Internet un jour, Internet toujours : je me jette sur les nouvelles pour entendre des mots horribles, « Gaza : un journaliste tué, deux blessés »... Apeuré, je continue d’être tout ouïe. En me disant « pourvu, surtout, qu’ils n’aient pas tué Christophe Barbier ».
Laissons l’enquête suivre son cours...
LGS est par nature vigilant sur les guerres de communication engendrées par la survenance d’événements dont la cause n’est pas clairement établie. Les enfumages viennent souvent de toutes parts. Cependant, face à la déferlante d’informations péremptoires quant à l’écrasement du Boeing de la Malaysia Airlines, il nous semble utile de "donner à lire" une analyse qui se démarque.
LGS
Journaux, télés, les idéologues libéraux sortent l’artillerie lourde, maniant slogans bidon et enquêtes biaisées. Cible préférée : la CGT. Objectif clair : alors que monte la colère sociale, dresser l’opinion publique contre les éventuels empêcheurs de « réformer » en rond.
La banalisation de la violence dans les médias semble être de plus en plus visible. Cette évolution s’explique par la mise en avant des faits divers dans l'espace médiatique. Doit-on avoir peur ? Les faits divers glauques reflètent-ils une société sombrant dans la criminalité ? L’insécurité renvoie-t-elle au sentiment d’insécurité ? Des questions qui taraudent.
Je me rappelle les débats de ma jeunesse, lorsque le réalisme socialiste - comme le western d’ailleurs, imposait qu’il y eût toujours dans un roman ou un film des héros « positifs », tant il était vrai que le socialisme, entendez par là les régimes se réclamant du communisme, ne pouvait avoir laissé perdurer la corruption et les méfaits capitalistes.
Depuis le 11 septembre 2001, la religion musulmane porte une tout autre casquette. Son image fait peur et fait vendre. Associé à l’insécurité et à l’immigration, l’islam est aujourd’hui omniprésent dans les médias. Et qu’en est-il de l’image du monde arabo-musulman après les attentats ? Islamophobie ambiante sur les écrans ? Alohanews donne son avis.
Les Français ont passé 8 minutes de moins devant l’écran traditionnel depuis le début de l’année, un chiffre inédit.