Manifestement le second mandat de Donald Trump provoque des ondes géopolitiques d’une fulgurance inouïe sur l’échiquier mondial. Et cela se ressent violemment sur les théâtres géopolitiques globaux, notamment européens ; mais aussi sur le théâtre local états-unien. Toutefois, il est surprenant de voir la sidération et le désarroi que ces ondes chaotiques, pourtant soupçonnées, voire annoncées, provoquent chez les Européistes. Et c’est justement ces postures que nous voulons problématiser dans cette tribune : montrer que la sidération et le désarroi des leaders européens devant la nouvelle orientation, priorisant « l’âge d’or de l’Amérique » au détriment des alliances surannées, que Trump veut imprimer à la géostratégie mondiale, relève respectivement de l’impuissance et de l’insignifiance. Toute la valeur de cette problématique tient au fait que derrière ces deux postures de corps et d’esprit, il y a la manifestation évidente d’un profond impensé stratégique. Dans cette tribune en deux actes, nous nous proposons de prouver que cet impensé stratégique, parce qu’il est au vrai la caractéristique d’une déficience culturelle dont font montre toutes les élites occidentales et même celles dites progressistes du monde, peut s’imposer comme la variable explicative de l’invariance des crimes du capitalisme et du triomphe des idées fascistes partout sur la planète.
Le discours d'investiture de Trump et ses premiers décrets exécutifs sont le début typique d'un chef populiste qui promet au peuple de le sortir de l'embarras dans lequel il est tombé et de le guider sur la voie de la renaissance.
Les milliardaires, les fascistes chrétiens, les escrocs, les psychopathes, les imbéciles, les narcissiques et les déviants qui ont pris le contrôle du Congrès, de la Maison Blanche et des tribunaux, cannibalisent l’appareil d’État. Ces blessures auto-infligées, caractéristiques de tous les empires récents, paralyseront et détruiront les tentacules du pouvoir. Et puis, comme un château de cartes, l’empire s’effondrera.
Le 11 janvier 2002, il y a exactement vingt-trois ans, le président des États-Unis George W. Bush ouvre le camp de prisonniers pour terroristes présumés sur la base militaire de Guantanamo Bay. Comme c'est le cas depuis des années, cet anniversaire de la prison la plus controversée au monde a été complètement ignoré, à l'exception de quelques militants, tels que les membres du comité Free Assange Belgique (1) Maintenant qu'il ne reste plus que quinze prisonniers (sur 790 à l'origine) à Guantanamo, le camp ne fait plus du tout parler de lui. À tort.
Déclaration du ministère cubain des Relations extérieures
Joseph Robinette Biden avait gracié en décembre dernier son fils Hunter, condamné dans une obscure affaire de détention illégale d’arme à feu par un tribunal du Delaware, et de fraude fiscale pour laquelle il avait plaidé coupable en septembre devant une cour californienne ; deux affaires pour lesquelles il risquait respectivement jusqu’à 25 et 17 ans de prison, peines dont on attendait alors qu’elles soient prononcées.