Dans son éditorial, Serge Halimi veut préparer la reconquête :
Nul ne croit plus que la raison l’emportera sur des politiques d’austérité insensées, ni que la morale préviendra les scandales mêlant argent et pouvoir. Désormais, l’espoir d’un changement de direction repose sur la mise en cause frontale des intérêts en jeu.
Certaines révélations renvoient à ce que nous savions déjà. Venons-nous d’apprendre que des responsables politiques aiment l’argent, fréquentent ceux qui en possèdent ? Qu’ensemble ils s’ébrouent parfois comme une caste au-dessus des lois ? Que la fiscalité dorlote les contribuables les plus fortunés ? Que la libre circulation des capitaux leur permet d’abriter leur magot dans des paradis fiscaux ?
Quelqu’un voit-il une différence notable entre les deux articles ci-dessous ?
...et les autres ?
Le principe du référendum révocatoires existe dans des pays comme la Suisse, la Bolivie, le Venezuela et dans certains États des USA, mais pas en France.
Les pays occidentaux parlent de démocratie et de droits humains, mais ils ne font pas ce qu’ils prêchent aux autres."
Selon le directeur de l’Information de Press TV, la décision de l’UE d’interdire à 19 officiels iraniens dont lui-même, de venir en Europe, n’a aucune base juridique et est simplement le signe que Press TV réussit à propager la vérité dans le monde entier.
Regardez cet extrait http://www.youtube.com/watch?v=AGCfUKGERpE de l’émission « Touche pas à mon poste » sur D8.
C’est un collector. Une avalanche de conneries satisfaites, de hargne (haine), onze minutes d’hostilité affichée à la culture et aux intellectuels, une chasse à l’homme, un appel à supprimer une émission où l’animateur laisse parler, une invitation à virer cet animateur, à reléguer toute émission vaguement culturelle à minuit. Ecoutez la définition du bon animateur (c’est celui qui coupe la parole !), la morgue d’une hyène manageant une bande de loups chassant en meute, le mépris du public, trop con, trop fatigué le vendredi soir pour qu’on lui impose une émission qui ne soit pas conçue pour des abrutis.
Efraàn Ràos Montt, ce nom ne dit rien aux Français surinformés par une pléthore de médias « libres et objectifs ».
Entre 1982 et 1983 où ce général dirigea le Guatemala par suite d’un coup d’Etat appuyé par les USA, 200 000 Guatémaltèques (au moins) ont été assassinés. Constitution abrogée, tribunaux secrets, enlèvements, tortures, exécutions extra-judiciaires furent l’oeuvre de la junte militaire oeuvrant pour « la démocratie ».
En décembre 1982, 440 villages furent entièrement rasés, 10 000 indiens abattus ou jetés vivants par hélicoptère dans l’océan Pacifique.
Le 30 janvier 2013, un procès s’est ouvert contre Rios Montt, âgé de 85 ans.
LGS.
Les temps sont durs pour la presse quotidienne. Lundi 4 février 2013, le lecteur de Libé, certes moins « gauchiste » que jadis, a failli avaler son café éthique de travers en découvrant la une de son canard favori. En bas d’une fausse-vraie une se découpait la silhouette de notre célèbre entremet franco-russe, Gérard Depardieu, vedette (impayable ?) d’une publicité pour une agence immobilière en ligne...