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Thème : Etats-Unis

L’Iran riposte

Le correspondant socialiste
Le conflit en Palestine occupée n’a pas commencé le 7 octobre 2023. Le conflit en Ukraine n’a pas commencé le 24 février 2022. Et le conflit entre Israël et l’Iran n’a pas commencé les 13 et 14 avril 2024. Même dans une histoire très récente, cela n’a pas commencé à ce moment-là. Les attaques de l'Iran contre Israël sont une réponse – une réponse « modérée » selon le Global Times chinois du 14 avril 2024 (« La Chine appelle les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue alors que l'Iran lance une frappe militaire contre Israël », – aux attaques israéliennes. bombardement du consulat d'Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril 2024. Comme l'a rapporté Reuters le 2 avril, « des avions de combat israéliens présumés ont bombardé l'ambassade d'Iran en Syrie lundi dans une frappe qui, selon l'Iran, a tué sept de ses conseillers militaires, dont trois hauts commandants. marquant une escalade majeure dans la guerre entre Israël et ses adversaires régionaux. (« L’Iran affirme qu’Israël bombarde son ambassade en Syrie (...) Lire la suite »

Les vassaux payeurs de la nouvelle Otan

Pino ARLACCHI

6 avril 2024 | Il Fatto Quotidiano. Le 75e anniversaire de l'Otan est célébré sous le signe d'une possible et substantielle augmentation de la part européenne de son budget.

Du côté étasunien, aucune expansion ne se profile car, avec des dépenses militaires monstrueuses, proches de mille milliards de dollars et financées par des emprunts auprès de l'Europe et du reste du monde, les États-Unis ont atteint un degré d'endettement insoutenable. Les EU se plaignent également qu'il est temps que les Européens financent leur propre sécurité et cessent de vivre sur le dos d'un Oncle Sam qui absorbe 80 % du budget de l'OTAN. Les dépenses européennes de défense devraient donc plus que doubler en quelques années, et la demande du secrétaire de l'OTAN d'un fonds de 100 milliards d'euros pour la seule Ukraine ne peut être qu'un avant-goût. Le problème est le suivant : d'où viendront les 300 à 400 milliards de dépenses annuelles supplémentaires nécessaires au financement d'une OTAN répondant à la demande des EU ? Où deux pays européens comme l'Allemagne et l'Italie, qui ont jusqu'à présent consacré à peine plus de 1 % de leur PIB à la défense, trouveront-ils ces fonds ? J'ai tendance à (...) Lire la suite »

Collateral Murder, vers le journalisme scientifique

Marie-France DEPREZ

Depuis le 11 avril 2019, Julian Assange, journaliste australien et fondateur de WikiLeaks est incarcéré à la prison de Belmarsh près de Londres. La raison pour laquelle ce journaliste, arbitrairement privé de liberté, se trouve à l’isolement complet depuis des années dans un quartier de haute sécurité est que les États-Unis n’acceptent pas que la population soit informée de leurs crimes de guerre.

Le 5 avril 2010, WikiLeaks publiait la vidéo « Collateral Murder » En 2010, un soldat de l'armée des EU qui, de par son travail, avait accès aux rapports d'opération rédigés par les militaires, a décidé selon sa conscience que ces informations devaient être communiquées au public et a déposé sur la plateforme WikiLeaks (1) des centaines de milliers de documents révélant des crimes de guerre perpétrés par l'armée des États-Unis et les forces de la coalition pendant les guerres d'Irak et d'Afghanistan. Parmi ces nombreux documents (2) se trouvait la vidéo « Collateral Murder ». Elle sera présentée dans une version de 17 minutes lors d'une conférence d'Assange au Press Club de Washington, le 5 avril 2010. Ce qui s'est passé le 12 juillet 2007. Cette vidéo provient d'une caméra montée sur un hélicoptère Apache et destinée à filmer les interventions. Elle montre que les soldats à bord de l’appareil demandent et obtiennent l’autorisation de tirer sur des personnes au sol sans que ces dernières n’aient été (...) Lire la suite »

TIKTOK, une application à mâter

Georges RODI
La guerre contre TikTok est repartie pour un tour. Le président Trump a eu l’honneur de lancer une première bataille, en essayant de forcer la vente de cette application à un consortium étasunien mené par le groupe ORACLE. La raison ? TikTok était l’application la plus téléchargée du moment. Que la Chine puisse faire mieux que les GAFAM sur le sol des EU n’était rien de moins qu’un affront intolérable. Cette tentative a échoué devant les tribunaux. En 2023, plus de 170 millions d’abonnés étasuniens sont connectés à TikTok. Cela représente plus de 50 % de la population étasunienne, et pas loin de 100% de la jeunesse. Pour ne rien arranger, 2 autres applications chinoises -Shein et Temu- sont venues accentuer les maux de tête des dirigeants du pays. Shein concurrence directement des groupes comme Zara et H&M en produisant des vêtements en petits lots à un rytme effréné. Là où Zara souffre de 40% d’invendus, Shein en a 8%. Temu concurrence Amazon, (qui pouvait imaginer cela possible il y a 3 ans ?) (...) Lire la suite »

La Russie & la Chine opposent leur veto à la résolution “inutile” proposée par Biden au Conseil de sécurité de l’ONU

THE CRADLE

L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a bloqué le 22 mars une résolution proposée par les Etats-Unis pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza conditionné par libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas, suite aux vetos de la Russie et de la Chine. 11 pays ont voté en faveur de la résolution, trois contre, et un s’est abstenu. La résolution proposée par les États-Unis appelait à un cessez-le-feu immédiat, mais sans mentionner ni les délais ni le caractère permanent ou temporaire du cessez-le-feu. Israël a continué à affirmer qu'un cessez-le-feu immédiat constituerait sa défaite dans ce conflit. Nous ne tolérerons plus de résolutions inutiles qui ne nous mènent nulle part sans réel appel au cessez-le-feu. Israël aurait ainsi les mains libres et toute la bande de Gaza, ainsi que la totalité de sa population, devrait faire face à la destruction, à la dévastation ou à l'expulsion a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vasily Nebenzia, à propos du vote, en faisant référence à la ville de Rafah, qui, (...) Lire la suite »

Occident-Reste du monde : le secret du "deux poids, deux mesures "

Djamel LABIDI

Frappes, sanctions, bases militaires, s'il y a bien un mot qui exprime l'unité des manifestations de l'hégémonie occidentale, c'est bien le mot de "monopole".

Permettez-moi, d'abord, de vous convier à réfléchir sur le mot "frappes" dans sa signification militaire : frappes en Syrie, frappes en Irak, frappes au Yémen, frappes au Liban etc.. On remarquera qu'effectuer des frappes a toujours été le monopole reconnu et même accepté des puissances occidentales en général, puis surtout des États Unis et accessoirement d'Israël. On y trouve une connotation de punition, de corrections données forcément à quelqu'un d'inferieur, puisqu'il est implicite qu'on peut le frapper mais que lui ne peut le faire. Il s'y trouve aussi une connotation d'avertissement, un sous-entendu que la prochaine fois ce sera pire, bien plus grave. Il suppose aussi l'impunité puisque la punition, dans sa signification commune, est administrée par le maitre et que celui qui la subit, l'esclave, et même l'élève naguère, ou toute personne contrainte à la soumission, sont supposés ne pouvoir refuser "cette punition" ou s'y opposer. Il s'y trouve aussi la notion de "correction" puisque les (...) Lire la suite »

Entretien JRCF-Ligue de la Jeunesse Progressiste de Corée du Sud

JRCF
Pouvez-vous présenter votre organisation et vos principaux travaux et actions politiques actuels ? La Ligue de la jeunesse progressiste (LJP) en Corée du Sud est une alliance de jeunesse du Parti Démocratique Populaire (PDP). Nous luttons pour l'indépendance, la démocratie et la réunification de la Corée, afin de libérer la partie sud du joug colonial et capitaliste. En d'autres termes, les objectifs actuels sont le retrait de l'armée d'occupation étasunienne, la mise en place d'une démocratie populaire et la réunification de la Corée dans le cadre d'un système fédéral. Le PDP est le seul parti de Corée du Sud à défendre une ligne de protestation (et non une ligne électoraliste). Le PDP se concentre sur les activités de la Plateforme anti-impérialiste mondiale afin de renforcer et d'étendre la lutte anti-impérialiste dans le monde entier dans le contexte du début de la troisième guerre mondiale avec la guerre à grande échelle en Ukraine en 2022. La LJP est en première ligne de la lutte pratique du PDP (...) Lire la suite »

Un acte de profonde sincérité

Caitlin JOHNSTONE

L’une des principales raisons pour lesquelles l’immolation d’Aaron Bushnell a un tel impact sur notre société est qu’il s’agit de l’acte de sincérité le plus radical dont nous ayons jamais été témoins.

Dans cette société frauduleuse où tout est factice et stupide, nous ne sommes pas habitués à une telle sincérité. Nous sommes habitués à la culture dominante insipide, fabriquée à New York et Los Angeles, à des célébrités décérébrées qui ne parlent jamais de rien de sérieux, à un activisme Instagram qui s’auto-glorifie, à des formations politiques artificielles conçues pour canaliser le mécontentement populaire dans le soutien à une politique du statu quo, à des discours libéraux bidons du genre « Je vous entends, je suis avec vous [mais je ne ferai rien] », à une propagande et une diversion sans fin des médias de masse et de leurs équivalents en ligne stimulés par les algorithmes des ploutocrates de la Silicon Valley, et à une dystopie où presque toute la population est somnambule, plongée dans un brouillard psychotique. À l’ombre de l’empire occidental, nous avons été conditionnés à nous attendre à tout cela. Et puis, sorti de nulle part, un gars de l’armée de l’air arrive et fait quelque chose de vrai. Quelque (...) Lire la suite »

Les Etats-Unis sont déconnectés de la réalité

Pino ARLACCHI

Quatre défaites dans quatre conflits menés en moins de deux ans. Des conflits toujours en cours, qui se dirigent vers des issues ruineuses. Et pas seulement pour les victimes. Les États-Unis et leurs malheureux prolongements à Kiev, en Europe et à Tel-Aviv ont perdu et perdent sur toute la ligne. En Ukraine, à Gaza, au Liban et au Yémen, les anciens patrons de la planète accumulent fiasco sur fiasco. Le reste du monde, ce qu'on appelle le Grand Sud, assiste perplexe à cette fin de partie.

Le fiasco ukrainien est le résultat d'une guerre de position classique, à la manière de la Première Guerre mondiale, où deux armées s'affrontent et où celle qui dispose des ressources brutes les plus importantes - armements, jeunes hommes à envoyer au front, territoire, budget - l'emporte. Dans le cas présent, la Russie l'emporte dans une proportion de huit à dix contre un. Et c'est de la Russie seule que dépend le fait que le conflit se termine par la simple annexion de l'Ukraine russophone au-delà du Dniepr. Les autres conflits sont des guerres asymétriques, semblables à celles perdues par la Russie en Afghanistan et par les puissances occidentales à l'autre bout de la planète, du Vietnam à l'Afghanistan, de l'Algérie à l'Indochine. Des guerres où les soldats, les navires, les avions et les canons ne sont que d'un côté, et de l'autre des formations irrégulières pratiquant des tactiques non conventionnelles telles que la guérilla et les attaques surprises. Aujourd'hui, elles utilisent également des (...) Lire la suite »

Droits humains version étasunienne à Guantanamo

Rayan FRESCHI
Les derniers hommes de Guantanamo Plus de deux décennies après leur arrivée, ils sont toujours là, abandonnés du monde entier ou presque. « Ils », ce sont les trente prisonniers à Cuba que les États-Unis laissent enfermés dans le camp d’emprisonnement et de torture qu’ils dirigent. Certains réussissent à en sortir, tels ces deux hommes envoyés à Oman, avant de rentrer en Afghanistan à la mi-février. Mais les autres croupissent. Dès qu’il est prononcé, le nom Guantanamo sonne comme un sombre souvenir aux contours troubles. Dans la mémoire collective, c’est d’abord l’étrange orange des uniformes asphyxiants des prisonniers qui s’immisce. Lorsque les 20 premiers détenus font leur entrée dans le Camp X-Ray de la base navale étasunienne le 11 janvier 2002, peu d’observateurs se demandent qui ils sont vraiment. On se lave les mains de leurs souffrances. Des mâles musulmans, bestialement violents et colériques. Leur portrait fantasmé suffit amplement à les rendre coupables. Leurs traits incarnent un monde dont (...) Lire la suite »
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