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Assassinat d’un général russe de haut rang

La semaine dernière, un général russe de haut rang, Igor Kirillov, a été assassiné devant son domicile à Moscou. Le lieutenant-général Kirillov occupait depuis 2017 le poste de chef des troupes russes de défense chimique, biologique et nucléaire, manifestement un poste de grande importance, et avec un assistant, il a été tué par un engin explosif, le gouvernement ukrainien s’attribuant immédiatement tout le mérite de sa mort. Les principaux journaux britanniques, étroitement liés aux services de renseignement de ce pays, ont rapidement déclaré que l’assassinat était totalement justifié et ont célébré le puissant coup qui avait été porté à leur adversaire russe.

Bien qu’aucune implication des Etats-Unis ou de leurs alliés de l’OTAN n’ait été reconnue, il semble très improbable qu’une opération aussi dangereuse, voire insensée, ait été entreprise par les Ukrainiens sans la connaissance préalable et l’approbation de leurs puissants alliés et mentors. Depuis que la guerre contre la Russie a éclaté en février 2022, les États-Unis ont à eux seuls contribué à l’effort de guerre de l’Ukraine à hauteur de quelque 175 milliards de dollars et les Européens à hauteur de 135 milliards de dollars supplémentaires. De larges portions de ces sommes colossales ont entièrement financé le coût de fonctionnement de l’État ukrainien et de ses forces armées, tout en contribuant au flux continu d’équipements, de munitions et d’informations de reconnaissance sans lesquels les opérations de combat ukrainiennes s’effondreraient presque immédiatement.

En temps de guerre, il est évidemment légitime de cibler les commandants ennemis qui contrôlent les troupes sur le terrain ou qui coordonnent les opérations dans un quartier général situé sur la ligne de front ; d’ailleurs, un certain nombre de généraux russes sont déjà morts pendant la guerre en Ukraine. Mais Kirillov ne détenait aucun commandement de combat de ce type et il a été tué juste devant son domicile à Moscou, à des centaines de kilomètres du champ de bataille, de sorte que la plupart des analystes militaires indépendants ont qualifié l’assassinat de manifestement illégal, équivalant à une attaque terroriste ou à un crime de guerre.

Prenons l’exemple de la guerre du Golfe contre l’Irak, au début des années 1990. Si un assassin engagé par Saddam Hussein avait abattu Colin Powell, président de l’état-major interarmées, devant son domicile en Virginie, nous aurions été à juste titre scandalisés par cet acte de terrorisme illégal.

Pendant toutes les décennies de notre longue guerre froide contre l’Union soviétique, rien de semblable à l’assassinat de Kirillov ne s’était jamais produit de part et d’autre, et il est difficile d’imaginer qu’un de nos présidents aurait autorisé un acte aussi dangereux et potentiellement déstabilisateur de la part de nos propres services de renseignement ou de ceux de nos alliés. Il s’agit là d’un nouveau signe que toutes les normes existantes du droit international sont de plus en plus écartées ou ignorées, probablement avec des conséquences très graves pour nous-mêmes et pour le monde entier.

Au fil des ans, les Israéliens ont démontré une tendance notoire à assassiner leurs ennemis réels ou supposés dans le monde entier, ces assassinats illégaux se comptant par milliers, tandis que les États-Unis et leur puissant lobby israélien ont réussi à mettre ce pays à l’abri de toute sanction sérieuse ou condamnation internationale. En conséquence, cette pratique autrefois odieuse et interdite s’est de plus en plus normalisée, et les Ukrainiens ont apparemment décidé de tirer parti de ce fâcheux précédent.

Notre guerre par procuration contre la Russie nucléaire à sa propre frontière comportait déjà le genre de risques énormes qu’aucun président américain du XXe siècle n’aurait envisagé, mais même son aspect plus conventionnel a maintenant pris une tournure particulièrement dangereuse. Au cours des dernières semaines, nous avons autorisé les Ukrainiens à tirer leurs missiles étasuniens en profondeur sur le territoire russe et, selon de nombreux experts militaires et du renseignement expérimentés, le ciblage de ces armes a nécessité l’utilisation de systèmes de reconnaissance hautement classifiés, uniquement accessibles à notre propre personnel. Par conséquent, ces officiers étasuniens, en uniforme ou non, doivent être ceux qui dirigent et contrôlent ces frappes de missiles sur la Russie, les Ukrainiens ne faisant qu’appuyer sur le bouton au sens propre ou figuré, et il en va de même pour les systèmes d’armes similaires fournis par nos alliés de l’OTAN.

Ainsi, des missiles étasuniens et de l’OTAN dirigés par des officiers étasuniens utilisant des systèmes de reconnaissance étasuniens frappent des forces russes en territoire russe alors que les États-Unis et le reste de l’OTAN restent officiellement en paix avec la Russie. Une telle situation aurait été considérée comme totalement insensée pendant toutes les décennies de confrontation entre l’OTAN et l’Union soviétique.

La raison probable pour laquelle Kirillov a été marqué pour la mort suggère une imprudence des EU encore plus grande. La veille de son assassinat réussi, les Ukrainiens avaient déclaré que le général avait été impliqué dans l’utilisation présumée de gaz lacrymogènes par les troupes de combat russes, mais il ne semble pas y avoir de preuve solide de cela, et même si c’était vrai, cela ne semblerait pas justifier un assassinat aussi provocateur et médiatisé à Moscou. Au lieu de cela, des analystes occidentaux indépendants ont rapidement évoqué une explication totalement différente qui semblait bien plus plausible, et des sources russes ont adopté la même position.

Quelques semaines à peine après avoir envahi l’Ukraine, les Russes ont affirmé avoir découvert un réseau de dizaines de laboratoires biologiques, principalement à proximité de la frontière russe, financés par notre Pentagone et travaillant avec de l’anthrax et la peste mortels. Un tel développement d’armes biologiques offensives est manifestement illégal au regard des traités signés par la plupart des pays du monde, dont les États-Unis.

Comme je l’ai écrit à l’époque, j’ai d’abord été quelque peu sceptique à l’égard de ces accusations, qui ressemblaient beaucoup aux mensonges scandaleux sur les ADM de Saddam que le gouvernement des EU avait concoctés pour justifier notre invasion de l’Irak, mais j’ai rapidement changé d’avis.

J’avais vu certaines des mêmes accusations russes circuler sur internet, mais je n’y avais pas prêté attention. D’une part, au fil des décennies, les États-Unis avaient dépensé plus de 100 milliards de dollars en « biodéfense », terme euphémique désignant le développement de la guerre biologique, et nous disposions du plus ancien et du plus important programme de ce type au monde, l’un des rares à avoir été déployé en situation de combat réel. Il n’est donc pas invraisemblable d’allouer quelques millions, voire quelques dizaines de millions, à des laboratoires en Ukraine.

Mais d’un autre côté, même si nous ne l’avions pas fait, les Russes pourraient certainement dire que nous l’avons fait, ces accusations étant des exemples presque stéréotypés de la « propagande noire » utilisée par une armée d’invasion pour justifier son attaque aux yeux du monde. Comme je ne lis pas l’ukrainien, les documents que les Russes prétendaient avoir trouvés ne me diraient rien et, à l’exception des partisans zélés de chaque camp, je doutais que quelqu’un d’autre soit convaincu dans un sens ou dans l’autre.

Toutefois, la situation a radicalement changé mardi, à la suite du témoignage au Congrès de la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland, principal architecte de notre politique à l’égard de l’Ukraine. Elle a semblé non seulement reconnaître l’existence de ces laboratoires biologiques ukrainiens, mais aussi s’inquiéter apparemment de ce que leur dangereux contenu puisse tomber entre les mains de l’ennemi, semblant ainsi confirmer complètement les accusations choquantes de la Russie. Je n’ai jamais considéré les néocons comme particulièrement brillants, mais le but qu’elle a marqué contre son camp sur une question de la plus haute importance internationale a peut-être établi un nouveau record d’incompétence totale.

Je suis loin d’être la seule personne à avoir remarqué les implications considérables de l’apparente divulgation de Nuland. Glenn Greenwald, l’un des journalistes les plus en vue au monde, s’est empressé de publier hier matin une longue tribune exposant les faits et notant que nos vérificateurs de faits officiels avaient passé deux semaines à dénoncer et à ridiculiser des accusations qui semblent maintenant s’être révélées exactes.1

https://youtu.be/AugzqXPYaOc

Tucker Carlson a consacré son émission la plus regardée sur le câble à la même question, soulignant la honte de devoir citer les propagandistes officiels des gouvernements russe et chinois sur la question parce que nos propres représentants du gouvernement américain avaient menti.

Tous les faits ne sont pas encore connus, mais à ce stade, je pense que nous devrions supposer que les documents capturés fournis par les Russes sont corrects et que notre budget de la Défense finançait le développement d’armes biologiques mortelles dans des laboratoires ukrainiens situés près de la frontière russe, notamment l’anthrax et la peste.

L’Ukraine étant l’un des États les plus corrompus d’Europe, la nouvelle de ces projets s’est sûrement répandue, et il est facile de comprendre pourquoi les Russes ont vu cela d’un très mauvais œil, ce qui a certainement contribué à leur décision d’envahir le pays. Comment les États-Unis réagiraient-ils si un gouvernement mexicain enragé et hostile, soutenu par la Chine, mettait au point des armes biologiques mortelles près de sa frontière ?

Naturellement, cette gigantesque histoire basée sur la divulgation par inadvertance de Nuland a été totalement ignorée par les médias grand public des États-Unis, mais le clip YouTube de Carlson d’hier soir approche déjà le million de vues, et les faits continueront à se diffuser.2

À l’appui de cette même possibilité, le président russe Vladimir Poutine avait exprimé en 2017 de sérieuses préoccupations en matière de guerre biologique au sujet de notre collecte de matériel biologique auprès de Russes ethniques, certainement un projet très suspect pour notre gouvernement. Cela a fait naître de très sombres soupçons selon lesquels les néoconservateurs qui dirigent notre propre gouvernement avaient suivi les efforts antérieurs de leurs homologues israéliens en tentant de développer des armes biologiques génétiquement ciblées destinées à leurs adversaires potentiels.

Kirillov était le général russe chargé de la défense contre la guerre biologique, il aurait donc certainement été au centre de cette controverse, ce qui ne l’a guère rendu sympathique aux yeux des responsables étasuniens et des organisations de renseignement apparemment impliqués dans ces activités illégales de guerre biologique. Mais je ne me souviens pas avoir vu son nom mentionné à l’époque, et je pense que son lien avec cette controverse n’a été évoqué qu’après son assassinat soudain.

Cependant, quelques mois après que cette tempête médiatique ait éclaté au sujet des biolabs, il avait joué un rôle public très en vue dans une autre controverse, encore plus importante, et c’est ainsi que son nom a été porté à mon attention pour la première fois. Curieusement, son rôle de premier plan dans cette autre affaire semble avoir été presque entièrement oublié, à tel point que les analystes occidentaux qui ont parlé de la mort du général n’en ont fait que très peu mention.

Le 4 août 2022, Kirillov avait tenu une réunion d’information publique au cours de laquelle il avait évoqué la possibilité que les États-Unis soient responsables de l’épidémie mondiale de COVID qui avait déjà tué tant de millions de personnes dans le monde. Comme l’a rapporté RT News à l’époque :

« Compte tenu de l’intérêt de l’administration américaine pour l’étude d’agents biologiques étroitement ciblés, de telles déclarations nous obligent à jeter un regard neuf sur les causes de la nouvelle pandémie de coronavirus et sur le rôle des biologistes de l’armée des EU dans l’émergence et la propagation de l’agent pathogène COVID-19 », a déclaré Kirillov.

La Russie soupçonne désormais l’USAID d’être directement responsable de l’émergence du virus COVID-19, selon Kirillov, qui se réfère à un article du Lancet rédigé par Jeffrey Sachs, professeur à Columbia, qui suggère que le virus a probablement été créé en laboratoire avec l’aide des dernières réalisations des États-Unis dans le domaine de la biotechnologie.

Kirillov a souligné que depuis 2009, l’USAID finançait un programme appelé « Predict », qui menait des recherches sur de nouveaux coronavirus impliquant la capture de chauves-souris sauvages infectées par de tels pathogènes, et que l’un des contractants du projet, Metabiota, était connu pour ses activités biologiques militaires sur le territoire de l’Ukraine.

En 2019, l’agence a mis fin au programme « Predict » alors que le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire commençait à étudier la propagation d’un coronavirus inconnu jusqu’alors.

« La mise en œuvre du scénario de développement du COVID-19 et l’arrêt d’urgence du programme Predict par l’USAID en 2019 suggèrent la nature délibérée de la pandémie et l’implication des États-Unis dans sa survenue », a déclaré Kirillov ».3

Je me suis penché sur ces accusations spectaculaires dans une chronique à l’époque, mais elles n’ont pratiquement pas été couvertes par les médias traditionnels occidentaux, ni même par leurs homologues alternatifs.4

Les accusations capitales de Kirillov s’appuient fortement sur les déclarations publiques du professeur Jeffrey Sachs de l’université de Columbia, qui a présidé la commission COVID du Lancet. En mai, le professeur Sachs a cosigné un article dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences, soulignant les preuves solides que le COVID était le produit du génie génétique d’un laboratoire et demandant une enquête indépendante sur le rôle possible des États-Unis dans la création du virus qui a déjà tué jusqu’à 20 millions de personnes dans le monde.5

Peu de temps après, Sachs a pris la parole lors de la conférence d’un groupe de réflexion espagnol, et il a fortement suggéré que le virus mortel semblait être issu de la biotechnologie étasunienne, mais que notre gouvernement s’opposait à toute enquête sur ses origines. Ces débats ont été enregistrés et téléchargés sur YouTube, et plusieurs semaines plus tard, un bref extrait de ses remarques est devenu viral sur Twitter, étant finalement retweeté plus de 11 000 fois et accumulant un million de vues, ce qui a contribué à inciter le général Kirillov à faire des déclarations publiques.

J’ai discuté de ces développements dans une courte chronique : « 9 000 Retweets and 800 000 Video Views », Ron Unz – The Unz Review – July 4, 2022

Quelques jours avant la conférence de presse spectaculaire du général Kirillov, le professeur Sachs a accordé une longue interview à Current Affairs, une publication alternative progressiste, dans laquelle il décrit les obstacles rencontrés par son enquête du Lancet sur les origines du COVID. Comme il l’a expliqué, les scientifiques qui travaillaient sous ses ordres ont refusé d’explorer tout rôle des EU dans la création du virus et ni eux ni notre gouvernement n’ont voulu divulguer les récentes recherches étasuniennes dans ces domaines :

« Ce que je demande, ce n’est pas la conclusion. Je demande une enquête. Enfin, après deux ans et demi d’attente, il est temps d’admettre que le virus a pu sortir d’un laboratoire et voici les données dont nous avons besoin pour savoir si c’est le cas...

À un moment donné, on a demandé aux NIH de nous présenter leur programme de recherche sur les virus de type SRAS. Et vous savez ce qu’ils ont fait ? Ils ont publié la page de couverture et expurgé 290 pages. Ils nous ont donné une page de couverture et 290 pages vierges ! C’est le NIH, pour l’amour du ciel. Ce n’est pas une société quelconque. C’est le gouvernement américain qui est chargé de nous garder en bonne santé ».6

Quelques semaines plus tard, le professeur Sachs a attiré une grande partie de l’attention publique supplémentaire lorsqu’il a été soudainement retiré de l’antenne sur Bloomberg TV après avoir mentionné que les États-Unis avaient probablement été responsables de la destruction des gazoducs Nord Stream. J’ai été très impressionné par sa volonté remarquable de franchir audacieusement tant de lignes rouges interdites qui ont été timidement évitées par presque tous les autres membres de notre élite, et j’ai donc publié un article louant son courage : « Jeffrey Sachs as Righteous Rogue Elephant ».

Considérez toutes les implications de ces événements. Le plus haut général russe responsable de la défense de son pays contre la guerre biologique a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a déclaré que les États-Unis étaient probablement responsables de la création et de la diffusion du virus COVID qui a déjà tué quelque 20 millions de personnes dans le monde. Son accusation s’appuyait sur les conclusions du professeur Jeffrey Sachs, président de la commission COVID chargée d’enquêter sur tous les aspects de cette pandémie mondiale mortelle.

Pourtant, les grands médias occidentaux ont réagi à ces événements capitaux par un silence presque total. Ce silence s’est même étendu à la quasi-totalité des médias alternatifs, ou du moins je ne me souviens pas qu’un seul d’entre eux ait couvert cette histoire explosive.

Cependant, certains Occidentaux étaient manifestement très attentifs à ce qui s’était passé. Quelques jours seulement après la conférence de presse du général Kirillov, RT a signalé la suspension du compte officiel du ministère des Affaires étrangères de la Russie :

« Twitter a temporairement suspendu le compte appartenant au ministère des Affaires étrangères de la Russie, ont révélé des responsables à Moscou. Selon la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, cette mesure punitive a été imposée après que les diplomates ont cité un commandant militaire russe, qui avait allégué que les États-Unis pourraient être à l’origine de la pandémie de COVID-19. »

Mardi, Zakharova a publié un message sur sa chaîne Telegram, indiquant que le 5 août, Twitter « a bloqué pendant sept jours le compte officiel du ministère des Affaires étrangères en anglais. » La diplomate a expliqué que cette réaction brutale avait été déclenchée par la publication par le ministère d’un tweet contenant des extraits d’un discours prononcé plus tôt par le chef des troupes russes de protection nucléaire, biologique et chimique, le général-lieutenant Igor Kirillov.

Le tweet du ministère en question citait des allégations selon lesquelles l’Agence étasunienne pour le développement international pourrait être à l’origine de la pandémie de COVID-19...

Le tweet qui a conduit à la suspension est précédé d’une plaque indiquant qu’il « a violé les règles de Twitter sur le partage d’informations fausses ou trompeuses qui pourraient nuire aux populations touchées par la crise ». La plateforme a toutefois précisé qu’elle avait choisi de conserver le message « à des fins de responsabilisation » ».

https://reseauinternational.net/assassinat-dun-general-russe-de-haut-rang/

La guerre entre la Russie et l’Ukraine a commencé six mois plus tôt et de nombreuses sanctions occidentales sévères ont été imposées à la Russie et à des Russes en particulier. Mais cette suspension de Twitter est sans précédent, aucune mesure de ce type n’ayant jamais été prise contre un compte officiel du gouvernement russe.

Je pense que cette mesure extrême a souligné l’énorme gravité des accusations russes. Si le monde commençait à soupçonner que le COVID était une arme biologique étasunienne, le paysage politique mondial pourrait changer radicalement.

Je n’ai aucune idée de ce que pensaient les contrôleurs de Twitter qui ont suspendu le compte officiel de la Russie, mais j’ai pensé qu’il était tout à fait possible qu’ils considèrent sincèrement les accusations concernant le COVID comme totalement absurdes et dangereuses, une « théorie du complot » scandaleuse qui n’a absolument aucun fondement dans la réalité.

Les dirigeants d’entreprise puisent probablement leur compréhension du monde dans les mêmes sources médiatiques que le grand public, et si aucun journaliste occidental n’avait jamais laissé entendre que le COVID aurait pu être une arme biologique américaine, cette notion semblerait tout aussi inimaginable à un responsable de Twitter qu’à son propre voisin de palier. Ceux qui contrôlent les médias définissent ainsi les contours de la réalité perçue.

Pendant plus de deux ans, j’ai été stupéfait par l’absence totale de volonté de la part de pratiquement tous les journalistes, qu’ils soient traditionnels ou alternatifs, de prendre en compte les preuves très solides de la culpabilité des États-Unis dans l’épidémie de COVID. La veille du jour où Twitter a interdit le compte officiel de la Russie, j’ai envoyé une note à un membre de l’élite des États-Unis avec lequel je suis ami depuis de nombreuses années :

« ...toute cette situation est tout simplement stupéfiante.

Pour les besoins de l’argumentation, supposons que j’ai raison et qu’il y a au moins une bonne chance que le contrecoup d’une attaque biologique non autorisée ait tué un million d’Etasuniens.

Pouvez-vous imaginer quelque chose de comparable dans l’histoire du monde, et a fortiori dans l’histoire des États-Unis ? Comme je l’ai affirmé dans l’un de mes récents articles, il s’agit probablement d’une catastrophe mondiale 1000 fois plus importante que celle de Tchernobyl.

Et l’idée que personne n’est prêt à en discuter est tout simplement incroyable. Ce n’est pas comme si le NKVD de Staline les envoyait au goulag s’ils disaient quoi que ce soit. Je veux dire que c’est une chose si les gens ont peur d’être abattus, mais c’en est une autre s’ils ont simplement peur d’être critiqués sur Twitter...

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi personne n’est prêt à prendre position publiquement sur cette question. Lorsque tous les faits ont été révélés il y a plus d’un an, j’ai pensé que le barrage allait céder d’une semaine à l’autre ».

Et sa réponse :

« C’est tout à fait étonnant ».7

Parmi les pays du monde, les Russes n’ont pas été les seuls à accuser le gouvernement des EU d’avoir créé et diffusé le virus COVID. L’un des premiers pays touchés par le COVID après l’épidémie initiale en Chine avait été l’Iran, un autre grand antagoniste des EU, et j’avais fortement insisté sur ce fait dans mon article original d’avril 2020 :

Alors que le coronavirus commençait progressivement à se propager au-delà des frontières chinoises, un autre événement est venu renforcer mes soupçons. La plupart des premiers cas s’étaient produits exactement là où l’on pouvait s’y attendre, dans les pays d’Asie de l’Est limitrophes de la Chine. Mais à la fin du mois de février, l‘Iran est devenu le deuxième épicentre de l’épidémie mondiale. Plus surprenant encore, ses élites politiques ont été particulièrement touchées : 10% des membres du Parlement iranien ont été infectés et au moins une douzaine de fonctionnaires et d’hommes politiques ont succombé à la maladie, notamment des personnes occupant des postes de haut rang. Sur Twitter, les militants néoconservateurs ont commencé à se réjouir du fait que leurs ennemis iraniens détestés tombaient désormais comme des mouches.

Examinons les implications de ces faits. Dans le monde entier, les seules élites politiques à avoir subi des pertes humaines significatives sont celles de l’Iran, et elles sont mortes à un stade très précoce, avant même que des épidémies significatives ne se soient déclarées presque partout ailleurs dans le monde, à l’exception de la Chine. Ainsi, les États-Unis ont assassiné le plus haut commandant militaire iranien le 2 janvier et, quelques semaines plus tard, une grande partie des élites dirigeantes iraniennes ont été infectées par un nouveau virus mystérieux et mortel, dont beaucoup sont morts peu de temps après. Toute personne rationnelle pourrait-elle considérer qu’il s’agit d’une simple coïncidence ?

J’ai noté plus tard les aspects très inhabituels et suspects de cette épidémie iranienne extrêmement précoce.

Cette première épidémie iranienne était aussi étrangement centrée sur la ville sainte de Qom, où réside l’élite politique et religieuse de ce pays, plutôt que sur la métropole beaucoup plus grande de Téhéran. Que le COVID soit apparu à Wuhan en tant que virus naturel ou qu’il ait été libéré à la suite d’une fuite accidentelle dans un laboratoire, Wuhan se trouve à quelque 5500 kilomètres de Qom, de sorte que cette dernière ville ne semble pas être le lieu le plus probable pour la prochaine apparition importante du virus.

En mars, d’autres foyers importants de COVID s’étaient déclarés en Italie du Nord et, peu après, en Espagne, mais les circonstances étaient tout à fait différentes. Selon Wikipedia, quelque 300 000 Chinois vivent et travaillent dans cette région d’Italie, tandis que 150 000 autres résident en Espagne, et nombre d’entre eux étaient certainement rentrés de leur voyage annuel du Nouvel An lunaire dans leur pays d’origine, ramenant peut-être le virus avec eux. En revanche, la population chinoise totale de l’Iran est l’une des plus faibles au monde, avec seulement 5000 à 9000 personnes, et se concentre essentiellement à Téhéran plutôt qu’à Qom.

La Chine entretient des relations commerciales et d’affaires très étendues dans le monde entier, avec peut-être un million de Chinois résidant en Afrique et plusieurs millions d’immigrés chinois aux États-Unis et au Canada, dont beaucoup conservent des liens personnels étroits avec leur pays d’origine. Ainsi, si un groupe international d’experts en épidémiologie s’était vu confier le cas hypothétique d’une nouvelle épidémie à Wuhan, en Chine, et qu’il lui avait été demandé de prédire la prochaine ville où la maladie se propagerait, je soupçonne que Qom, en Iran, aurait figuré tout en bas de leur liste. Mais après l’assassinat, début janvier, du général Qasem Soleimini et les frappes de missiles de croisière menées en représailles par l’Iran contre nos bases du Moyen-Orient, n’importe quel groupe de stratèges militaires aurait certainement placé les dirigeants iraniens en tête de liste des cibles étasuniennes.

Avec leur proche allié israélien, les États-Unis entretiennent depuis longtemps un réseau efficace d’agents en Iran, qui ont mené à bien de nombreuses opérations de sabotage et des assassinats de haut niveau. Comparée à des attaques aussi difficiles sur des cibles lourdement gardées, la diffusion discrète d’un virus invisible et intraçable mais hautement contagieux dans un rassemblement d’élites politiques aurait été une opération extrêmement facile, d’autant plus que les résultats ne seraient devenus apparents que des semaines plus tard, lorsque les victimes seraient tombées malades et que la maladie aurait commencé à se propager.

Les Iraniens eux-mêmes ont reconnu ces faits évidents. Au début du mois de mars 2020, le général iranien chargé de la défense biologique de son pays avait déjà commencé à suggérer que le COVID était une attaque biologique occidentale contre son pays et la Chine, et quelques jours plus tard, l’agence de presse semi-officielle iranienne FARS citait le plus haut commandant militaire des Gardiens de la révolution iraniens, qui déclarait :

« Aujourd’hui, le pays est engagé dans une bataille biologique. Nous l’emporterons dans la lutte contre ce virus, qui pourrait être le produit d’une [attaque] biologique américaine, qui s’est d’abord propagé en Chine, puis dans le reste du monde... Les États-Unis doivent savoir que s’ils ont agi de la sorte, ils reviendront à eux-mêmes ».

Peu après, le guide suprême iranien Ali Khamenei a adopté la même position publique, tandis que l’ancien président populiste Mahmoud Ahmadinejad s’est fait particulièrement entendre sur Twitter pendant plusieurs mois, adressant même ses accusations formelles au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Un seul de ses nombreux tweets a attiré plusieurs milliers de Retweets et de Likes.

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La radio et la télévision iraniennes, ainsi que son service d’information internationale, ont relayé à plusieurs reprises ces histoires, appuyées par des entretiens de soutien avec un haut conseiller politique de l’ancien Premier ministre de la Malaisie. Mais la domination écrasante des États-Unis sur les médias mondiaux de langue anglaise a fait en sorte que cette controverse internationale majeure n’a jamais attiré mon attention à l’époque où elle s’est produite.

Le blocus empêchant ces accusations iraniennes d’atteindre le monde anglophone a été facilité par le contrôle étasunien sur l’infrastructure de base d’Internet. Un mois auparavant, la chaîne iranienne PressTV pour la Grande-Bretagne avait été supprimée par YouTube, après la suppression de sa principale chaîne mondiale. Plus récemment, le gouvernement des EU a pris une mesure sans précédent en saisissant le domaine Internet de PressTV, supprimant ainsi tout accès à ce site.

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Wikipédia est également sous contrôle hostile, et il ne faut donc pas s’étonner que cette source omniprésente d’informations mondiales ait suggéré de manière peu plausible qu’un seul homme d’affaires iranien revenant de Chine était à l’origine de l’épidémie de Qom.8

Au cours de l’année 2024, des preuves supplémentaires des origines américaines du COVID ont été continuellement découvertes, et bien qu’elles aient été ignorées presque partout dans les médias traditionnels et alternatifs, la plupart d’entre elles ont été mises en évidence par le remarquablement intrépide Professeur Sachs.

Il y a six mois, Sachs a été interviewé par Tucker Carlson, et vers la fin de sa longue discussion, il a abordé cette question extrêmement importante et les tentatives faites par l’ensemble de notre establishment gouvernemental et scientifique pour la dissimuler. Cette émission a suscité 9,5 millions d’impressions sur Twitter et près de deux millions de vues sur YouTube.

https://youtu.be/JS-3QssVPeg

La semaine dernière, Sachs a de nouveau participé à l’émission de Carlson, déclarant que les preuves « sont désormais accablantes » que le COVID a été « fabriqué dans un laboratoire américain ». Leur discussion a accumulé plus de 35 millions d’impressions sur Twitter et près d’un autre million de vues sur YouTube :

https://youtu.be/Ks0l_Zpt1xA

L’un des éléments de preuve cruciaux cités par Sachs est un article scientifique de décembre 2018 rédigé par une équipe de scientifiques étasuniens dirigée par le Dr Ralph Baric, qui a analysé les caractéristiques d’un virus très similaire au virus COVID. La recherche a été menée dans un laboratoire américain et aucun des coauteurs n’était chinois ou directement associé à un laboratoire de ce pays, mais leur convention de dénomination indiquait que le virus précurseur avait été obtenu auprès du laboratoire de Wuhan. Quelques mois après le début de l’épidémie mondiale, d’autres scientifiques ont déterminé que, bien que le virus COVID puisse infecter et être transmis par divers types de chauves-souris et d’autres mammifères, ceux-ci n’incluaient pas les chauves-souris chinoises.

Au début de cette année, Sachs est même allé jusqu’à publier un article affirmant que les États-Unis pourraient devoir au monde entier d’énormes réparations financières pour avoir été responsables de l’épidémie de COVID.

Il semble donc de plus en plus probable que le virus COVID ait été créé dans un laboratoire américain, alors que rien ne prouve qu’il ait jamais été présent dans le laboratoire chinois de Wuhan, ni qu’une quelconque fuite ait eu lieu dans ce dernier. D’ailleurs, une virologue occidentale expérimentée, Danielle Anderson, travaillait au laboratoire de Wuhan à l’époque et a publiquement exprimé son grand scepticisme à l’égard de l’une ou l’autre de ces possibilités. Pourtant, curieusement, une fois l’épidémie déclarée, les agences de renseignement étasuniennes ont presque immédiatement commencé à promouvoir l’affirmation selon laquelle le virus COVID avait fuité du laboratoire de Wuhan.

Ainsi, si nous suivons les preuves et acceptons que le COVID a été créé dans un laboratoire étasunien, nous sommes confrontés au grand mystère de savoir comment il est soudainement passé à Wuhan, en Chine, et peu après à Qom, en Iran, un mystère qui semble n’avoir qu’une seule solution logique. Toutefois, comme la mort du général Kirillov l’a peut-être démontré, le fait d’exprimer cette solution peut entraîner des conséquences personnelles extrêmement graves, ce qui explique peut-être pourquoi si peu de personnes en position d’autorité ont été disposées à le faire.

Comme je l’ai souligné dans ma longue série d’articles sur le sujet, il existe de nombreux autres éléments de preuve à l’appui de cette même conclusion, dont certains peuvent être facilement résumés en quelques paragraphes :

Par exemple, en 2017, Trump a fait appel à Robert Kadlec, qui, depuis les années 1990, était l’un des principaux défenseurs de la guerre biologique aux États-Unis. L’année suivante, en 2018, une mystérieuse épidémie virale a frappé l’industrie avicole chinoise et, en 2019, une autre mystérieuse épidémie virale a dévasté l’industrie porcine chinoise...

Dès les premiers jours de l’administration, les principaux responsables de Trump avaient considéré la Chine comme le plus redoutable adversaire géopolitique des États-Unis et orchestré une politique de confrontation. Puis, de janvier à août 2019, le département de Kadlec a organisé l’exercice de simulation « Crimson Contagion », impliquant l’apparition hypothétique d’une dangereuse maladie virale respiratoire en Chine, qui finit par se propager aux États-Unis, les participants se concentrant sur les mesures nécessaires pour la contrôler dans ce pays. En tant qu’un des plus grands experts en guerre biologique des États-Unis, Kadlec avait souligné l’efficacité unique des armes biologiques dès la fin des années 1990 et nous devons le féliciter pour sa prescience considérable d’avoir organisé un exercice d’épidémie virale majeure en 2019 qui était si remarquablement similaire à ce qui a réellement commencé dans le monde réel quelques mois plus tard.

Les principaux responsables de Trump étant très épris de guerre biologique, farouchement hostiles à la Chine et effectuant des simulations à grande échelle en 2019 sur les conséquences d’une mystérieuse épidémie virale dans ce pays, il semble tout à fait déraisonnable d’ignorer complètement la possibilité que des plans aussi extrêmement imprudents aient pu être discutés en privé et finalement mis en œuvre, bien que probablement sans l’autorisation du président.

Toutefois, les conséquences horribles de notre inaction gouvernementale ultérieure étant évidentes, des éléments au sein de nos agences de renseignement ont cherché à démontrer qu’ils n’étaient pas ceux qui roupillaient Au début du mois, un reportage d’ABC News citant quatre sources gouvernementales distinctes a révélé que, dès la fin du mois de novembre, une unité spéciale de renseignement médical au sein de notre Agence de renseignement de la Défense avait produit un rapport avertissant qu’une épidémie de maladie hors de contrôle se produisait dans la région de Wuhan en Chine, et avait largement diffusé ce document dans les plus hautes sphères de notre gouvernement, avertissant que des mesures devaient être prises pour protéger les forces américaines basées en Asie. Après la diffusion du reportage, un porte-parole du Pentagone a officiellement nié l’existence de ce rapport de novembre, tandis que plusieurs autres hauts responsables du gouvernement et des services de renseignement ont refusé de le commenter. Mais quelques jours plus tard, la télévision israélienne a indiqué qu’en novembre, les services de renseignement américains avaient effectivement communiqué à leurs alliés de l’OTAN et d’Israël un tel rapport sur l’épidémie de Wuhan, semblant ainsi confirmer de manière indépendante l’exactitude totale de l’article original d’ABC News et de ses différentes sources gouvernementales.

Il apparaît donc que des éléments de la Defense Intelligence Agency étaient au courant de l’épidémie virale mortelle de Wuhan plus d’un mois avant les responsables du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement n’aient mis au point la technologie de la précognition, je pense que cela s’est produit pour la même raison que les pyromanes ont la connaissance la plus précoce des incendies à venir.

https://youtu.be/hnLMn-uT-Z0

Selon ces comptes rendus des médias grand public aux sources multiples, dès « la deuxième semaine de novembre », notre agence de renseignement de la Défense préparait déjà un rapport secret avertissant d’une épidémie « cataclysmique » qui se produirait à Wuhan. Pourtant, à ce moment-là, pas plus de deux douzaines de personnes avaient été infectées dans cette ville de 11 millions d’habitants, et peu d’entre elles présentaient des symptômes graves. Les implications sont assez évidentes.9

source : The Unz Review

« Victoria Nuland : L’Ukraine a des « installations de recherche biologique » et craint que la Russie ne s’en empare » – L’aveu de la néoconservatrice jette une lumière cruciale sur le rôle des États-Unis en Ukraine et soulève des questions vitales sur ces laboratoires qui méritent des réponses – Glenn Greenwald – Substack – 9 mars 2022
« L’Ukraine et les théories du complot sur la guerre biologique », Ron Unz – The Unz Review, 10 mars 2022
« Le gouvernement étasunien pourrait être complice de l’émergence du COVID – Russie Moscou évalue la possibilité qu’une agence de Washington DC ait joué un rôle dans la création du COVID-19 », RT Staff – RT News
« Le ministère russe de la Défense suggère une responsabilité directe du gouvernement étasunien dans l’émergence du COVID », Ron Unz – The Unz Review – 5 août 2022
« Appel à une enquête indépendante sur l’origine du virus SRAS-CoV-2 », Neil L. Harrison et Jeffrey D. Sachs – PNAS – 19 mai 2022
« Pourquoi le président de la commission COVID-19 du Lancet pense que le gouvernement étasunien empêche une véritable enquête sur la pandémie », Jeffrey Sachs – Current Affairs – 2 août 2022
« Twitter Cancels Russia Over COVID Biowarfare Accusations », Ron Unz – The Unz Review– 9 août 2022
« La Pravda américaine : L’épidémie de COVID : fuite de laboratoire ou guerre biologique ? L’épidémie iranienne précoce longtemps oubliée », Ron Unz – The Unz Review – 12 juillet 2021
« COVID/Biowarfare Series », Ron Unz – The Unz Review – avril 2020-décembre 2021

»» https://www.unz.com/runz/assassinating-a-top-russian-general/
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