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Thème : Médias

Un journaliste Allemand dévoile le contrôle de la presse par la CIA

Olivier BERRUYER
Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des « nouvelles » des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA. Il a été un des conseillers du gouvernement Helmut Kohl. Entre 1986 et 1998, Ulfkotte a vécu en : Iraq, Iran, Afghanistan, Arabie saoudite, Oman, Émirats arabes unis, Égypte et en Jordanie. Il est membre du German Marshall Fund et a fait partie de la Fondation Konrad Adenauer de 1999 to 2003. Il a gagné le prix civique de la Fondation Annette Barthelt en 2003. Il a été cofondateur d’un mouvement de paix contre l’extrémisme islamique naissant en Allemagne. Et maintenant, il sort un livre qui prétend que les États-Unis sont en réalité la plus grande de toutes les menaces à la paix. Le livre est disponible (…) Lire la suite »
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Pierre Carles : « La grande presse est du côté du pouvoir économique »

Mouâd SALHI

Alohanews est allé à la rencontre d’un poil à gratter du journalisme français. Pierre Carles, documentariste français est connu pour son travail sur la critique des médias. Il a réalisé de nombreux documentaires comme « Pas vu, pas pris » où il mettait en évidence la connivence du monde médiatique et politique. Il revient avec un nouveau projet « Opération Correa » où il passe de nouveau au crible le paysage médiatique français. C’est en la présence d’Aurore Van Opstal, journaliste belge et intervieweuse dans les deux derniers projets du réalisateur que nous avons eu le plaisir de les questionner dans les locaux de l’IHECS.

Vous êtes à la tête d’un nouveau projet « Opération Correa » dont le premier volet « Les ânes ont soif » est en accès libre sur internet. Comment ce projet a-t-il vu le jour ? Pierre Carles : Au départ, c’est une commande du Monde diplomatique qui voulait une vidéo promotionnelle pour son mensuel. Le journal souhaitait notamment que l’on interroge les journalistes français, les responsables de l’information sur la question de la non-citation du Monde diplomatique dans leur revue de presse radiophonique. Pour cela, Aurore Van Opstal s’en est essentiellement chargée. Nous avons une autre collaboratrice, Nina Faure qui a aussi contribué à ce projet. Au moment où nous étions occupés de faire ces entretiens, est parue dans le Monde diplomatique, dans le numéro de décembre 2013, la quasi-intégralité du discours de Rafael Correa, prononcé à la Sorbonne en novembre 2013. En voyant ce discours et surtout les images, on s’aperçoit que le président équatorien avait toutes les qualités (…) Lire la suite »
Aides à la presse, un scandale qui dure

Le poids des euros, le choc des critères

Serge HALIMI

Fin 2013, les chiffres publiés par le ministère de la culture et de la communication ont signalé que le magazine Closer avait, l’année précédente, reçu une aide publique trois fois supérieure à celle du Monde diplomatique (1). La publication qui se consacre aux potins sur les célébrités se hissait ainsi au 91e rang des titres aidés par le contribuable, tandis que ce mensuel n’accédait alors qu’à la 178e place. L’injustice parut sans doute insoutenable puisque l’année suivante, tandis que Closer progressait de trois places… Le Monde diplomatique disparut du classement (2).

D’autres modifications étaient intervenues entre-temps. Avec 16,2 millions d’euros de subsides divers, Le Figaro raflait d’une très courte tête au Monde la médaille d’or des publications assistées par ce que, dans d’autres circonstances, les libéraux appellent la « mamma étatique ». Même lorsqu’ils sont détenus par des industriels et des financiers, les journaux et les magazines les plus gavés de publicité et les plus éloignés de toute mission d’information publique se taillent en effet la part du lion des aides publiques. Les quatre magazines de télévision Télé 7 Jours, Télé Star, Télé Loisirs et Télé Z se sont ainsi adjugé près de 20 millions d’euros en 2013. Moisson moins abondante pour Le Monde diplomatique et Manière de voir : 108 600 euros. Dans une question écrite adressée à Mme la ministre de la culture et de la communication et publiée au Journal officiel le 27 mai dernier, le député socialiste d’Ille-et-Vilaine Marcel Rougemont s’est étonné que Closer ait reçu « une (…) Lire la suite »
La victoire de Dilma est la défaite du PSDB et des médias traditionnels brésiliens

Brésil : Dilma Rousseff fait face et vainc à nouveau les « golpistes » (Carta Maior)

Lecteur

Ce fut une victoire majuscule. La réélection de Dilma Vana Rousseff (PT) s'est écrit par de nombreux chapitres inédits, et porte une force symbolique qui, si elle n'est pas plus forte encore que celles des autres victoires du PT, est unique. Cette femme née à Belo Horizonte en 1947 laisse une fois de plus à genoux, et pantoise, la répression qui a tenté de révoquer ses droits politiques.

S'il restait un doute sur le fait que cette élection était celle du candidat du système patriarcal brésilien contre tout le reste, l'édition du Journal National (de la TV Globo NdT) de la veille des élections l'a balayé. Le journalisme a envoyé son message, dans la personne de William Bonner (le présentateur du Journal NdT). Divisée entre les intérêts publics et privés, la télévision de la famille Marinho a répondu à nouveau à l'appel de sa classe en exhibant un reportage sur des allégations présumées selon lesquelles Dilma et Luiz Inacio Lula da Silva (l'ex-président NdT) avaient connaissance d'un système de paiement de commissions occultes qui utilisait des fonds de la Petrobras. La Globo a essayé de donner une conclusion infecte à une campagne électorale non moins infecte. Sous le prétexte d'une « attaque » au siège du groupe Abril (après que la revue Veja fut parue avec 24 heures d'antécédence en exhibant une couverture présentant la photo sinistre de Dilma et de Lula avec la (…) Lire la suite »

Les Français sont abrutis devant la télé, et sont esclaves d’un iphone dans la main

Chien Guevara

Hier soir, France 5, "Echappées belles", reportage à Cuba "Sur la route du Che"...

Ce matin, je regarde les stats de mon site, et elles sont anormalement élevées. Je vais donc approfondir la chose, vu que je n'ai rien publié depuis cinq jours... Et je découvre que l'essentiel des visites de la veille au soir, portent sur ma rubrique "El commandante"... Conclusion 1 : les Français sont abrutis devant la télévision... Conclusion 2 : les français (du moins ceux concernés par la conclusion 1) ont tous un iphone 4G greffé dans la main... Pourquoi cette conclusion 2 ? Et bien tout simplement parce que 95% des visites sur la rubrique "El commandante", ont eu lieu pendant même la diffusion de l'émission sur les ondes... Conclusion 3 : Rassurez-vous, même parmi ceux qui regardent la télé, et les chaines ou émissions moins "connes" que les autres, il reste encore 5% qui n'ont pas de smartphone, ou du moins, qui ne l'ont pas encore "greffé dans la paume de la main", car 2% avaient consulté avant l'émission, et 3 % après... Analyse : Partant du principe que mon (…) Lire la suite »
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Comment Israël « forme » des journalistes étrangers

Vinciane JACQUET

L’objectivité vue par Tel-Aviv. Du 30 août au 4 septembre s’est déroulée à Tel-Aviv une formation tous frais payés par le gouvernement israélien pour « apprendre à parler d’un conflit de manière neutre et professionnelle ». Au programme, des conférences sur le terrorisme et les sujets militaires et politiques, un « tour stratégique » de Jérusalem et des zones de conflit, et des rencontres et échanges avec des leaders politiques, des universitaires et des journalistes israéliens. Trente journalistes du monde entier, triés sur le volet, y ont participé.

« Les conflits sont partout. Notre vrai défi est d’en parler » : c’est sous ce slogan attrayant qu’une formation de cinq jours tous frais payés à Tel-Aviv, le Media In Conflicts Seminar (MICS), est proposée à de jeunes journalistes du monde entier pour les inviter à adopter une vision plus « objective » des agissements d’Israël. Une action de la hasbara1 très discrètement financée par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Les sauveurs de la Palestine « Je préfère que la Palestine devienne terre d’Israël, plutôt que de la voir tomber aux mains du Hamas », les organisateurs du séminaire « médias en conflit » préviennent que l’interview est « off ». Ce Palestinien ne donnera pas son nom. Il craint pour sa vie. Il explique que si « certaines personnes » venaient à apprendre ce qu’il pense, il serait menacé de mort. Il travaille dans le bâtiment, « avec des Arabes et des juifs, et tout va bien », assure-t-il. Selon lui, cette situation et les morts qui s’accumulent depuis des années (…) Lire la suite »

Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir…

Capitaine Martin

Le système capitaliste repose sur des médias de plus en plus omniprésents car parfaitement adaptés aux évolutions technologiques du XXIème siècle. Journaux et chaînes télévisées représentent aujourd’hui une arme redoutable pour ceux qui tirent les manettes de l’économie globale. Et ne parlons pas de liberté de la presse !

Tout récemment, les mésaventures de Libération, affrontant une des plus graves crises de son histoire, ont nécessité d’avoir recours à des hommes d’affaires fortunés prêts à renflouer les caisses, moyennant forcément une emprise plus ou moins directe sur l’entreprise et partant, la ligne éditoriale. On ne mord pas la main qui vous nourrit... Malgré ceci, de nombreuses voix se font entendre pour critiquer ce système qui nous pousse inexorablement vers une crise, économique et morale, de grande ampleur. Certains, tel l’éditorialiste du New York Times Roger Cohen, estiment même que les tensions qui agitent l’Ukraine, la guerre syrienne et les conflits territoriaux en mer de Chine sont autant d’éléments qui pourraient déclencher un nouveau conflit mondial. Plus que jamais l’Occident, qui continue à être à la traîne de ce système en n’acceptant pas de céder le témoin aux BRICS, met le feu aux poudres en alimentant les guerres et autres entreprises de déstabilisation. Et là encore, (…) Lire la suite »
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La perspective "rupturielle" de la presse-système

Philippe GRASSET

• Un éditorial du Washington Post sur Poutine et l’Ukraine symbolise la course de la presse-Système vers une rupture. • La crise ukrainienne, test ultime pour la presse-Système et pour le Système.

L’éditorial du Washington Post du 1er septembre 2014 doit être considéré, par son contenu autant que les effets qu’il a engendrés, comme le symbole de ce qui pourrait être un événement considérable. Parvenue à ce degré d’inversion de la vérité de la situation, – les mots de “mensonges” ou de “propagande” sont désormais très loin d’approcher le commencement d’une explication du phénomène, – la presse-Système est menacée d’un effondrement de son crédit, de son statut, de sa perception d’elle-même, de sa capacité à s’assumer dans une atmosphère absolument imprégnée de la folie de son inversion, c’est-à-dire de son existence même en tant qu’organisation d’information et de communication. Cette perspective est d'une importance fondamentale parce que, dans un Système de plus en plus appuyé sur la communication pour manifester et développer sa surpuissance, la presse-Système est le socle essentiel de toute l'organisation et de toute l'activité du Système. On ne s’attardera, ni à une (…) Lire la suite »

Pujadas, des fraudeurs et des Arabes dans une piscine

Philippe ARNAUD

Un JT parmi d’autres, sur France 2

– Premier sujet : David Pujadas, annonce, avec un ton satisfait, que les Allemands se sont décidés à faire la chasse aux fraudeurs. Mais de quels fraudeurs s'agit-il ? Il s'agit des immigrés roumains et bulgares, qui fraudent à diverses prestations sociales. Et, selon les journalistes, cette pulsion de sévérité ferait suite à une demande de la population allemande. Un journal allemand (le Bild), titre même : "S'ils [les immigrés] ne sont pas honnêtes, qu'ils s'en aillent". Remarque 1. Le choix de ce sujet - et de ce reportage - n'est pas innocent. Message subliminal : "Qu'est-ce qu'on attend, nous Français, pour virer tous ces Roms, Arabes, Afghans, tricheurs, voleurs, délinquants, voyous ?" Ce qui, c'est le moins que l'on puisse dire, est caresser le Front National dans le sens du poil, ainsi que tel ancien ministre de l'Intérieur (depuis appelé à de plus hautes fonctions...), qui estimait que les Roms n'étaient pas intégrables en France et n'avaient qu'une vocation : retourner (…) Lire la suite »

Décapitation de James Foley : l’utilisation d’agents dans les médias met en danger tous les journalistes (Strategic Culture)

Wayne MADSEN

La tendance croissante de la CIA et d’autres agences de renseignement des Etats-Unis de passer outre aux interdictions antérieures contre l’utilisation de journalistes comme agents met en danger tout reporter légitime dans le monde.

La CIA a un passé trouble en ce qui concerne l'utilisation de journalistes comme agents de renseignement. Cette pratique a été commune dans les années 60 et au début des années 70 mais a été interdite par les présidents Gerald Ford et Jimmy Carter. Cependant, quand le président Ronald Reagan a aidé à raviver la Guerre Froide, la CIA a commencé à utiliser à nouveau des journalistes comme agents de renseignement. Cette pratique met en danger de nombreux journalistes, en particulier ceux qui ont été faits prisonniers par des groupes de guérilleros pendant la guerre civile libanaise. Rien ne suggère qu'un président quelconque depuis Reagan ait suspendue l'utilisation de journalistes comme agents. Les agents de renseignement peuvent opérer sous couverture journalistique de différentes façons : Des journalistes qui travaillent ouvertement pour des opérations médiatiques liées officiellement aux actuelles opérations de la CIA. C'est le cas pour Radio Free Europe/Radio Free Liberty, (…) Lire la suite »