Regards, décembre 2007.
Sur un an, la consultation médicale a augmenté de 19 %, l'essence de 6 %, la baguette de 12 %, le ticket de métro de 7 %, les pommes de 10 %, etc. Après ce relevé de prix, auxquels on devrait ajouter les loyers, Le Parisien du 9 novembre livre les résultats d'un sondage CSA : « pour la première fois depuis deux ans, le pouvoir d'achat passe en tête des préoccupations des Français devant la santé, la garantie de retraite, l'emploi et l'environnement ». Et 71 % des personnes interrogées ne croient pas aux vertus de la loi Tepa [1] ou de la réforme de la loi Galland sur la grande distribution pour augmenter le pouvoir d'achat.
Sarkozy s'était pourtant présenté pendant sa campagne comme le champion du pouvoir d'achat. Le Parisien cite ce qu'il écrivait alors dans son livre Ensemble : « Le but de la politique que je propose n'est pas de maintenir stable le pouvoir d'achat, il est de l'augmenter. Le but, ce n'est pas la stagnation, c'est le progrès ». Un (…)Lire la suite »
Réseau Sortir du nucléaire, samedi 27 octobre.
Un millier de manifestants à Paris le 27 octobre pour dénoncer la politique pro-nucléaire de N. Sarkozy.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a dénoncé la duplicité du Président de la République Nicolas Sarkozy qui a annoncé un "gel" du nombre de sites nucléaires. Il s'agit là d'une annonce aussi ridicule que provocatrice. En effet, la France a déjà plusieurs centaines de sites nucléaires répartis sur tout le territoire et, de plus, les projets de nouvelles installations sont tous sur des sites déjà existants : le réacteur EPR est prévu sur le site de le centrale nucléaire de Flamanville (Manche) le réacteur à fusion nucléaire ITER est prévu dans le site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône) l'usine GB2 d'enrichissement de l'uranium est en construction sur le site nucléaire de Pierrelatte (Drôme) le site d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) a déjà été créé.
L'annonce du "gel" du nombre de sites nucléaires, par (…)Lire la suite »
AFP, Paris, 12 septembre 2007.
La France, qui conserve un pied en dehors de l'Otan depuis le général de Gaulle, esquisse un retour complet au sein de l'Alliance atlantique pour favoriser la relance de la défense européenne, marquant un rapprochement du président Nicolas Sarkozy avec l'allié américain.
"Ma conviction est que l'Europe de la défense ne progressera pas si nous ne changeons pas de comportement politique au sein de l'Otan", a affirmé le ministre français de la Défense Hervé Morin lors de la 5e Université d'été de la défense, réunie lundi et mardi à Toulouse (sud-ouest).
Avant lui, le président Sarkozy avait fin août appelé à des "initiatives très fortes" de la France pour donner une nouvelle impulsion à l'Europe de la défense, tout en souhaitant qu'elle prenne "toute sa place" au sein de l'Otan. "Les deux (vont) ensemble", avait-il insisté.
La France "serait évidemment la bienvenue à l'Otan, quoique cela marche très bien jusqu'à présent" dans le domaine de la (…)Lire la suite »
Le Monde Diplomatique, 30 août 2007.
A l'occasion de la conférence des ambassadeurs, Nicolas Sarkozy a prononcé son premier grand discours de politique étrangère en tant que président de la République.
Pour Nicolas Sarkozy, nous faisons face à trois défis :
« - Premier défi, sans doute l'un des plus importants : comment prévenir une confrontation entre l'Islam et l'Occident. Ce n'est pas la peine d'employer la langue de bois : cette confrontation est voulue par les groupes extrémistes tels qu'Al Qaeda qui rêvent d'instaurer, de l'Indonésie au Nigeria, un khalifat rejetant toute ouverture, toute modernité, toute idée même de diversité. Si ces forces devaient atteindre leur sinistre objectif, nul doute que le XXIe siècle serait pire encore que le précédent, pourtant marqué par un affrontement sans merci entre les idéologies. »
Le deuxième défi étant d'intégrer au nouvel ordre mondial les géants comme la Chine, l'Inde et le Brésil ; le troisième est de faire face aux risques (…)Lire la suite »
Changement de société, mardi 28 août 2007.
Dans son discours du 27 août 2007 aux Ambassadeurs, Nicolas Sarkozy présente la politique étrangère de la France. Il adopte complètement la position étasunienne sur l'Iran. (...)
Trouver un prétexte à invasion de l'Iran, le nucléaire ou le terrorisme, peu importe !
C'est un discours boute-feu sur l'Iran. Le fond en est la recherche d'un prétexte d'intervention militaire annoncée sans complexe. Il ne tient absolument pas compte de tous les voyages en Iran des responsables de l'AIEA (voir sur ce site), qui ont reconnu l'absence de preuve d'un programme militaire. Sarkozy ne fait dans ce cas que suivre Bush qui accuse l'Iran, tenez-vous bien, de vouloir échapper aux sanctions de l'ONU « à travers la transparence militaire.
Pourtant Sarkozy réitère apparement la dénonciation de l'invasion de l'Irak et réclame le retrait des troupes étasuniennes. Mais c'est pour mieux inviter à porter le fer et le feu en Iran qui est pour lui la base (…)Lire la suite »
Copiez insérez multipliez librement, c'est cadeau !
www.olivox.com
Regards, septembre 2007.
Le « paquet fiscal » de Sarkozy, son cadeau de bienvenue, pose deux questions : quelle gestion de la lutte des classes, et quelles relations avec les autres bourgeoisies européennes ? Cette terminologie que d'aucuns jugeront archaïques est pourtant appropriée. La loi TEPA (travail, emploi et pouvoir d'achat) marque en effet une offensive de classe sans complexe qui organise un transfert de grande ampleur en faveur des couches sociales les plus favorisées. Certes, cette loi semble marier la carpe et le lapin : bouclier fiscal et baisse des droits de succession pour les plus riches, crédit d'impôt sur les emprunts pour les « classes moyennes » et défiscalisation des heures supplémentaires pour une fraction (d'ampleur d'ailleurs indéterminée) du salariat.
A court terme, cela peut faire une majorité. Mais ce court terme ne durera que jusqu'au prochain budget, puisqu'il faudra bien (…)Lire la suite »
Bonjour,
Ca vous arrive de prendre le métro à Paris ? Ouais, moi aussi, et même assez souvent ces derniers temps. Surtout depuis que mon chauffeur insiste pour prendre ses RTT. Il faut dire que jusqu'à encore récemment j'avais réussi à le tenir dans l'ignorance la plus totale sur cette mesure bien française. Mais un jour cet empaffé est tombé malade et moi, au lieu de l'envoyer chez mon médecin particulier comme le bon sens me l'ordonnait, j'ai cru bon de le diriger vers un hôpital public - histoire de faire quelques économies, diantre, faut bien gérer mon portefeuille. Et là , mystère. Il a du tomber sur une publication subversive ou un tract syndical. Et avec quatre heures d'attente dans une salle du même nom, il a eu largement le temps de lire et relire des écrits sur cette cochonnerie qu'on appelle la Réduction du Temps de Travail. A moins qu'il n'ait attrapé ce virus en surfant sur Internet, va savoir.
Toujours est-il que j'ai toute suite senti que quelque chose ne (…)Lire la suite »
Socio 13, 8 juillet 2007.
Il y a quelque chose de désespérant dans la manière dont en ce moment chacun de vos amis vous salue et ricane aussitôt sur la "carte bleue" de Cecilia, une goutte d'eau...
Chacun pense au niveau de son eldorado et ne mesure même pas la nature réelle de la ponction opérée sur ses revenus. C'est le villageois enfermé dans son hexagone qui mesure le budget de la France, celui des milliardaires en euro, à l'aune de sa propre cagnotte, encore heureux quand il ne s'attaque pas à plus malheureux que lui.
Il est vrai qu'il n'existe plus de force politique capable de lui faire percevoir les sommes fabuleuses que certains accumulent sur son dos... Mais c'est bien terrible ce niveau du débat "As-tu vu dans le Canard, la carte bleue de Cécilia !? " Et Merde, le prochain qui me dit ça je le tue... Vous êtes mes amis, je vous aime bien, mais ça suffit les caricatures, les Sarko fachos, les miettes de l'impuissance jetées sur internet. (...) (…)Lire la suite »
http://lemajor.unblog.fr
vu ici : http://sarkozynews.canalblog.com
Mardi 3 juillet 2007.
C'est la grande interrogation du moment : à quelle école économique Sarkozy se rallie-t-il ? Est-il Keynésien, libéral ou franchement bonapartiste pour ceux qui voient dans l'effacement de Fillon le signe avant coureur du coup d'Etat du 2 décembre.
Nicolas Sarkozy serait un pragmatique pour qui primerait le politique, l'intendance suivrait... Pas si sûr !!! De quoi est-il question, du caractère peu évident des mesures prises par le bouillant président français. D'un côté, le bouclier fiscal, la fin des droits de succession et l'exonération des charges sur les heures supplémentaires relèvent de la stricte orthodoxie libérale, et à ce titre ravissent le patronat. D'un autre côté, la pause mise sur le désendettement de l'Etat suscite des interrogations comme d'ailleurs l'idée qu'il faut investir pour développer l'industrie.
Le président Sarkozy serait-il un gaulliste, ou pire encore (…)Lire la suite »
Samedi 30 juin 2007.
Quelques pistes de réflexions et de remise en cause des idées reçues.
La réforme proposée semble être suggérée comme une réponse aux maux dont souffrirait l'Université française ? La réforme aurait souffert d'être trop hâtive, prise dans l'urgence, l'impréparation. Les syndicats, en particulier l'UNEF auraient obtenu des aménagements considérables, certes « ils » restent vigilants mais ils ont évité le pire.
L'intervention du Président de la République, son pragmatisme mais aussi sa volonté de négociation a permis de sauver une réforme nécessaire tout en désamorçant les conflits. Quelques voix chagrines s'élèvent dans les rangs de l'opposition soit pour signaler qu'il faut demeurer vigilants, soit pour dénoncer la dérive monarchique d'une présidence omniprésente. Pour les médias, et sans doute l'opinion publique Supersarko a encore réussi là où tous avaient échoué, comme au même moment il imposait aux Eurosceptiques une sortie de crise. En effet peut-être (…)Lire la suite »