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Thème : Nicolas Sarkozy

Adoption du traité européen : ni la direction du PS ni celle du PCF ne voulaient mettre Sarkozy en danger.

REVOLTES

[Ainsi l’objectif de « la concurrence libre et non faussée », dont Sarkozy se vantait d’avoir obtenu le retrait, est réintégré dans le protocole 6 annexé. Ainsi la référence aux services publics est affirmée… sous réserve que cela ne gêne pas la concurrence. Ainsi la référence aux « héritages religieux », absente de la première version, apparaît dans le préambule grâce à la sainte alliance des gouvernements allemand, polonais et italien. ]

– 13 décembre 2007 : le nouveau traité sur l'Union européenne est signé à Lisbonne. – 4 février 2008 : Le Parlement français réuni en Congrès autorise la ratification ; – 121 élus du PS (dont 91 députés) et les élus du PCF ont voté contre. – 7 février : l'Assemblée ratifie le traité : 25 députés PS, et les 18 du PCF, votent « non ». Révoltes, 10 février 2008. En mai 2005, c'est par un « Non » indiscutable que s'était conclu le référendum décidé par Jacques Chirac. Pour les travailleurs et la jeunesse qui avaient voté Non au projet de traité européen, il s'agissait de rejeter un texte conçu pour les besoins du capitalisme et d'infliger une défaite politique à Chirac. Quelques jours aprés, le même rejet massif s'exprimait aux Pays Bas. L'Union européenne entrait en crise. Durant deux ans, les différents gouvernements bourgeois d'Europe - celui de l'Allemagne en particulier - ont rongé leur frein. Il leur fallait attendre l'élection présidentielle française. Aussitôt (…) Lire la suite »

Un Sarkozy chez Carlyle, l’autre décore Albert Frère : y a-t-il un lien ?

DEGREZ, Vincent

Pierre-Olivier Sarkozy, éminent financier, rejoint le géant du private equity Carlyle à New York. Peu avant, son demi-frère Nicolas décorait Albert Frère et son associé Paul Desmarais de la Grand’Croix de la Légion d’honneur. Ce dernier fait partie du board de Carlyle... Deux événements récents, en apparence anodins, ont un double point commun, l’un évident, l’autre plus difficile à repérer.

Carlyle, géant new-yorkais du private equity (76 milliards de dollars en gestion), vient d'engager Pierre-Olivier Sarkozy. Ce dernier était précédemment co-patron de FIG Investment Banking, une division du suisse UBS. Chez Carlyle, il deviendra, dès le mois d'avril, co-head et managing director du Global Financial Services Group. Cette section est très neuve. Fondée en juin 2007, elle n'a pas encore bouclé de transaction mais a déjà attiré quelques pointures, notamment Sandy Warner, ex-président de JPMorgan Chase. Pierre-Olivier Sarkozy a été engagé pour « ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers », indique la firme dans un communiqué daté du 3 mars. (...) La seconde information concerne un autre Sarkozy, nettement plus connu : Nicolas, demi-frère de l'homme d'affaires new-yorkais. Le président de la République a décerné au belge Albert Frère l'insigne de Grand'Croix de la (…) Lire la suite »

Comment empêcher les PDG de nuire… à Wall Street, en Chine et chez nous ?

Danielle BLEITRACH
Il y a une première solution, les payer grassement pour les faire taire. Deux exemples empruntés à l'actualité : celle du PDG de la Banque Lazard à Wall street et celle du PDG l'UIMM (Union du patronat de la métallurgie) M.Gautier-Sauvignac. Il y a la solution nettement plus expéditive, à la chinoise : procès public dans un stade et travaux forcés à perpetuité. Mais la vraie question pour nous français, n'est-elle pas comment se débarrasser du PDG France, Nicolas Sarkozy, récemment élu d'une manière tout à fait imprudente à la tête du pays ? Nous lui avons donné tous les pouvoirs y compris celui de déclencher l'apocalypse nucléaire et nous en avons pour 5 ans. Exiger le silence et pour cela le payer grassement La banque Lazard, la grande banque franco-américaine de Wall Street, vient de faire signer à son PDG, Bruce Wasserstein, un nouveau contrat de travail comportant une clause « anti-vilénie ». Il semble que monsieur Wasserstein ait des colères froides et aime les ragots. (…) Lire la suite »

Sarkozy fusible de Fillon.

Jean-Jacques CHAVIGNE

[En réalité, c’est l’inversion du rôle de fusible qui explique pourquoi Fillon monte dans les sondages alors que Sarkozy s’écroule. C’est uniquement pour cela que Fillon ne dégringole pas à la même vitesse que Sarkozy. Si Fillon se mettait à jouer le rôle de fusible et à assumer la fonction habituellement dévolue au premier Ministre, il s’effondrerait à la même vitesse que Sarkozy. Ce n’est pas pour autant que ce dernier verrait sa cote de popularité remonter, il en a sans doute déjà trop fait.

La Bourgeoisie a appuyé avec tous ses moyens l’élection de Sarkozy. Aujourd’hui, elle comprend qu’il est devenu dangereux pour sa domination. Un président de la République qui ne se cache pas pour mener la belle vie avec ses amis milliardaires, qui multiplie d’un seul coup son salaire par 2,72… tout cela rend furieux les salariés, en particulier ceux qui sont tombés dans le panneau qu’il leur tendait et qui ont voté pour lui.]

Une grande première sous la Ve République Dans toute l'histoire de la Ve République, sauf sans doute pour Michel Debré en 1958, Pierre Mauroy en 1981 et lors des périodes de cohabitation, le président de la République a su utiliser un fusible, son premier Ministre, pour protéger sa popularité et lui laisser prendre les coups à sa place. Dès 1962, de Gaulle a utilisé Pompidou. Pompidou s'est servi de Chaban-Delmas puis de Messmer. Giscard a fait de même avec Chirac et Barre. Mitterrand a usé quatre fusibles : Fabius, Rocard, Cresson et Bérégovoy. Chirac en a grillé deux, Raffarin et de Villepin. Sarkozy a cru qu'il pouvait se passer de fusible ou être à lui-même son propre fusible. En réalité, il est devenu le fusible de Fillon. A tel point qu'un remaniement ministériel, arme habituelle de diversion du Président, aurait toutes les chances de faire l'effet d'un pétard mouillé tant la haine sociale est polarisée sur le seul Sarkozy. A côté dudit Sarkozy, Gribouille aurait fait (…) Lire la suite »

EN SILENCE, SARKOZY ENFONCE LA FRANCE DANS LA GUERRE D’AFGHANISTAN

La presse annonce* que la France va accroître son effort militaire en Afghanistan. Il est question d'envoyer des troupes de combat au sol, hors Kaboul, dans les régions orientales bordant le Pakistan. Il s'agirait de centaines de soldats des commandos des forces spéciales. Celles-ci avaient été partiellement retirées en janvier 2007 par J Chirac Incorporées dans la force internationale d'assistance à la sécurité ( ISAF) le bras armé de l'OTAN, les forces françaises s'élèvent actuellement à 1900 hommes. Depuis son élection Sarkozy a déjà envoyé des avions de combat supplémentaires, et accru l'effort de formation de l'armée Afghane. Illustration du caractère monarchique du régime le président de la République a pris ces décisions sans aucun débat parlementaire. Il en fera de même s'agissant des nouveaux renforts. C'est à Bucarest, en avril prochain, lors du sommet de l'OTAN que Sarkozy annoncera ses décisions. Au nom de la lutte contre les talibans et le terrorisme les Etats-Unis (…) Lire la suite »

L’intégriste Laguérie félicité par Sarkozy !

Nicolas Sarkozy,président de la République a fait parvenir un message de « félicitations » à quatre diacres catholiques intégristes « ralliés » qui ont été ordonnés à Rome, à St Jean du Latran, samedi dernier dans le cadre de l'Institut du Bon Pasteur de l'ex prêtre lefebvriste Philippe Laguérie. Ce dernier a en effet confirmé l'information selon laquelle le président français avait « confié le soin à son chef de cabinet » d'indiquer combien il avait été « sensible » à la nouvelle de ces ordinations et de transmettre « personnellement » tous ses voeux et « félicitations aux futurs diacres ». Un message qui a été lu à la fin de la cérémonie d'ordination des quatre diacres (la dernière étape avant de devenir prêtres et d'être ordonnés au sacerdoce). L'Institut du Bon Pasteur, dont le siège est à Bordeaux, est une structure ecclésiastique créee sur mesure par le pape Benoît XVI en septembre 2006 pour aider à réintégrer dans les circuits de l'Eglise catholique les disciples de (…) Lire la suite »

Pourquoi Sarkozy inquiète son propre camp

LA RIPOSTE
En chute libre dans les sondages, la popularité de Sarkozy avoisine celles des présidents et premiers ministres du passé dans les moments les plus tourmentés de leurs mandats. Derrière cet effondrement, il y a tout d'abord la désillusion chez tous ceux qui, aux présidentielles, ont écouté les sirènes de la presse et de l'industrie audiovisuelle, et comprennent qu'ils se sont fait avoir. Mais il y a un élément de ce retournement qui mérite d'être examiné de plus près. A peine moins d'un an après son élection, les mêmes journaux, les mêmes magazines, les mêmes journalistes de télévision qui formaient un vaste orchestre de propagande en sa faveur - l'accablent désormais de critiques, s'offusquent de son comportement, l'affublent de surnoms, le ridiculisent même. Ceci est très significatif. Cela indique que la classe capitaliste, qui voyait en Sarkozy son champion, est aujourd'hui profondément inquiète des possibles conséquences de son comportement. Le magazine allemand Der Spiegel (…) Lire la suite »
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La fonction crée l’organe (casse-toi toi-même)

Il y a trois façons d'analyser la dernière incartade de Sarko : 1 - Il a un grain. Le coup de la Shoah semble l'indiquer ; ce type ne sait pas ce qu'il dit. Avec les responsabilités qui sont les siennes il est donc dangereux. Il devrait d' ailleurs nous en faire voir d'autres dans le même sens. Il y a un recours : la destitution par le Conseil constitutionnel, qui constaterait selon l'article 7-12 de la Constitution, que le chef de l'Etat est dans l'incapacité de continuer d'exercer ses fonctions. Malheureusement, l'article en question ne donne aucune précision sur cette incapacité. Mais le manque de sang-froid (il se bagarre, il tue quelqu'un, il tient des propos orduriers à un chef d'Etat étranger, etc.) pourrait être considéré comme une incapacité psychologique. 2 - Il ne dépasse pas le niveau de l'invective, et l'on continue à faire des gorges chaudes, à l'intérieur comme à l'extérieur. Ses amis, pour des raisons électorales évidentes, le lâchent progressivement et le (…) Lire la suite »

Sarkozy, le Warholien compulsif

Jacques RICHAUD

Le vrai « maître » de Nicolas Sarkozy, au fond, ce n’est ni Charles Pasqua qui l’initia très tôt au délice des charters, ni Claude Guaino qui tente de suppléer son inculture, c’est ANDY WARHOL !

ANDY WARHOL nous avait expliqué que le commun des mortels est en recherche de son « Quart d'heure de célébrité » et cela souvent à n'importe quel prix…Le drame du petit Nicolas c'est que c'est un « WARHOLIEN COMPULSIF » qui passe d'un quart d'heure à l'autre sans même regarder l'effet du quart d'heure d'avant ! Il y en a eu des « Quart d'heure » de célébrité ! La racaille…le kärcher…Cécilia oui- Cécilia non…la pédophilie génétique…le suicide au travail aussi ! …Jaurés avec l'UMP…le travail rend libre…immigration et identité nationale mêlés…ADN pour tous…bienfaits de la colonisation…aliénation éternelle des africains à Dakar…l'instituteur au-dessous du curé…Jean Marie Bigard au Vatican…Dysneyland et Carla-si ! …Les enfants de CM2 jumelés chacun avec un fantôme de la Shoah… Et le rythme frénétique ne s'arrête pas / Hier lors de l'inauguration de « l'historial » Charles de Gaulle "sa petitude" tentait de se couvrir du manteau trop grand pour lui, nous prenant tous pour des (…) Lire la suite »

Le discours de Latran de Sarkozy contre la laïcité : Analyse et réplique par Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc MELENCHON

Le président de la République s’est exprimé le 20 décembre 2007 au Vatican pour présenter une nouvelle définition de la laïcité en France. Ce discours a soulevé une grande émotion. Il a donné lieu à interpellations du gouvernement par l’opposition dans les deux assemblées. J’ai été invité à présenter une analyse du discours présidentiel le 22 janvier 2008 devant le Grand Orient de France. Je publie ici le texte de la conférence que j’ai prononcée.

En France, la laïcité de l'Etat est une question sensible. Notre pays a connu trois siècles de guerre civile religieuse, ouverte ou larvée. Les principaux courants qui en ont été protagonistes sont toujours présents et actifs. L'instauration de la laïcité comme principe organisateur et pacificateur de notre république est le résultat de cette histoire. Depuis la loi fondatrice de 1905 instituant la séparation des églises et de l'Etat, le débat a été ouvert à de nombreuses reprises sous des formes diverses et les citoyens s'y sont toujours engagés avec conviction. Le discours du président de la république, par la radicalité de sa rupture avec les principes constants de la République sur ce sujet, semble devoir ouvrir une nouvelle période de confrontation. I Le discours de Latran 1) Un manifeste global Ce discours ne doit pas être lu comme l'expression de la sensibilité personnelle de Nicolas Sarkozy en matière religieuse. Certes, le président est, selon ses propres termes, un « (…) Lire la suite »