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Thème : Venezuela

Venezuela : Résultats des élections municipales

Christian RODRIGUEZ
Avec une participation de 47,32 %, les élections municipales se sont déroulées sans incident en présence d’observateurs internationaux qui n’ont relevé aucune irrégularité. La participation est inférieure à celle de 2013 où elle était de 58,36 %. La MUD (Mesa de Unidad Democrática), principale force d’opposition, n’a pas voulu participer au scrutin, sans aucun doute par crainte d’une déroute équivalente à celle qui lui a été infligée en octobre pour l’élection des gouverneurs où elle n’en a obtenu que 5 sur 23. Sur les 335 mairies en jeu, le PSUV (Partido Socialista Unido de Venezuela) en emporte 308 contre 25 à l’opposition et 2 à des dissidents. Le PSUV en détenait 256, ce qui marque une très large progression et une victoire incontestable pour le gouvernement. Il est à noter la très large victoire d’Erika Farías qui remporte très largement la mairie de Caracas avec 66,17 % des suffrages. Lire la suite »
L’Ambassadeur du Venezuela auprès du Royaume de Belgique, du Luxembourg et de l’Union européenne :

Venezuela : « Depuis 18 ans, nous sommes en train de montrer au monde qu’un autre modèle est possible »

Claudia Salerno Caldera
Mohsen Abdelmoumen : Que se passe-t-il au Venezuela ? S.E. Madame l’Ambassadeur du Venezuela, Claudia Salerno Caldera : Cette année a été très particulière et complexe. Certains partis de l’opposition ont pris un chemin antidémocratique et ont eu recours pendant plusieurs mois à des manifestations de rue violentes et à des démonstrations de force contre l’ordre public, d’attaques contre les forces de l’ordre et d’actes de sabotage de certains services publics comme la plupart des voies principales de transit de la population. Ces manifestations ont touché plusieurs villes. Donc, pendant quatre mois environ, le pays a été très touché par ces manifestations qui ont été ordonnées, coordonnées, et financées par un secteur radical de l’opposition vénézuélienne. Contrairement à ce que les gens attendaient, ils voulaient créer les conditions pour le changement abrupt du gouvernement légitime et constitutionnellement élu. Le président a présenté une proposition politique très importante (…) Lire la suite »
Quelques vérités de plus sur le Venezuela dans un océan de mensonges

Venezuela : l’échec du siège par l’Empire, les grands groupes financiers et médiatiques (Silvina M. Romano, Arantxa Tirado, Aníbal García Fernández)

Thierry DERONNE

Le secteur privé augmente chaque jour les prix des denrées ou sort en contrebande les produits du pays pour aiguiser la souffrance populaire mais le fait est là : la majorité veut poursuivre le processus de changement comme en témoigne son vote pour l’Assemblée Nationale Constituante en juillet dernier et lors des élections législatives d’octobre 2017. L’échec de la droite insurrectionnelle à créer le chaos, le succès de la politique de dialogue prônée par Maduro, une lutte sans précédent contre la corruption, le maintien et le développement des programmes sociaux, les alliances internationales renforcées face aux politiques de l’Europe et des Etats-Unis, s’accompagnent d’une remontée des prix du pétrole. Une défaite pour les médias qui voulaient faire croire que « le Venezuela est isolé », qu’il « manque d’alliances fortes » et « qu’il n’a pas d’issue ».

Note de Venezuelainfos. Dicton populaire vénézuélien : « la politique bouge tellement qu’il est ennuyeux d’aller au cinéma ». Depuis que l’ex-procureure générale Luisa Ortega a fui la justice de son pays, il n’est de semaine sans qu’on découvre de nouveaux réseaux de corruption sur le point de pousser l’industrie publique du pétrole (PDVSA) à une faillite généralisée comme point d’orgue de la déstabilisation. Alors que les cours pétroliers remontent fortement, le président Nicolas Maduro a décidé de stopper une fois pour toutes la saignée quotidienne de millions de dollars – hypothèque de la filiale CITGO à des fonds vautours, surfacturations ou contrats-fantômes, vols d’infrastructures, bateaux bourrés de pétrole vendus en secret par des tiers. L’enquête menée par le nouveau procureur énéral Tarek William Saab frappe fort, jusqu’aux plus hautes sphères de l’« État dans l’Etat ». Ce 30 novembre l’ex-ministre du pétrole et l’ex-président de PDVSA ont été arrêtés à Caracas, imputés (…) Lire la suite »

Poursuivre les processus révolutionnaires

RÉPUBLIQUE SOCIALE

La victoire du peuple vénézuélien le 15 octobre dernier lors des élections régionales du pays a soulagé une grande partie du mouvement révolutionnaire, notamment d’Amérique latine, qui essuyait depuis quelques temps des défaites au profit d’une droite revancharde financée par les Etats-Unis

En donnant une large majorité au Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV, Parti du président Nicolas Maduro) le peuple vénézuélien donne par la même un nouveau souffle à la Révolution bolivienne. Ainsi, sur les 23 Etats qui composent le Venezuela, 18 ont été remportés par le PSUV contre 5 pour la droite, dont une partie n’a pas manqué, comme à son habitude, de contester les résultats. La question de la couverture médiatique Une fois n’est pas coutume, les principaux médias français, et européens, qui avaient dépeint le régime vénézuélien comme autoritaire et dictatorial, n’ont cette fois-ci pas émis de trop sévères critiques vis à vis de cette élection. Certes, certains « bien-pensants » y sont allés de leurs petits mots pour critiquer la Révolution, mais si l’on compare aux élections de l’Assemblée Constituante, la couverture médiatique a été totalement différente. Pourquoi deux élections, dans le même pays, et remportées par le même Parti, ont-elles été traitées de (…) Lire la suite »

Le paramilitarisme colombien profite de « la paix » pour se déployer à la frontière avec le Venezuela (Mision Verdad)

La reconfiguration du champ politique et du territoire colombiens suite aux accords de paix signés avec les FARC a donné lieu à une nette progression du paramilitarisme dans tout le pays voisin, principalement dans les régions de production intensive de coca et à la frontière avec le Venezuela.

La para-économie colombienne, qui parasite massivement l’économie du Venezuela, s’étend sur un territoire principalement situé à la frontière binationale dont Cúcuta constitue l’épicentre. Les autorités colombiennes se sont déclarées « impuissantes » à stopper ce trafic qui, s’aidant de certaines astuces juridiques pour légaliser les marchés parallèles, fortifie le néo-libéralisme colombien grâce aux subventions du socialisme bolivarien. Le Département du Nord de Santander, dont la capitale est Cúcuta et dont le gouverneur appartient au parti du président Juan Manuel Santos, compte parmi les trois Etats présentant le plus grand nombre de “cultures illicites”. Depuis l’an dernier déjà, lors de l’instauration d’un cessez-le-feu unilatéral par les FARC, des conflits entre bandes paramilitaires ont été signalées dans ce département, surtout dans la zone urbaine de Cúcuta où la lutte entre des groupes paramilitaires comme « Los Rastrojos » et le Cartel du Golfe pour le contrôle des (…) Lire la suite »

Catalogne : des prisonniers politiques à nos frontières

Christian RODRIGUEZ
Les relents franquistes de la politique de Rajoy se confirment aujourd’hui avec l’arrestation de 8 ministres du gouvernement catalan et le mandat d’arrêt européen lancé à l’encontre de Carles Puigdemont, Président de la Generalitat . Ces mesures font suite à l’arrestation du président de l’ANC (Assemblée Nationale Catalane), Jordi Sánchez et du président de l’OC (Òmnium Cultural), Jordi Cuixart. La juge Carmen Lamela a décidé de les emprisonner de manière préventive et sans caution pour avoir promu les manifestations de Barcelone les 20 et 21 septembre derniers et avoir appelé « à la résistance » afin « d’empêcher l’application de la loi ». Ils risquent de 10 à 15 ans de prison pour sédition. Aujourd’hui, Carles Puigdemont risque 30 ans de prison pour sédition, rebellion et détournement de fonds, comme s’il fallait trouver une excuse financière à son arrestation alors que les raisons sont purement politiques. Il est évident que toute déclaration d’indépendance unilatérale est (…) Lire la suite »
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Insoumission vénézuélienne

Maurice LEMOINE
Le 15 octobre, alors que plus de 18 millions de Vénézuéliens étaient invités à élire leurs gouverneurs, le Grand pôle patriotique Simón Bolivar (GPP), constitué autour du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), a triomphé dans 18 Etats sur 23, n’en abandonnant que 5 à la coalition de la Table d’unité démocratique (MUD ; opposition). Malgré ce résultat sans équivoque, on se gardera bien ici d’accabler le malheureux Paulo A. Paranagua, deskman Amérique latine au service international du quotidien du soir Fake News (ex-Le Monde) pour le titre de son article du 17 octobre : « Le pouvoir s’attribue la victoire aux régionales ». C’est bien sûr le Conseil national électoral (CNE) et non « le pouvoir » qui a annoncé le résultat des élections. Simplement, ayant écrit quelques jours auparavant (14 octobre) « tous les pronostics évoquent une progression de la MUD, qui pourrait l’emporter dans 12 à 18 Etats, au lieu de 3 actuellement », l’infortuné journaliste ne pouvait qu’invoquer « une (…) Lire la suite »

Élections régionales au Venezuela : large victoire du chavisme et… nouvelle défaite de la droite et des médias

Thierry DERONNE
Ce dimanche 15 octobre, plus de 18 millions de vénézuéliens étaient invités à élire les 23 gouverneurs de 23 états parmi 226 candidats de droite ou bolivariens (= chavistes) – sauf à Caracas qui n’est pas un État. À cet effet le Centre National Électoral avait installé dans tout le pays 13.559 centres de vote et 30.274 tables électorales. Le taux de participation a été de 61,4 %, un taux très élevé pour un scrutin régional. Les bolivariens remportent une large victoire avec 17 états contre 5 pour l’opposition. Celle-ci gagne notamment dans les états stratégiques de Mérida, Táchira, Zulia, proches de la Colombie, foyers de violence paramilitaire. Les bolivariens récupèrent trois états historiquement gouvernés par la droite : les états d’Amazonas, de Lara et – victoire hautement symbolique – celle du jeune candidat chaviste Hector Rodriguez dans l’État de Miranda, longtemps gouverné par le milliardaire et ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles Radonsky. Pour mieux (…) Lire la suite »
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Venezuela : non, ce pays n’est pas isolé !

Alfredo SERRANO MANCILLA

La Russie, 145 millions d’habitants ; la Chine, 1,38 milliard ; la Turquie ? 80 millions ; l’Iran, 80 millions. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le monde ce n’est pas seulement les États-Unis et l’Europe, bien que leur influence mondiale ne soit pas sous-estimée.

Cependant, dans ce XXI ème siècle les changements géopolitiques et géoéconomiques sont évidents. Les BRICS sont presque aussi puissants que le FMI et ils sont aussi dynamique que le G7. La route de la soie a un potentiel aussi important ou plus important que celui des autres espaces traditionnels. Peu importe comment on observe cela, mais force est de constater que l'unipolarité est terminée. Il faut en tenir compte chaque fois que l'on prétend que le Venezuela est isolé sur le plan international. Au contraire, le pays des Caraïbes est parfaitement situé sur la nouvelle carte du monde. Et la meilleure démonstration en est la récente tournée du président Nicolas Maduro. Les alliances avec la Russie et la Turquie doivent être portées à l'attention du monde entier car ces pays sont très importants dans l'ordre mondial. Poutine est sans aucun doute le plus grand contrepoids aux Etats-Unis. Plus énergique dans sa politique étrangère que la Chine, la Russie joue un rôle décisif dans (…) Lire la suite »

Venezuela : la droite rompt le dialogue avec le gouvernement bolivarien

Thierry DERONNE

Photo : Autour du président français Emmanuel Macron, les leaders de l’extrême droite vénézuélienne Julio Borges (gauche) et Freddy Guevara (droite), reçus à l’Élysée le 4 septembre 2017.

Imaginons la tête des « dircom » du président Macron si celui-ci leur proposait de se faire prendre en photo à l’Elysée avec une brochette de suprématistes blancs de Charlottesville. C’est pourtant ce qu’il a fait en adoubant les éléments les plus violents de l’extrême droite vénézuélienne, dont les troupes ont lynché des êtres humains au motif qu’ils étaient noirs, pauvres et chavistes. La photo de la réception du Ku Klux Klan tropical sous les ors élyséens aurait été impossible si les médias n’avaient préalablement bombardé l’opinion française pour la convaincre que la résistance du gouvernement vénézuélien à l’insurrection armée de la droite était la « répression d’un peuple luttant pour la démocratie » et que ces croisés du seizième siècle colonial étaient des « combattants de la liberté ». Cet évènement insolite a lieu en 2017. Il en dit long sur la relation des médias de France avec le monde extérieur et sur ce qu’est devenue la politique étrangère de ce pays. Julio Borges (…) Lire la suite »