RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Russie

Analyse mesurée de la catastrophe

Igor ISTOMINE

Cette analyse de ce qui pourrait conduire à un affrontement direct entre l’Occident collectif (ou bloc-BAO, ou “américanistes-occidentalistes”) et la Russie est envisagée avec mesure et hors de toute passion. • Il est d’autant plus impressionnant que cette possibilité soit envisagée avec cette retenue, qui indique que l’auteur considère ce conflit “comme très possible sinon probable”... • ... Et d’autant plus que ce même auteur, directeur d’un service d’un think tank du ministère des affaires étrangères (MGIMO), rend compte de l’opinion de la direction russe.

Il nous apparaît assez probable que le texte que nous présentons ici, qui représente sans aucun doute la conception des analystes des milieux stratégiques et de sécurité nationale du gouvernement russe, restitue une appréciation assez juste de la perception rationnelle de ce gouvernement de la situation. En effet, l’auteur, qui est présenté ès qualité, fait partie d’une école de pensée discutant directement les conceptions de la direction russe, du ministère des affaires étrangères... Il est présenté ainsi : « Alors que ses proxys ukrainiens sont au bord de la défaite, le camp occidental s’enhardit de plus en plus. Où cette hubris va-t-elle nous mener ? Par Igor Istomine, directeur du département d’analyse des problèmes internationaux à l’Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO). » L’impression générale qui se dégage de l’analyse du directeur du département d’analyse du MGIMO est que le conflit armé entre l’Occident dans son sens le plus large et la Russie est “très possible sinon (...) Lire la suite »

États-Unis, Russie, Chine... Le mur est tombé, le XXe siècle est terminé, il est temps de changer

Fulvio SCAGLIONE

Il y a deux ans et demi, après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, nos journaux dressaient la liste des prétendus poutiniens et expliquaient comment les sanctions internationales allaient rapidement déchirer la Fédération de Russie. Dans le même temps, on donnait à l'Ukraine les armes dont elle avait besoin pour se défendre : il n'y avait rien d'autre à faire, les Russes n'avaient pas réussi à occuper Kiev (on peut douter que c'était l'intention, mais peu importe, c'était l'air), ils allaient être vaincus. Ceux qui quittaient le droit chemin étaient soit de mauvaise foi (Poutinistes), soit ne comprenaient pas, soit les deux : souvenez-vous de la tentative malencontreuse de Mario Draghi de nous culpabiliser avec la question angoissante "Voulez-vous des climatiseurs ou la liberté ?".

Plus désespéré qu'avant Bon. En fait, mal. Deux ans plus tard, nous y sommes. L'échec des sanctions est tellement évident qu'on n'en parle plus. Et on n'en parle pas non plus parce que, tomo tomo cacchio, l'Europe achète du pétrole russe revendu par l'Inde, la Russie achète à des pays comme l'Arménie ou la Géorgie les marchandises que les Européens vendent en sachant très bien qu'elles finiront en Russie, et les États-Unis achètent (cette année pour 1 milliard de dollars) de l'uranium russe pour les centrales nucléaires. Sur le front, les choses se passent comme elles se passent. Et d'ailleurs, Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, exige que les pays occidentaux autorisent les Ukrainiens à utiliser leurs armes les plus puissantes aussi pour frapper le territoire russe, et non plus seulement pour chasser les Russes du territoire ukrainien. Ce beau gosse d'Emmanuel Macron, un jour sur deux (le jour où il ne dit pas le contraire) propose d'envoyer des soldats européens en Ukraine. Plusieurs (...) Lire la suite »

La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Oleg NESTERENKO

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine. Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités. Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites direct de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère (...) Lire la suite »

Ukraine : le dangereux pari de l’OTAN que la Russie ne réagira pas à l’escalade

Francesco DALL’AGLIO

La Russie considère les situations politico-militaires en fonction du risque pour sa survie, l'OTAN en fonction des coûts, c'est-à-dire quel est le prix à payer pour gagner : s'il est trop élevé par rapport aux bénéfices, l'investissement est arrêté, car sa propre survie n'est jamais en danger puisque les guerres se déroulent ailleurs. La Russie ne peut pas se permettre ce raisonnement.

Ukraine : le dangereux pari de l'OTAN En ces jours d'escalade, j'ai très peu écrit, parce que je voulais essentiellement lire ce que certains analystes dont les pensées m'intéressent pensent de toute cette situation : des analystes russes, bien sûr, parce que ce sont eux que, comme nous voulons leur faire la guerre (qui, comme toutes nos guerres, est "juste et sainte"), nous devons étudier. L'un d'entre eux est Ilya Kramnik, qui a une page Telegram très visitée, même si pour l'observateur occasionnel elle ressemble à la page d'un refuge pour chats, et qui a posté hier des messages intéressants - et inquiétants, bien sûr, aussi inquiétante que la situation l'est. Il a ensuite tenté de minimiser la situation, en l'aggravant si possible. De ce qu'écrit Kramnik, nous retiendrons surtout une considération qui peut paraître sibylline : l'OTAN (j'utilise ce terme pour désigner l'ensemble US+UE+UK et autres poissons frits comme le Canada, l'Australie, etc. puisqu'il n'y a plus de différence entre les (...) Lire la suite »

Intervention de Vladimir Poutine lors d’une réunion avec des hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères (14 juin 2024)

Vladimir Poutine
(traduction automatique) Chers collègues, bonjour. Je suis heureux de vous accueillir tous et de vous exprimer ma gratitude pour votre travail actif dans l'intérêt de la Russie et de notre peuple. La dernière fois que nous nous sommes rencontrés dans ce format élargi, c'était en novembre 2021. Depuis lors, de nombreux événements cruciaux, voire fatidiques, se sont produits, sans exagération, tant en Russie que dans le reste du monde. Par conséquent, je pense qu'il est important d'évaluer la situation actuelle dans les affaires mondiales et régionales, ainsi que de définir les tâches appropriées pour le ministère des affaires étrangères. Toutes ces tâches visent à atteindre notre objectif principal : créer les conditions nécessaires au développement durable de la Russie, garantir sa sécurité et améliorer le bien-être des familles russes. Dans les conditions difficiles et imprévisibles d'aujourd'hui, notre travail dans ce domaine exige que nous concentrions nos efforts, notre esprit d'initiative, notre (...) Lire la suite »
13 

Comment justifier l’agression de l’OTAN contre la Russie

Thierry MEYSSAN

Joseph Staline faisait corriger les anciennes photographies officielles pour supprimer toute trace de son opposition. Joe Biden, Emmanuel Macron et leurs alliés, eux aussi, réécrivent l’Histoire. Ils viennent de mettre en scène sous le nom de « débarquement de Normandie » des événements qui se sont passés tout autrement. Ils ignorent le très grave conflit qui opposa le Conseil national de la Résistance et le Comité français de libération nationale (la « France libre ») à Franklin D. Roosevelt de juin à août 1944 et le refus de de Gaulle de participer au débarquement. Ils inventent, en outre, une participation ukrainienne.

Au cimetière étasunien, Emmanuel Macron rend hommage aux soldats étasuniens qui se sont « sacrifiés pour notre indépendance » (sic). Nous venons d’assister à une vaste réécriture de l’Histoire visant à manipuler les opinions publiques afin de justifier à leurs yeux le traitement actuel de la Russie par l’OTAN. Une vision mensongère du débarquement du 6 juin 1944 a donné lieu à une commémoration d’évènements qui n’ont jamais existé tels qu’ils nous ont été présentés. Selon les organisateurs des commémorations, c’est-à-dire selon l’OTAN qui a fourni la plupart des figurants, chefs d’État et de gouvernement inclus, les Alliés étaient unis pour lutter contre le nazisme et défendre la liberté. En réalité, le débarquement anglo-saxon n’avait pas pour finalité de libérer la France, mais d’y substituer à l’occupation nazie l’Allied Military Government of Occupied Territories (AMGOT), c’est-à-dire le Gouvernement militaire allié des territoires occupés. Billet de banque imprimé par l’AMGOT sur le format du dollar états-unien. (...) Lire la suite »
20 

La Chine et la Russie renforcent les liens alors que les États-Unis se préparent à la guerre

Le correspondant socialiste
Notre période historique est celle d’une profonde instabilité alors que les États-Unis, la puissance impérialiste dominante, lancent des guerres, des coups d’État, des assassinats, des sanctions et des guerres commerciales afin de maintenir leur hégémonie. Il y a 25 ans, en 1999, l'OTAN bombardait la Serbie pendant 78 jours. Il l’a fait sans l’approbation de l’ONU, ouvrant ainsi la voie à de futures guerres de l’OTAN. L’ambassade de Chine a été délibérément ciblée. La Chine ne pouvait pas faire grand-chose. La Russie a été affaiblie après la défaite du socialisme et la dissolution du Pacte de Varsovie, laissant l’OTAN triomphante. C’était le comble de l’unipolarité. Chine et Russie Mais 25 ans plus tard, la part de la Chine dans le PIB mondial, basée sur la parité de pouvoir d’achat, a dépassé celle des États-Unis – de 19 % à 15,5 %. Son infrastructure financée par l'État lui a donné la tête de l'informatique quantique, comme exemple de son succès, tandis que sur le plan militaire, sa surveillance et sa (...) Lire la suite »

L’aide militaire Occidentale à l’Ukraine : le zugzwang

Oleg NESTERENKO

Le zugzwang est une situation dans le jeu d’échecs dans laquelle le joueur n'a aucun mouvement favorable possible - toute action qu'ils fera entraînera une détérioration imminente de sa position sur le plateau de jeu.

Constant la déroute que l’armée ukrainienne subit sur les champs de bataille face aux forces russes, les décideurs du camp politico-militaire de l’Occident collectif plongent en état de panique opérationnelle collective les poussant à faire monter les enchères et à prendre une voie sans issue. Les mythes et la réalité De même que durant la seconde guerre mondiale, quand la quasi-intégralité des pays composant l'Union Européenne d’aujourd’hui a grandement participé à l’effort de guerre en faveur de l’Allemagne nazie lors de l'invasion de l'URSS – ces mêmes pays, le monde anglo-saxon en plus, sont en train de produire un effort de guerre face à Moscou, un effort d’envergure jamais vu dans le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Néanmoins, constatant l’insuffisance des aides accordées à l’Ukraine pour contrer efficacement l’initiative militaire russe, dès février 2022, les responsables politiques ukrainiens et ceux des pays de l’OTAN essaient de la combler en faisant une preuve remarquable dans le (...) Lire la suite »

Zelensky invité au 80ème anniversaire, pas la Russie, pourquoi ? Il y avait bien des Ukrainiens en Normandie en juin 44, mais de quel côté ?

Patrice GIBERTIE

Le 16 avril, la mission Libération auprès du ministère des armées a annoncé son intention d’inviter la Russie aux célébrations du 80ème anniversaire du débarquement allié, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ».

On savait Vladimir Poutine persona non grata. C’est finalement toute la délégation russe qui est bannie de la cérémonie internationale organisée le 6 juin en Normandie pour célébrer les 80 ans du Débarquement. L’Élysée a annoncé ce jeudi 30 mai avoir renoncé à lancer une invitation Pourquoi ? La Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts dans le monde. Le belligérant le plus durement touché a ainsi été la Russie, avec 21 millions de morts (10% de sa population), qui a joué un rôle capital sur le front de l’Est pour libérer l’Europe des nazis. Le choix de ne pas inviter la Russie est une honte. Et celui de célébrer Zelensky et l’Ukraine ? Des Ukrainiens se sont battus contre les nazis, d’autres hélas étaient nazis comme Bandera. Je ne suis pas scandalisé par la présence de Zelensky mais par le choix, en même temps d’interdire la présence de la Russie. C’est du révisionnisme car Zelensky ne s’est pas désolidarisé de Bandera ! Les Polonais sont bien plus dignes que la Macronie. Un oubli (...) Lire la suite »

La fondation de George Clooney « traque » les journalistes russes (RT)

La porte-parole du ministère des affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que l'organisation cofondée par le célèbre acteur hollywoodien George Clooney avait déclaré que la chasse aux journalistes russes était ouverte. Cette déclaration intervient après qu'il a été révélé que la Clooney Foundation for Justice (CFJ) a fait pression pour obtenir des mandats d'arrêt secrets à l'encontre de personnalités des médias russes. L'acteur et cinéaste George Clooney et son épouse, l'avocate des droits de l'homme Amal Clooney, ont fondé la CFJ en 2016 dans le but de « lutter contre l'injustice systémique à l'encontre des communautés vulnérables » dans le monde, selon son énoncé de mission. Depuis 2022, le projet The Docket de la fondation fait pression pour que soient poursuivis les soi-disant « propagandistes russes », alléguant que les médias de Moscou sont complices de « l'incitation au génocide » en Ukraine. La directrice juridique du Docket, Anna Neistat, a déclaré que son équipe « documente les crimes russes » (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | ... | 440