Vendredi 8 juin 2007.
Quelques images du G8 en provenance d' une télévision belge... L' info ne semble pas avoir été diffusée par les médias français. Voir la vidéo www.youtube.com Ou ici www.dailymotion.com
L'usine à gaz Sarkozy, par Michel Husson.
Le timing de Sarkozy-Fillon : contrat unique de travail et laminage du droit de grève, par Vincent Présumey.
Gouvernement Sarkozy : la première gorgée d'oseille, par Michel Husson.
Bolloré censure un article mettant cause la police de Sarkozy dans Matin Plus, par Alexandre Lévy.Lire la suite »
30 avril 2007.
Comme Le Pen, Sarkozy - le sortant - s'adresse à "à tous ces sans-grade", "tous ces anonymes", "tous ces gens ordinaires (...) auxquels on ne fait pas attention, que l'on ne veut pas écouter, que l'on ne veut pas entendre »
Sarkozy, l'homme de l'establishment qui gouverne depuis 5 ans (et qui gouvernait déjà avec Balladur), l'homme des petits clans et des petits putschs, des couloirs des banques et des marchands d'armes, des villas et des palais, l'homme des financiers et des fortunes dorées, ose affirmer, a contrario de ce qu'il est : "C'est à vous que je veux rendre le pouvoir (...).
Je veux être le candidat du peuple de France et non pas le candidat des médias, des appareils, de tel ou tel intérêt particulier, des intérêts partisans, des sectarismes." Lui qui tente de voler son élection grâce aux plus puissants bourrages de crâne médiatique, d'imposer des discours provocateurs, bourrés de mensonges, sans crainte des réactions de la grande presse qu'il (…)Lire la suite »
Samedi 28 avril 2007.
Beaucoup de gens de la « gauche de gauche » semblent hésiter à se mobiliser à fond pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, ou, à tout le moins, à limiter les dégâts, c'est-à -dire en pratique, à voter et à encourager à voter pour Ségolène Royal.
Je ne peux pas le prouver, mais je suis convaincu que l'immense majorité des progressistes et des amis de la France à l'étranger, de la Russie au Venezuela, en passant par le Moyen-Orient, sont atterrés par cette attitude, et cela pour une raison très simple : ils ont en face d'eux, dans leur pays, une droite qui sait ce qu'elle veut et qui veut Sarkozy. Les gouvernements américains et israéliens veulent Sarkozy. Bien sûr, ils s'accommoderont de Ségolène Royal, mais, si elle gagne, ce ne sera pas leur victoire. La victoire de Sarkozy sera une nouvelle révolution « colorée », après la Serbie, le Liban, l'Ukraine, une victoire obtenue par une manipulation médiatique massive-sur les thèmes de l'insécurité et du déclin. (…)Lire la suite »
Vendredi 27 avril 2007.
Sarkozy se complaît à jouer à fond dans le vieux registre de le Pen : le voilà qui se prétend « diabolisé » et qui affirme « je ne suis pas candidat pour plaire à un petit milieu parisien, entre le boulevard St Germain et l'Assemblée nationale. Ce ne sont pas la presse, les sondages, les élites qui m'auront choisi, mais les Français ». (sic)
Diabolisé ? Mais vu son programme et vu ce qu'il est, il ne l'est pas assez !
Son programme est tellement anti social que c'est vrai, des électeurs, des salariés, même des syndiqués, des militants de gauche n'arrivent pas à y croire, ne mesurent pas l'ampleur de la menace, certains parlent encore de s'abstenir !
C'est vrai, Sarkozy n'aurait jamais dû obtenir 31 % tout comme Le Pen n'aurait jamais du avoir 18 % en 2002...
L'Ump en s'alignant sur Le Pen, sur Bush, Thatcher, Berlusconi ne devrait pas, non plus, avoir une majorité dans la France qui s'est battue contre l'ultra-libéralisme depuis nov-déc 95, (…)Lire la suite »
Mardi 24 avril 2007.
Comment faire du 6 mai (2007) un nouveau 29 mai (2005) ?
En battant Nicolas Sarkozy.
Les néo-conservateurs et leurs alliés ont perdu le soutien de l'électorat aux États-Unis, en Italie, en Espagne et en Angleterre- il ne leur reste qu'un seul espoir important : la France, avec l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
Il suffit de lire la presse étrangère pour voir qu'il est de loin le candidat préféré des néo-libéraux (leur porte-parole, The Economist, montre sur sa couverture ce nouveau Louis XVIII en Napoléon) et des néo-conservateurs. Ils ne le soutiennent pas simplement comme ils soutiendraient n'importe quel candidat de droite, mais parce qu'il est le seul homme politique français important qui incarne leurs idées.
Pour eux, c'est l'espoir d'en finir une fois pour toutes avec l'hydre à deux têtes constituée par ce qui reste de modèle social français et de la politique indépendante de la France.
Aucun homme politique (…)Lire la suite »
Nicolas Sarkozy et la scientologie.
- Nicolas Sarkozy, la laïcité, les sectes et la scientologie... par Raphaël Anglade.
www.betapolitique.fr Le magazine d'investigation de canal + « 90 minutes » a révélé que pendant le mandat de Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, la surveillance autour de l'église de scientologie s'était curieusement relâchée comme le confirme la mise à l'écart d'un policier spécialement chargé de ce dossier.
www.dailymotion.com Dossier "Sarkozy et les sectes" : Nicolas Sarkozy et certains de ses soutiens politiques doivent donc expliquer aux Français les motivations qui les ont poussés à plusieurs reprises à prendre des décisions et à agir d'une façon qui semble à priori plutôt favorable aux Témoins de Jéhovah et à l'église de Scientologie.
http://sarkozynews.canalblog.com
http://sarkozynews.canalblog.com
Le vrai Sarkozy : ce que les grands médias n'osent pas ou ne veulent pas dévoiler.
[(...) C'est pourquoi, d'ailleurs - et même (…)Lire la suite »
Samedi 7 avril 2007.
L'impôt sur les sociétés (IS) représente moins de 15 % du budget de l'Etat.
Il a été allégé tout au long de la législature de la droite par la suppression de la « surtaxe Juppé » représentant un manque à gagner d'un milliard d'euros par an pour l'Etat et par des mesures telles que l'extension des zones franches urbaines.
Sarkozy affirme que la fiscalité des entreprises françaises serait plus élevée que celles des principaux pays européens. Il s'appuie sur ce prétexte pour proposer d'abaisser en cinq ans le taux de l'Impôt sur les Sociétés (IS) de 33 % à 20 %.
Pour Nicolas Sarkozy, le taux français (33,3 %) de l'Impôt sur les Sociétés, est supérieur de 9 points à la moyenne européenne qui est de 24 %. Ce taux n'a, en lui-même, aucune signification si on ne sait pas à quelle assiette, à quelle base d'imposition il s'applique. Or, si l'on ramène le taux d'imposition de l'I.S. au bénéfice brut des entreprises (Excédent Brut d'Exploitation) : le taux (…)Lire la suite »
D&S, 26 février 2007.
Sarkozy est contre l'impôt. C'est, en tous les cas, l'image qu'il veut donner. Quand on y regarde d'un peu plus près, il n'est pas difficile de constater qu'il n'est pas contre l'impôt en général, mais contre certains impôts.
Il n'a rien contre la TVA, la TIP, la taxe d'habitation.
Il n'a rien contre la TVA. Au contraire, il propose d'étudier « sans a priori idéologique » le principe d'une TVA sociale qui se substituerait aux cotisations sociales patronales. La TVA est pourtant l'impôt le plus injuste qui soit puisqu'il frappe d'un même taux d'imposition tout consommateur, qu'il soit pauvre ou riche.
Il n'a rien contre la Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIP). La gauche l'avait rendue « flottante » pour qu'elle diminue lorsque les prix du pétrole augmentent. Le gouvernement Raffarin, auquel participait activement Nicolas Sarkozy a supprimé cette possibilité.
Il n'a rien contre la taxe d'habitation dont la base est archaïque et qui ne (…)Lire la suite »
http://cuisinepolitique.wordpress.com
Vendredi 23 février 2007.
Sarkozy ne cesse de déclarer que le « coût du travail plus élevé en France que dans les autres pays européens » serait responsable du chômage.
On pourrait tout d'abord, s'étonner que Sarkozy considère le chômage comme un problème : les gouvernements auxquels ils participent - avec grand tapage - depuis presque cinq ans, n'ont cessé, en effet, de renforcer le chômage en allongeant la durée du travail, en faisant stagner les salaires, en ne remplaçant qu'au compte gouttes les fonctionnaires partant à la retraite, en allongeant la durée de cotisations pour pouvoir obtenir une retraite à taux plein...
Les mesures qu'il propose aujourd'hui vont toujours dans le même sens : rendre les heures supplémentaires moins onéreuses que l'embauche, ne pas remplacer « un fonctionnaire sur deux qui partirait en retraite »... Pour un homme de droite, partisan de l'ultra-libéralisme, c'est tout à fait compréhensible : rien ne (…)Lire la suite »
Lundi 12 février.
La dette publique s'élève 66 % du PIB alors que le « Pacte de stabilité » limite le montant des dettes publiques à 60 % de ce même PIB : Sarkozy, la Droite et le patronat n'arrête pas d'enfoncer ce clou, même si la moyenne de la zone euro est de 72 % !
Mais ils n'abordent jamais de front la question de savoir d'où vient cette dette. Ils font comme s'il s'agissait là d'une évidence : la France dépense trop. Il n'est qu'à écouter Sarkozy. Elle ne dépense bien sûr pas trop pour soutenir les profits des entreprises en multipliant les aides et les exonérations dont aucune étude sérieuse n'a pu prouver qu'elles avaient une quelconque utilité en matière d'emplois. Non, la France dépense trop pour l'assurance maladie, la Sécurité sociale, l'emploi, les retraites, les fonctionnaires ou les services publics.
Il faut donc y remédier. Et comme c'est justement le programme de la droite et des néo-libéraux, il faut bien reconnaître que ce déficit tombe à pic. Ces (…)Lire la suite »