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Thème : Fascisme/Nazisme/Extrême droite

Des sans-coeur ont repris deux fois des moules

Le dalaï lama vient de perdre un ami

Maxime VIVAS

« Troublants […] les rapports entre le gourou japonais de la secte Aum, Shoko Asahara, sponsor de « la cause tibétaine » et le dalaï-lama (des photos les montrent main dans la main). Or, Shoko Asahara a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995 » (1).

En 2016, Macron rencontre en France le dalaï lama et il twitte, extasié : « j’ai vu le visage de la bienveillance ». Le 25 avril 2018 aux USA, il parle du dalaï lama aux étudiants de l’université George Washington : « C’est un leader extraordinaire, je le respecte beaucoup ». Il est juste de dire que l’engouement de Macron pour l’ex-esclavagiste théocratique est largement répandu dans la classe politico-médiatique française. La raison en est un alignement idéologique derrière les USA qui travaillent inlassablement à essayer d’amputer la Chine de sa région autonome tibétaine. Lors de la recension par LGS en 2012 de mon livre sur le dalaï lama (1), un lecteur (qui signe BQ) nous a envoyé ce commentaire dont je fais un copié-collé car il est un condensé puissant : « Le 13 septembre 1994, à l’approche de ses 60 ans, le 14ème dalaï-lama invita quelques personnes à Londres pour un lunch. Des personnes qui avaient été au Tibet « avant l’arrivée du régime communiste », c.-à -d. (…) Lire la suite »
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Israël arme les néo-nazis en Ukraine (The Electronic Intifada)

Asa Winstanley
The Electronic Intifada a appris que des armes israéliennes sont envoyées à une milice néonazie fortement armée en Ukraine. La propagande en ligne du bataillon Azov montre des fusils Tavor sous licence israélienne dans les mains du groupe fasciste, tandis que les militants des droits de l'homme israéliens ont protesté contre les ventes d'armes à l'Ukraine en arguant que les armes pourraient se retrouver entre les mains des milices antisémites. Dans une lettre "sur les licences pour l'Ukraine" obtenue par The Electronic Intifada, l'agence d'exportation d'armes du ministère israélien de la défense déclare qu'ils sont "attentifs à accorder des licences" aux exportateurs d'armes "en pleine coordination avec le ministère des Affaires étrangères et d'autres entités gouvernementales". La lettre du 26 juin a été envoyée en réponse à l'avocat israélien Eitay Mack qui avait écrit une demande détaillée demandant à Israël de mettre fin à toute aide militaire à ce pays. Le statut (…) Lire la suite »

Scandaleux : le fondateur du parti fasciste ukrainien Svoboda reçu à l’Assemblée et au Sénat !

Les-Crises.fr
Nous avons plusieurs fois parlé sur ce site d’Andrei Parouby, le cofondateur en 1991 du parti fascisto/néo-nazi ukrainien, au nom édifiant de “Parti Social-Nationaliste d’Ukraine” (devenu “Svoboda” en 2004). Petits rappels. Parouby a dirigé la milice paramilitaire de ce parti, ce qui lui a donné l’occasion d’exprimer en 1999 toute son admiration à Jean-Marie Le Pen : En 2016, la majorité des députés ukrainiens a trouvé que ce Parouby présentait un excellent profil, et l’a élu Président du Parlement (ce qui en dit long sur la classe politique actuelle de ce pays) (wikipédia) : Seulement voilà, on apprend que Parouby va être reçu apparemment ce dimanche et ce lundi à l’Assemblée Nationale par François de Rugy, puis au Sénat par Gérard Larcher : Je vous renvoie vers ce billet-ci et celui-là à propos du Parti Social-Nationaliste d’Ukraine qu’il a créé, et animé durant plus de 10 ans. Vous trouverez également dans ce billet une traduction de certains de ses propos issus de son (…) Lire la suite »
Vladimir Poutine au défilé de la Victoire : c’est l’URSS qui a vaincu le nazisme

Discours de Vladimir Poutine à la parade militaire marquant le 73e anniversaire de la Victoire de l’URSS sur le nazisme, le 9 mai 2018.

Transcription : Chers citoyens de Russie, anciens combattants, soldats et marins, sergents et sergents-chefs, adjudants et adjudants-chefs, officiers, généraux et amiraux, Félicitations en ce Jour de la Victoire ! Cette fête a toujours été et sera toujours le jour le plus cher et le plus sacré pour chaque famille, pour tout notre immense pays, une journée de fierté nationale et d’infaillible mémoire éternelle. Il y a soixante-treize ans, la grande guerre patriotique a pris fin, le nazisme a été écrasé, ses atrocités, ses outrages et sa barbarie ont pris fin et ses plans de domination mondiale ont été vaincus. La défaite des nazis fut une énorme Victoire triomphale. Ce mot attendu depuis longtemps a immédiatement fait le tour de la planète. Tous les pays, tous les peuples à l'époque comprenaient que l'issue de la Seconde Guerre mondiale avait été déterminée par l'Union soviétique, que ce grand exploit sacrificiel avait été accompli par nos soldats et notre peuple. L’URSS (…) Lire la suite »

Fascisation : de la tenaille objective à la fusion assumée ?

Georges GASTAUD

Par Georges Gastaud, auteur de Marxisme et universalisme, Delga, 2017

Traçant une ligne infranchissable entre eux-mêmes et tous les individus et organisations qui flirtent de près ou de loin avec l’extrême droite, les militants franchement communistes et 100% antifascistes du PRCF rejettent sans appel tous ceux qui banalisent le parti des Le Pen, cette pointe avancée de la fascisation du pays. Pour autant, à l’occasion du second tour de la présidentielle, le PRCF a refusé de céder au chantage du PS, des dirigeants de la plupart des confédérations, CGT comprise, du PCF-PGE et de certaines fractions égarées de « l’extrême gauche » : ces maîtres de vertu sommaient alors le « camp progressiste » de voter Macron pour, censément, « faire barrage » à la fascisation, opportunément réduite à sa partie la plus visible, la lepénisation. Or celle-ci est un aspect d’un phénomène bien plus général, dont le socle continental est la très dictatoriale « construction » euro-atlantique, cette machine à criminaliser les partis communistes, à recycler les nostalgiques du (…) Lire la suite »
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Pourquoi l’extrême droite monte-t-elle ?

Benedikt ARDEN

On le constate depuis des décennies déjà et cela s’est encore récemment observé en Autriche, avec l’avènement de plusieurs nouveaux ministres du FPÖ à des postes régaliens.L’extrême droite gagne en popularité partout dans les pays autrefois prospères. En Amérique du Nord, ce phénomène est surtout représenté sous la forme de groupes extraparlementaires, mais en Europe cela se présente de plus en plus sous une forme directement politique et donc de manière encore bien plus dangereuse.

Mais pourquoi ce constat ? Pourquoi ce phénomène est-il en plus grande croissance aujourd’hui que dans les années 60-70 ? Et, d’ailleurs, pourquoi dans les années 30 plus que dans la période de la fin du 19e siècle ? Serait-ce une fatalité de l’Histoire ou bien s’agit-il d’un phénomène structurel que les événements de l’Histoire provoqueraient plus ou moins involontairement ? Heureusement pour nous, loin de toute fatalité, la force de l’extrême droite est toujours le fait du pourrissement du jeu politique traditionnel, lié à son abandon face aux forces du capital, et par le repli temporaire des forces sociales. L'extrême droite monte un peu partout, aujourd’hui comme hier, pour des raisons qui sont certes conjoncturellement différentes, mais structurellement comparables. Il n'y a nulle magie là-dedans puisque les mêmes effets proviennent des mêmes causes. Il suffit d'enlever le voile d'idéologie pour comprendre pourquoi. Le néolibéralisme détruit tous les points de repère des (…) Lire la suite »

Olivier Guez. La disparition de Joseph Mengele

Bernard GENSANE
Imaginez un pauvre type, qui avait été la terreur du camp d’Auschwitz où il avait droit de vie, de mort, de torture, d’expérimentations médicales, où il collectionnait des yeux de nourrissons qu’il épinglait au mur de son bureau en écoutant du Bach et en laissant les bébés agoniser, imaginez donc ce pauvre type, vers la soixantaine, traqué par divers services secrets et polices, hé bien figurez-vous qu’il doit être opéré en urgence d’une terrible occlusion intestinale. Pourquoi ? Parce que, depuis des années, il tire constamment sa moustache avec sa lèvre inférieure et qu’il s’est constitué une grosse boule de poils dans son ventre, sans que les Juifs parasitaires en soient le moins du monde responsables. Il ne pense plus au règne de 2 000 ans promis à la race supérieure. Il n’est qu’un pauvre hère, dans une extrême solitude, qui souffre le martyre. Et encore ne sait-il pas à ce moment-là que son corps, son squelette plus précisément, finira dans une faculté au Brésil, pour le (…) Lire la suite »

De l’exploitation du terrorisme « djihadiste » par les néo-franquistes espagnols.

Jean ORTIZ

Alors que le peuple catalan a été admirable de sang-froid, de solidarité, d’unité, de courage, face au crime des « Ramblas », les dirigeants du Parti populaire en appellent à « l’unité nationale contre le terrorisme » (on connaît !) et tentent d’isoler, de discréditer, la mairesse de Barcelone : la progressiste et très populaire Ana Colau, à la tête d’une coalition podémiste, verts et rouges Catalans, nationalistes de gauche...

La stratégie anti-terroriste de la droite espagnole (le Parti populaire) relève plus de motivations et d’objectifs idéologiques que de préoccupations de sécurité. Des preuves ? En voici. De 2011 à 2016, le gouvernement de Madrid a refusé à la police autonome catalane, les « Mossos de Esquadra » des informations vitales pour lutter contre Daesh. Luis Olivera Serrano, le responsable pépiste matamoresque du Centre de renseignement contre le terrorisme (le CITCO), Olivera « le tsar de l’antiterrorisme » (alors qu’il ne possédait ni compétences ni formation) avait été chargé de mettre en place un boycott informatif contre la police catalane, pour faire la démonstration que l’autonomie, cela ne fonctionne pas. La droite a joué avec la peau des Catalans. Le superflic promettait ses grands dieux qu’il n’y avait « aucune menace terroriste globale ». Ce « ripoux » galonné avait même aidé le PP à se débarrasser de quelques affaires gênantes. Toutes ces révélations, tardives, ont envenimé (…) Lire la suite »

Le spectre du fascisme au Venezuela (Venezuela Analysis)

Alci Rengifo
Il était presque inévitable que la crise vénézuélienne engendre des spectres du fascisme. Avec 80 morts au cours d'affrontements de rue persistants, et la nation prise entre une bureaucratie incertaine et une vieille garde de l'opposition, le terrain est prêt pour l'apparition de nouveaux acteurs radicaux. Le 27 juin, la situation déjà volatile a pris un nouveau tournant lorsqu'un hélicoptère de police détourné fut utilisé pour attaquer plusieurs bâtiments gouvernementaux. Le ministère de l'Intérieur et de la Justice et la Cour suprême furent visés par des attentats à la grenade, sans faire de blessés. Ce qui devrait attirer plus d'attention, c'est la vidéo publiée lors de l'assaut par Oscar Alberto Perez, un officier de l'Agence de police criminelle et scientifique du Venezuela. Perez a non seulement participé à l'attaque, mais prétend faire partie d'un réseau souterrain infiltré dans les forces de sécurité et de l'armée, déterminé à faire tomber le gouvernement sous assaut de (…) Lire la suite »
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Antonio Gramsci et la bataille contre le fascisme (Truth Dig)

Chris HEDGES
Antonio Gramsci écrivit ses Cahiers de prison à une époque assez peu différente de la nôtre. Les partis politiques dirigés par la classe libérale, parce qu’ils s’étaient détachés de la classe ouvrière, étaient faibles ou insignifiants. La gauche radicale avait été neutralisée et avait échoué à formuler une vision alternative au capitalisme. Il y avait une « crise d’autorité ». Le fascisme montait et la répression d’État devenait de plus en plus dure et totalitaire. Le régime de Benito Mussolini réclamait, comme notre État corporatiste, que soit installé un gouvernement basé sur l’efficacité, la méritocratie, la gestion de la société par des experts et des spécialistes et l’élimination de la lutte de classe par la médiation. Il célébrait également les valeurs militaires « héroïques », le traditionalisme et un passé mythique qui remontait, dans le cas de l’Italie fasciste, à l’ancienne Rome. Il récompensait aussi le conformisme et la loyauté, dénigrait les humanités et la culture (…) Lire la suite »