Illustration : Erwan
Vu ici : http://sarkozynews.canalblog.com
Vendredi 9 février 2007.
La méthode Sarkozy
La méthode de Sarkozy est simple : opposer entre elles les différentes catégories qui composent 90 % de la population de notre pays, le salariat.
Les salariés du privé aux fonctionnaires.
Les fonctionnaires « méritants » aux autres fonctionnaires.
Les salariés payés au Smic aux bénéficiaires du RMI.
Ceux « qui se lèvent tôt » à ceux qui n'ont pas de travail.
Ceux qui bénéficient de la CMU à ceux qui n'en bénéficient pas.
Les salariés à contrat à durée indéterminée à ceux qui subissent la précarité.
Ceux qui veulent faire des heures supplémentaires à ceux qui ne veulent pas « travailler plus ».
Ceux qui paient trop d'impôt et ceux qui n'en paient pas.
Les enseignants et les parents d'élèves.
Celui qui veut vivre tranquillement, en bon Français, à celui qui « égorge le mouton dans son appartement ».
Les petits retraités aux retraités des régimes (…)Lire la suite »
Vendredi 2 février 2007.
Il veut qu'elle se lève encore plus tôt et travaille encore plus tard...
Pour le bénéfice des seuls actionnaires.
Quand il se lève tôt, Sarkozy, comme les vampires, c'est pour sucer le sang des ouvriers plus longtemps dans la journée ! Pour leurs proposer plus d'heures supplémentaires, moins payées, afin qu'ils travaillent plus en gagnant moins.
Il a déclaré « - Quel est le problème avec les 35 h ? C'est que ça doit être un minimum, pas un maximum ! » . Textuel.
Il lui a fallu pour cela faire mine d'être filmé à Rungis dés 5 h du matin devant toutes les télévisions...
C'est vrai qu'il n'y a presque jamais de films, de reportages, d'images dans le métro à 5 h 30 du matin, dans les premières rames, lorsque les premiers travailleurs postés, attendent aux portes de Paris que s'ouvrent les grilles.
Majorité d'immigrés du bâtiment gris de fatigue, de femmes de ménage ou soignantes... A cette heure-là , les femmes se tiennent mieux que les hommes dont (…)Lire la suite »
Sarkozy ne généralisera finalement pas le CNE, dit Xavier Bertrand, - ah oui ?
Que dit Sarkozy sur le Cne et contrat unique dans son discours d'Agen ? (22 juin 06)
« Au chef d'entreprise qui hésite à embaucher parce qu'il a peur de ne pas pouvoir licencier et qui se perd entre les quelque 36 formules de contrats de travail possibles, je propose un contrat unique à durée indéterminée, plus souple, avec une consolidation des droits du salarié au cours du temps. » Discours de Sarkozy à Agen.
Que dit Sarkozy sur le Cne et le contrat unique à Charleville-Mezières ? (18 déc 06)
« ... je propose qu'on protège moins les emplois et davantage les personnes, grâce à la création d'un contrat de travail unique, à durée indéterminée, à droits progressifs, plus souple en matière de licenciement économique, et d'une sécurité sociale professionnelle qui sécurise mieux les parcours individuels. Quand on change d'emploi on doit être mieux protégé. Et c'est parce que l'on sera mieux protégé (…)Lire la suite »
Nicolas Sarkozy n'a jamais fait partie de mouvement d'extrême-droite comme Occident ou, plus tard le GUD (Groupe Union Défense), dont les origines remontent à l'indépendance de l'Algérie. Non, il était trop jeune. On parle des années 60. Il n'a jamais non plus appartenu aux mouvements qui leur ont succédé comme le GRECE (Groupe de Recherche et d'Etude sur la Civilisation Européenne). Alors, d'où peut bien venir ce flirt avec les positions de la droite extrême où l'on ne distingue plus bien la différence de ses propositions avec celles de Le Pen, Meygret, Villiers ou Bompart. J'avais déjà été interpellé par la proximité du discours de Villiers avec le pétainisme dans « Ah, les vieux démons... », publié dans Bellaciao et la Revue Républicaine. Donc, pour une fois, et c'est rare, je vais quitter ma salopette de galopin-bouffon, pas appréciée par tout le monde, je sais, essayer d'en trouver des raisons et tenter une explication, car ce qui attend peut-être la France demain m'inquiète (…)Lire la suite »
Le vrai Sarkozy : ce que les grands médias n'osent pas ou ne veulent pas dévoiler, par Marianne.
Sarkozy se plaint d'être diabolisé ? En vérité, il ne l'est pas assez ! par Gérard Filoche.
(Page mise à jour le 19 avril 2007.)Lire la suite »
Le frangin, Guillaume, a du fil à retordre, ou plutôt, il en aurait de moins en moins. Il dépose le bilan de son entreprise textile. C'est que, depuis quelques temps, ça ne va pas très fort pour lui. Après s'être pris une veste à la présidence du Medef en juillet, il s'est pris en août deux casquettes en perdant successivement la présidence de la commission protection sociale du même Medef, dont, au passage, on ne voit pas très bien à quoi elle peut servir, et la vice-présidence du conseil de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie.
Chez les Sarko, être président, c'est une obscession !
Il lui reste quand même la présidence de l'Union des Industries Textiles, dont ne voit pas très bien non plus ce qu'il y fait maintenant, sinon continuer à remplir son bas de laine.
Mais le plus cocasse est qu'il explique la cessation de paiements par le jeu de la concurrence internationale et se pose en victime de la mondialisation.
Mais, pour un peu, il nous arracherait une larme ! Bien (…)Lire la suite »
15 juillet 2005
Disons tout de suite que Sarkozy a toute chance de se
rammasser une gamelle, et ce pour deux raisons : Le peuple français a du bon sens et il contemple déjà avec
suspicion cet agité du bocal. L'idée d'avoir comme Président un excité
pareil ne le séduira pas. C'est le chou chou des médias, ce qui est tout de même la
meilleur garantie d'impopularité. [2]
Mais au delà de ces deux remarques, tentons d'analyser "le
système".
Dans un excellent livre que je vous recommande "Punir les
pauvres" [3] , Loïc Wacquant note que la problématique sécuritaire initiée aux
États-Unis s'apparente étroitement à la pornographie : "Tout d'abord,
elle est conçue et executée non pas pour elle-même mais dans le but exprès
d'être exhibée et vue, scrutée, reluquée : il s'agit en priorité absolue de
faire du spectacle, au sens propre du terme. Pour cela, la parole et
l'action sécuritaire doivent être méthodiquement mises en scène,
exagérées, dramatiquement ritualisées (…)Lire la suite »
Voilà maintenant que Sarko veut diriger le MEDEF ! Non, non, pas Nico Le Spécialiste, l'autre, Guillaume ! Ah ben ouais, Camarade, j'y peux rien, ils sont plusieurs ! Seulement voilà , ça pose un problème de famille.
Que Nico lorgne sur l'Élysée n'est un secret pour personne mais c'est que Guillo veut prendre la place du Baron Antouâne. Parce que le Baron, lui, il a trouvé du boulot ailleurs. Il a des ambitions européennes comme président de l'UNICE (Union des confédérations de l'industrie et des employeurs d'Europe) où il sera élu le 21 mars puisque seul candidat. Alors, pour ne pas gêner les ambitions de son petit frère, Guillo cherche en quelque sorte un prête-nom pour occuper momentanément la présidence le 1er juillet tandis que lui serait vice-président. Il pourrait ainsi attendre sagement que Nico arbore sa photo avec l'écharpe présidentielle et prendre la suite.
Alors, imagine que les décisions importantes pour l'avenir soient prises en conseil de famille des Sarko le (…)Lire la suite »
En ces beaux jours de septembre Jean Birnbaum, du Monde, est confronté à une cruelle situation.
En effet, cette rentrée aurait logiquement dû être celle de la consécration de Nicolas Sarkozy, soigneusement préparée à grands renforts de communiqués et de dépêches AFP, annonçant le prochain outing du messie autoproclamé de la droite, en fait le non-événement par excellence, à savoir l'annonce, que tous savaient inexorable, de sa candidature officielle à la présidence de l'UMP. Or, il se trouve que les Français n'en ont que faire : le kidnapping des deux journalistes occupe les devants de l'actualité, la rentrée scolaire s'ouvre sur fond des menaces terroristes quant à la loi sur la laïcité, la prise d'otage en Ossétie du Nord émeut les esprits, et l'affrontement des candidats à la présidentielle américaine nourrit les commentaires de la presse. Bref, la tâche est rude pour M. Birnbaum : devant cet embouteillage médiatique, comment donner du lustre à la candidature de Sarkozy ? (…)Lire la suite »