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Thème : Médias

Le Monde Diplomatique (mai 2013)

Bernard GENSANE

Dans son éditorial, Serge Halimi veut préparer la reconquête :
Nul ne croit plus que la raison l’emportera sur des politiques d’austérité insensées, ni que la morale préviendra les scandales mêlant argent et pouvoir. Désormais, l’espoir d’un changement de direction repose sur la mise en cause frontale des intérêts en jeu.
Certaines révélations renvoient à ce que nous savions déjà. Venons-nous d’apprendre que des responsables politiques aiment l’argent, fréquentent ceux qui en possèdent ? Qu’ensemble ils s’ébrouent parfois comme une caste au-dessus des lois ? Que la fiscalité dorlote les contribuables les plus fortunés ? Que la libre circulation des capitaux leur permet d’abriter leur magot dans des paradis fiscaux ?

Marc Perrenoud revient sur le décès d’un candidat de Koh-Lanta : “ Épopée culinaire et renaissance entrepreneuriale ” : Le récent décès d’un candidat de « Koh-Lanta » (TF1) a révélé toute la brutalité de la télé-réalité. Cette violence peut aussi être purement morale, comme dans ces émissions culinaires qui donnent une vision à la fois martiale et lénifiante du travail. Au cours de ces dernières années sont apparues en France des émissions de télé-réalité culinaire, comme « MasterChef » (TF1, 2010), « Top Chef » (M6, 2010) ou « Un dîner presque parfait » (M6, 2008). Toutes sont des jeux-concours à élimination rappelant des télé-crochets comme « Star Academy » (TF1) ou « A la recherche de la nouvelle star » (M6). Le vainqueur y gagne un droit d’entrée en or dans l’espace professionnel : en plus de bénéficier d’une exposition médiatique importante, quoique éphémère, il remporte une forte somme d’argent pour ouvrir un établissement, un stage dans une maison prestigieuse, ou, (…) Lire la suite »

L’Equateur accuse la Société Interaméricaine de Presse (SIP) de défendre exclusivement la « libre entreprise »

Telesur
(7/08/2013) Le Ministère des Communications de l’Equateur (Secom) a rejeté mardi l’idée d’une réunion entre le Gouvernement de Quito et la Société Interaméricaine de Presse (SIP), considérant que les sujets de débats proposés par cet organisme « n’ont rien à voir avec la défense de la liberté d’expression ni la liberté de la presse, mais plutôt de la liberté d’entreprendre ». “Les sujets qu’ils proposent de traiter sont ceux qui perpétuent les privilèges et le pouvoir d’un cercle de propriétaires et d’imprimeurs, que travestissent leurs intérêts économiques et politiques derrière la défense des droits de la presse", a déclaré le Ministre des Communications, Fernando Alvarado, lors de la lecture d’un communiqué du gouvernement. La position du gouvernement équatorien répond à une sollicitude réalisée le dernier 20 février par la SIP d’organiser une “réunion spéciale” entre Quito et les dirigeants de l’association des entreprises de la communication. C’est pourquoi le Ministère (…) Lire la suite »

Le système médiatique français couvre les bombardiers israéliens

DJEHA

Quelqu’un voit-il une différence notable entre les deux articles ci-dessous ?

Syrie : les rebelles ont utilisé du gaz sarin, selon Carla del Ponte AFP, 06 mai 2013, 09h45 Les rebelles syriens ont fait usage du gaz sarin, a affirmé Carla del Ponte, membre de la Commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie. "Selon les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin", a déclaré Mme del Ponte, dans une interview à la radio suisse italienne dans la nuit de dimanche à lundi. et Les rebelles syriens auraient utilisé du gaz sarin Chloé Woitier , Le Figaro, 06 mai 2013, 09h59 La commission d'enquête de l'ONU sur les violences en Syrie a des « suspicions fortes et concrètes » de l'utilisation d'armes chimiques de la part des insurgés, mais doit encore « approfondir » ses recherches. Les rebelles syriens auraient utilisé du gaz sarin, un agent neurotoxique extrêmement puissant et interdit par le droit international. L'information provient non pas du régime de (…) Lire la suite »

H. Clinton, Elisabeth (la reine d'Angleterre) et Juan Carlos (le roi d'Espagne) sont sortis de l'hopital, mais..

Médias

...et les autres ?

Les médias nous tiennent informés seulement au sujet de ceux que nous sommes censés réverer : – Hillary Clinton est "impatiente" de reprendre le travail après son hospitalisation – La reine Elizabeth II est sortie de l'hôpital – Juan Carlos Ier sort de la clinique avec une petite mine Mais les médias ne nous disent rien des hospitalisations qui ont eu lieu à cause des actes de violence de la droite Vénézuélienne:qui ne supporte pas la victoire de Nicolas Maduro après la mort de Hugo Chavez. Elle ne dit d'ailleurs rien du tout de ces violences, mais ... accuse (comme d'habitude) les électeurs d'avoir "fraudé" ! Comme si une immense majorité était censée voter pour une toute petite minorité qui lui fait violence ! – Est-ce que Eva Golinger, agressée avec son bébé, est sortie de l’hôpital ? – Est-ce que Maràa Alejandra Fernández, journaliste auteur de "Jusqu'à aujourdhui, j'étais dans l'opposition", article recommandé par le président de l'Equateur, Rafael Correa, est (…) Lire la suite »
Une politique rabougrie, une majorité recroquevillée, une France isolée du monde, hachée par la kalachnikov « Vote-utile » et anesthésiée par le Parti de la Presse et de l’Argent

Les Echos, L’Express, Le Monde et Le Grand Soir : cherchez l’intrus.

Vladimir MARCIAC

Le principe du référendum révocatoires existe dans des pays comme la Suisse, la Bolivie, le Venezuela et dans certains États des USA, mais pas en France.

Par suite, un candidat peut attirer les suffrages des électeurs sur un programme alléchant dont il sait qu’il se démarquera aussitôt élu. Jean-Jacques Rousseau avait dénoncé (il y a 250 ans !) les limites d’une telle démocratie : « Le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. » (Extrait du contrat social, livre III, chapitre XV). La presse bénéficie de la même dispense de rendre compte, elle qui capture lecteurs occasionnels et abonnés au nom d’une impartialité, d’une objectivité, du droit à informer qui ne sont que des leurres. Il n’y a pas en France une seule télévision de gauche, pas une seule radio de gauche, pas un seul « grand » journal qui ne soit propriété partielle ou totale d’un groupe industriel ou bancaire. Hormis ceux qui vivotent et s’adressent à un public restreint de convaincus, tous (ou presque) sont argent. Et leur impunité est totale. (…) Lire la suite »

"L’Union Européenne est incapable de justifier ses attaques contre Press TV"

Press TV

Les pays occidentaux parlent de démocratie et de droits humains, mais ils ne font pas ce qu’ils prêchent aux autres."

Selon le directeur de l’Information de Press TV, la décision de l’UE d’interdire à 19 officiels iraniens dont lui-même, de venir en Europe, n’a aucune base juridique et est simplement le signe que Press TV réussit à propager la vérité dans le monde entier.

Mardi, l'Union Européenne a mis sur liste noire Mohammad Sarafraz, le directeur exécutif de Press TV et Hamid Reza Emadi, le directeur de l'information, pour avoir diffusé en 2009 un interview de 10 secondes du journaliste canadien-iranien, Maziar Bahari, après les heurts qui ont suivi les élections en Iran. Emadi a contacté Michael Mann, le porte-parole de Catherine Ashton, la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, pour avoir des éclaircissements mais ce dernier à éludé le problème. Press TV a interviewé Hamid Reza Emadi sur cette question. Deux autres personnes ont été invitées à l'émission, le débat de Press TV : Scott Rickard, un ex-linguiste des services secrets étasuniens de Floride et Charlie Wolf, un écrivain et journaliste de Londres. Ce qui suit est une retranscription approximative des paroles de Hamid Reza Emadi. Press TV : M. Emadi pouvez-vous d'abord nous dire ce que vous pensez de cette décision ? Emadi : Oui. Je suis journaliste et je viens (…) Lire la suite »
Le fusil en bandoulière et le cerveau dans la bétaillère...

Hanouna et Bidochon font de la télé en meute

Vladimir MARCIAC

Regardez cet extrait http://www.youtube.com/watch?v=AGCfUKGERpE de l’émission « Touche pas à mon poste » sur D8.
C’est un collector. Une avalanche de conneries satisfaites, de hargne (haine), onze minutes d’hostilité affichée à la culture et aux intellectuels, une chasse à l’homme, un appel à supprimer une émission où l’animateur laisse parler, une invitation à virer cet animateur, à reléguer toute émission vaguement culturelle à minuit. Ecoutez la définition du bon animateur (c’est celui qui coupe la parole !), la morgue d’une hyène manageant une bande de loups chassant en meute, le mépris du public, trop con, trop fatigué le vendredi soir pour qu’on lui impose une émission qui ne soit pas conçue pour des abrutis.

Cyril Hanouna (photo) et ses comparses, dans une ambiance hystérique (trop de cafés ?) mènent l'hallali contre Frédéric Taddéï et son émission de France 2 « Ce soir ou jamais ». Taddéï, ils savent tous, ou presque, qu'il est nul, qu'il ne sait pas animer, qu'il invite (horreur !) des sociologues (textuel !). Et par conséquent, on ne comprend rien. Cyril Hanouna, pétant de suffisance, fait « du bruit avec sa bouche » et applique sur D8 la recette de Patrick Le Lay de TF1 sur le cerveau à garder disponible pour la pub. Etrangement surexcité (fumé un bout de moquette ?), répétant à l'envi « Arrêtez ! », confondant audimat et qualité, animateur et censeur, exposés et saccades, sérieux et ennui, Cyril Hanouna demande à plusieurs reprises le licenciement de Frédéric Taddéï et propose même des lieux de reconversion. Cyril Hanouna, c'est M. Pôle emploi, le spécialiste des reconversions, apte à mettre Taddéï sur la bonne voie (spécialiste en rails, Hanouna ?) Si vous voulez savoir (…) Lire la suite »
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«  Fourest et les complotistes : posons les bonnes questions sur la manipulation de l’info. » Suivi de : «  Rudy Reichstadt, le témoin militant, juge et partie »

Pascal Boniface, Le Grand Soir
Pascal Boniface, directeur de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) a réagi aux documentaires de Caroline Fourest sur France 5. LGS publie son texte ci-dessous en le faisant suivre d'informations inédites que le téléspectateur aurait dû connaître pour ne pas confondre reportages et pamphlets partisans. LGS * * *Fourest et les complotistes : posons les bonnes questions sur la manipulation de l'info La semaine dernière, France 5 a diffusé "Les obsédés du complot", consacré aux adeptes de la théorie du complot et premier opus d'une série de documentaires réalisés par Caroline Fourest. Pascal Boniface, directeur de l'Iris, était derrière son écran de télévision. Pour lui, les conspirations les plus graves ne sont pas celles dénoncées par la réalisatrice. Par Pascal Boniface. Publié par « Le plus » (Nouvel-observateur). "Les obsédés du Complot", documentaire de Caroline Fourest Au moment où France télévisions se plaint de devoir faire face à la (…) Lire la suite »
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Pour économiser les balles, ils écrasaient la tête des enfants contre le mur…

Guatemala : un dictateur poursuivi, un président inquiété

Le Monde Diplomatique

Efraà­n Rà­os Montt, ce nom ne dit rien aux Français surinformés par une pléthore de médias « libres et objectifs ».
Entre 1982 et 1983 où ce général dirigea le Guatemala par suite d’un coup d’Etat appuyé par les USA, 200 000 Guatémaltèques (au moins) ont été assassinés. Constitution abrogée, tribunaux secrets, enlèvements, tortures, exécutions extra-judiciaires furent l’oeuvre de la junte militaire oeuvrant pour « la démocratie ».
En décembre 1982, 440 villages furent entièrement rasés, 10 000 indiens abattus ou jetés vivants par hélicoptère dans l’océan Pacifique.
Le 30 janvier 2013, un procès s’est ouvert contre Rios Montt, âgé de 85 ans.

LGS.

Une première en Amérique latine : le 30 janvier s'est ouvert un procès pour « génocide et crimes contre l'humanité » à l'encontre de l'ancien dictateur guatémaltèque Efraà­n Rà­os Montt et de l'ex-responsable des renseignements militaires José Mauricio Rodrà­guez Sanchez. Le général putschiste Rà­os Montt dirigeait le pays depuis un an lorsque, le 14 mars 1983, un reporter du New York Times rend compte de son séjour dans le pays : « Nous n'avons cessé d'entendre la même histoire : des soldats du gouvernement en uniforme arrivent dans un village, rassemblent les hommes et les femmes et les mitraillent. Mais, apparemment, ils ne gaspillent pas leurs balles à tirer sur des enfants. Ils les attrapent par les pieds et leur écrasent la tête contre un mur. Ou encore, ils leur nouent une corde autour du cou jusqu'à ce que mort s'ensuive par strangulation. Nous avons entendu parler d'enfants jetés en l'air puis passés à la baïonnette ». Pour se justifier, Rà­os Montt se contente de (…) Lire la suite »

Quand Libé vend son âme au viable : c’est DeparDieu !

Denis Thomas

Les temps sont durs pour la presse quotidienne. Lundi 4 février 2013, le lecteur de Libé, certes moins « gauchiste » que jadis, a failli avaler son café éthique de travers en découvrant la une de son canard favori. En bas d’une fausse-vraie une se découpait la silhouette de notre célèbre entremet franco-russe, Gérard Depardieu, vedette (impayable ?) d’une publicité pour une agence immobilière en ligne...

Le père putatif du journal, Jean-Paul Sartre, a dû, quant à lui, en avaler sa pipe dans sa tombe. Bien que nous lui préférions de loin Camus (légère digression), le philosophe précurseur du « bobo » avait voulu une ligne éditoriale résolument à l'extrême gauche. Il se serait senti sûrement gêné aux entournures de voir son « bébé » transformé en Home sandwich par … OptiHome.com à la Une. Le réseau immobilier en ligne ne s'arrête pas là puisqu'il se paye aussi la « Der » : celle-ci étant incontestablement la plus regardée avec la première page. Et puis, tant que nous y sommes, la deuxième page et l'avant dernière car, le lecteur finira bien par le comprendre, son Libé du 4 février est emballé par la pub comme une vulgaire botte de poireaux. Le journal n'arrivera qu'ensuite. Et lui qui ne va pas sur internet pour éviter d'être pollué par les réclames non sollicitées … Il enrage. CASSE TOI Ce lecteur, peut-être bien cet abonné, devra se consoler en se disant que son quotidien, (…) Lire la suite »