Quand on analyse désormais la politique française, qu’il s’agisse de celle du pouvoir ou de celle de l’opposition, il faut se faire une raison : l’essentiel est dans la forme, dans l’art de vendre et de se vendre. L’homme ou la femme politique doivent jouir d’une couverture médiatique et fabriquer "des coups" qui assurent "la visibilité". Donc il faut juger des réussites de "marketing" et plus de la politique démocratique (qui est idéalement l’art d’aboutir à des décisions par et pour le peuple). La "démocratie" médiatique est exactement le contraire : décision prise sans le peuple et contre ses intérêts, mais qu’on va lui vendre comme le produit dont il ne saurait se passer et qui de surcroît témoigne de l’excellence de l’exercice citoyen, de sa morale civique.
Après la calotte prise par l’UMP , le parti au pouvoir en France, lors des élections municipales, le mini-remaniement ministériel qui s’en est suivi a vu le secrétaire d’Etat à la Coopération, Jean Marie Bockel perdre son poste. Vraisemblablement, il serait victime de ses positions prises sur la Françafrique. C’est justement de cette nébuleuse, souvent citée sans la connaître que nous nous proposons d’en parler. Pourquoi en parler quand on a quantités de textes écrits sur le sujet. Notre présente contribution fait suite aux déclarations d’intention faites par Nicolas Sarkozy et la vérité des faits.
Si le discours romain de notre président de la République « une, indivisible et laïque » commence à susciter les réactions scandalisées qu’il mérite pour diverses raisons, celui de Riad se situe à un cran supérieur dans l’éloge des religions ; car cette fois-ci, il ne s’agit pas du christianisme et des « liens privilégiés » que la France sarkozienne entend désormais entretenir avec le Saint Siège romain, mais de toutes les religions « du Livre » et principalement de l’islam.
Difficile de ne pas donner son appréciation sur un personnage qui, outre le fait qu’il occupe le sommet de l’Etat et qu’il dispose du droit de déclencher le feu nucléaire, parait absorber la lumière des projecteurs et les flashes de appareils photos au point de s’en nourrir comme s’il absorbait des vitamines ou des amphétamines.
Mais ce serait rester à la surface clinquante d’un personnage dont l’idéologie, quand elle s’exprime, est inquiétante. Certes s’agi-il d’une idéologie rudimentaire une sorte de copier-coller hâtif, mais on sait le personnage pressé car il ne veut pas rater son rendez-vous avec l’Histoire, fût-ce en jetant dans l’ornière le pays qu’il conduit.
La décision régalienne et d’allure dictatoriale d’augmenter sensiblement la participation de l’armée française à la guerre d’Afghanistan a soudain réveillé l’opposition de Sa Majesté DE NAGY BOCSA. Il était temps !
Mario Sandoval a fait ses classes dans la sinistre Coordination Fédérale puis s’est « internationalisé » en tant qu’« expert ». Il s’est fait des amis au sein de la droite armée de Colombie, dans les services de renseignement ainsi que parmi les universitaires français.