Les dix « commandements » sont avant tout une grille d’analyse qui se veut pédagogique et critique. Elle n’a pas pour but de prendre parti, ou de prendre la défense des « dictateurs », mais de constater la régularité de ces principes dans le champ médiatique et social. Au ban des accusés, on retrouve tant les vaincus que les vainqueurs.
On n’entendra plus la voix teintée d’accent de son Ariège natale ; on ne verra plus la moustache indignée de ses accès de fureur contre les adeptes du consensus mou dans la profession ou fustigeant les dérives de la gauche néo-libérale.
La désinformation partiale sur la soi-disant nouvelle fourniture d’hélicoptères russes à la Syrie et les eulogies sur le décès du prince héritier du royaume d’Arabie saoudite (pourtant un fondamentaliste rabique) est à peine tombée qu’on se retrouve devant un autre échantillon d’information nourrie de préjugés.
Il est 20 heures et l’image de François Hollande envahit l’écran de mon poste de télévision ; ça n’est pas une nouvelle nouvelle, car ce triomphe est un plat réchauffé déjà servi avant l’heure constitutionnelle sur d’autres réseaux. Mais, très vite, j’ai l’impression que quelque chose s’est cassé, s’est enrayé. Je zappe du privé au public, mais rien ne varie, la lumière des plateaux me paraît morne et le visage des animateurs blafard.
Cent ans après la sortie de son premier numéro à Saint-Pétersbourg le 5 mai 1912, la "Pravda", qui fut pendant plus de sept décennies l’organe tout puissant du Parti communiste soviétique, est redevenue aujourd’hui un journal d’opposition et appelle toujours les travailleurs de tous les pays à s’unir.
Les liens de Nicolas Sarkozy avec les barons de la presse sont presque hilarants, avec des liaisons dignes d’un feuilleton brésilien.