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Thème : France

Après 40 années d’emprisonnement, Georges Ibrahim Abdallah sera-t-il enfin libre ?

Al-Mayadeen

https://www.youtube.com/watch?v=gltRULzaqYQ

Au fil des ans, des députés de gauche et des organisations de défense des droits de l’homme, telles que la Ligue des droits de l’homme (LDH) et même un ex-chef des services de renseignement français, ont demandé sa libération. Un tribunal français a ordonné vendredi la libération de Georges Abdallah, le révolutionnaire libanais emprisonné en France, qui est détenu depuis 40 ans. Le tribunal a décidé que M. Abdallah, qui a été arrêté pour la première fois en 1984 et condamné en 1987, serait libéré le 6 décembre, à condition qu’il quitte la France. Il convient de noter que le parquet antiterroriste français a annoncé qu’il ferait appel de la décision. « Dans une décision datée de ce jour, le tribunal a accordé à Georges Ibrahim Abdallah une libération conditionnelle à compter du 6 décembre, sous réserve qu’il quitte le territoire français et qu’il n’y réapparaisse pas », ont déclaré les procureurs. Le plus ancien prisonnier d’Europe Abdallah, ancien membre du Front (…) Lire la suite »

Sans les livraisons d’armes en masse, Israël ne pourrait mener la guerre contre Gaza et le Liban

Russia Today

Guerre ou génocide ? Donc un titre "objectif" devrait être “ Sans les livraisons d'armes en masse, Israël ne pourrait mener ses génocides contre Gaza et le Liban. ”

Lors du sommet MED9 à Chypre, le président français Emmanuel Macron a réitéré son appel à arrêter les livraison d’armes à Israël. Hicheme Lehmici, analyste géopolitique, secrétaire de l'IIRPG (Institut international de recherches pour la paix à Genève), analyse des relations entre la France et les pays du Proche-Orient. Une déclaration commune en faveur d'un cessez-le-feu immédiat a été conclue lors de la rencontre MED9 à Chypre. Quel sera l'impact de ces entretiens sur le conflit en cours au Proche-Orient ? Ou il n'y en aura aucun ? Hicheme Lehmici : On ne peut pas dire qu'il n'y en aura aucun. C'est une déclaration symbolique qui ouvre peut-être la voie à des décisions qui seront un peu plus fortes, et notamment la question centrale qui est celle de la livraison d'armes à Israël, qui est véritablement l'enjeu le plus important aujourd'hui. En l'occurrence, un certain nombre de pays européens livrent encore des armes à l'armée israélienne. RT en français : On a entendu (…) Lire la suite »

Le dépouillement résistible de la démocratie en France et la lutte des classes

Emmanuel KOSADINOS

Les développements politiques en France appellent les forces anticapitalistes dans le monde à réfléchir, une fois de plus, sur la question de la transformation sociale par les urnes. Ce texte s'adresse à un public non français, ne connaissant ni les institutions ni la scène politique de la France Nombre de passages peuvent donc paraître redondants. Le lecteur peut prendre le risque de les ignorer. Une première version en langue grecque (indiquée sur la couverture) a vu le jour il y a un mois.

Les récents développements politiques en France appellent les forces de gauche en Europe (et dans le monde) à une prise de position pertinente, qui s'appuierait à la fois sur les faits et sur la théorie des luttes des classes. En 2015, des développements tout aussi importants en Grèce n’ont pas conduit la gauche mondiale à des analyses et des conclusions utiles. En France, le résultat électoral de la « Gauche » s'est modérément accru, alors qu'en son sein les secteurs les plus radicaux ont augmenté leur poids spécifique. Représentés par la France Insoumise (LFI) et ses alliés (NPA, écologistes radicaux, Parti ouvrier indépendant, collectifs pour les droits civiques et antifascistes, etc.), ces secteurs ont enregistré lors des dernières élections une nette augmentation d'un million de voix provenant de la jeunesse et des classes populaires qui se tenaient à l'écart des urnes ces dernières années. Le Nouveau Front Populaire (NFP) est, depuis les dernières élections (…) Lire la suite »
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Bienvenue dans le monde opaque des notes blanches de la DGSI !

Claude JANVIER

Supprimées par Nicolas Sarkozy en 2002, elles sont à nouveau utilisées par la Direction générale de la sécurité intérieure – DGSI, depuis l’instauration des états d’urgence successifs, afin de proposer au ministère de l’Intérieur des assignations à résidence, perquisitions administratives et autres mesures d’exception.

Pour une fois que Nicolas Sarkozy avait adopté une bonne mesure en les supprimant, elles sont réapparues. Mais de quoi s’agit-il ? De ces fameuses notes blanches. Dignes d’un état policier, ce que la France est devenue, elles sévissent de nouveau depuis 2015. Le prétexte invoqué étant, vous vous en doutez, l’état d’urgence. Entre 2015 et 2017, nous avons vécu sous menaces terroristes, donc sous état d’urgence, puis nous avons enchaîné l’état d’urgence sanitaire de 2020 jusqu’au 1er août 2022. (1) Bienvenue dans le monde sans fin et programmé des « états d’urgence ». En théorie, l’état d’urgence a été levé depuis lors. Mais qu’en est-il réellement ? Car, comme l’Hydre de Lerne, vous coupez une tête, mais une autre apparaît. Les Parisiens médusés ont assisté au bouclage de la capitale avant et pendant les JO de Paris. Grillages, contrôles, QR code pour rentrer chez soi, gendarmes, policiers et militaires armés jusqu’aux dents à tous les coins de rues. L’oppression policière à son (…) Lire la suite »

Qu’est-ce qui sonne faux dans la gauche occidentale ?

Gilles QUESTIAUX
La gauche croit avoir gagné les élections en France en juillet 2024 et aurait même voulu gouverner. Mais de quoi s'agit-il en fait de "gauche" ? Ce qui est dorénavant désigné ainsi dans les sociétés occidentales et celles qui en subissent l’influence - surtout en Amérique latine - est essentiellement une combinaison des déclinaisons de l’antiracisme, du féminisme et de l’écologisme, le tout enveloppé dans une ambiance théorique individualiste, mais qui évolue dans un style de plus en plus moralisateur et intolérant. Or il s’agit de trois piliers majeurs de l’idéologie dominante actuelle - ou au moins du discours dominant - et ceux qui les défendent loin d’être combattus et réprimés sont célébrés par les autorités et les médias de référence du capital. Pourtant ils se vivent comme des résistants, ce qui pousse les plus jeunes à jouer et surjouer la confrontation avec la loi et la police, et il peut arriver très exceptionnellement qu’un de leurs militants souffre de la (…) Lire la suite »
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La jubilation du "traître"

Djamel LABIDI

Ces derniers temps, en plein génocide à Gaza, on a pu remarquer sur les médias français la présence intense de deux écrivains d'origine algérienne, connus pour leur francophilie exacerbée et qui ont pour traits communs l'islamophobie, l'arabophobie et une sympathie affirmée pour Israël.

Leur discours est, en fait, composé de clichés bien connus malgré les efforts pour leur donner une tournure littéraire. Ces personnes sont appréciées par leurs interlocuteurs médiatiques parce qu'elles tiennent le langage qu'ils attendent, qu'ils souhaitent : "la menace islamiste, les zones sans droit, les quartiers perdus de la république, l'islamo-gauchisme, le voile de la soumission, la violence, la menace terroriste, le prosélytisme musulman, la menace du grand remplacement" etc... Mais elles le disent d'une voix supposée plus crédible que le discours récurrent en France sur ces thèmes car elles viennent du camp d'en face, celui-là même qu'elles dénoncent. Leur discours est sur le mode : "moi je les connais bien " "je sais ce qu'ils pensent. Méfiez-vous d'eux. Attention ne vous laissez pas tromper par ce qu'ils disent devant vous. Moi je sais ce qu'ils disent entre eux. Il n'y a rien de bon chez eux, aucune intégration, ils sont très peu ceux qui sont français avant d'être (…) Lire la suite »
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Acharnement islamophobe de l’État français

Rayan FRESCHI

Les derniers hommes de Guantanamo Rayan Freschi · 29 février Plus de deux décennies après leur arrivée, ils sont toujours là, abandonnés du monde entier ou presque. « Ils », ce sont les trente prisonniers à Cuba que les États-Unis laissent enfermés dans le camp d’emprisonnement et de torture qu’ils dirigent

Pessac, cas d’école de l’acharnement islamophobe de l’État Au nom de la sécurité des Jeux olympiques et de la lutte contre l’antisémitisme, le ministère de l’intérieur s’est lancé dans une vague de contrôles administratifs, d’assignations à résidence et d’expulsions, bouleversant la vie de centaines de personnes, dont certaines n’ont jamais été condamnées. Parmi elles se trouvent plusieurs religieux musulmans dont les propos rétrogrades peuvent déplaire ; mais ils n’ont jamais été sanctionnés par la justice. Le président de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, a été quant à lui arrêté. Menacé d’expulsion après des années de harcèlement, son casier judiciaire est vide. En plein génocide à Gaza, et alors que les sondages annoncent l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir avec les élections législatives anticipées, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin décide d’instrumentaliser la question légitime de la sécurité pendant les Jeux Olympiques. Cinq mille cent (…) Lire la suite »

Mettre fin au désastre macronien ordonné par l’Union Européenne

Jean-Pierre COMBE

Depuis trois mois maintenant, les commentateurs patentés par la presse d’argent nous désinforment sur l’évolution de notre crise gouvernementale : Ils se servent des Jeux Olympiques (mutilés de la participation des délégations russe et biélorusse), comme d’un leurre éblouissant pour détourner notre attention des errements de Macron qui recherche la quadrature du cercle, c’est-à-dire un premier ministre capable de n’être pas censuré trop vite !…

Premier épisode : d’un commun accord, ils écartent Lucie Castets de la course à Matignon. Les épisodes suivants nous présentent successivement des candidats qui, tour à tour, tombent victimes du même handicap : leur intention politique essentielle commune ; ne nous laissons pas tromper par leur mention d’une candidature d’extrême droite (Le Pen ou autre) : ces partis n’ont pas et n’auront jamais les moyens de tenir leurs promesses d’améliorer la vie des Françaises et des Français ; s’ils parviennent au pouvoir, ils mettront en œuvre la même politique, avec seulement davantage d’injustice sociale et de violence répressive. Et les commentateurs y vont de leurs commentaires, posant à satiété la même question : Comment continuer la politique en cours sans rien y changer ? Sans doute leur est-il impossible d’en imaginer une autre ; elle se développe en effet sous la direction de l’administration de l’Union de l’Europe occidentale depuis François Mitterrand au prix parfois de (…) Lire la suite »
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Le gouvernement Barnier ou comment serrer encore la vis d’une cocote déjà sur le point d’exploser ?

Georges GASTAUD

9 septembre 2024 – Trajectoire obstinément réactionnaire et euro-atlantiste du nouveau premier ministre, conditions gravement antidémocratiques de sa nomination par Macron, arrangements de coulisse fort probables entre le RN et la Macronie en vue de faciliter l’investiture parlementaire de Michel Barnier, appui enthousiaste exprimé par l’eurocrate en chef Ursula von der Leyen au négociateur du Brexit qu’est le nouveau premier ministre, déclarations antisociales et néolibérales univoques de ce dernier sur TF1 (comment Barnier pourrait-il donc « améliorer la réforme des retraites » alors qu’il milite pour la retraite à 65 ans ?), l’entrée du LR Barnier à Matignon signifie un nouveau saut qualitatif dans l’orientation antisociale, antinationale, liberticide, xénophobe et belliciste de l’oligarchie « française ». Cette agressivité de classe et de caste est incarnée par l’alliance de la Macronie, des LR et d’une aile droite du PS (type Cazeneuve ou Delga) peu discrètement avide d’intégrer le gouvernement. Tout cela s’effectue sur fond de thatchérisation croissante du RN tombant son masque « social », « populaire » et « patriote » pour rallier la « construction » euro-atlantiste, durcir sa ligne xénophobe et préparer l’offensive massive contre les conquêtes sociales que porte l’arrimage du RN à l’aile crûment versaillaise des LR diversement personnifiée par Ciotti et par Wauquiez

Il n’y a donc aucune illusion à se faire sur la composition du nouveau gouvernement, et les propos minablement complaisants des dirigeants CFTC, CFDT, UNSA et autres accompagnateurs syndicaux patentés des « réformes » maastrichtiennes n’ont d’autre but que de diviser l’opposition populaire indispensable pour défendre la paix, l’indépendance nationale, le progrès social et la démocratie. Que valent en effet les bavardages de Barnier sur le « dialogue social » quand ce roué personnage martèle qu’il privilégiera la « vérité sur la dette », entendez par là le remboursement des « marchés financiers », les coupes claires décidées par Bruxelles et la feuille de route guerrière de l’OTAN à l’Est de l’Europe ? Les salariés auraient-ils déjà oublié la piteuse défaite à laquelle les a condamnés au printemps 2023 l’obstination du jaunâtre Laurent Berger et de l’euro-« syndicalisme rassemblé » à refuser de construire le blocage du profit capitaliste, de critiquer l’UE – principale commanditaire (…) Lire la suite »
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Stopper le sabordage de l’Éducation nationale

Conseils de Classe
État des lieux d’une catastrophe annoncée Les enquêtes savantes et le ressenti des acteurs de terrain convergent : jadis tenue pour l’un des meilleurs systèmes éducatifs du monde, l’Éducation nationale vit un naufrage ; non seulement les enseignants constatent une baisse vertigineuse de la motivation scolaire, une difficulté croissante à obtenir l’attention, voire le respect des élèves, une accumulation de réformes sabotant les contenus disciplinaires ; non seulement les professeurs refusent de plus en plus (hormis les carriéristes avides d’accompagner n’importe quelle lubie ministérielle pour « se faire bien voir ») un pédagogisme d’État qui est le contraire d’une pédagogie républicaine héritière d’Henri Wallon ou de Célestin Freinet, non seulement le niveau du bac plonge depuis la contre-réforme Blanquer arrimée à Parcours Sup, mais les « têtes de classe », souvent issues des milieux cadres, fuient l’enseignement public et font les choux gras d’un enseignement privé qui trie (…) Lire la suite »