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Retour aux sources pour la "Pravda" qui fête ses cent ans

Cent ans après la sortie de son premier numéro à Saint-Pétersbourg le 5 mai 1912, la "Pravda", qui fut pendant plus de sept décennies l’organe tout puissant du Parti communiste soviétique, est redevenue aujourd’hui un journal d’opposition et appelle toujours les travailleurs de tous les pays à s’unir.

Le sort de la "Pravda" ("la Vérité", en russe) semblait scellé après la chute de l’URSS en 1991. Interdit par le président de l’époque, Boris Eltsine, le journal a quand même survécu. Vendu à un groupe familial grec, confronté à de graves problèmes financiers, il a été racheté en 1997 par le Comité central du Parti communiste russe.

Quinze ans après, les temps sont toujours aussi difficiles, les autorités toujours aussi hostiles, les difficultés financières et les menaces de fermeture toujours aussi prégnantes.

"A bien des aspects, nous sommes revenus à la situation d’avant la révolution de 1917", dit le rédacteur en chef Boris Komotski dans son bureau de la rue Pravda à Moscou. Derrière lui, sur le mur, une grande photographie de Lénine en train de lire la "Pravda".

"Nous sommes le principal organe de l’opposition, nous nous battons pour des réformes politiques."

Pour marquer son centenaire, le journal organisera une réception dans ses bureaux, mais sans luxe excessif - finances obligent.

BUSTE DE LÉNINE

En entrant dans l’immeuble, le visiteur tombe sur un grand buste de Lénine, le père de la Révolution bolchévique. Ceux de Karl Marx et de Staline ont été remisés dans une armoire dans le bureau du rédacteur en chef. Les grandes oeuvres de la littérature marxiste sont rangées sur des étagères.

La maquette du journal, qui ne compte plus que quatre pages, n’a guère changé depuis l’ère soviétique, et le slogan mobilisateur "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous", a été conservé. La rédaction compte 23 journalistes, dont trois sont des correspondants en Moldavie, en Biélorussie et en Ukraine.

Au lieu des millions d’exemplaires publiés quotidiennement à la grande époque de l’Union soviétique, le tirage s’établit aujourd’hui à 100.000 exemplaires.

"Nous sommes le seul journal de Russie qui n’a changé ni dans sa forme ni dans son contenu", se félicite Komotski, qui est l’un des responsables du Parti communiste. "Nous restons fidèles à notre nom."

Mais la survie de ce journal communiste dans la Russie du XXIe siècle semble anachronique. "C’était probablement le journal le plus ennuyeux de l’époque soviétique. Ca fait une éternité que je ne l’ai pas lu et je pense qu’il n’a plus aucun rôle à jouer aujourd’hui", dit Konstantin von Eggert, de la radio Kommersant FM.

Une opinion que ne partage pas Alexandre Fiodorov, un architecte. "Je lis toujours la ’Pravda’. Tout le monde devrait en faire autant", dit-il.

http://www.gazeta-pravda.ru/

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