[Ainsi l’objectif de « la concurrence libre et non faussée », dont Sarkozy se vantait d’avoir obtenu le retrait, est réintégré dans le protocole 6 annexé. Ainsi la référence aux services publics est affirmée… sous réserve que cela ne gêne pas la concurrence. Ainsi la référence aux « héritages religieux », absente de la première version, apparaît dans le préambule grâce à la sainte alliance des gouvernements allemand, polonais et italien. ]
Pierre-Olivier Sarkozy, éminent financier, rejoint le géant du private equity Carlyle à New York. Peu avant, son demi-frère Nicolas décorait Albert Frère et son associé Paul Desmarais de la Grand’Croix de la Légion d’honneur. Ce dernier fait partie du board de Carlyle... Deux événements récents, en apparence anodins, ont un double point commun, l’un évident, l’autre plus difficile à repérer.
[En réalité, c’est l’inversion du rôle de fusible qui explique pourquoi Fillon monte dans les sondages alors que Sarkozy s’écroule. C’est uniquement pour cela que Fillon ne dégringole pas à la même vitesse que Sarkozy. Si Fillon se mettait à jouer le rôle de fusible et à assumer la fonction habituellement dévolue au premier Ministre, il s’effondrerait à la même vitesse que Sarkozy. Ce n’est pas pour autant que ce dernier verrait sa cote de popularité remonter, il en a sans doute déjà trop fait.
La Bourgeoisie a appuyé avec tous ses moyens l’élection de Sarkozy. Aujourd’hui, elle comprend qu’il est devenu dangereux pour sa domination. Un président de la République qui ne se cache pas pour mener la belle vie avec ses amis milliardaires, qui multiplie d’un seul coup son salaire par 2,72… tout cela rend furieux les salariés, en particulier ceux qui sont tombés dans le panneau qu’il leur tendait et qui ont voté pour lui.]
Le vrai « maître » de Nicolas Sarkozy, au fond, ce n’est ni Charles Pasqua qui l’initia très tôt au délice des charters, ni Claude Guaino qui tente de suppléer son inculture, c’est ANDY WARHOL !
Le président de la République s’est exprimé le 20 décembre 2007 au Vatican pour présenter une nouvelle définition de la laïcité en France. Ce discours a soulevé une grande émotion. Il a donné lieu à interpellations du gouvernement par l’opposition dans les deux assemblées. J’ai été invité à présenter une analyse du discours présidentiel le 22 janvier 2008 devant le Grand Orient de France. Je publie ici le texte de la conférence que j’ai prononcée.