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Thème : Fascisme/Nazisme/Extrême droite

L’extrême-droite est au pouvoir en Belgique !

Pierre Verhas

Les sérieux accrochages entre l’opposition socialiste francophone et la nouvelle majorité dite « suédoise » qui comporte trois partis flamands – les nationalistes de la NV-A (Nouvelle alliance flamande), les chrétiens du CD&V, les libéraux thatchériens de l’Open VLD et un seul parti francophone, parti du Premier ministre Charles Michel, le MR – Mouvement réformateur, droite libérale – ont fait apparaître la présence au gouvernement de deux ministres proches de l’extrême-droite flamande, tous deux appartenant à la NV-A : le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jan Jambon et le secrétaire d’Etat à la Migration, Théo Francken.

Laurette Onkelinx, cheffe de l'opposition socialiste, n'admet pas la présence de Jan Jambon et de Théo Francken au gouvernement de Charles Michel Qui sont ces deux personnages ? Jan Jambon est le numéro 2 de la NV-A qui est le premier parti de Flandre et même de Belgique avec 33 sièges à la Chambre des représentants. Universitaire né en 1960 à Genk, ville du Limbourg belge au Nord-est de la Belgique, il a dirigé un club de réflexion indépendantiste flamande, In de Warande, qui est un cercle fondé par le VEV (Vlaamse Economische Verbond) qui est une association patronale similaire au Medef français. Le VEV est devenu le VOKA en janvier 2004 et représente quelque 17.000 entreprises qui totalisent 66 % du PIB flamand. C’est dire sa puissance. Jan Jambon, en plus d'être proche du grand patronat, a des sympathies dans les cercles nazis flamands. Ici, il prononce un discours au Sint Maartensfonds, l'amicale des anciens SS flamands. Jan Jambon, en plus d'être proche du grand (…) Lire la suite »

Euro-fascisation : faire l’autruche ou affronter ?

Georges GASTAUD

Euro-fascisation : faire l’autruche ou affronter ? Montée de l’extrême droite, offensive de l’UE totalitaire contre les travailleurs, le philosophe Georges Gastaud livre ci-après une analyse politique fouillée de la situation et des perspectives politiques actuelles, mettant en évidences les dangers de l’euro-fascisation à l’œuvre. Georges Gastaud est également secrétaire national du PRCF

Certains mouvements progressistes, voire certaines organisations se réclamant du marxisme-léninisme, contestent l’existence en France, voire à l’échelle de l’UE, d’un dangereux processus de fascisation. Ce déni caractérisé, au moment où l’extrême droite tisse sa toile chez nous et sur tout le sous-continent, où l’UE-OTAN et ses Etats-membres se montrent de plus en plus répressifs et policiers, où la « Troïka » s’affiche comme une usine à diktats bafouant la souveraineté des peuples, où l’Empire transatlantique en plein Drang nach Osten « cherche la bagarre » avec la Russie et soutient des forces fascisantes ou carrément nazies de l’Ukraine aux Pays baltes, constitue un piège potentiellement mortel pour le mouvement populaire, communistes en tête. La première des conditions pour stopper un processus fascisant est d’en reconnaître l’existence, d’en définir la nature et l’assise sociale : c’est à cela que veut contribuer la présente analyse. 1 – Ni surestimation ni sous-estimation du (…) Lire la suite »

Le fascisme réel

Maxime C.
Le néolibéralisme est le fascisme réel. Il représente aujourd’hui le principal danger qui menace notre République, c’est-à-dire l’extrémisme le plus subtil et le plus incompris, donc le plus mésestimé dans sa capacité destructive. Ce nouveau fascisme se manifeste à travers une offensive généralisée contre les intérêts de la France et de nombreux autres pays, notamment européens. Il ne s’agit pas d’un vaste complot, mais d’un mode autoritaire de gouvernance qui se globalise dangereusement depuis la « Révolution Reagan » des années 80 et la dérégulation financière correspondante. Ainsi, l’influence et la richesse de ce que l’ancien diplomate et universitaire Peter Dale Scott a appelé le « supramonde » se sont démesurément amplifiées. (1) Cette offensive néolibérale – multiforme et incessante – sert avant tout les intérêts de la politique étrangère des États-Unis et de leurs multinationales. Mais elle est également profitable à une nouvelle aristocratie apatride (2) : une (…) Lire la suite »
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Oradour-sur-Don

FLOREAL

Hollande a tous les culots. L’ex-maire de Tulle, par ailleurs proconsul de la République française pour le compte de Barroso et de Frau Merkel, commémore ce 10 juin les victimes de la barbarie nazie à Tulle : 99 patriotes corréziens pendus pour l’exemple par les S.S. : macabre hommage involontaire des hitlériens à cette Corrèze rouge, surnommée par eux la « petite Russie », tant les Maquis de Corrèze, parmi lesquels ceux qui furent organisés par le P.C.F. clandestin, donnèrent du fil à retordre à l’Occupant allemand.

Il n’est évidemment pas question de contester ici l’idée que ces Tullois héroïques méritent la gratitude émue de la Nation représentée par sa plus haute autorité légale, sinon morale. En effet, on ne rappellera jamais assez aux jeunes générations ce que fut le nazisme à l’heure où la dernière provocation du glaireux Le Pen (« le point de détail de l’histoire », « Durafour crématoire », et maintenant, « on fera une fournée avec ces gens-là », etc.) jette une lumière crue sur ce qu’est réellement le prétendu « Front national » : un lieutenant de Marine Le Pen ne vient-il pas, pour compléter le tableau brunâtre du F.N., de comparer les bouchers de l’O.A.S., qui tentèrent d’abattre De Gaulle, avec les F.T.P., qui furent la force principale de la Résistance patriotique armée ? Mais quelle légitimité MORALE et POLITIQUE a donc Hollande pour fustiger le nazisme dans les départements de la Corrèze (Tulle) et de la Haute-Vienne (Oradour-sur-Glane), lui dont le gouvernement, par Fabius (…) Lire la suite »

Ecrit contre le fascisme

Henri Barbusse
Après avoir dénoncé la violence ligueuse des "Jeunesses patriotes" en France, Henri Barbusse écrit : " Il se passe actuellement dans le monde entier et principalement en Europe, un événement d’une importance capitale qui exerce une influence grandissante sur la vie sociale et politique : C’est la création et l’évolution du fascisme. Qu’est-ce exactement que le fascisme ? La création et l’évolution du fascisme résultent de l’état de malaise et d’incertitude, des difficultés grandissantes de la vie, des menaces économiques et autres, qui surgissent de toutes parts, en un mot de la situa-tion précaire où se débattent actuellement dans presque tous les pays toutes les couches moyennes de la population. Le vrai moteur du fascisme, ce sont les pouvoirs d’argent, qui ont su et qui ont pu, grâce aux moyens gigantesques de publicité, de propagande et d’action dont disposent ceux qui disposent des richesses, attacher à leur politique la petite et la moyenne bourgeoisie en canalisant (…) Lire la suite »
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Le grand paradoxe de l’antifascisme d’aujourd’hui

Capitaine Martin

Nous sommes au mois de juin 2013. La mort de Clément Méric, militant d’extrême-gauche antifasciste tué lors d’une rixe avec un groupe de skinheads d’extrême-droite, déclenche une vague d’indignation dans tout le pays. Les partis de gauche descendent dans la rue pour lui rendre hommage et faire barrage au fascisme. Or, près de soixante-dix ans se sont écoulé depuis la disparition des leaders historiques se réclamant de ce dernier. Il nous semble donc opportun de faire le point sur le combat de l’antifascisme et sa réalité d’aujourd’hui.

Dans les années trente, Hitler et Mussolini régnaient respectivement sur l’Allemagne et l’Italie. En Espagne, Franco sortait victorieux d’une guerre civile qui fit quelque 300.000 victimes et instaura, avec l’appui de l’Église catholique, une dictature qui dura trente-six ans. La France et l’Europe virent l’apparition de mouvements et organisations se réclamant plus ou moins ouvertement du fascisme. La Révolution de 1789 était ouvertement fustigée et ses acquis honnis. Le 6 février 1934, une manifestation pour protester contre le limogeage du préfet de police Jean Chiappe tourne à l’émeute. Dans la soirée, des milliers de manifestants, dont certains sont armés, tentent de marcher vers le Palais-Bourbon. Le putsch est évité de justesse. La mobilisation républicaine et antifasciste des Français permet à notre pays de faire face à la tentative insurrectionnelle des forces réactionnaires de tous poils. La France est sauvée... mais pour peu de temps. En Allemagne et en Italie, un (…) Lire la suite »

Européennes 2014 : la France pays le plus à droite

Chien Guevara

Du 22 au 25 mai auront lieu les élections européennes, et pour la première fois depuis la création de l’europe, nous allons être confrontés à une démocratie directe : c’est à dire que le parti (ou alliance) qui obtiendra le plus de votes deviendra maître de la commission européenne, avec son chef de file déjà désigné, comme président. Franchement bien, cette avancée démocratique, non ?

Européennes 2014, entre désespoir et espoir Du 22 au 25 mai auront lieu les élections européennes, et pour la première fois depuis la création de l’europe, nous allons être confrontés à une démocratie directe : c’est à dire que le parti (ou alliance) qui obtiendra le plus de votes deviendra maître de la commission européenne, avec son chef de file déjà désigné, comme président. Franchement bien, cette avancée démocratique, non ? Et bien non, en fait, car cet « excès » de démocratie pour le moins surprenant , s’accompagne, hélas d’une désinformation lamentable, afin que nous restions désintéressés sur le sujet de l’union européenne ... D’ailleurs, avez-vous, à deux jours de l’élection, reçu les professions de foi de vos candidats ? Mon entourage et moi, pas ! L’élection présidentielle est primordiale pour un pays ; cette élection européenne semble dictée d’avance, vu le peu d’information, alors que l’enjeu est désormais si important. Les élections européennes précédentes (…) Lire la suite »
Le rôle de Washington et son soutien aux néonazis a d’énormes implications dans le reste du monde

Ukraine : les Etats-Unis nous entraînent dans une guerre contre la Russie (The Guardian)

John PILGER
Pourquoi tolérons-nous la menace d’une nouvelle guerre mondiale qui se mène en notre nom ? Pourquoi tolérons-nous les mensonges qui justifient ce risque ? L’état de notre endoctrinement, comme l’a écrit Harold Pinter, est « un tour d’hypnose brillant, et couronné de succès », comme si la vérité « ne s’était jamais déroulée, même au moment où elle se déroulait ». Chaque année l’historien américain William Blum publie son "archive actualisée du résumé de la politique étrangère des Etats-Unis" qui montre que, depuis 1945, les Etats-Unis ont tenté de renversé plus de 50 gouvernements, la plupart démocratiquement élus ; ont grossièrement interféré dans les élections de 30 pays ; bombardé la population civile de 30 pays ; utilisé des armes chimiques et biologiques ; et tenté d’assassiner des dirigeants étrangers. Dans bien des cas la Grande-Bretagne était complice. Le degré de souffrance humaine, et encore moins la criminalité, n’est jamais reconnu en Occident, malgré la soi-disant (…) Lire la suite »
"les Occidentaux ont pour système de soutenir et de porter aux nues à l’Est des gens qu’ils s’empresseraient de jeter en prison chez eux."

Ukraine : un scénario à la yougoslave ?

Slobodan DESPOT

FIGAROVOX - L’écrivain serbo-croate Slobodan Despot relève de nombreuses similitudes entre la crise ukrainienne et le conflit qui a déchiré la Yougoslavie. Il dénonce le jeu trouble de l’Occident qui place ses pions à l’Est sans souci des réalités locales.

25/02/2014 - Loin d'instaurer la trêve qui a motivé jadis leur création, les Jeux Olympiques sont des périodes à hauts risques pour Vladimir Poutine. Il dut abandonner dare-dare l'ouverture des JO de Pékin en août 2008 pour diriger personnellement la contre-offensive en Ossétie du Sud, attaquée subitement par la Géorgie avec le soutien de l'OTAN. A Sotchi, où il était l'hôte, il n'eut pas le loisir d'enfiler son treillis. Les Russes sont orgueilleux jusqu'à l'enflure de leur grandeur sportive, et donc vulnérables lorsqu'ils ont l'occasion de la manifester. Résultat : l'effondrement de leur misérable allié Ianoukovitch a éclipsé la magnifique cérémonie de clôture. On surveillait les djihadistes caucasiens, or c'est par les bobos ukrainiens que le coup est venu. Occident-Russie : 1-1. Seuls des journalistes-anesthésistes payés pour ne surtout pas réfléchir auront omis de relever ces drôleries du calendrier. Les mêmes continueront de prétendre sans ciller que le renversement de (…) Lire la suite »

Comment les grands médias blanchissent l’Ukraine (Stop Imperialism)

Eric Draitser
Des villes dans l'est et le sud de l'Ukraine sont devenus des champs de bataille alors que la junte à Kiev a lancé ses voyous militaires et paramilitaires contre les habitants de ces régions. Dans le même temps, les médias, avec leur rôle crucial dans la formation de l'opinion publique, sont devenus l'un des principaux théâtres de ce conflit et la propagande occidentale une des armes les plus puissantes. Il y a soixante-treize ans, au mois d'Octobre, le tristement célèbre « Massacre d'Odessa » de 1941, qui a coûté la vie à plus de 30 000 Juifs dans la ville portuaire ukrainienne et les régions avoisinantes, fut exécuté par les troupes fascistes roumaines en collaboration avec leurs soutiens et alliés nazis. Ce pogrom, un parmi de nombreux autres contre les Juifs et d'autres minorités en Ukraine, constitue un rappel historique marquant pour les habitants d'Odessa (et tous ceux qui, dans l'ancienne Union soviétique, se sont battus contre le fascisme pendant la guerre) quant à la (…) Lire la suite »