est là : la majorité veut poursuivre le processus de changement comme en témoigne son vote pour l’Assemblée Nationale Constituante en juillet dernier et lors des élections législatives d’octobre 2017. L’échec de la droite insurrectionnelle à créer le chaos, le succès de la politique de dialogue prônée par Maduro, une lutte sans précédent contre la corruption, le maintien et le développement des programmes sociaux, les alliances internationales renforcées face aux politiques de l’Europe et des Etats-Unis, s’accompagnent d’une remontée des prix du pétrole. Une défaite pour les médias qui voulaient faire croire que « le Venezuela est isolé », qu’il « manque d’alliances fortes » et « qu’il n’a pas d’issue ».
La victoire du peuple vénézuélien le 15 octobre dernier lors des élections régionales du pays a soulagé une grande partie du mouvement révolutionnaire, notamment d’Amérique latine, qui essuyait depuis quelques temps des défaites au profit d’une droite revancharde financée par les Etats-Unis
La reconfiguration du champ politique et du territoire colombiens suite aux accords de paix signés avec les FARC a donné lieu à une nette progression du paramilitarisme dans tout le pays voisin, principalement dans les régions de production intensive de coca et à la frontière avec le Venezuela.
La Russie, 145 millions d’habitants ; la Chine, 1,38 milliard ; la Turquie ? 80 millions ; l’Iran, 80 millions. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le monde ce n’est pas seulement les États-Unis et l’Europe, bien que leur influence mondiale ne soit pas sous-estimée.
Photo : Autour du président français Emmanuel Macron, les leaders de l’extrême droite vénézuélienne Julio Borges (gauche) et Freddy Guevara (droite), reçus à l’Élysée le 4 septembre 2017.