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Thème : Médias

Les médias, manipulés manipulateurs !

Karim MOHSEN
Dans un monde où l'accès à l'information s'est vulgarisé par la multiplicité et la diversification des organes de presse et des médias, il n'est pas toujours certain de faire le tri, voire séparer le bon grain de l'ivraie. Curieusement, c'est cette multiplication de titres (il y a trois grands groupes de médias : la presse écrite ou « presse papier », la radio et la télévision, concurrencés désormais par un nouveau venu, Internet) qui pose problème. Et d'aucuns de s'interroger sur la neutralité formelle des médias ? Est-ce si sûr eu égard à une information loin d'être objective et ne répondant pas toujours aux normes de la pratique ? De là à se demander si les médias ne seraient pas sous influence, il n'y a qu'un pas. En fait, la question est devenue inévitable face aux dérapages répétitifs de médias qui « amalgament » sans état d'âme, information et propagande. Cela se vérifie chaque jour en Syrie, en Ukraine, notamment pour nous en tenir à l'actualité du moment. Avec en toile (…) Lire la suite »

L’information vaudou. Information en continu, journalisme introuvable

Hassina Mechaï

Nous publions ci-dessous, sous forme de tribune [1], un texte qu’une correspondante nous a fait parvenir. L’auteure y fait part de ses observations (qui offrent amplement matière à discussion) devant une information défigurée par les logiques de production et de diffusion pour et par internet. (Acrimed)

Ici, des ordinateurs aux multi-écrans sagement alignés. Pas de livres, peu de journaux, sinon les incontournables Financial Times ou Wall Street Journal, bréviaires du capitalisme moins lus qu’arborés en bandoulière. Sur les écrans, se déversent les chiffres bien ordonnés de la spéculation, ordres d’achats ou de ventes se faisant sur des productions dont on ne sait rien si ce n’est la valeur au moment choisi pour les échanger. La mise en circulation comme seule valeur ajoutée, rien de produit concrètement, la finance faussement rationnelle pour une économie rendue folle. Des traders aux points nodaux de la planète finance immatérielle, l’économie virtuelle au bout du clic. Là, des ordinateurs aux multi-écrans sagement alignés. Peu de livres, peu de journaux, ou alors seulement ceux qui comptent parmi les « faiseurs (ou faisandeurs) d’opinion ». Et, dans un coin, toujours une télévision allumée sur la chaine d’information continue du moment. Sur les écrans, se déversent les (…) Lire la suite »
Le pays où seuls les riches manifestent contre les pénuries, la faim, les taudis.

Venezuela : les « barrios » ne descendent pas

Eleazar Diaz RANGEL

Venezuela. Le 28 mai 2007 à 10 heures, je me trouvais dans le bureau d’Eleazar Diaz Rangel (1), directeur d’Últimas Noticias, un des plus importants quotidiens d’Amérique-latine par son tirage et son prestige (on peut le comparer à ce que fut Le Monde de Beuve-Méry). Pour les besoins d’écriture d’un livre, j’enquêtais depuis deux ans sur une organisation française que dirigeait une personnalité super-médiatisée qui, à la même heure, donnait une conférence de presse anti-chaviste à l’hôtel Hilton de Caracas. Eleazar Diaz Rangel m’écouta, fit venir un journaliste et me confia à lui. Après la publication de l’article qui en résulta et de celui qui rendit compte de la conférence de presse de Robert Ménard (car c’était lui !), Reporters sans frontières a résolument classé Últimas Noticias parmi les journaux chavistes !
Ci-dessous, Eleazar Diaz Rangel nous raconte une autre entrevue avec un journaliste européen.
Maxime Vivas
LGS

Eleazar Diaz Rangel : il y a peu, un matin de mars, je recevais un journaliste européen, parmi tous ceux qui visitent le Venezuela lorsqu’il fait l¨actu¨. Certains d’entre eux visitent les médias pour recueillir des témoignages et des opinions qui les aident à se faire une idée plus complète de la situation du pays pour les reportages, chroniques ou articles qu’ils doivent envoyer dans leurs pays. A une de ses questions, j’ai parlé des ¨guarimbas¨ (barrages violents des militants de droite), de leur composition de classe, de leur localisation à Caracas et dans d’autres villes, toujours dans des secteurs où vivent des familles de classe moyenne et gouvernées par des maires de partis d’opposition, ainsi que de leur éventuel financement, qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête du Parquet. Le bureau du directeur de Últimas Noticias possède de grandes baies vitrées qui donnent sur de vastes zones de Petare, avec ses collines peuplées de barrios(quartiers populaires) et d’immeubles (…) Lire la suite »

Médias, l’insoutenable pouvoir

Salim METREF

Dans le générique d’un film étasunien, une voix off déclare solennellement qu’aux États-Unis les avocats peuvent faire deux choses, assombrir une situation pourtant claire où éclaircir une situation extrêmement confuse et inextricable. Partout dans le monde, le pouvoir des médias est désormais abyssal.

En France par exemple, la couverture médiatique de l’après élections municipales laisse perplexe. Oubliée la déculottée subie par le parti socialiste, oubliée la montée en puissance de l’extrême droite et oubliée même la droite dite républicaine qui a pourtant conquis des fiefs ayant toujours appartenu à la gauche. Rien de tout cela. Ni débats contradictoires, ni discussions. Rien. Mais place aux couvertures et émissions spéciales. A la politique people. A la com. L’événement, c’est le remaniement gouvernemental opéré au lendemain de la débâcle subie. Les profils des vrais nouveaux ministres sont décortiqués tout comme le sont ceux des faux nouveaux ministres. Tout est fait pour oublier ce que veut une majorité de français. Une autre politique, moins d’austérité et plus d’emplois. Peut-être même une alternance au pouvoir. Certains observateurs disent qu’il eut été préférable de procéder à la dissolution de l’assemblée française pour, disent-ils, redonner de la vigueur à la vie (…) Lire la suite »

Ma lettre ouverte à tous ces marionnettes qui se prétendent "journalistes…"

ADSkippy

A tous les CANAL+ et autres torchons de la désinformation, les media privés en général.

Quotidiennement, nous assistons à l'érosion et corruption de nos principes et institutions "démocratiques" et vous les media et "journalistes", êtes complices dans ce processus car vous avez choisi votre camp, pour n'être que les "valets" des conservateurs, du capitalisme global, ses "élites" puissances d'argent, des privilégiés. En réalité et grâce à vous, nous vivons, de fait, dans une "ploutocratie". Face à cette hégémonie idéologique du capitalisme global sans précèdent, notre société ne possède plus de méthodes et moyens de débats et critique sérieux car elle trouve sa propre justification et logique de préservation dans le "système". Plus que jamais, il serait nécessaire de questionner les orientations politiques, économiques et sociales car jamais le vaniteux et superficiel n'ont été autant représentés comme l'intérêt général, public et social. Et vous, les domestiques, les larbins, chiens de garde, dits journalistes, vous êtes responsables et coupables. Vous êtes (…) Lire la suite »
Les grises copies d’AFP et Reuters que sont devenus Le Monde, RTL, TF1, France 2, La Libre Belgique, El Pais, Libé ou le NY Times...

LA LUTTE DES GRANDS MÉDIAS CONTRE LA DÉMOCRATIE...

Thierry DERONNE

Publié par Venezuela infos.
O tempora, o mores ! En 1973 même des journaux conservateurs condamnaient le massacre de la démocratie au Chili. Quarante ans plus tard la Sainte Alliance des actionnaires de “l’actu” piétine la démocratie vénézuélienne, en légitimant les violences d’une droite qui refuse sa défaite lors de scrutins validés par les observateurs internationaux et veut s’emparer du pouvoir sans passer par les électeurs.

Converties à la pensée unique (libre-échange + droit d’ingérence), les grises copies d’AFP et Reuters que sont devenus Le Monde, RTL, TF1, France 2, La Libre Belgique, El Pais, Libé ou le NY Times n’ont d’autre issue que de censurer la voix des présidents latino-américains s’ils défendent le droit des vénézuéliens à élire qui ils veulent, et d’invisibiliser les mobilisations de la majorité de la population contre une tentative de coup d’État. Le président Uruguayen José Mujica rappelle que “sortir du cadre de la Constitution est une forme de violence” et demande “que cesse l’intervention extérieure dans les affaires intérieures du Venezuela”. Source : http://bit.ly/1j9pPGN Le président bolivien Evo Morales explique que "Washington utilise des groupes de jeunes vénézuéliens pour déstabiliser" le Venezuela et “provoquer l’intervention extérieure. Demander la démission du président Maduro est une conspiration ouverte contre la démocratie. Quand ils ne peuvent plus dominer (…) Lire la suite »

Venezuela : la jeunesse d’un changement d’époque

Íñigo Errejón

Au Venezuela, lorsqu’une minorité de casseurs nostalgiques de l’apartheid réagit violemment à l’accession d’une majorité de jeunes d’origine populaire, de peau brune ou noire, aux études universitaires, les grands médias occidentaux annoncent la “révolte de la jeunesse”.

Des photos de répression brutale contre des étudiants chiliens sont affublées de la légende “Venezuela” pour faire croire à un régime répressif. Mais si le lendemain la majorité de la jeunesse vénézuélienne descend pacifiquement dans la rue pour refuser la violence des commandos d’extrême-droite et si la majorité des gouvernements latino-américains défend le gouvernement bolivarien face aux tentatives de déstabilisation, les agences (AFP, AP, Reuters) ne voient rien, n’entendent rien. C’est ainsi que depuis quatorze ans, des millions de lecteurs, auditeurs, téléspectateurs restent enchaînés au fond de la Caverne de Platon, à quelques années-lumières des dynamiques politiques de l’Amérique Latine actuelle. Thierry Deronne. Caracas. Venezuela infos, 16 février 2014 Caracas, le 15 février 2014. Mobilisation pacifique de la jeunesse contre la violence de l’extrême-droite. Image invisible dans les grands médias. La deuxième Enquête Nationale sur la Jeunesse Vénézuélienne, (…) Lire la suite »

Les médias

Henri SERRES
LES MEDIAS : « On reconnaît un régime totalitaire par le fait que les médias sont contrôlés par le pouvoir politique. On reconnait un régime libéral par le fait que les médias sont la propriété (et donc contrôles) des pouvoirs financiers. » Le système médiatique que je dénonce comporte deux domaines particuliers imbriqués l’un dans l’autre créant ainsi l’amalgame et la confusion. •Le domaine de l’information nécessaire et utile aux citoyens. Avec ses investigations, ses enquêtes journalistiques révélatrices et ses vérités accusatrices prouvées. •Le domaine de la communication mercantile et people le spectacle permanent de la presse de caniveaux ! •Avec : Ses annonces spectaculaires, Ses exclusivités factices ; Ses vérités manipulées ou occultées parfois mensongères ; Sa "sondagite" permanente sur tout et n’importe quoi ; Sans oublier sa vision lucrative avec l’omniprésence de publicité sans scrupules ni morale. Il existe bien des moyens pour contrôler leur (…) Lire la suite »

La presse ou l’illusion du quatrième pouvoir

Ahmed Cheniki
Encore une fois, avec l'histoire de la Syrie, les nouveaux rebondissements en Ukraine et les derniers événements au Mali et en Centrafrique, on commence à mieux comprendre la réalité des médias « occidentaux » souvent prisonniers des bailleurs de fonds et des espaces politiques dominants. Certes, les choses sont plus complexes, appelant une fine analyse de la situation en relation avec les rapports de forces politiques et les différents retournements internationaux. La presse semble s'aligner sur les positions des instances politiques dirigeantes dans les différentes ères géostratégiques. Ainsi, la Chine et la Russie se retrouvent régulièrement la cible d'attaques constantes participant de la diabolisation de ces puissances et de leurs alliés. L'information est souvent tronquée, marquée par l'usage de jugements hâtifs et de commentaires souvent peu étayées par une solide argumentation. Les clichés et les stéréotypes abondent dans un univers se caractérisant par de successives (…) Lire la suite »
Champagne, petits cadeaux, chèques... notre intelligentsia a ses dictateurs chéris

La petite souris du Grand Soir s’est invitée à une soirée privée de l’ambassade du Qatar à Paris.

legrandsoir

Souris ou taupe ? En tout cas, un carton d’invitation en main, l’agent LGS 117 s’est glissé dans la foule des Lèche-Qatar à l’occasion du départ de l’ambassadeur. C’était pendant l’horreur d’un début de profonde nuit, à Paris, le 12 novembre 2013, dans une débauche de bouquets de fleurs, d’inconnus gras et roses, de marbre, de députés, de dorures, de ministres, de lustres de cristal, d’artistes, de bouteilles de champagne, de larbins obséquieux, de messieurs en costumes sombres et de dames emperlouzées comme la Castafiore.

L’ambassadeur, S.E. Mohamed Al Kuwari (discrètement décoré le 17 octobre dernier de l’insigne de commandeur de la légion d’Honneur par François Hollande) se pâmait devant l’abondance des poissons français qui s’agitaient dans ses filets. Pas du menu fretin, vous allez voir, du lourd, voire du lourdingue. Tenez, Enrico Macias. Il y alla de sa chansonnette, sous l’œil émerveillé de Manuel Valls, qui étant ministre d’un gouvernement PS, se goberge partout où le socialisme est à l’honneur. Autour de LGS 117, le public s’ennuyait un peu et s’impatientait poliment. Parce que : « Enfants de tous pays », ça a vieilli. Enrico a essayé de faire chanter le public, mais en vain. Tout juste quelques frappements des mains cadencés. L'artiste était hors sujet dans l’ambassade d’un Émirat où il eut fallu chanter « Esclaves de tous pays ». Puis il interpréta un chant en arabe. Autour de LGS 117, ça gloussait ou ça se dandinait, on était gênés. Du coup, les applaudissements furent maigrichons et, (…) Lire la suite »
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