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Comment empêcher les PDG de nuire… à Wall Street, en Chine et chez nous ?

Il y a une première solution, les payer grassement pour les faire taire. Deux exemples empruntés à l’actualité : celle du PDG de la Banque Lazard à Wall street et celle du PDG l’UIMM (Union du patronat de la métallurgie) M.Gautier-Sauvignac. Il y a la solution nettement plus expéditive, à la chinoise : procès public dans un stade et travaux forcés à perpetuité. Mais la vraie question pour nous français, n’est-elle pas comment se débarrasser du PDG France, Nicolas Sarkozy, récemment élu d’une manière tout à fait imprudente à la tête du pays ? Nous lui avons donné tous les pouvoirs y compris celui de déclencher l’apocalypse nucléaire et nous en avons pour 5 ans.

Exiger le silence et pour cela le payer grassement

La banque Lazard, la grande banque franco-américaine de Wall Street, vient de faire signer à son PDG, Bruce Wasserstein, un nouveau contrat de travail comportant une clause « anti-vilénie ». Il semble que monsieur Wasserstein ait des colères froides et aime les ragots. Pour rester à la tête de Lazard, il a du renoncer à son droit de dire du mal. On ne contrôle pas son expression verbale sur ses concurrents mais on lui interdit de médire sur son épouse et ses enfants. Et les mêmes n’auront pas le droit de dire du mal de leur époux et père. Mieux : l’interdit sera transmis aux petits enfants. (1)

Il faut dire que l’an dernier la même Banque Lazard a subi du même la publication d’un livre « le Dernier Tycoon », un gros pavé de 700 pages étalant secrets financiers et affaires parfois salaces de cette grande banque franco-américaine. A ce qu’on nous dit, les avocats de la banque avaient même pensé à inclure les maîtresses du manager (« les partenaires domestiques » selon la terminologie du dit contrat). Bruce Wallerstein a donc signé un contrat de 5 ans pendant lesquels lui et ses proches font voeu de silence et il reçoit en échange une rémunération de base d’un minimum de 900.000 dollars + 900.000 actions dites restreintes (ne pouvant être vendues qu’à certaines conditions mais ayant la même valeur que les autres - soit 37 dollars), et s’il reste fidèle à la banque, il touchera également un bonus en actions qui approcherait au cours actuel la barre de 100 millions de dollars. A ce prix là on peut s’imposer un droit de réserve.

A la Française : les rois de la mine et du rail.

Au mois d’octobre 2007 éclatait une crise au sein du patronat français. On découvrait que l’UIMM (Union du patronat de la métallurgie) - à travers son PDG M.Gautier-Sauvignac - avait retiré 20 millions d’euros en liquide des comptes de l’UIMM, entre 2000 et 2007. Si la justice retrouvait la trace de près de 3 millions, celle des 17 reste toujours inconnue.

En garde à vue, fin novembre, lors de l’enquête préliminaire, M. Gautier-Sauvagnac avait donné une idée "globale" et "théorique" de la destination de ces fonds. "Les bénéficiaires sont les organisations participant à la vie sociale de ce pays" avait, à l’époque, précisé son avocat, Me Jean-Yves Leborgne, à l’Associated Press. Entendons des syndicats et tous les regards se retournaient bien sûr vers FO. Il s’agissait de la caisse noire du patronat, créée après 1968, pour aider les patrons victimes de grèves à tenir mais aussi permettant de financer les syndicats briseurs de grève et prêts à assouplir les négociations.

Quatre mois après donc, en février 2008, l’hebdomadaire "Marianne" révélait que l’UIMM avait accepté de verser 1,5 millions d’euros à son ancien patron et de prendre financièrement en charge ses éventuelles condamnations pécuniaires pénales et fiscales en échange de son silence sur l’identité des bénéficiaires des retraits d’espèces des comptes de l’organisation patronale.

Si on met en relation cette révélation, aussitôt reconnue exacte par l’UIMM, et le fait que le gouvernement, sur demande du syndicat patronal le MEDEF, vient de transformer et d’assouplir le droit des affaires, on imagine le spectacle un peu embarrassant de ce qu’est une justice de classe...

Dans un communiqué, l’UIMM a confirmé ce montant mais précisé s’être engagée à "assumer les seules éventuelles conséquences fiscales de cette affaire". "DGS" est mis en examen pour "abus de confiance", "recel d’abus de confiance" et "travail dissimulé" dans le cadre de l’enquête.
Selon l’organisation, une transaction a été signée début décembre "pour mettre fin à un différent existant entre les parties". "Dans le cadre de cette transaction, un montant de 1,5 million d’euros bruts soumis à cotisations sociales et à impôts a été versé à Denis Gautier-Sauvagnac", confirme-t-elle.

Le bureau de l’UIMM avait également décidé à l’unanimité, fin octobre 2007, de "renoncer à toute action de quelque nature qu’elle soit, comme à toute réclamation" à l’encontre de Denis Gautier-Sauvagnac et de ses collaborateurs.

"Cette transaction et la décision de compenser le cas échéant des conséquences fiscales étaient dues, non pas à une volonté de silence, mais parce que M. Gautier-Sauvagnac était mis à la retraite et que le bureau de l’UIMM renonçait à toute poursuite ou toute réclamation vis-à -vis de lui", a assuré le nouveau président de l’organisation, Frédéric Saint-Geours, sur Europe-1.

Si l’on ajoute à cet exemple celui de M. Bouton, le PDG de la Société Générale qui a égaré quelques 7 milliards d’euros et que son Conseil d’administration maintient contre vents et marées à la tête de la banque, on voit à quel point le capital est prêt à tolérer beaucoup de choses de ses PDG à la seule condition qu’ils se taisent et ne trahissent pas les petits secrets de cette classe qui craint plus que tout l’incontinence verbale et les étalages intempestifs.

Ce qui apparait à travers ces exemples c’est qu’il ne s’agit plus d’actes individuels comme la caricature du PDG de la banque Lazard pouvait le faire croire, mais bien d’un collectif, un mode d’existence du capital, solidaire de ses membres à partir du moment où ils acceptent l’Omerta.

Trois personnes condamnées à la prison à perpétuité suite à un accident qui a fait 105 morts dans une mine du nord de la Chine

Dans un genre nettement plus expéditif pour sanctionner les PDG, il y a la solution à la chinoise… La révolution chinoise avait repris à son compte la revocabilité immédiate des dirigeants proposée par la Commune de Paris, et il y a l’évolution récente de la politique chinoise. Cela nous vaut tous les jours dans la presse chinoise le récit de sanctions mineures comme cet officiel qui s’est endormi à l’écoute d’un discours et qui a été rétrogradé (qu’auraient-ils fait de Raymond Barre...) ou encore ce responsable qui n’a pas pu être joint durant les grandes tempêtes de neige et qui a beau protester qu’il était au chevet de sa mère malade et que l’état des transports l’empêchait de rejoindre son poste, il a été lui aussi renvoyé à la base. Tout cela relève de l’anecdote comme l’affaire du PDG de la banque Lazard, mais l’anecdote peut dans les deux cas être révélatrice.

Hier une nouvelle est intervenue qui témoigne du fait que la Chine est un peu différente de nos sociétés. Certes, le pays dans sa sortie du sous développement se livre à une accumulation primitive digne de notre XIXe siècle mais vous noterez que l’on a jamais vu en ce temps là un roi de la mine et du rail condamné pour avoir soumis ses ouvriers à un coup de grisou.

L’explosion s’est produite à 23H15 le 5 décembre 2007 dans la mine de charbon de Xinyao du district de Hongtong, alors que 128 mineurs travaillaient dans le puits, soit bien plus que le chiffre maximal de 60 mineurs autorisé par l’autorité de la mine de charbon du Shanxi. L’accident a provoqué une perte économique de 42 millions de yuans (5,6 millions de dollars).

Selon le verdict du tribunal, la firme Ruizhiyuan a augmenté à plusieurs reprises la production du gisement houiller n2 dans la mine de Xinyao depuis 2004. Elle a commencé à exploiter le gisement n9 sans autorisation. Afin de dissimuler ces activités illégales, la firme a construit un passage secret entre les deux gisements miniers. L’explosion s’est produite dans une galerie de 40m du gisement n9, exploité sans autorisation ni équipements de ventilation. Le gaz s’est accumulé dans la zone non ventilée au-delà des limites de sécurité et l’explosion a été provoquée par des étincelles. (2)

Trois personnes ont été condamnées le 23 février 2008 à la prison à perpétuité suite à un coup de grisou qui s’est produit dans une mine de charbon et a fait 105 morts et huit blessés en décembre dans la province du Shanxi (nord). Les trois responsables sont le représentant légal Wang Hongliang, l’investisseur de la Ruizhiyuan Coal Mining Co. Ltd. Wang Donghai, et Kong Huiping, directeur en charge de la production de la mine de charbon de Xinyao, selon le jugement rendu lors d’un procès public organisé dimanche dans un stade de la ville de Linfen. Le tribunal a condamné Wang Donghai à une amende de 5 millions de yuans (699 301 dollars), Wang Hongliang à une amende de 15,2 millions de yuans et Kong Huiping à une amende de 220 000 yuans. 13 autres cadres ont été condamnés à des peines de prison allant d’un an à 20 ans, selon le tribunal municipal. L’entreprise a été condamnée à une amende de 185,2 millions de yuans (24,7 millions de dollars) pour commerce illégal d’explosifs, travail illégal dans des zones houillères et non-paiement de l’impôt.

Vous remarquerez non seulement la lourdeur des sanctions pour un "crime social" mais le ton : il n’est pas fait appel à l’émotion… (c’est le moins que l’on puisse dire). Mais pour cette nouvelle, comme pour celle de l’officiel sanctionné pour s’être endormi ou d’autres, cela peut donner lieu à un débat très mesuré et contrôlé sur Internet où chacun vient dire son opinion sur la nature de la sanction et la faute. Ainsi la remise à la base de l’endormi a été approuvé parce que "l’homme ne s’intéressait pas à son travail". Dans ce cas, si l’on suit l’article, il y a eu procès public dans un stade…

Il faut également souligner le parallélisme entre ce genre de sanctions et la nouvelle orientation du gouvernement chinois. Tandis que tous les regards se portaient sur la réunion de l’Assemblée du Pouvoir Populaire dans le Cuba post-Fidel, en Chine, la réunion du Comité Central du Parti Communiste Chinois, le 24 février 2008, fixait un ordre du jour ambitieux : la réorganisation des départements du Conseil des Affaires d’Etat. Les élections et nominations des dirigeants d’Etat comme le président, le président de l’Assemblée et le Premier ministre figurent à l’ordre du jour de la prochaine Assemblée Populaire Nationale (APN, parlement chinois) qui se tiendra la semaine prochaine.

Le Comité Central du PCC a débuté sa session de trois jours pour délibérer par avance de certaines questions. Lors de la réunion du PCC, lundi, était prévu un projet de motion sur la réforme du système administratif et un projet de restructuration des départements clés relevant du Conseil des Affaires d’Etat.

La réunion parlera aussi des candidats à la direction de l’Etat qui seront proposés à la première session de la 11e APN ainsi que des candidats à la direction du 11ème Comité national de la Conférence Consultative Politique du Peuple chinois (CCPPC). La liste des candidats sera soumise aux premières sessions des Comités qui se tiendront respectivement le 5 mars et le 3 mars.

Selon la réunion du Bureau Politique du CC du PCC tenue vendredi dernier, approfondir la réforme du gouvernement est une exigence inévitable pour développer l’économie de marché socialiste et la démocratie socialiste.

"La réforme du gouvernement devra être faite rapidement et appliquée en plusieurs étapes avec pour objectif d’édifier un gouvernement efficace et orienté vers les services", selon la réunion.

Le but est ainsi posé mais à quoi correspond-t-il exactement ? Comme nous l’avons vu ici, c’est la tendance de gauche qui l’a emporté et il est probable qu’elle va accentuer son avantage en transformant les directions provinciales, mais elle l’a été sur une orientation qui est justement celle définie ici.

Notons qu’il y a plusieurs faits qui interviennent et qui témoignent de cette réorientation - non seulement vers le développement des services publics (donc les besoins de la population), la lutte contre la corruption et un développement "harmonieux" , à ce titre il faut mettre un développement plus équilibré des zones côtières et les zones centrales, entre les secteurs de développement industriel et les campagnes et aussi la maîtrise des problèmes d’environnement.

Tout cela suppose ce qui est plus difficile à organiser une réorientation d’une partie de la croissance chinoise vers un développement endogène. Le tout à une échelle sans commune mesure avec ce que nous pouvons imaginer y compris à l’échelle européenne.

Donc ce n’est pas un hasard si se multiplient les exemples de sanction de cadres… A bon entendeur salut. Celui qui ne tient pas compte des orientations en vue de "servir" le peuple sera sanctionné… A quoi cela correspond dans la réalité, il s’agit de voir la suite en marchant, mais il est clair que les mouvements de protestation populaire, la prise de conscience des dégâts environnementaux, comme la montée de l’inflation et les risques de surchauffe de l’économie vont dans le même sens…

La France a un PDG dont il faut se débarrasser

Nous avons vu que le capital est prêt à tolérer l’intolérable et même à la récompenser grassement, à la condition que le silence soit fait sur les secrets de classe et de famille. Le petit personnel des PDG doit avoir la tenue d’un butler, un majordome anglais. En ce moment la droite et le patronat français se trouvent confrontés à un président qui souffre d’incontinence verbale et étale ses plaisirs de parvenu. Il s’agite et parle à tort à travers. Faudra-t-il que le capital en arrive à l’extrémité quand il recrute un président de la République de lui faire signer un contrat de devoir de réserve, pour lui et ses proches ? Ou son camp sera-t-il contraint à des mesures plus énergiques ? Il est difficile de mettre à la retraite anticipée un président français qui jouit selon la Constitution d’un pouvoir quasi monarchique. Il y aurait donc essentiellement deux méthodes. La première serait l’assassinat très outre-atlantique pas tout à fait dans nos moeurs à moins de trouver un anarchiste issu des Balkans. La seconde serait de convaincre le grand public de son incapacité mentale et de le transformer en Deschanel, après l’avoir retrouvé errant sur les rails de chemin de fer en pyjama, de le destituer, une campagne de presse savamment orchestrée ayant préparé le terrain et là il faut dire que l’individu s’y prête. Il y a bien sûr toujours au titre des traditions française "l’epectase" chère au cardinal Danielou et à Felix Faure…

Mais nous n’avions pas songé au contrat avant élection. Il faudra y penser vu le type de candidat(e) que nous avons tendance à sélectionner ou plutôt que l’on nous propose. Visiblement, que ce soit à Wall Street ou ici, le grand capital a du mal à recruter du petit personnel qui sache se tenir dans ses temps de pipolisation et d’avancée l’oeil rivé sur les sondages…

Ce qui est sûr c’est que le PDG infidèle subit un assaut médiatique sans précédent et ce n’est pas seulement en France : Reuters se déchaîne. Il déplaît même à la maison mère étasunienne. On voit mal comment ils vont tenir sur ce mode là pendant cinq ans. Le fait est que le monde entier chauffé à blanc par une presse - dont on sait qu’elle n’appartient pas aux va-nu-pied de notre espèce - se moque de la petite entreprise France flanquée d’un tel dirigeant. La planète se moque d’autant plus volontiers de nous que nous avons réussi avec notre côté donneur de leçon, avec notre arrogance hexagonale, à nous rendre antipathique à pas mal de monde. Il est rare en effet de se montrer aussi pillard et colonisateur et prétendre pompeusement représenter la quintessence des droits de l’homme universel. Etre affligé d’un tel président alors même que nous continuons à caricaturer quelqu’un de la taille de Fidel Castro ne paraît pourtant ici ne choquer personne.

Un mot encore : le président Sarkozy a tenté de reprendre les choses en main. Pour inaugurer sa contre-offensive il a réuni un panel de lecteurs du Parisien Libéré et là on a assisté à un intéressant numéro de lâchage médiatique dont on se demande qui a suggéré au directeur de ce journal de vendre le président…

Mais le président a retrouvé la veine populiste et il ne la lâchera pas croyez-moi. Comment empêcher les monstres pédophiles de nuire ?… Ca c’est le vrai dopage, celui qui permet de franchir tous les cols de l’impopularité… Il semble que 80% de Français l’approuvent, il va donner son maximum…

Cet article est ma contribution personnelle à une campagne adressée à mes chers compatriotes : avant de juger d’un pays et de son respect ou non des droits de l’homme, d’appuyer de près ou de loin à des opérations de propagande, tentons non seulement de comprendre sa complexité, mais aussi tendons-nous un miroir et regardons-nous sans complaisance…

Danielle Bleitrach

(1) Les Echos 26 février 2008

(2) Source : Xinhua et le Quotidien du Peuple en ligne

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