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Thème : Etats-Unis

Voilà pourquoi les États-Unis se comportent comme un acteur sans foi ni loi sur la scène internationale

Timofey BORDACHEV

Washington et ses alliés de Londres jouent selon leurs propres règles.

Au cours des dernières semaines, les médias se sont concentrés sur le spectacle de la campagne électorale présidentielle aux EU. Le débat désastreux du président sortant Joe Biden avec son adversaire du Parti républicain, Donald Trump, puis la survie miraculeuse de ce dernier à une tentative d'assassinat, le choix du colistier de Trump et, enfin, le changement de candidat des démocrates au pouvoir. Finalement, la vice-présidente Kamala Harris - qui n'a pas encore fait ses preuves - est entrée en lice. Tout ce désordre s'accompagne d'une généreuse diffusion d'informations et d'opinions contradictoires, créant un effet de dent de scie émotionnelle dans le grand public. Les observateurs d'autres pays risquent également de se laisser rattraper par cette frénésie. La Russie a, elle aussi, l'habitude de suivre de près les luttes politiques à l'Ouest. Cette habitude fait depuis longtemps partie de notre culture politique - l'État russe a été créé principalement pour des nécessités de (…) Lire la suite »

Nétanyahou, son génocide au nom de la nation du peuple juif et les monstres grotesques étasuniens qui applaudissent

Jonathan COOK

L' état nation du peuple juif vient d' assassiner plus de 60 000 civils Palestiniens .La propagande française s’en fiche mais se fait la courroie de transmission de l’assassinat, qualifié là de scandaleux, d’une dizaine d’enfants syriens par, dit-on, Hezbollah, qui vivaient sous occupation juive, tués par un missile encore inconnu, enfants qu’elle requalifie d’israéliens.

Tous les empirent meurent. Leur effondrement devient inévitable lorsque leurs dirigeants perdent la capacité de se rendre compte qu’ils sont devenus des monstres grotesques. l n’y a qu’un seul pays au monde où, en plein massacre israélien à Gaza, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou est sûr de se faire ovationner des dizaines de fois par la grande majorité des représentants élus. Ce pays n’est pas le sien car en Israël, il est considéré comme une personnalité extrêmement clivante depuis de nombreuses années. Il s’agit des États-Unis. C’est ce même Nétanyahou qui a orchestré, au cours des dix derniers mois, le massacre – à ce jour – de quelque 40 000 Palestiniens, dont près de la moitié étaient des femmes et des enfants. Plus de 21 000 autres enfants sont portés disparus, la plupart d’entre eux probablement enterrés sous les décombres. C’est ce même Nétanyahou qui a rasé une bande de territoire – où vivaient à l’origine 2,3 millions de Palestiniens – dont la (…) Lire la suite »

Guerres et destructions : Biden et Trump sont égaux

Fabio MINI

Quel âge d'or ! En Ukraine, les armes occidentales n'apportent pas la victoire. Le Moyen-Orient est en feu, avec la Chine, c'est un défi ouvert. Et rien ne changera de sitôt.

Absorbés par la ration quotidienne d'absurdités et accros à l'absence de raisonnement, nous vivons une époque tout à fait heureuse. De l'ignorance béate. Difficile alors de retrouver un minimum d'objectivité, et encore plus difficile de trouver une lueur où le bon sens, moteur de la sagesse populaire, parvient à bloquer la vague de mucilage pseudo-politique et géopolitique qui nous engloutit. Comme la flore marine éponyme qui se nourrit de chaleur et d'abondance de "nutriments" naturels et synthétiques, la propagande a colmaté les filtres intellectuels, alourdi les filets et asphyxié la vie d'une mer cérébrale déjà fermée comme notre Adriatique. Les crises et les conflits armés semblent être devenus chroniques, ou du moins on veut nous le faire croire, et sont donc passés de l'urgence à l'ordinaire. La fiction des armes occidentales en Ukraine En Ukraine, la Russie semble dans une impasse et Zelensky et ses hommes font semblant de croire que le soutien occidental peut renverser (…) Lire la suite »

Trump, Taïwan et ce formidable quid pro quo pour défendre le dollar

Alessandro VOLPI

L'ancien président a déclaré que les États-Unis pourraient renoncer à défendre Taïwan contre une invasion chinoise. Derrière cette option, médiatisée par le retrait de Joe Biden, il y aurait un accord tacite avec Pékin pour maintenir le dollar comme monnaie dominante, affaiblissant les “ big tech ” et les grandes fortunes et favorisant ainsi les “ alliés ” de l'ancien président, Elon Musk en tête.

Le discours de Donald Trump et les déclarations de son second James Vance sur Taïwan revêtent une importance considérable. En pratique, Trump, l'adversaire le plus farouche de la Chine lors de sa précédente présidence, affirme, presque sans y penser, que les États-Unis pourraient renoncer à défendre Taïwan et ouvrir ainsi la porte à une "conquête" chinoise. Il s'agit là d'une position d'un poids gigantesque. Que se cache-t-il derrière une telle affirmation ? Deux éléments peuvent nous aider à y voir plus clair. Le premier. Trump veut ramener aux États-Unis des pans entiers de la production étasunienne : en substance, une réindustrialisation. Pour ce faire, des financements du reste du monde sont nécessaires pour acheter la dette des EU, et la dollarisation ne doit donc en aucun cas être remise en cause. La Chine est le pivot de la dollarisation, car environ un tiers du commerce mondial concerne des biens et des services chinois. La décision de la Chine de se désengager du dollar (…) Lire la suite »

Entre Tim et la Cassa Depositi e Prestiti, les mains de Petraeus et de l’ex-CIA sur les actifs stratégiques de l’Italie

Giuseppe GAGLIANO

[TIM est l'opérateur historique de réseaux de télécommunications en Italie. Comme France Télécom, il a été privatisé dans les années 1990 et est aujourd'hui une société cotée en bourse dans laquelle l'État italien détient une participation. Cassa depositi e prestiti est le correspondant italien de la Caisse des dépôts et consignations.] L'acquisition du réseau de télécommunications italien de TIM par le fonds étasunien KKR et le fait de confier les activités d'intelligence économique de la Cassa Depositi e Prestiti à Globintech, une société de cybersécurité dirigée par d'anciens cadres de la CIA, soulèvent des questions préoccupantes quant à la souveraineté technologique et à la sécurité nationale de l'Italie. Ces deux événements mettent en lumière une tendance inquiétante : l'influence croissante d'entités étrangères, liées aux services de renseignement et militaires étasuniens, sur les secteurs stratégiques italiens.

L'affaire TIM L'acquisition du réseau TIM, qui passera par FiberCop puis par Optics BidCo contrôlé par KKR, représente une étape cruciale. Le groupe de réflexion qui soutient KKR dans l'analyse des scénarios géopolitiques et mondiaux, le KKR Global Institute, est dirigé par David H. Petraeus, ancien directeur de la CIA et général ayant fait une longue carrière dans les forces armées des EU. Petraeus n'est pas seulement un homme d'affaires, sa présence symbolise un lien direct avec les structures de pouvoir et de renseignement des États-Unis. Le réseau de télécommunications est l'une des infrastructures les plus critiques pour une nation, et son contrôle par une entité étrangère, surtout avec de telles connexions, met en péril la sécurité des communications et l'autonomie décisionnelle du pays. Globintech et l'intelligence économique Parallèlement, la Cassa Depositi e Prestiti a passé un contrat avec Globintech pour la fourniture de services de renseignement en matière de (…) Lire la suite »

La nouvelle Union européenne ? Un parti unique de l’OTAN et de l’austérité. Les Etats-Unis remercient

Paolo FERRERO
Nous ne savons pas comment se dérouleront les élections aux États-Unis, mais il est certain que le président, quel qu'il soit, dirigera également l'Union européenne. Il y aura beaucoup de controverses politiques sur la compétence ou la représentativité des dirigeants européens, mais il me semble que l'essentiel est que le choix du triumvirat dirigeant de l'UE se caractérise par une sorte de ramification de l'OTAN construite autour de la guerre contre la Russie et des politiques d'austérité. Ils disent : la guerre contre la Russie jusqu'à la victoire. Quiconque pense avec sa tête comprend que ce mot d'ordre signifie - si tout se passe bien - la poursuite de la guerre et de l'horrible massacre en cours pour les quelques années à venir. Si, par contre, cela se passe mal, l'escalade aboutira à une guerre nucléaire dans un avenir proche, dont l'Europe sera le principal théâtre de guerre. Dans tous les cas, aux morts s'ajouteront des politiques d'austérité qui réduiront les droits (…) Lire la suite »

Fuite du Covid-19 : des aveux scientifiques

PMO
Toujours en librairie : Le Règne machinal (la crise sanitaire et au-delà). Avertissement. Il ne sera pas question ici d’« écofascisme ». A moins d’entendre par là, à juste titre, le naufrage de la puiscience déchaînée, ayant tué des millions de gens et assigné à domicile pendant des mois, voici quatre ans de cela, une bonne partie de la population mondiale, à coup d’applis, de QR-code, de délations, de campagnes d’intox officielles, de contrôle, de surveillance, de contrainte et de répression (« Restez chez vous »). Surprise, l’« écofascisme » était en fait un « technofascisme ». Il y a du nouveau : l’enquête sur les origines du Covid-19 avance, surtout aux Etats-Unis. A l’inverse de l’Europe, on s’y intéresse aux causes d’une pandémie qui a fait muter le monde. « On », c’est-à-dire entre autres, le Congrès, dont plusieurs commissions bipartisanes se sont saisies du sujet ; des ONG telles que « US Right to Know » qui a obtenu la communication de documents et d’échanges de mails (…) Lire la suite »

Walking Dead contre Big Fada Man

Amira Abo el-FETOUH

<< C' est moi le plus sioniste et génocidaire .>> << Faux . C'est moi >>

1er juillet 2024. Le monde entier a assisté au premier débat entre deux présidents américains, l’actuel président Joe Biden et l’ancien président Donald Trump. Ils ont abordé des questions intérieures étasuniennes, telles que l’économie, les immigrants et l’avortement et la politique étrangère, qui se concentrait bien entendu sur la guerre à Gaza et la guerre russe contre l’Ukraine. Les deux hommes se sont affrontés pour flatter l’ennemi sioniste afin de montrer qui est le plus aimant et loyal envers l’entité et qui est plus sioniste que l’autre. Joe Biden s’est vanté que son administration continue d’envoyer des agents de renseignement à Gaza pour trouver les chefs militaires du Hamas afin de les éliminer, comme elle l’a fait avec Ben Laden, le chef d’Al-Qaïda, qu’elle a tué au Pakistan en 2011. Il a comparé le mouvement de résistance Hamas à Al-Qaïda, s’alignant ainsi sur la position de l’État sioniste à l’égard du Hamas. Biden a souligné que son pays est la plus grande (…) Lire la suite »

Anatomie d’une campagne israélienne de désinformation

Jean-Pierre FILIU
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a financé une campagne de diffamation anti-palestinienne visant, aux Etats-Unis, des publics juifs, afro-américains et progressistes. Plus la guerre de Gaza se prolonge et s’aggrave, plus le parallèle entre Benyamin Nétanyahou et Vladimir Poutine s’impose. L’un comme l’autre n’ont que mépris pour leurs adversaires, stigmatisés dans les termes les plus dégradants. Le Premier ministre israélien ne respecte pas plus que le président russe le droit humanitaire des conflits, notamment en matière de protection des civils, ce qui les expose tous deux aux poursuites de la Cour pénale internationale. Les deux dirigeants réécrivent volontiers l’histoire de la seconde guerre mondiale pour mieux assimiler leurs ennemis à des « nazis » à éliminer sans pitié. Les opinions occidentales semblent néanmoins beaucoup plus conscientes de l’ampleur et de la menace des campagnes russes de désinformation que du risque présenté par des opérations comparables au (…) Lire la suite »

L’« US Resolve Tibet Act » et la visite de Nancy Pelosi à Dharamsala : des provocations étatsuniennes de plus en plus folles

Albert ETTINGER

Le 12 juin, la Chambre des représentants des États-Unis a voté un projet de loi appelé « Resolve Tibet Act ». Une délégation étasunienne, dirigée par Nancy Pelosi et le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, le Républicain Michael McCaul, s’est ensuite rendue en Inde pour remettre une copie du texte au dalaï-lama. Après Hong Kong, le Xinjiang, Taïwan et la Mer de Chine du Sud, les États-Unis viennent donc de ressortir la « question du Tibet » de leur boîte à outils de propagande contre la Chine, et ils vont plus loin que jamais dans la provocation.

Le "Promoting a Resolution to the Tibet-China Dispute Act" (1) – c’est son appellation officielle – est une de ces “ lois ” à portée universelle dont les États-Unis ont fait leur spécialité. Car il n’y a que le “ God’s own country ” (le pays des dieux) qui s’arroge le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de n’importe quel pays au monde et de sanctionner des citoyens, des entreprises et des gouvernements étrangers sous prétexte qu’ils auraient violé une loi étasunienne. Du point de vue du droit international qui est bâti autour du principe de la souveraineté des États, de la non-ingérence et de l’inviolabilité des frontières, la nouvelle “ loi ” qui demande à la Chine de négocier avec le dalaï-lama et son pseudo-gouvernement en exil financé par Washington est donc complètement illégale. Il s’agit en plus d’une sinistre farce qui restera sans conséquences sur le terrain. Tout cela n’est que du vent qui ne servira qu’à produire quelques articles mensongers dans les (…) Lire la suite »