12 mars 2025. Trump ne vient-il pas de faire une erreur ? Il a rétabli le soutien américain au régime ukrainien. Il redevient donc un cobelligérant. Va-t-il persister dans cette position ?
Il y a un engrenage de la paix comme il y a un engrenage de la guerre. Le 19 février 2025, une image apparait sur tous les écrans du monde. C'est celle des négociateurs étasuniens et russes à Riadh. Les Saoudiens ont bien fait les choses : la salle est majestueuse, le décor est élégant, des fleurs aux couleurs des trois drapeaux. Ça a de la gueule.
Le 27 janvier 1945, il y a exactement 80 ans, la 100e division de la 60e armée de Voronej de l’Armée Rouge, s’emparait du camp d’Auschwitz au prix de 66 tués et libérait les 7000 survivants qui s’y trouvaient. Un débat du Centre Valdai à Moscou. Intervention de Jean Pierre Page.
L'élection de Trump a temporairement mis en pause le développement de notre politique envers l'Occident, y compris envers la guerre qu'il mène en Ukraine. Nous n'avons pas réagi trop vivement (à juste titre) aux provocations d'arrière-garde de la clique de Biden, mais nos guerriers ont poursuivi leurs opérations offensives et le broyage des forces mercenaires occidentales en Ukraine. Aujourd'hui, de tous côtés, on parle de la possibilité d'un compromis, de ses contours. Et même chez nous, au moins dans les médias, on s'est mis commencé à discuter de ces options.
La semaine dernière, un général russe de haut rang, Igor Kirillov, a été assassiné devant son domicile à Moscou. Le lieutenant-général Kirillov occupait depuis 2017 le poste de chef des troupes russes de défense chimique, biologique et nucléaire, manifestement un poste de grande importance, et avec un assistant, il a été tué par un engin explosif, le gouvernement ukrainien s’attribuant immédiatement tout le mérite de sa mort. Les principaux journaux britanniques, étroitement liés aux services de renseignement de ce pays, ont rapidement déclaré que l’assassinat était totalement justifié et ont célébré le puissant coup qui avait été porté à leur adversaire russe.
Le scénario le plus pessimiste concernant l’évolution de la situation dans le nord de la Syrie, où Alep, qui compte plusieurs millions d’habitants, est tombée littéralement aux mains des terroristes en trois jours seulement, nécessite une analyse minutieuse. Mais nous pouvons déjà en tirer les premières conclusions, qui sont des leçons importantes pour la Russie.
En cette fin d’année 2024, le spectre d’une Troisième Guerre mondiale s’intensifie. Avec la prise d’Alep par des terroristes, mettant en péril le gouvernement syrien, et l’escalade des préparatifs d’une guerre frontale avec la Fédération de Russie, les fêtes de Noël s’annoncent bien moroses. En effet, les dirigeants européens craignent que Donald Trump, à partir du 20 janvier 2025, arrête l'aide militaire à Kiev, et que de facto, l’ensemble des pays de l’UE soient obligés de financer la guerre par procuration contre la Russie. L’économie européenne, déjà chancelante, risque de sombrer définitivement dans un délabrement total.